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Critiques de William Burroughs Jr. (9)
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Speed

Speed, l'un des deux livres écrits par le fils de William Burroughs. Celui-ci est autobiographique, rédigé d'une écriture brute et sauvage, qui se veut l'équivalent de Junky dans la génération de l'auteur, mort prématurément à 33 ans, le foie éclaté par l'alcool et les produits de consommation courante de sa polytoxicomanie lourde.



Ghislain GILBERTI

"Dictionnaire de l'Académie Nada" (extrait)
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Speed

Speed est l’histoire d’une défonce monumentale. Billy quitte son environnement bourgeois de Palm Beach, Floride, pour aller faire la bringue avec des potes à New York. Il s’ensuit une série de trips et de défonces qui le mènent d’appartements sordides du East village en piqueries en passant par de courts séjours en taule avec sorties sous caution payées par tonton Allen, un ami du paternel.



Speed est une incursion dans le milieu hippy des années 1960. L’univers rappelle sans grande surprise Herbert Huncke qui fut le «modèle» de son père, l’écrivain William S. Burroughs. La vision du fils est intéressante car elle incarne avec brio le formidable malaise ressenti par l’adolescent envers la société. La prose est directe et crue, comme un trip de speed. Le tout, sans idolâtrie aucune envers la culture hippy. Pour un premier roman, c’est un sacré coup de poing.
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Speed

Qu'est-ce qu'une existence... Qu'est-ce qu'une existence telle que celle-là... Brut, brute, brutale, courte, pleine ou vide... Un récit qui vaut ce qu'il vaut, pas indispensable mais pas totalement dispensable non plus. Perplexité, quand tu nous tient.
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La derniere balade de Billy

[Lu en février 2012]

La dernière balade de Billy revient sur un moment de la vie de William Burroughs Jr : sa cure de désintoxication qu’il a dû faire par obligation à Lexington, plutôt que d'aller en prison, alors qu’il avait été arrêté dans une pharmacie avec une fausse ordonnance. On remarque très vite que cette cure n’a pas été une promenade de santé, mais qu’elle a néanmoins permis à Billy de jeter un œil rétrospectif sur sa vie d'avant la cure.



Ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est l’aspect brut du style de William Burroughs Jr, qui nous donne vraiment l’impression qu’il écrit sans arrêt sous amphétamines ou tout autre type de drogues. Les phrases sont vives, souvent longues, mais ponctuées d’énormément de virgules ou de points-virgules, comme si les mots fusaient plus vite que la main ne pouvait les écrire. Les idées s’enchaînent tout aussi souvent sans lien entre elles, comme si la pensée était incapable de se stabiliser sur le même sujet plus de deux secondes.



Mais cette qualité a malheureusement fini par devenir un défaut pour moi : on finit vraiment soi-même par perdre le fil des phrases, des idées, des pensées, jusqu’à se demander quelle est l’utilité de notre lecture. On a du mal à vraiment retenir des choses sur ce qu’on lit, et on finit la lecture avec un certain goût d’inachevé assez désagréable.



Une lecture qui fut donc mi-figue mi-raisin : j’ai aimé lire ce roman, mais j’ai détesté devoir sans arrêt retrouver le fil de la pensée de William Burroughs Jr pour pouvoir comprendre quelque chose à son récit. Je ne sais donc pas si je réitérerai l’expérience avec son autre roman paru en 1970, Speed.
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Speed

Un ouvrage qui se lit rapidement, plein de mouvement, entre différentes dimensions de temps, différentes échelles de lieu ; un style aussi percutant que le père Burroughs, une histoire sur les chapeaux de roues, des hallucinations et l'image d'une araignée tissant sa toile, gravée dans ma mémoire.
Lien : http://comte-vergil.iggybook..
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La derniere balade de Billy

William Burroughs Junior (WBJ) est le fils de Williams S. Burroughs, écrivain célèbre mais aussi junkie irrécupérable qui tua accidentellement sa femme lors d’un épisode où il jouait à Guillaume Tell. WBJ fut donc été élevé par ses grands-parents dans la ville de Saint-Louis. Il ne voyait son père que 2 fois l’an, lors du passage de celui-ci en Amérique.



Dans La dernière Balade de Billy, il raconte l’épisode lorsqu’il retourne à Palm Beach après un passage mouvementé à New York (voir Speed). Et là, il erre pour trouver de la drogue et se met à faire toutes sortes de combines pour s’en procurer. Jusqu’au jour où il est pris par les stups et est contraint de subir une cure de désintoxication. Ce séjour en réhabilitation est intéressant et particulièrement éclairant sur les conditions de survie dans ce genre d’institutions. D’autant plus que WBJ a beaucoup d’esprit et un sens de la dérision peu commun. Mais c’est également là où le rythme s’essouffle et où l’histoire devient décousue et confuse, un peu à la façon d’une lente descente d’un trip de dope. À la fin, on se demande VRAIMENT ce qui se passe. Alors qu’il n’y a aucun intertitre dans les 145 premières pages, voilà que des titres apparaissent. Est-ce que le livre est terminé ? Eh non… il s’agit toujours de la même histoire !



Reste une écriture particulièrement ressentie et une preuve par l’absurde des conséquences que la drogue peut avoir pour un toxico, et ce, sans jamais tomber dans le misérabilisme ni le jugement moral.
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La derniere balade de Billy

Un roman qui nous fait penser, que finalement on n'a pas raté nos vies... Un texte terriblement beau !
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La derniere balade de Billy

Ça n’avait pas vraiment bien commencé pour William Burroughs Junior, alias Billy, la vie utérine sous Benzédrine et un William Burroughs Père à la triple dose d’héroïne quotidienne, jusqu’au drame trop alcoolisé ambiance Guillaume Tell, une cible que l’ivresse dédouble et le père qui tue la mère, une balle de Colt 45 dans la tête de Joan Vollmer.



Ça aurait pu s’adoucir, l’enfance confiée aux grands-parents dans leur maison pavillonnaire en Floride, un grand jardin planté de palmiers nains et de jasmin, mais c’est une jeune adolescence sous amphétamines, les petits déjeuners à la Désoxyne fournie par des ordonnances trop malhabilement et évidemment falsifiées, avant une nouvelle histoire de révolver dans un homicide heureusement raté. La clémence des juges évitera la prison à Billy et l’enverra pour une cure de désintoxication dans un hôpital fédéral de Lexington.



Billy y décrit les vies qui s’y traînent, des écorchés, des balafrés, des explosés face à des médecins condescendants, il nous emmène le long des murs verts et des carreaux trop blancs d’un centre qui ne guérit rien, pas Denis-la-Grosse-Tête le musicien virtuose, ni Bob Vaughan le poète ectoplasmique du bibliobus, pas plus le vieux Clarence qui ne voit la possibilité de guérison que dans un nouveau cerveau non transplantable.



C’est le témoignage d’une réalité sordide, celle de la drogue comme une vague immense qui ravage tout, dans une écriture crue et fiévreuse, allégée par le détachement et l’autodérision d’un anti-héros penaud, lucide et sensible bien au-delà du stéréotype du junkie criminel et prédateur. C’est ce rythme et cet humour par-dessus la souffrance que j’ai apprécié, bien que parfois égarée dans les temporalités qui s’enchevêtrent et un peu lassée par quelques lourdeurs (l’intérêt pour les femmes ne dépasse guère leur décolleté), néanmoins une deuxième lecture m’a permis de remettre de l’ordre et du sens et d’éprouver davantage de tendresse pour ce Billy trop abîmé.



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Junkie

ce livre retrace le parcours de junkie de William Burroughs, le tout raconté avec beaucoup de naturel, bien avant son plongeon dans le cut-up (et donc beaucoup plus accessible). Il s'agit en fait de chroniques commandées par Allen Ginsberg qu'il a compilées ensemble pour faire un bouquin.



NOTE : ce livre n'a pas été écrit par William Burroughs Jr, mais plutôt par William S. Burroughs (son père)
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