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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5398)
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13 à table ! 2019

Toujours cette belle initiative, et des auteurs contemporains de talent!



Autour du thème de la fête, chacun brode son histoire, et cela donne des textes évidemment fort variés...



Je ne ferai pas un inventaire, ce serait lassant et peu intéressant. Plutôt un ressenti à vif, et une sélection, très subjective bien sûr.



Alors sur le podium, j'ai choisi de hisser trois auteurs:



Philippe Jaeneda, pour le plaisir que j'ai eu à lire " Une vie, des fêtes ", fausse biographie inventive, totalement débridée et pleine d'humour!



Karine Giebel, dans un registre émouvant et désespéré, présentant un sans domicile fixe un 24 décembre,si seul affectivement,brisé par un drame de son passé ,bien loin des fêtes de fin d'année et du luxe...



Eric Giacometti et Jacques Ravenne, qui créent une atmosphère diabolique, onirique, tout en épinglant la société contemporaine des businessmen . Réjouissant!



On retrouve avec Véronique Ovaldé son style singulier et son originalité, Leïla Slimani traite comme elle sait si bien le faire, de la violence ordinaire. Romain Puertolas est malicieux et loufoque! Les autres textes m'ont moins plu.



Mais peu importe, l'essentiel, c'est d'être solidaire: achetons ce livre! Aidons les restos du coeur!





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Les gens heureux lisent et boivent du café

Ce livre revenant souvent sur Babélio, j'ai décidé de le lire à mon tour, sans me soucier de la 4e de couverture selon mon habitude . J'ai passé un bon moment, pas vraiment été surprise par la tournure des événements, mais j'ai surtout vu en filigrane le message de la psychologue : âmes solitaires et pleines de casseroles, si vous cherchez l'amour, réglez d'abord vos soucis, car on ne doit pas trouver chez l'autre un médicament ou une béquille; il faut être plein de soi même et non se remplir de l'autre !

Sinon , on se retrouve avec une batterie de cuisine, car l'autre a forcément des casseroles aussi !

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Diane vit un drame affreux. Son mari, Colin, et sa petite fille Clara se tuent dans accident de voiture.

C'est l'anéantissement.

Avant le drame, elle avait un café littéraire avec son ami Félix.

Elle décide de partir en Irlande, un endroit où son mari aurait voulu séjourner.

Elle va petit à petit et douloureusement vivre son deuil.

J'ai beaucoup aimé le roman, bien écrit, bien ressenti.

L'auteure analyse très bien ses personnages, très finement.

Je me suis fort attachée au personnage central.

Il me semble cependant qu'Agnès Martin-Lugand a un petit problème avec la génération des parents . Ici, ce sont des êtres infects, bizarres, dénués d'affection et de compréhension.

Dans "Entre mes mains le bonheur se faufile", les parents étaient des êtres conventionnels, non respectueux de leur enfant.

Ce thème va-t-il revenir dans ses autres romans? Intrigant ce petit détail...



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13 à table ! 2021

L'édition 2021 du recueil de nouvelles au bénéfice des Restaurants du Cœur. Pour 5€, l'acheteur finance 4 repas ; il n'y a donc pas à hésiter !

Le résultat est inégal, et parfois un peu décevant, mais cette 7ème édition recèle quelques pépites qui à elles seules justifient le prix.



- J'ai beaucoup aimé : Le premier sera le dernier, de Eric Giacometti et Jacques Ravenne ; Une si jolie nuit, de Olivia Ruiz ; Heureux au jeu, de Leïla Slimani ;

- J'ai bien aimé : Hier à la même heure, de Tonino Benacquista ; N'a qu'un oeil, de Françoise Bourdin ; 1973, 7è B, de François d'Epenoux ; Le correspondant autrichien, de Alexandra Lapierre ; Des lettres oubliées de Agnès Martin-Lugand ;

- J'ai moins aimé : Un film de Douglas Sirk, de Philippe Besson ; Un train d'avance, de Franck Thilliez ;

- Je n'ai pas aimé : Big crush ou le sens de la vie, de Maxime Chattam ; Une belle vie avec Charlie, de Jean-Paul Dubois ; Mon premier amour, de Véronique Ovaldé ; L'Amour volé, de Romain Puertolas.



Bonne lecture à tous.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Une évidence

C'est encore un coup de coeur pour moi que ce dernier roman d'Agnès-Martin-Lugand !

Les éditions Michel Lafon ont l'art de choisir les auteurs qui me plaisent énormément !

Pour moi, ce roman est encore plus abouti que tous les autres, à ceci près que je n'ai pas lu « A la lumière du petit matin »… que je garde sous le coude en attendant le prochain roman de mon auteure favorite.

Ce roman, c'est l'histoire de Reine, une mère qui a courageusement assumé seule son fils, Noé, âgé de 17 ans au moment où commence cette histoire. Seule, pas tout à fait, puisqu'elle est entourée de sa famille et peut compter sur son associé.

Avec eux, elle partage également un secret de famille, dont la révélation pourrait bien troubler l'équilibre que Reine a pu atteindre.

Comme à chaque fois, Agnès-Martin-Lugand parvient à rendre ses personnages très attachants. Subtilement, elle nous fait découvrir le rôle joué par chacun et les bonnes raisons que chacun a eu d'agir comme il l'a fait.

Si, très près de la fin, soit quelques pages avant qu'Agnès-Martin-Lugand ne nous le révèle, je me suis rendue compte de l'évidence qui avait échappé à Reine, la fin de l'histoire fut une surprise totale.

Cette histoire comporte également d'autres personnages féminins (sa soeur, Héloïse) ainsi que des personnages masculins (Paul, Pacôme) très forts, à l'image de Reine, et dont la générosité et l'altruisme sont bouleversants.

La ville de Saint-Malo, dont Agnès-Martin-Lugand est originaire, est un élément très important de ce roman. Saint-Malo donne à cette histoire un relief particulier, une ambiance vivifiante…

Je suis très heureuse d'avoir rencontré Agnès-Martin-Lugand à L'Isle-Sur-La-Sorgue, à l'occasion de la sortie de ce livre. J'aime beaucoup la façon dont elle en a parlé sans rien en révéler, laissant entier mon bonheur de sa découverte, et je l'en remercie.

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J'ai toujours cette musique dans la tête

Le club des lecteurs de ma médiathèque a repris et, avec lui, ses lectures variées vers lesquelles je ne me serais pas forcément tournée… Pourtant, comme souvent avec la sélection proposée, j'ai fait une bonne découverte avec ce titre qui, hélas, m'a rappelé la chanson « Cargo de nuit » d'Axel Bauer non-stop… Croyez-moi, cette chanson sans arrêt pendant deux jours qui ressurgit à chaque fois que je voyais ces mots, il y a de quoi péter une durite… C'est pourtant une belle façon de dire « je t'aime » entre les deux personnages principaux, Yanis et Véra, dont le quotidien va être mis à rude à épreuve. Tous deux sont des protagonistes qui ont su me toucher et m'inquiéter. On les découvre fusionnels, amoureux, complices et heureux… Jusqu'à ce que certaines tensions viennent noircir le tableau. Luc, le frère de Véra et collaborateur de Yanis, va rendre la vie dure à ce dernier qui va envisager de prendre le large afin de se mettre à son compte… Et c'est là que le personnage de Tristan intervient. Gentil, généreux et attentionné, il va aider financièrement Yanis afin que celui-ci puisse monter sa boîte dans le bâtiment. Il semble très intéressé par l'investissement et le talent de Yanis et va être aux petits soins avec Véra ainsi que leurs trois enfants… Malheureusement, c'est très vite la descente aux enfers pour ce couple qui va mal vivre ce changement de travail et l'omniprésence étrange de cet ami charitable. Vous voyez déjà où tout cela va aboutir, n'est-ce pas ? Rien qu'avec ces personnages, on devine ce qu'il va se passer… Et c'est le gros reproche que j'ai à faire sur ce livre : il n'y a aucune surprise ! Même si le reste m'a plu, le scénario est bien trop transparent ! le pire, c'est que Véra dit elle-même que Tristan est trop généreux pour que ce soit normal… Sans parler de son frère ou de sa meilleure amie qui essayent (en vain) de l'avertir. Puisque que tous ont tous des doutes au sujet de Tristan, pourquoi vont-ils dans son jeu ? Il y a des paires de claques qui se perdent…



Agnès Martin-Lugand a une belle plume simple, travaillée, agréable et fluide. Malgré quelques longueurs, je suis aisément rentrée dans l'histoire et n'ai pas voulu lâcher ce roman dont je voulais connaître la conclusion. Les protagonistes sont crédibles et bien dépeints, ce qui permet un attachement assez rapide. La narration alternée entre le couple permet d'avoir une vision d'ensemble. C'est sans doute pour ça que j'ai apprécié le livre dans son ensemble : j'ai aimé Véra, Yanis et leurs bouts de chou (l'adorable Violette, le petit Joachim lucide et compréhensif ainsi que le jeune Ernest). J'étais peinée pour cette famille qui a toujours connu le bonheur et la stabilité. Au début du livre, leur quotidien était vraiment parfait… Ce fut un véritable crève-coeur de voir le mensonge s'immiscer entre eux, suivi par l'alcool à profusion et la cigarette… D'autant plus que cette chute est lente, progressive et efficace… On en vient à se demander comment Véra ou Yanis vont faire pour s'extirper de ce bourbier. de plus, il fut impressionnant de voir à quel point certains personnages sont manipulateurs et sans vergogne !



Même si on connaît la trame scénaristique rien qu'en lisant le résumé et que l'on devine tout de A à Z, j'ai été prise par cette histoire qui m'a occupée l'esprit le temps du week-end… Ces deux narrateurs sont vraiment touchants et attachants. Si vous cherchez un récit bien écrit mettant en scène un couple amoureux qui va passer par tous les états, n'hésitez pas à découvrir ce titre. Ceux qui aiment les textes mettant en avant la manipulation devraient également trouver leur compte. À l'inverse, si vous souhaitez une histoire originale et surprenante, passez votre chemin, car tout est tissé de fil blanc… Sur ce, je vais écouter une ultime fois « Cargo de nuit » en espérant m'exorciser une bonne fois pour toutes…

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Entre mes mains le bonheur se faufile



Un essai pour moi avec cette auteure,

mais avant que le livre ne me tombe des mains, et que je décide, assez vite de l'abandonner,

j'ai trouvé qu'il y avait dans ce roman :

- trop de dialogues, de miel, de romantisme à gogo,

- et pas assez de réalisme, d'analyse, de style...



Bref, au final, une bluette vraiment neuneu pour une histoire d'une platitude impressionnante.

mais il en faut pour tous les goûts.



Passons vite à autre chose ! Car je ne parviens jamais à croire à ce genre de récit !
















Lien : http://justelire.fr/entre-me..
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

La suite de"Les gens heureux lisent et boivent du café" un livre que je n'ai pas lu et qui m'a attirée, suite à de nombreuses critiques enthousiastes, une histoire d'amour et de résurrection, pour faire simple.

Je ne vais pas en faire un résumé.C'est un page turner, facile et trés agréable à lire,mais c'est tout.Il y a trop de clichés,Olivier,l'amant parfait, Félix,l'associé, enfin presque,le meilleur ami (pas difficile de deviner ses tendances sexuelles), Edward le bel irlandais ténébreux,...Tout est parfait,lisse...bon pour un bon feuilleton télé,que je ne regarde d'ailleurs plus depuis longtemps. Mais de temps en temps ce genre de livre est une bouffée d'air frais ,que je ne regrette pas d'avoir lu.

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L'homme des mille détours

❤ Enorme coup de coeur pour cette troisième lecture de la rentrée littéraire 2023.



Préparez vous à une plongée abyssale avec des êtres torturés, abîmés, des personnages encore une fois extrêmement bien construits (toujours cette expérience de psychologue clinicienne d'Agnès Martin-Lugand qui pointe le bout de son nez...)



A dessein, je ne vous en dirai pas trop. Parce que vous allez vivre cette histoire avec les personnages d'Agnès Martin-Lugand.



J'ai été bouleversée, parfois angoissée par ce qui allait arriver. Pour moi, il y a du thriller psychologique là-dessous, au-delà du roman contemporain...



Il est question de manque de communication familiale, de non-dits... de renouer des liens, de les reconstruire parfois symboliquement autour d'une activité, sans prononcer trop de mots.



Il y a des questions autour de la paternité, du désir de paternité, qui se posent de façon différente aux différents hommes du roman.



Il est aussi question d'amour, d'amour toxique, dévastateur, d'amour plus pur et plus sain...



Mais aimer, n'est-ce pas laisser l'autre être heureux, même loin de soi ?



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13 à table ! 2020

Cette fois-ci, le thème choisi pour les nouvelles de 13 écrivains en soutien aux Restos du cœur est le voyage.

Tel est mon ressenti sur chacune :

- Philippe Besson : La fin de l'été : enfin une conclusion moins attendue que celle de sa nouvelle de 2019 !

- Françoise Bourdin : La croisière ne s'amuse pas : là aussi, une nouvelle contraire à celle de l'an dernier ;

- Michel Bussi : Dorothée : polar de gare bien ficelé mais relativement facile à dévoiler ;

- Adeline Dieudonné : thriller glaçant sur une femme d'aujourd'hui dynamique ;

- François D'Epenoux : Voyage en novlangue : porte bien son titre. L'auteur décortique la société actuelle, comme il l'avait fait l'an dernier. J'ai apprécié la deuxième partie ;

- Eric Giacomettti et Jacques Ravenne : Le regard de Méduse : où comment guérir une adolescente moderne de son addiction ;

- Karine Giebel : Les hommes du soir : Nouvelle poignante qui contient toute la misère de l'Afrique ;

- Philippe Jaenada : Un Bribri à 300km/h : L'exploit d'un écrivain face à une équipe de rugby : que d'humour !

- Yasmina Khadra : Le beignet : autobiographie de sa vie à la caserne, jeunesse d'un écrivain à l'imagination féconde ;

- Alexandra Lapierre : Le voyage d'une vie : m'a laissé un goût amer. Comme quoi l'enfance marque pour le meilleur et pour le pire ;

- Agnès Martin-Lugand : Un voyage dans le temps : une mise au point nécessaire entre deux ex ;

- Nicolas Mathieu : Une parfaite soirée : j'ai moyennement aimé, histoire d'une déception ;

- Véronique Ovaldé : N'en déplaise aux modernes : c'est une histoire de femmes comme d'habitude chez cette autrice. Il s'agit d'une agréable nouvelle à la belle conclusion ;

- Camille Pascal : Le dernier voyage de l'impératrice : nouvelle historique bien documentée sur sainte (?) Hélène ;

- Romain Puèrtolas : Qui veut la vie de Romain Puèrtolas ? : l'auteur nous raconte une anecdote lui étant arrivée avec beaucoup d'humour ;

- Leïla Slimani : Je t'emmène : une fille conduit sa mère dans une maison de retraite. Elle fait le parallèle avec son enfance lorsque sa maman s'occupait d'elle. Sensible et émouvant.



J'ai hâte de savoir ce que ces écrivains ont concocté en cette année si particulière pour l'édition prochaine, même si les nouvelles s'avèrent toujours inégales.

Mais l'idéal serait que l'existence des Restos du cœur ne soit plus nécessaire, tout le monde mangeant à sa faim !



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Entre mes mains le bonheur se faufile

Iris, 31 ans, a fait des études de commerce et s'ennuie dans une banque.

Elle a toujours rêvé de devenir couturière. Ses parents l'avaient détourné de ce projet.

Elle est mariée à Pierre, médecin, qui affiche un détachement évident envers elle.

Elle démissionne et va tenter la grande aventure à Paris pour réaliser son rêve.

Le roman nous tient en haleine du début jusque la fin.

Le style est léger, agréable, sensuel.

Le métier de l'auteure, psychologue, sert l'analyse fine de ses personnages.

J'ai vraiment beaucoup apprécié.

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13 à table ! 2020

Pour la sixième année consécutive, je me suis offert à sa sortie 13 à table, recueil de nouvelles dont les bénéfices vont aux Restos du Cœur et permettent la distribution de 4 repas.

Cette année, la couverture est dans les tons bleus et l'illustrateur en est Riad Sattouf. Je la trouve réussie, elle attire l’œil.

17 auteurs et autrices se sont réunis pour écrire en tout 16 nouvelles (Éric Giacometti et Jacques Ravenne ayant écrit conjointement).

A ma grande surprise, j'ai aimé toutes les nouvelles, trouvant que cette année elles sont au même niveau. Je n'en n'ai détesté aucune, et le thème du voyage est très bien trouvé. Cela donne des écrits passionnants, c'est court mais rythmé et il y a beaucoup d'idées.

J'ai apprécié de retrouver comme chaque année Françoise Bourdin, fidèle au poste :) Mais aussi Karine Giebel, Agnès Martin-Lugand, Alexandra Lapierre ou encore Michel Bussi. Sans oublier des petits nouveaux tels que Adeline Dieudonné ou Nicolas Mathieu.

Je ne vais pas vous présenter chaque nouvelle mais parmi mes préférées il y a La croisière ne s'amuse pas de Françoise Bourdin. Un couple qui s'entend moins va faire une croisière, pour se rabibocher.. ou pas. J'ai aimé l'histoire certes simple mais bien trouvée. Le personnage de Juliette m'a beaucoup touché et une fois encore en peu de pages l'autrice a fait mouche.

Dorothée de Michel Bussi est une nouvelle géniale, dont la chute m'a fait beaucoup rire :) Celle là, je ne l'avait pas vu venir ! Cet auteur excelle autant dans l'écriture des romans que des nouvelles, je suis fan :)

Autre nouvelle que je n'oublierais pas de sitôt : Les hommes du soir de Karine Giebel. Ce voyage malheureusement tristement d'actualité donne une nouvelle percutante, qui fait froid dans le dos comme elle sait si bien nous en écrire.

Adeline Dieudonné, découverte lors de la rentrée littéraire de 2018 avec son premier roman La vraie vie m'a ravie avec sa nouvelle Chelly. Là aussi, je ne m'y attendait pas du tout, elle a su me surprendre de la première à la dernière page.

Je connais mal Éric Giacometti et Jacques Ravenne dont la nouvelle Le regard de la Méduse m'a captivée de la première à la dernière page. Que d'idées dans si peu de pages ! Fallait y penser :) Là encore, je suis conquise et du coup, je pense lire un de leur roman, j'ai apprécié leur style.

Ayant vraiment adoré ce recueil, c'est avec un immense plaisir que je mets cinq étoiles et je vous invite à l'acheter vous aussi.

C'est une bonne idée de cadeau pour Noël, pour le prix on fait une bonne action et on passe un bon moment de lecture, que demander de plus ;)
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13 à table ! 2019

Un livre acheté = 5.00€ = quatre repas fournis par les Restos du coeur. Petit prix pour un peu de solidarité. Une belle initiative qui fête sa cinquième année d'existence. Pour ce millésime 2019, c'est Plantu qui a dessiné la couverture avec un Coluche facétieux au milieu de notes et cotillons, chef d'orchestre d'un jazz-band de souris. Le thème décrété pour 2019 est la fête, et ça se sent d'emblée.



Quinze auteurs ont également joué le jeu de la solidarité, rédigeant une nouvelle inédite pour le recueil. Parmi eux, on retrouve des habitués de 13 à table!, comme Françoise Bourdin, Karine Giébel ou Agnès Martin-Lugand. Et d'autres que je ne crois pas avoir vu dans les précédents volumes (mais je peux me tromper...), tels Véronique Ovaldé ou Alice Zeniter.





Un crû intéressant et diversifié cette année encore. Comme souvent dans un recueil de nouvelles, qui plus est collectif, il en est qu'on préfère à d'autres. Chacun des auteurs apporte son éclairage au sens de la fête (c'est le cas de le dire). Romantique ou grinçante, pathétique ou bouleversante, il y en a pour tous les goûts.



J'ai beaucoup aimé "Dans les bras des étoiles" de Karine Giébel. Son récit est très différent de ce qu'elle nous concocte dans ses romans. Pour reprendre un des titres de Jean d'Ormesson, elle nous présente une fête en larmes des plus poignantes.



Bouleversante et douloureuse aussi "La Fête des voisins'' de Leïla Slimani. Récit court mais criant de vérité.



Autre fête, autres moeurs avec "Trouble-fête" de Tatiana de Rosnay. J'ai adoré le portait quelle fait de sa narratrice, femme parfaite chez qui tout est sous contrôle. Mais quelle chute! Chapeau! Cette narratrice n'est pas sans rappelé la personnalité de Louise Cooper, l'héroïne de "L'Apparition" de Philippe Besson, avant son emménagement à La Nouvelle-Orléans.



La lecture des autres nouvelles fut généralement bien agréable et parfois surprenante. Mais ces trois-là sont mes préférées. En toute subjectivité bien sûr.
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

La vie est facile, ne t'inquiète pas est la suite de Les gens heureux lisent et boivent du café.

Lors de la lecture du 1er livre, j'avais été déçue. J'avais trouvé l'écriture peu aboutie et un peu baclée. Mais la curiosité m'a poussé à lire la suite de l'histoire.

Là, j'ai été agréablement surprise. Ce n'est pas de la grande littérature, mais ma lecture a été fluide et j'ai trouvé les personnages plus attachants. 2 personnages rentrent dans l'histoire : Olivier et Declan.

Il y a un mieux, mais cela aurait quand même mérité d'être un peu plus approfondi, plus travaillé. J'ai cependant apprécié cette suite.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Oufff! Je suis quand même parvenue à la moitié des pages de ma lecture! Faire son deuil après avoir perdu deux personnes chères dans un accident de voiture, il y avait de quoi pour attirer mon attention sur ce roman, mais, j'ai eu du mal à accompagner Diane dans son deuil. J'étais personnellement à la recherche de cette espèce de silence qui rend des pistes plus brumeuses, qui donne de la matière, et, auquel la douleur peine à s'exprimer. Un tel silence aurait certainement donné une autre direction à plume de Agnès Martin-Lugand, peut-être même rendre plus crédible cette intrigue ! Les gens heureux lisent et boivent du café a été pour moi, une grande déception ! Dommage, moi, qui, aime des drames, je n'ai pas pu m'attacher à Diane...je n'ai pas apprécier ni la narration, ni aux dialogues qui manquent de substance intéressante...



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Les gens heureux lisent et boivent du café

Bon, bon, bon... Un livre recommandé par une copine, c'est la première et dernière fois que je l'écoute ! Je m'attendais à quelque chose de bien vu comment elle m'en a parlé, un livre "psychologique" sur la reconstruction de soi. Je tombe (de haut !) sur un livre niveau "harlequin". Je n'ai rien contre ce genre de littérature, il m'arrive d'en lire à l’occasion, mais en connaissance de cause. C'est bourré de clichés : le potes gay qui fait la fête et couche à tout va. La pauvre veuve qui passe ses journées assise sur un fauteuil, enroulée dans un plaid en fumant cigarettes sur cigarettes. Les parents très judéo-chrétiens coinsos. Il pleut en Irlande et il y a des moutons ! Bref, un livre sympa pour passer le temps en salle d'attente chez le médecin, mais pas plus.
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La Déraison

Il y a des jours comme ça, qui commencent sous de bon hospice et puis un grain de sable vient soudainement gripper la machine à bonheur.

Mon rendez-vous avec Agnès Martin-Lugand n’a pas eu lieu.



Peut-être qu’après avoir entendu et lu toutes ces éloges, je m’attendais à un roman d’amour des plus vibrants, comme ceux que je venais de lire. Des belles histoires d’amour-passion, qui parlaient de folie, de fièvre, de désirs brûlants, de sexe, de larmes, avec des mots doux, avec des mots crus qui sentaient à la fois, la transpiration des corps et la désillusion des cœurs.

*



Avec « la Déraison » c’est tout ce que je redoutais d’un roman. Qu’il soit trop cousu de fil blanc, trop prévisible, ce qui a gâché un peu ma lecture.

Il n’a fait que m’effleurer et j’ai ressenti un manque de cohérence et de profondeur.

Son histoire m’a paru improbable, car pour moi, elle n’existe pas dans le vrai monde, avec des êtres qui meurent dans un bonheur absolu, entouré avec des trop-pleins de « je t’aime ».



Certes Agnès Martin-Lugand écrit avec une grande délicatesse, en y mettant beaucoup de sentiments et sa plume est fine et sensible.

Mais parfois cela ne suffit pas !

*



Et puis pour moi, l’auteure a voulu relever deux grands défis.

Déjà celui de décrire les états d’âme d’un homme dépressif et rongé par les souvenirs.



Et là, l’auteure a manqué de vrais mots pour me transmettre la brutalité qu’est une dépression chez un homme.

L’histoire n’a pas eu la moindre résonance en moi !



Et pourtant, la dépression et son amie la schizophrénie, est cette « bête noire » des plus gluantes, qui vient doucement et pernicieusement s’immiscer dans votre esprit. Et lorsque vous vous en rendez compte, il est déjà trop tard.

Cette bête noire, qui vous dépossède d’une réalité pour vous faire basculer et vous engluer dans une autre réalité de vie, où toutes les choses suintent le chagrin, la mélancolie, la tristesse, la grisaille, le disgracieux, l'affreux.

Où il n’y a plus de place pour un seul espoir, une seule envie, un seul sourire.

Une bête sournoise qui vous torture l’âme en vous figeant dans vos souvenirs, en vous faisant ressasser votre passé et vos regrets, jusqu’à l’étourdissement.



C’est elle « l’infâme » qui vous convainc parfois que seule la mort est l’unique option pour vous délivrer de votre souffrance.

*



Il faut des années, des dizaines d’années et parfois une vie entière pour dompter « la bête noire », à coups de désamour, à coups de larmes, à coups de lames de rasoir parfois, à coup de longues journées allongé sur votre lit, à coups de cures de sommeil, à coups de médocs qui vous embrument et vous anesthésient l’esprit, à coup de séances psy.



Il m’a paru bien puéril et illusoire, comme dans le roman, de faire disparaitre une dépression, comme cela d’un seul coup de baguette magique, par un événement émotionnel.

*



Le deuxième défi que l’auteure s’est donné, c’est de parler des sentiments d’une femme condamnée à une mort proche.

Et je me suis posé la question si un vivant en bonne santé était capable d’exprimer au plus près le ressenti d’une condamnée à mort. A moins que cette dernière fasse des confidences.



Agnès Martin-Lugand a bien évoqué ce côté où les personnes bienveillantes et courageuses veuillent cacher leur terreur de mourir, veuillent dissimuler leur souffrance et la faiblesse de leur corps. Veuillent donner une belle image d’elles avant de partir, pour que leurs enfants gardent un beau souvenir, pour ne pas donner plus d’affliction à leur famille, à leurs très proches.



Parce que ce sont eux qui finalement vont rester et vont souffrir.



Mais l’auteure n’a pas abordé toutes les interrogations, toutes les angoisses que nous pouvons peut-être ressentir face à notre mort prochaine et éminente, face à ce vertigineux et grand saut dans l’Inconnu. Face à cette épouvante du vide, du néant.

Parce que la mort n’appartient pas à la vie. Elle est pour certaines personnes « son terminus ». Elle est pour d’autres, un autre état d’être, dans un tout autre lieu, dans une autre dimension.



Et que nous soyons croyants ou pas ne change rien aux grandes questions existentielles que nous nous posons sur la présence du cosmos, sur le mystère de la vie et de la mort.



Peut-être il y aurait de la colère de se dire pourquoi moi ?

De se dire pourquoi dois-je partir dès maintenant ?

Quelle fut la nécessité de ma présence sur terre, si le destin me fait mourir si jeune ?

Qu’est-ce que l’univers ?

Qu’est-ce que la vie ?

Qu’est-ce que la mort ?

Pour quelle raison, dans quel but l’existence du monde des vivants ?

Qui crée l’existence et pourquoi ?

Quel est le sens de la vie ?

Qu’est-ce que le temps ?

Peut-on quantifier ce que représente une seconde ?

Qu’est-ce que l’âme éternelle ?

Que représente un souffle de vie par rapport à une éternité ?

*



Qui suis-je ?

Pourquoi toutes ces questions ?

Combien d’années me reste-il avant de rencontrer « la Grande Faucheuse ».

Combien de livres aurais-je encore le temps de lire.

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Je ne suis pas heureuse en lisant et buvant du café… Pourtant, ça m’arrive si souvent.

Mais en lisant ce livre. (Vite abandonné au bout de 50 pages.)

Eh bien, je me suis dit ce n’est pas fait pour moi.

Alors j’ai fui comme une lâche !



Bonne lecture !


Lien : https://angelscath.blogspot...
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13 à table ! 2021

C'est la première fois que je lis une édition de "13 à table" et j'ai vraiment bien aimé.



Le thème du premier amour choisi pour l'ensemble des nouvelles n'y est peu-être pas étranger.



J'ai confirmé mon attachement pour certains auteurs (Agnès Martin-Lugand, Philippe Besson), ma lassitude face à d'autres (Jean-Paul Dubois) et fait de belles découvertes, même si certains textes semblent ne pas avoir été expurgés de leurs fautes d'orthographe.



J'irai volontiers vers la prochaine édition de ce recueil de nouvelles.
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La Datcha

La Datcha, c'est un hôtel en Provence tenu par Jo et Macha où se côtoient des couples, des familles, des personnes célèbres ou des inconnus. C'est ici qu'il y a 20 ans, Hermine a trouvé refuge alors qu'elle ne savait plus où elle en était. Aujourd'hui, elle a bien changé, elle s'épanouit dans son métier et sa vie. Mais la mort de Jo, suivie peu après par celle de Macha, va tout bouleverser. Que va devenir Hermine ainsi que tous ceux qui travaillent à la Datcha ? L'arrivée de Vassili, le fils de Jo et Macha, va provoquer beaucoup d'inquiétudes et raviver des souvenirs chez Hermine alors qu'elle croyait la page tournée.



Comme à chaque parution d'un nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand, j'attendais ce moment avec une grande impatience. En effet, je suis fan de cette auteur depuis son premier livre et j'achète chaque année son nouveau roman, n'attendant pas longtemps après sa sortie. J'étais aussi impatiente de le commencer, d'autant plus que mes amies lectrices qui l'avaient lu étaient vraiment positives à son sujet.

Par rapport à certains de ses anciens romans, mon coup de coeur pour celui-ci a été légèrement moins fort. Personnellement, j'ai trouvé le rythme plus lent, surtout dans la première moitié du livre, il se passe relativement peu de choses, le ton est plus introspectif. J'ai plus apprécié la deuxième partie du roman avec l'arrivée de Vassili qui va introduire une ambiance nouvelle, plus de sentiments, de ressentis.

Je me suis vraiment attachée au personnage principal d'Hermine, comme à chaque fois dans les romans d'Agnès Martin-Lugand, encore plus dans le dernier tiers du livre où j'aurais eu envie d'entrer dans l'histoire pour apporter ma touche personnelle, bouleverser les choses.

L'écriture est ici toujours aussi agréable, ce roman se lit avec plaisir et peut être découvert en quelques heures sans mal, je pense.

Avec du recul, je dirais donc que si j'ai un peu moins aimé ce roman que certains autres, c'est à cause du rythme plus lent et aussi sans doute de la fin que j'aurais aimé différente, plus romanesque, plus intense, comme dans certains romans de cette auteur. J'ai néanmoins passé un excellent moment avec ce nouveau roman.
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