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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5398)
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Allez, je ne vais pas faire la bégueule! Si j'ai lu jusqu'à point d'heure hier soir c'est bien parce que ce roman a su me captiver. Même si l'histoire souffre d'une trame au fil un peu épais, on le voit arriver avec ses gros sabots l'irlandais... Je dois avouer que je mon coeur a vibré au rythme de Diane, jeune femme venue panser ses plaies à Mulranny après un terrible deuil.

Un personnage féminin attachant, au caractère bien trempé qui nous montre qu'après avoir touché le fond, on ne peut que remonter!

Une lecture qui fait du bien...
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13 à table ! 2022

le cru 2022 a pris pour thème les vacances, on pense à une période libératrice, festive... Ce qui ne sera évidemment pas le cas dans certaines des nouvelles présentées.



Je ne vais pas faire un inventaire de mon ressenti concernant chacune d'entre elles, c'est pénible à lire et peu intéressant. Comme pour les autres parutions, certains textes se détachent, quelques-uns seront vite oubliés.



Sur mon podium personnel , qui n'engage bien sûr que moi, la médaille d'or revient à " Génie et Magnificent" de Tatiana de Rosnay, les deux vieilles dames indignes qui se retrouvent et retrouvent aussi le goût de la vie , notamment en évoquant des vacances communes, alors qu'elles étaient adolescentes, m'ont beaucoup plu. La médaille d'argent , je l'attribue au " Fugitif" de Tonino Benaquista, ce rôle de figuration qui se révèle un symbole est fort émouvant...Enfin, médaille de bronze à " La nuit de juillet" d'un auteur que je découvre, Étienne de Montety. Il fait référence à l'été 1982, et mes souvenirs très forts s'associent à ceux de la jeune fille , personnage principal: coupe du monde de football, Genghini ( j'étais fan...) , alors que je passais l'oral du CAPES à Paris, dans une ambiance électrique, et en plus il est question d'Elisabeth Barbier, dont j ai adoré " Les gens de Mogador" et de " J'ai quinze ans et ne veux pas mourir" de Christine Arnorthy. Je me suis reconnue dans cette période...Vous voyez, très subjectif, mon podium!



Romain Puertolas amuse et inquiète avec son speed-dating .Karine Giebel fait dans l'horrible, Leila Slimani dans l'ambigu et le cruel. Marie-Hélène Lafon présente des étés inoubliables à la campagne...mais arrêtons-nous là.



Ce qui est essentiel, c'est cette solidarité toujours présente, à laquelle, nous, lecteurs, pouvons nous associer. Alors, achetez ce recueil ! Il mérite toute votre attention!
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À la lumière du petit matin

Voici un roman lu très vite que l’on m’a prêté .

Rien ne prédestinait Hortense professeur de danse: la quarantaine à tomber amoureuse il y a trois ans, du séducteur Aymeric, marié et père de deux enfants .

Ils se voient tous les lundis en coup de vent .

Passive, Hortense supporte tant bien que mal cette situation bancale.

Elle se dit heureuse et amoureuse et pourtant elle sait qu’elle restera toujours « l’amante »

de l’ombre. Elle se ment à elle- même. ....



Professeur de danse, Hortense vit à Paris, a repris l’école de danse de son mentor Auguste , s’en occupe avec passion et talent avec Bertillle et Sandro, ses amis ....

Hortense a perdu ses parents que se sont donné la mort il y a quatre ans, à cause de la maladie de sa mère.

Elle se réfugie régulièrement dans leur propriété «  La bastide », au soleil du midi , où elle s’occupe de chambres d’hôtes .

Une opportunité lui permettra d’échapper au vide de sa vie , l’arrivée d’un certain Elias à la Bastide ....

C’est une histoire sans heurts, très agréable à lire, prévisible, pétrie de bons sentiments, de pleurnicheries aussi, j’ai sauté quelques pages tellement j’étais agacée .

Sensible, authentique, ensoleillée , c’est certain, .....mais facile ....

A lire au soleil.



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Une évidence

Reine vit à Rouen avec son fils Noe de 17 ans, elle travaille dans une agence de communication. Quand son patron et ami, Paul, lui demande de s'occuper d'un dossier d'une boutique d'import de café, Reine ne se doute pas qu'elle va être devant son passé qu'elle avait fui durant toutes ces années. En effet, Reine retrouve son premier amour Nicolas, le père de Noe, et Reine devra prendre une décision difficile, quitte à risquer de perdre son fils. En même temps, elle devra regarder la vérité en face et écouter son coeur pour de bon.



Je suis une grande fan d'Agnès Martin-Lugand depuis son premier roman et j'ai eu la chance de la rencontrer à une fête du livre il y a quelques années. Aussi, quand j'ai appris la parution de son nouveau livre, j'ai su que j'allais le lire avec joie !

Comme souvent dans les romans de cette auteur, je me suis reconnue dans le personnage principal et cela m'a beaucoup émue et troublée. D'abord parce que le fils de Reine a le même âge que le mien et qu'il est en train de préparer ses épreuves de Bac comme le mien.

En même temps, comme le personnage principal du livre, j'ai quelques appréhensions à laisser s'envoler mon fils "loin du nid", à le voir prendre (doucement) son envol. Les craintes de Reine font écho aux miennes…

Ensuite, la passion amoureuse de Reine m'a touchée, Agnès Martin-Lugand a un vrai don pour raconter des histoires d'amour, je suis tombée immédiatement sous le charme, je rêvais avec Reine de celui qui faisait battre son coeur et je me suis prise à rêver… Aussi, quand son histoire a pris un autre tournant que celui que j'attendais et espérais, j'ai eu beaucoup de peine pour elle, les larmes me sont montés aux yeux, j'aurais tant aimé changer l'histoire…

J'ai beaucoup aimé aussi l'écriture d'Agnès Martin-Lugand si fluide, agréable à lire et fidèle à chacun de ses romans. J'ai tourné les pages de ce nouveau livre sans m'en apercevoir, son écriture sonne juste et a su me captiver du début à la fin.

Un grand merci pour ce nouveau roman, Agnès Martin-Lugand ! J'attends déjà le prochain avec hâte !
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Les gens heureux lisent et boivent du café

J'avais bien un petit doute en commençant la lecture, mais bon, après tout, pour les livres gentillets, je ne suis pas si mauvais public que ça. Et puis, étant moi-même un consommateur assidu de livres et de café, le titre m'a particulièrement tapé dans l’œil.



Malheureusement, le roman enfile trop de clichés les uns derrière les autres pour pouvoir tenir le rythme : le meilleur ami gay à la sexualité débridée, des irlandais tous taillés comme des bûcherons… canadiens, un homme insupportable qui va forcément devenir le coup de cœur de l'héroïne, … Ça commençait à faire beaucoup pour moi. Quand on ajoute à ça le manque totale d'empathie envers les malheurs des protagonistes, il ne reste qu'une solution : arrêter la lecture et passer à autre chose.
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Nous retrouvons Diane à Paris où elle décide de reprendre les rênes de sa librairie au nom si original. Elle a enfin réussi à digérer la perte de sa petite fille et son mari.

La vue d'un enfant lui est encore insupportable.

Elle fait la connaissance d'Olivier et s'installe petit à petit dans une relation sentimentale très sage. Trop sage.

Un soir, à Paris, lors d'une exposition sur l'Irlande, elle revoit son ténébreux amant Edward.

C'est un choc. Elle décide de rejoindre Mulrany pour une visite,pour revoir ses amis Irlandais avec qui elle a passé une année après la perte de sa famille.

J'ai beaucoup apprécié la lecture du roman. Agnès Martin-Lugand écrit avec son coeur et crée des personnages attachants, très humains.

De plus, je trouve que l'auteure a un très beau style d'écriture, très actuel, très jeune.

Parfois, on devine ce qui va se passer mais ça ne gâche rien.



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Les gens heureux lisent et boivent du café

LA VIE TOUT SIMPLEMENT

Histoire simple certes mais sympa à lire et à découvrir...

A l’eau de rose ? Oui, mais pourquoi ne pas se faire du bien...

En plus, une suite est annoncée par l’auteur, que je lirais avec plaisir.

Petit précision, nette préférence pour son second roman « Entre mes mains, le bonheur se faufile ».

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Le titre avait toujours attiré mon regard puisque comme beaucoup sur ce site, je lis et je bois du café, mais n'avais pas lu le livre et je ne saurais plus dire pourquoi. Peut-être avais-je lu à l'époque le quatrième de couverture...



Enfin, grâce au thème mystère d'un challenge de ce même site, j'ai pris La vie est facile etc etc de la même auteure et ai découvert ainsi que c'était la suite du premier. J'ai donc emprunté celui-ci à la bibliothèque et ne regrette pas de ne pas l'avoir acheté.



L'auteure exploite des cordes faciles, la mort du mari et de l'unique enfant, la difficulté du deuil et d'oser vivre à nouveau, et elle se raccroche à trop de stéréotypes. J'espère qu'elle n'a pas autant de préjugés dans la vraie vie car c'est épouvantable : les parents égoïstes et uniquement pris par les convenances, le meilleur ami forcément gay et quelle vie débridée ils ont quand même ces gays et sans attache sentimentale stable c'est bien connu, les plages d'Irlande, le côté rustre et à la fois accueillant de ses habitants, la bière etc... Sans aucun approfondissement.



Il n'en reste pas moins que je l'ai lu en un après-midi et que cela m'a divertie, sans fausse honte. Mais ce n'est pas de la littérature. C'est une lecture à prendre pour un voyage en train, une salle d'attente de médecin, pour passer le temps, sans plus.
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13 à table ! 2022

Un petit recueil agréable à lire, ce sont en principe des auteurs que j'apprécie. Ce que j'apprécie moins ce sont les nouvelles, trop court j'ai à peine le temps d'entrer dans l'histoire qu'elle est terminée et j'en redemande !

Ma préférée fut celle de Karine Giebel.

Je m'y suis mal prise j'aurais dû en lire une de temps en temps sans m'acharner sur le livre complet, je saurai pour une prochaine fois.

Un conseil aux futurs lecteurs, quelque soit l'année, lisez une nouvelle, digérez la avant d'entamer la suivante, c'est la meilleure façon de les apprécier.

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Une évidence

Voici un roman sentimental, une histoire pétrie de révélations, d’illusions, de liens restés secrets durant dix - huit ans ...



Reine, l’héroïne mène une vie heureuse auprès de son fils Noé âgé de dix -sept ans, très forte , épanouie dans sa vie professionnelle mais fragilisée par la peur , la honte , d’avoir réalisé des mauvais choix, d’avoir dissimulé certains «  secrets essentiels » , en fait : tout un pan de son existence ....



Sa vie volera en éclats lorsque le hasard et les circonstances mettront à jour la «  Vérité ».

Désorientée , d’étape en étape, d’une manière chaotique les hommes de sa vie , Paul , Pacôme, puis Nicolas dans le décor iodé de Saint- Malo l’aideront à y voir plus clair.

Ce ne sera pas sans larmes, souvenirs, tergiversations, succession de clichés , traces indélébiles , apitoiement, indécision.

Reine croyait avoir enfoui des détails au plus profond d’elle même . solitude , moment où tout s’arrête...

Tout lui échappe : la vie qu’elle s'était construite depuis des années auprès de son fils aimant et aimé ,«  Dire enfin la vérité » tel est son crédo , la délivrera enfin —-

Elle éprouve des sentiments multiples : passion, indécision , pleurs , amour exclusif pour Noé..

C’est un roman facile à lire, un peu tire- larmes construit sur l’amour mère - fils, un amour très fort, l’amour - amitié , les rencontres à l’ombre de Saint- Malo..



Très agréable à lire. Un roman de vacances à la légèreté iodée ...



Mais trop prévisible ——une romance où joie, culpabilité , sentiment de gâchis , gémissements de douleur , espoir , tristesse ——-donnent le ton.

Je n’ai rien , bien sûr contre le genre romantique.





Un récit qui montre que LES SECRETS peuvent détruire une vie ,,.

Un roman que je n’aurais pas lu si on ne me l’avait prêté ...
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13 à table ! 2020

Le traditionnel recueil de nouvelles des éditions Pocket au bénéfice des Restaurants du Coeur. Cette année 17 écrivains ont produit 16 nouvelles sur le thème du "voyage". Le résultat m'a un peu déçu, mais je suis toujours ravi de participer à cette bonne action.



J'ai beaucoup aimé : Dorothée, de Michel Bussi ; Les Hommes du soir, de Karine Giebel ; Qui veut la vie de Romain Puértolas, de Romain Puértolas.



J'ai bien aimé : La Fin de l'été, de Philippe Besson ; Chelly, de Adeline Dieudonné ; Le regard de Méduse, de Eric Giacometti et Jacques Ravenne ; Le voyage de ma vie, de Alexandra Lapierre.



J'ai moins aimé : La croisière ne s'amuse pas, de Françoise Bourdin ; Un BriBri à 300 kilomètres/heure, de Philippe Jaenada ; Le Beignet, de Yasmina Khadra ; Un voyage dans le temps, de Agnès Martin-Lugand ; Une parfaits soirée, de Nicolas Mathieu ; Je t'emmène, de Leïla Slimani.



Je n'ai pas aimé : Voyage en novlangue de François d'Epenoux ; N'en déplaise aux modernes, de Véronique Ovaldé ; Le dernier voyage de l'impératrice, de Camille Pascal.



Une bonne action : Précipitez-vous pour acheter cet ouvrage !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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13 à table ! 2020

Novembre arrive et la campagne des Restos du Coeur reprend du service. C'est aussi l'occasion d'un petit geste de générosité avec l'achat du recueil 13 à table!



Au programme cette année, le voyage. Avec en couverture une sympathique illustration de Riad Sattouf, dessin simple et sobre, dans de superbes bleus et une petite lectrice si évocatrice.



Seize nouvelles dans cet ouvrage. Plusieurs noms figurent parmi les grands habitués du collectif (Karine Giébel, le duo Giacometti-Ravenne, Françoise Bourdin, ...). De nouvelles plumes, comme Nicolas Mathieu, rejoignent l'équipe cette année.



Les histoires diffèrent beaucoup les unes des autres, en fonction de l'approche et du style apportés par les auteurs.



On remonte le temps avec "Le dernier voyage de l'Impératrice" de Camille Pascal, qui nous entraîne sur les pas d'Hélène, mère du premier empereur romain chrétien.

Autre remontée temporelle, via les souvenirs cette fois-ci, avec l'excellente "Fin de l'été" de Philippe Besson qui montre sa maîtrise de l'art de la nouvelle et d'une bonne chute.



Des récits teintés d'humour, parfois sarcastiques, avec Philippe Jaenada et Romain Puertolas qui optent tous deux pour l'autofiction. (Dés)illusions de couple chez Francoise Bourdin ou Nicolas Mathieu. Terrible mesure du temps qui passe avec l'émouvant "Je t'emmène" de Leïla Slimani, qui nous confronte à la déchéance due au grand âge et à l'obligation d'être placée.



Et bien d'autres sujets encore à Rome, autour du monde, dans un restaurant austro-japonais espagnol, ... J'ai apprécié toutes ces histoires avec leur diversité. Mais celle qui m'a marquée le plus profondément est "Les Hommes du soir" de Karine Giébel. Dans d'autres millésimes de 13 à table!, la spécialiste du thriller dérangeant délaisse sa plume ensanglantée pour écrire dans un tout autre genre. Si, ici, la violence est très présente, dans des circonstances différentes. Son récit est tout simplement superbe de véracité et m'a autant remué les tripes que noué ma gorge. Je n'en dis pas plus.



En conclusion, le cru 2020 du collectif offre de belles et savoureuses lectures à déguster sans modération.
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À la lumière du petit matin

Hortense est une femme qui semble passive de sa vie, qui passe toujours au second plan et qui vit avec l'espoir incertain que l'homme qu'elle aime sera un jour totalement sien et qu'elle ne sera plus juste "l'amante". Chaque femme peut se retrouver en Hortense qui est à une période charnière de sa vie. Cet accident va en être le point de départ. Elle a un besoin crucial de se ressourcer, de se recentrer sur elle-même, de se retrouver... De Paris au Sud de la France, on va l'accompagner dans ce cheminement jusqu'à ce qu'une rencontre attise sa curiosité. Une rencontre d'un certain Elias qui va donner un nouveau tournant à l'histoire et la teinter de secrets. Ce livre nous parle d'amour, d'espoir, de la difficulté de reprendre sa vie en main, de reconstruction. L'écriture d'Agnès Martin-Lugand est simple, accessible à tous et nous transporte. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Entre mes mains le bonheur se faufile

"Deux hommes, deux amours. Je rirais au nez de quiconque me dirait que l'on ne peut aimer deux personnes à la fois. Si, c'est tout à fait possible. Sauf qu'on aimait pas de la même façon."



Tout commence un peu comme dans une bluette sentimentale. Iris est l’épouse effacée d’un médecin terriblement accaparé par son métier. Au cours d’un diner de famille, elle apprend que c’est à ses parents qu’elle doit de ne pas avoir pu suivre la voie qu’elle pense être la sienne depuis toujours. Iris se rêve créatrice de mode.



Contre l’avis de tous et de son mari-toujours-appelé-à-l’hopital-quelque-soit-l’heure-du-jour-ou-de-la-nuit-la-laissant-tomber-comme-une-vieille-chaussette, elle décide de suivre une formation dans une grande maison de couture. Elle monte donc à Paris. Là, c’est tout un monde qui s’ouvre à elle. Elle y fait deux rencontres décisives.



D’abord, Marthe, LA créatrice de mode brillante-intelligente-élégante-exigeante-toujours-pimpante qui la prend d’emblée sous son aile.



Enfin Gabriel, qui n’a de l’ange que le prénom. Gabriel, LE mec que quand tu le vois et que t’es une meuf, t’as qu’une envie lui arracher sa chemise, et qu’il te culbute comme une bête sur la première table ou contre le premier mur sur lesquels s’appuyer pour jouir à gorge déployée. En gros, pas comme quand c’est ton mari qui fait sa petite affaire alors que toi tu penses à la liste des courses ou au gouter des enfants…



Donc là, vous vous dite, houla, le manU, il lit encore de la grosse merde, ça s’arrange pas ses lectures... Eh ben vous avez tort !



Oui, parce qu’en fait, les personnages sont vraiment attachants et ont une réel épaisseur. D’ailleurs, certains sont bien moins lisses qu’il n’y parait et beaucoup plus torturés qu’on pourrait le penser au départ. En plus, c’est plutôt bien écrit, on accroche et on a du mal à lâcher le bouquin.



Et puis une histoire de femme qui s’émancipe de l’avenir pépère que ses gentils parents et son gentil mari ont gentiment prévu pour elle, moi, je crois que ça en vaut toujours la peine…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Un livre que j'ai lu très vite et finalement avec beaucoup de plaisir comme on regarde un bon film sans prétention.J'avais été prévenu par la personne qui m'a offert ce livre que la première partie était assez triste.Donc j'avoue avoir survolé la première partie pour bien m'installer dans ce livre qu'à partir du moment où Diane part en Irlande pour tenter de se reconstruire après le double deuil de son mari et de sa fille.Evidemment j'ai adoré Edward ce photographe,voisin taciturne,très peu bavard qui est pourtant un gros ours tout tendre lorsqu'il déclare sa flamme à Diane.C'est mignon tout plein et mon cœur de midinette à fait des bonds de joie tout ébloui par ce personnage d'homme protecteur et rassurant qui n'existe que dans les contes de fée...

En résumé un livre qui nous fais rêver nous les incorrigibles "fleur bleu"...
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13 à table ! 2024

Le thème de cette dixième année de 13 à table! , emprunté à la chanson d'Alain Souchon et Laurent Voulzy, est tout naturellement " J'ai dix ans" , souvent associé dans les quinze nouvelles à la fin de l'enfance. Une période qui m'intéresse particulièrement. La première de couverture, joliment illustrée par Riad Sattouf, invite à découvrir ce que cette thématique a inspiré aux différents participants à ce collectif.



Comme pour les publications précédentes, je ne ferai pas part de mon ressenti pour chaque nouvelle, ce serait fastidieux ! Je vais plutôt privilégier les histoires des trois auteures qui ont eu ma préférence , mon podium personnel. Eh oui, trois femmes, cette fois.



Karine Giebel m'a encore touchée, le personnage de Chloé suscite tout de suite notre empathie. Elle va gagner en confiance, par son courage, face à un événement difficile.



J'ai beaucoup aimé aussi " Ceci est mon journal intime" de Lorraine Fouchet, qui fait défiler les années d'un personnage depuis ses dix ans en 2023, présentant un futur inquiétant , malheureusement plausible.



Le texte de Raphaëlle Giordano est à la fois tendre et drôle, puisqu'elle imagine les confidences....d'une machine à laver! Promise au rebut au bout de dix ans, elle refuse" son obsolescence programmée "...



Certaines nouvelles ne m'ont pas tellement plu, comme celle de Tatiana de Rosnay ou Alexandra Lapierre, les autres m'ont moins marquée que les trois retenues.



Mais cela n'a aucune importance, ce qui compte, c'est cet élan de solidarité des auteurs et des lecteurs, surtout que les Restos du coeur, comme de nombreuses associations, ont des difficultés. Alors, achetons ce livre, source de chaleur humaine.
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J'ai toujours cette musique dans la tête

Après "La datcha", je m'étais promis de ne plus lire aucun livre de cet auteur.

Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant celui-ci dans ma PAL.

Puisqu'il était là, autant le lire.

Alors qu'en dire ?

L'écriture est agréable, les personnages sympathiques ou antipathiques, les situations rocambolesques, les enfants trop gentils pour être vrais etc.

Je n'y ai pas cru un instant à cette histoire : les ficelles sont trop grosses.

Décidément pas pour moi.

J'espère que rien ne traîne encore dans ma PAL, à "l'insu de mon plein gré"......
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Je referme ce livre!!

Une interrogation me vient rapidement à l'esprit......

"Pourquoi ai-je acheté ce livre?"



Pourtant tous les signaux était là :

Un Titre de merde ( on peut boire du café et lire sans être heureux et l'inverse est vrai aussi.... mon dieu cette mode des titres à rallonge faussement poétique....)

une couverture en noir et blanc pour rappeler celle du livre de ' rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan succès critique et commercial ( plagiat parfait tout y est : une femme cigarette à la main etc....)

Une Quatrième de couverture qui commence bien et mais seulement les trois premières ligne "Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence" Aaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrgh PITIEEEEE



Et pour finir le livre qui met en avant qu'il est le coup coeur littéraire de femmes actuelles ( ce qui pour moi est aussi important que le coup de coeur musicale du journal de mickey attribué à tour de rôle à M. Pokora, Maitre Gims ou Louane....quand on est fan des "the Strokes" on y prête un attention modérée voir nulle)...



Ajoutez à tout cela des personnages stéréotypés, une intrigue prévisible, la notion de deuil vite abordé et vite oubliée par l'héroïne ( et l'auteur ) du roman , des paysages d'Irlande évoqués mais peu ou pas décrit..... On obtient un mauvais roman de comédie sentimentale.....



le seul aspect positif, ce livre se lit vite..... surement un talent de l'auteur qui arrive à amener le lecteur jusqu'à la fin malgré une histoire fade et un style qui ne se démarque pas des autres auteurs ( du moins en bien...)



Une seule explication logique: ce livre a du être imprimé avec une encre magique qui m'a ensorcelée...... Un Mauvais sort tout simplement

Je n'ai pas eu de chance sur ce coup là



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13 à table ! 2021

Depuis sept ans, rendez-vous est pris pour 13 à table! chaque automne. Un livre acheté, c'est quatre repas offerts aux Restaus du Cœur. Une belle initiative qu'on aimerait pourtant tellement voir disparaître pour cause d'inutilité. Hélas, avec la pandémie de Covid 19 et la crise économique en découlant, cette nouvelle campagne marque au contraire une recrudescence des personnes ayant besoin de l'association créée par Coluche.



Comme chaque année, des auteurs prêtent leur plume pour la bonne cause. Parmi eux, on retrouve les habitués comme Maxime Chattam, Françoise Bourdin ou le duo Ravenne-Giacometti. Et il y a les "petits nouveaux" comme Olivia Ruiz. Et ceux qui n'y sont pas cette année telle Karine Giébel.



Comme chaque année également, les histoires sont construites autour d'un thème. C'est le premier amour pour la cuvée 2021. Qu'ils l'abordent de manière nostalgique, loufoque, originale ou amère, les écrivains tissent des récits où l'émotion a la belle part, amour oblige.



Contrairement à d'autres années, je n'ai pas eu cette fois-ci de véritable coup de cœur de lecture. Aucune ne m'a certes ennuyée mais aucune ne m'a non plus complètement emballée. J'ai trouvé l'ensemble assez inégal, parfois convenu, voire plat pour certaines.

Je retiens néanmoins "Heureux au jeu..." de Leïla Slimani et la chute orchestrée avec maestria par messieurs Ravenne et Giacometti dans "Le premier sera le dernier".



Un dernier mot pour admirer la belle couverture signée Riad Sattouf qui a elle seule permet une bienvenue bouffée d'oxygène et de rêverie doucement colorée dans la morose grisaille actuelle. Merci beaucoup Monsieur Sattouf pour cette échappée.



Merci et bravo à tous les écrivains et à ceux qui participent à la parution de ce recueil.



Merci et bravo à tous les bénévoles des Restaus du Cœur qui mettent tant d'ardeur et de bienveillance dans leur rôle.



De beaux gestes qu'on peut tous, lecteurs compulsifs ou occasionnels, perpétuer en achetant cet ouvrage.
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Ah la la , je suis déçue. Chaudement recommandée par deux collègues depuis longtemps, j'ai décidé de découvrir cette auteure adulée par les dites collègues. Bref peut être trop d'attente de ma part mais je n'ai vraiment pas été convaincue.

Je n'ai pas lu le tome 1 (je ne savais malheureusement pas que c'était une suite) mais j'ai pu prendre le train en marche sans problème.

L'histoire est forcément touchante: Diane a perdu son mari et sa petite fille. J'ai d'ailleurs versé ma larme à plusieurs reprises. Diane après avoir passé un an en Irlande revient à Paris tenir un café littéraire (qui a un joli nom d'ailleurs). On suit Diane sur le chemin du deuil et de la reconstruction de soi. Ne pas oublier ceux qui ne sont plus mais continuer malgré tout à vivre et à s'ouvrir au autres. J'ai été contente moi aussi de la voir rebondir.



Mais j'ai vraiment été gênée par le style littéraire qui m' a presque fait passer à côté de l'histoire. Un côté chick lit vraiment désagréable: le meilleur ami forcément homo et ultra libéré par exemple. Les tournures de phrases : "je tirais sur ma clope comme une malade" répétées en plus de nombreuses fois. Et puis enfin la trame, mon dieu, complètement prévisible du début à la fin. Ah si j'oubliais. L'héroïne tient un café littéraire mais on ne parle jamais de livres dans le roman. Dommage quand même.



Je retenterai ma chance une autre fois.
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