AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Agnès Martin-Lugand (5398)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les gens heureux lisent et boivent du café

Quel titre magnifique ! Comment résister ? Hélas, ce fut une déception. Le titre n’est que le nom du café littéraire tenu par Diane et n’a finalement aucune importance. Diane aurait tout aussi bien pu être boulangère.

Daine est dévastée par la perte de sa famille. Comment se reconstruire ? Sur les conseils de son meilleur ami, elle se rend en Irlande, pays que Colin, son mari, rêvait de visiter. Dès son arrivée, elle s’accroche avec son rustre (mais bel homme) de voisin. Voilà, voilà, nous sommes passés de la reconstruction — après un deuil plus que difficile à faire — à la romance.

L’écriture est moyenne, maintenant, si vous êtes dans un endroit isolé avec ce seul livre à vous mettre sous les yeux…

Commenter  J’apprécie          471
Désolée, je suis attendue

J'ai été déçu par cette lecture et pourtant j'avais bien aimé Les gens heureux lisent et boivent du café.



Ici c'est certainement dû au personnage imbuvable qu'est Yaël tout au long du récit celle-ci fait passer son travail avant tout sa famille, ses amis, elle a des aventures sans lendemain, travaille 7/7 jours et quasiment/ heures elle ne dort plus qu'avec des somnifères, ne mange que des salades bref la fille vraiment détestable de bout en bout



Un jour au détour d'une rue elle entre dans une boutique et elle retrouve Marc qu'elle n'a pas vu et qui n'a pas donné de nouvelle depuis ans. Yaël va donc se trouver devant un choix inédit pour elle laisser entrer l'amour dans sa vie.



Je ne me suis attaché à aucun des personnages et ce récit m'a du coup paru très très long. On se doute évidement de la fin de l'histoire.



Commenter  J’apprécie          470
Les gens heureux lisent et boivent du café

J'ai lu ce livre par curiosité.

L'histoire malheureuse de Diane qui a perdu tragiquement son mari et sa fille.

Son refus de s'en sortir pendant de nombreux mois, puis sa décision de partir en Irlande pour en finir (semble-t-il !).

J'ai été gênée dans cette lecture par un sentiment de bâclage dans l'écriture : il manque pour moi des détails, des descriptions, des sentiments.... De même, la relation entre Diane et Edward me semble rapidement décrite, autant dans les 1er temps (pourquoi tant de haine ?) que dans la suite (pourquoi tant d'amour ?). Absence de description également entre Diane et la famille d'Edward !

Bref, déçue non par l'histoire, mais par la description de celle ci. Dommage ! Cela aurait pu être tellement plus prenant !
Commenter  J’apprécie          472
Les gens heureux lisent et boivent du café

Un titre énigmatique, une très jolie photo de couverture (où l'on voit l'auteure ?), mystérieuse et accrocheuse, avec en prime, "un succès fulgurant sur toutes les e-librairies"... de quoi donner envie de découvrir ce roman.



Cette histoire commence directement dans le feu de l'action, où l'on découvre la mort de la fille et du mari de Diane, notre héroïne. Ce choc, aussi brutal qu'inattendu, va complètement briser la vie de Diane, qui va rester seule, face à la vie, en essayant de combattre intérieurement le remord et la tristesse qui l'assaille chaque jours. Plus de deux ans après le drame, Diane ne s'en remet toujours pas. Même avec l'aide très précieuse de son meilleur ami Félix, la jeune femme n'arrive pas à remonter la pente, murée dans le passé, le regret et les pleurs. Subitement, un beau jour, elle décide de s'exiler loin de cette vie qui la rend triste, et part habiter en Irlande, dans un cottage qu'elle loue à Abby et à son mari Jack. C'était sans se douter que le fils de ce couple, Edward, qui s'avère être également le nouveau voisin de Diane, va réussir, involontairement, à lui faire oublier pendant de futiles instants son passé.



Ce livre ne peux pas se décrire en quelques mots... il est tellement beau, émouvant, et incroyablement humain, qu'il faut vraiment l'avoir lu pour ressentir toute l'émotion avec laquelle j'écris cette chronique-ci.



Même si le début du livre se débute assez rapidement, et qu'il ne s'étale pas sur de longs chapitres, Agnès Martin-Lugand réussie néanmoins à nous transmettre l'émotion avec laquelle elle écrit ses lignes. La douleur suite à la perte d'un être cher est dure, très dure. Mais alors celle de deux êtres chers, les plus chers à sa vie, de surcroît, doit être insurmontable. D'abord dans un état de surprise, Diane va se murer dans le déni, pour ensuite réaliser pleinement qu'elle ne reverra plus jamais sa famille. Une douleur qui va se transformer en dépression ; enfermé dans une sphère contiguë, elle est plongée dans la solitude, ne sort plus, se néglige, mais surtout, elle ne se remet pas de la mort de sa famille. Je ne peux pas juger de sa conduite, vu que je ne suis pas à sa place, mais il aurait au moins fallu qu'elle aille voir un psychologie, qui puisse l'aider à faire son deuil, pour ensuite repartir d'un bon pied...



Au lieu de ça, Diane décide de d’emménager et de quitter cette ville qui lui rappelle trop fortement son mari et sa fille. C'est en Irlande qu'elle s'arrête, bien décidé à reprendre une vie normale.



Là-bas, elle va rencontrer des gens formidables (Abby et Jack), qui vont être comme ses deuxièmes parents : la réconfortant, la consolant, et l'aidant en cas de besoin. Elle va également se lier rapidement d'amitié avec Judith, la fille du couple, qui va devenir une grande confidente pour elle.

Mais sa plus belle rencontre restera néanmoins celle avec Edward. Une rencontre qui commence très mal, dictée par la vulgarité, l’antipathie, et la solitude dans laquelle sont plongés les deux personnages. Mais peu à peu, ils vont apprendre à se découvrir, et vont être plus compatibles qu'ils ne croyaient l'être. Une histoire va naître, douce, simple... presque banale !



Mais la chose que j'ai le plus apprécié chez notre protagoniste, c'est la fidélité qu'elle a voué à son défunt mari. Pas une seconde elle ne l'a oublié.



La fin, par contre, m'a surprise : je pense que personne n'imaginez cette fin-ci. Nous avions tous en tête une toute autre fin, déjà toute tracée...



Vous l'aurez compris, cette histoire a été très émouvante. Méfiez-vous du titre : Les gens heureux lisent et boivent du café, certes, mais pas notre héroïne. Le roman aurait dû s'appeler Les gens malheureux fument et broient du noir, ça aurait plus concordé !



Pas une seconde je ne me suis ennuyée. Toute l'histoire s'enchaîne, on s'aventure directement dans l'univers de l'auteure, on compatit à la tristesse de Diane, et on s'attache aux personnages. Un récit très touchant, qui ne va pas vous laissez indifférent. Si j'avais un conseil à vous donnez, ce serait de vous dépêchez de l'acheter... mais ne le lisez pas directement, car sinon, vous ne pourrez plus le lâcher du tout !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          471
13 à table ! 2022

Je ne sais pas à quel tome de 13 à table nous sommes arrivés, mais c'est pour ma part le cinquième que je lis (2018-2022).

Cette année, les auteurs devaient plancher sur le thème des souvenirs de vacances. Et je dois reconnaître que c'est plutôt réussi. Pour moi, sans doute le meilleur recueil de ces cinq dernières années.

Et puis, pour l'achat d'un livre à cinq Euros, vous vous faites plaisir en permettant aux Restaurants de financer quatre repas. Vraiment aucune raison d'hésiter !



- J'ai adoré : "Petite vacance" de François Morel ;

- J'ai beaucoup aimé : "Souvenirs d'enfance", de Marina Carrère d'Encausse ; "L'Ascention", de Karine Giebel ; "L'abat-jour cramoisi du vieux sémaphore", de Alexandra Lapierre ; "Le coup de folie des vacances", de Agnès Martin-Lugand ; "La nuit de juillet", de Étienne de Montety ; "Martine", de Romain Puértolas ;

- J'ai bien aimé : "On ne joue plus", de François d'Epenoux ; "Poulet rôti à l'origan frais et au citron", de Cyril Lignac ; "La chambre verte", de Leïla Slimani ;

- J'ai moins aimé : "Le fugitif", de Tonino Benacquista ; "Un faire valoir", de Françoise Bourdin ; "Dag Hammarskjöld", de Jean-Paul Dubois ; "Les étés", de Marie-Hélène Lafon ; "Génie et Magnificent", de Tatiana de Rosnay.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
Commenter  J’apprécie          462
Les gens heureux lisent et boivent du café

Cela fait longtemps que j'entendais parler de ce livre que certains ont adoré et d'autres pas du tout.

J'ai voulu le lire pour me faire ma propre idée sur ce roman.

Diane est une jeune veuve. Elle a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. C'est un terrible choc sa vie est bouleversée. Une année (presque deux) s'écoule, mais Diane n'arrive pas à sortir de son deuil. Tellement que Félix son meilleur ami lui propose de faire un break, et de partir en voyage avec lui. C'est ce qu'elle va faire mai seul, direction l'Irlande où elle a loué un cottage pour une durée indéterminée, dans l'espoir de retrouver un sens à sa vie.

Lecture rapide, malgré de nombreux clichés j'ai apprécié ce livre feel good, surtout la fin.

Commenter  J’apprécie          463
13 à table ! 2020

Ces '13 à table' sont en fait 17, voire plus si on compte leurs ghost-writers, ou nègres littéraires.

Cette année, ils nous emmènent en voyage, et j'ai hésité à les accompagner quand j'ai vu que les chauffeurs n'étaient pas tous des champions.

J'ai sans doute été séduite par la couverture colorée de Riad Sattouf (avec sa petite Esther), et bien sûr par quelques noms d'auteurs, quand même : Michel Bussi, Adeline Dieudonné, Karine Giebel, Yasmina Khadra, Giacometti & Ravenne, Nicolas Mathieu et Leïla Slimani.

Huit sur 17, ce n'est même pas la majorité. Et ceux dont les romans me plaisent ne m'emballent pas forcément dans le format 'nouvelle'.



Comme pour le show musical des 'Enf*irés' (attention terme homophobe digne d'un hooligan ?), les éditeurs ont la bonne idée d'ajouter aux indéboulonnables croûtons des talents/révélations de l'année (ici Adeline Dieudonné et Nicolas Mathieu). Et ça fonctionne ! La preuve : sans eux, je ne retenais que 6 auteurs sur 17. Et je n'achetais pas le recueil.



Dans les premières éditions, je lisais tout. J'ai appris à repérer ceux qui m'agacent, et cette fois, j'ai zappé sans scrupules P. Besson, F. Bourdin, A. M-L, Puertolas.



Globalement, malgré ce filtre, j'ai l'impression que les auteurs ne se sont pas foulés.

Seulement deux histoires se détachent du lot : Karine Giebel m'émeut pour la troisième année consécutive, et Giacometti & Ravenne m'ont surprise.



Comme l'achat d'1 livre ne finance que 4 repas aux Restos du Coeur (et combien de flûtes de bulles pour les chanteurs du spectacle mythique, plutôt 'sans slip' que 'Sans-culottes' ?)... l'année prochaine :

- je m'abstiendrai

- je lirai les textes des auteurs qui m'intéressent dans un fauteuil de M.-Edouard

- je me débrouillerai avec une asso locale, qui ne perd pas d'argent en poudre & paillettes, qui donne à manger et à boire ♪♫ mais aussi de quoi se laver et dormir abrité, et pas 'juste pour l'hiver'...

- et pour le dépaysement, je voyagerai avec les petits marrants de Cocovoit'

>> https://television.telerama.fr/tele/serie/cocovoit,24116073.php



Evidemment, je suis un peu injuste ici avec cette formidable association. Je respecte et salue l'initiative de Coluche et le boulot de tous les bénévoles depuis 34 ans, dont JJ Mo-… 😉😘

______



♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=HRPgpoeSdgA

Commenter  J’apprécie          465
13 à table ! 2019

Cette année, c'est la fête !

C'est la fête qui est à l'honneur dans ces 12 nouvelles, rédigées par 13 auteurs (Giacometti & Ravenne sont de nouveau en binôme).

On célèbre les 5 ans de cette collection dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur.



Comme les années précédentes, il y en a pour tous les goûts : du bling-bling, de l'épate, de la bonne franquette, de la fête à Neuneu, de la fête neuneu, de la fête qu'on boudera (par contrainte ou par choix), des bulles dans les flûtes, des petits-fours, des victoires à célébrer, des déguisements de Carnaval, de la foule qui - au contraire de celle de Piaf - vous rapproche...



J'ai failli décliner les invitations de Puértolas, TdR, AML et FdE.

C'est finalement Bourdin et Chattam qui m'ont le moins embarquée.

J'ai admiré (de nouveau) le talent de Leïla Slimani, celui trop rare de Karine Giébel dans le registre 'émotions', et l'hommage réussi de Jaenada au grand conteur qui nous a quittés cette année : Pierre Bellemare.



Le credo des Restos du Coeur étant qu'aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid ♪♫, je m'étonne et regrette de ne pas avoir trouvé de références aux gens qui fuient la guerre et la misère de leur pays, et qui ont faim et froid en arrivant ici... Sujet trop politique ? Evité pour ne pas agacer certains lecteurs ?

A moins que la nouvelle d'Alice Zeniter, en point final du recueil, signale cette absence ? Elle interroge au milieu de tous ces bons sentiments, et laisse mal à l'aise, en tout cas.

____



>> https://www.youtube.com/watch?v=YLrIgGsl0RE
Commenter  J’apprécie          462
Entre mes mains le bonheur se faufile

QUETE IDENTITAIRE



Il faut toujours croire en ses rêves... à force de persuasion et/ou le destin ceux-ci verront peut-être le jour même à l’âge adulte.

Telle est la trame de ce roman qui j’ai dévoré en trois jours... L’auteure distille ses indices petit à petit et il est impossible de fermer le livre. Je voulais absolument savoir ce qui allait arriver à Iris passionnée de couture depuis l’enfance, mais qui avait été contrainte d’y renoncer pour les bonnes convenances de la bourgeoisie.

(J’étais devenue l’héroïne par procuration...).



Belle découverte.



Je lirais volontiers d’autres livres de cette auteure.

Commenter  J’apprécie          462
À la lumière du petit matin

La première lecture de l’année je la voulais légère, empreinte de cette douce mélancolie que seuls les romans d’amour sont capables d’insuffler.

C’était également l’occasion de faire connaissance avec Agnès Martin-Lugand, qui sommeillait dans ma PAL depuis plusieurs années.



A la lumière du petit matin est l’un de ces romans qu’on ouvre en se disant que quoi qu’il arrive l’on sait qu’il y aura quelque chose à retenir de ce récit et que

cette histoire résonnera d’une manière ou d’une autre dans notre vie du lecteur, directement ou par procuration.



Sans fausse pudeur, les mots de l’écrivaine française s’avèrent d’une grande justesse pour évoquer le passé, si nous ne pouvons totalement l’effacer, la vie concède toutefois à chacun le droit de se réinventer.



Psychologue clinicienne, l’auteure raconte avec habileté et parfois drôlerie, ces relations que nous choisissons et qui nous empoisonnent l’existence.

Elle lance une invitation à prêter attention à toutes ces impasses dans lesquelles on se fourvoie sans trop y réfléchir.



Elle évoque le désir de changement, de reconstruction et ça tombait plutôt bien lors d’un 31 décembre où inconsciemment nous sommes dans la projection d’envie d’évolution et de renouvellement.

Le pouvoir transformateur de nos décisions est l’arme la plus puissante que nous possédons.



A la lumière d’une nouvelle année ou à la lumière du petit matin, tout devient possible.

Il faut avoir le courage de se réinventer!



« Le courage ne crie pas toujours. Parfois, il est la petite voix qui te chuchote à la fin de la journée: J’essaierai encore demain »

Emily Dickinson
Commenter  J’apprécie          450
À la lumière du petit matin

Une femme qui s'approche de la quarantaine se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle pensait être heureuse dans cette routine mais lorsqu'elle trébuche et n'a plus la capacité de danser, elle se rend compte que sa vie n'a plus réellement de sens depuis un long moment. La vraie question posée tout au long du roman est la suivante : Peut-on être heureux si on se ment à soi-même ? Nous allons suivre le long cheminement de l'héroïne prénommée Hortense qui va écouter ses envies et passer outre les obstacles. L'histoire est assez clichée, j'ai eu beaucoup de mal avec Hortense durant le début de l'intrigue mais j'ai été beaucoup plus séduite à partir du moment où sa vie prend un tournant radical. Le style de l'auteure est toujours aussi simple, limpide et efficace. On passe un moment agréable dans la lignée des livres antérieurs qui cette fois-ci nous fait plonger dans le monde de la danse et de la recherche de soi.
Commenter  J’apprécie          450
J'ai toujours cette musique dans la tête

Vera et Yanis forment un couple depuis dix ans. Ils sont très amoureux, ont trois enfants.

Yanis travaille avec le frère de Vera comme associé.

Luc est le cérébral, il dessine les plans des constructions, gère les finances. Yanis crée les projets, il est essentiellement imaginatif, manuel et courageux.

Leur association bat un peu de l'aile. Yanis voudrait avoir plus d'importance quand surgit un certain Tristan qui va attirer Yanis dans un projet de concept store. Yanis va lâcher son associé et beau-frère pour travailler en indépendant, financé par ce Tristan sorti d'on ne sait où.

Tout va tourner mal, le couple aussi.

Ils éprouvent un amour solide pourtant. Est-ce récupérable ?

Ce qui m'a plu dans le roman, c'est le côté plausible des personnages.

Yanis, très sympathique, voulant montrer à tout prix, à ses enfants un père qui a "réussi" matériellement, voulant offrir une vie confortable à Véra, sa femme.

Véra qui abandonne son frère, sa meilleure amie pour appuyer le projet de son mari, pour qu'il prenne confiance en lui.

Les autres personnages, Luc, Charlotte, Tristan, sont très vrais également.

Je suppose que cette fine analyse vient de la formation de l'auteure Agnès Martin-Lugand en tant que psychologue ou de son talent simplement.

Non seulement, l'analyse est fine mais elle donne parfaitement vie à ses personnages.

J'aurais dû donner 5 étoiles au livre mais je l'ai lu trop vite car j'étais très impatiente de savoir ce que Yanis allait devenir et je voulais connaître la clé du personnage de Tristan.

J'aime prendre le temps de lire et savourer mes lectures.

Ici, je me suis fait happer jusqu'à pas d'heure.

Commenter  J’apprécie          450
Entre mes mains le bonheur se faufile

Une bonne lecture, un roman qu'on ne lâche plus une fois commencé.



Le personnage d'Iris, la trentaine, mal mariée et qui s'ennuie, est intéressant. Elle va lâcher son emploi de bureau et sa vie provinciale pour une formation à Paris, après avoir appris lors d'une réunion de famille que ses parents lui avaient caché son admission dans une école de couture. Iris veut reprendre les rênes de sa vie.

Timide, elle ose tout de même se lancer, confectionner un vêtement et rédiger une lettre, déposer sa candidature pour une formation parisienne de six mois.

Elle ne souhaite pas rester uniquement "femme de", même si son mari est médecin, elle veut vivre ses rêves, son rêve de couture, au moins quelques mois.



Même si elle est très soumise, d'abord à son mari Pierre puis à son mentor, Marthe, elle va évoluer et prendre conscience de son talent pour la couture, de sa passion pour la mode, la confection de vêtements. Moi qui aime ce monde, j'ai trouvé dommage que le thème ne soit pas plus exploré. Iris découvre la vie parisienne, la mode et le luxe, mais ce n'est pas très détaillé, pas très fouillé, un peu évoqué mais sans plus.



Malgré tout, la plume de l'auteure nous entraîne, on a envie de connaître la suite et on lit rapidement ce roman. Marthe est un personnage bien mystérieux, capricieux, fantasque, très élégant, qui impressionne Iris. Plus âgée, elle incarne à ses yeux le bon goût français, l'élégance à la façon d'une Coco Chanel.



Marthe fascine Iris, elle la façonne aussi, et l'ambiance devient particulière, équivoque. On a encore envie de connaître la suite, de comprendre qui est vraiment Marthe. Iris saurait-elle supporter le retour en province, après six mois de travail, de passion, de vie parisienne ? On en doute, et même si certains rebondissements paraissent prévisibles, le roman se laisse lire avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          451
Les gens heureux lisent et boivent du café

« Les gens heureux lisent et boivent du café ».

J’ai voulu savoir ce qui se cachait derrière le pouvoir évocateur de ce bien joli titre, du moins à mon goût, et je ne suis pas trop déçu.

J’ai été secoué et surpris par la formidable énergie qui se dégage de ce petit livre. Là est, à mon sens, sa principale qualité. On suit pas à pas les tribulations d’une femme, une vraie parisienne, qui perd des êtres si chers qu’elle ne sait plus trop ce qu’elle fait sur cette basse terre. Durant ses tribulations pour se construire un nouvel avenir et retrouver des raisons de vivre, elle nous arrache quelques sourires, nous fait pitié, et nous donne envie d’être aux côtés de Félix et de Judith pour lui venir en aide, la soutenir.

Ni mélancolie, ni tristesse, ni dramaturgie dans ce livre. Simplement l’histoire toute simple de cette femme retenue par les fantômes du passé, et qui avance à tâtons.

Une vitalité communicative et une chaleur de cœur parfois, hélas, gâchées par quelques pauvretés de style du genre « Ton frigo, c’est pire que le désert de Gobi… ».



Commenter  J’apprécie          452
La Datcha

Agnès Martin-Lugand n'est pas une inconnue pour moi.

J'ai déjà lu "Les gens heureux lisent et boivent du café" et "Nos résiliences".

Je n'ai pas écrit de commentaires à leur sujet. J'en déduis que je n'ai pas été plus séduite que ça.

Et j'ai le même ressenti à propos de "La Datcha".

Certes, c'est un livre qui se lit facilement, l'écriture est agréable. La preuve, je ne l'ai pas abandonné.

Mais l'histoire en elle-même, et bien, elle ne m'a pas transportée.

Pourquoi ? Je me suis posée la question.

Pour moi "tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau". Un peu trop gentillet à mon goût, trop de bons sentiments, de trop belles rencontres et, bien sûr, des amours impossibles. Une overdose de sucre.

Désolée pour ceux qui ont aimé, et ils sont nombreux.

Je me sens bien seule, là.
Commenter  J’apprécie          447
Une évidence

Au début c'était sympa, Saint-Malo, les remparts, la vue sur mer, les couleurs. Pacôme, son regard gris et son caban, sa passion pour les Corsaires, les voyages au bout du monde, pourquoi pas, j'ai fait un effort pour croire à cette histoire.



Mais assez vite l'action se noie, les personnages glissent chacun à leur tour au fond de leur abîme. s'entêtent dans leurs crises de larmes disproportionnées... Que de clichés, d'exagérations.



À la fin j'ai survolé, espérant une bouée pour me tirer de l'intrigue étouffante, improbable, ridicule. Mais non, rien à l'horizon, pas même l'ado nommé Noé pour un sauvetage dans les derniers chapitres.



"J'avais arrêté de me noyer. Noé m'avait sauvée".





Pour moi ce fut une évidence, j'ai perdu mon temps.







Commenter  J’apprécie          440
Entre mes mains le bonheur se faufile

Entre mes mains le bonheur se faufile est un livre qui se lit facilement. On se laisse emporter par l'histoire d'Iris malgré quelques faiblesses d'écriture et une histoire peu crédible. Mais c'est un vrai livre de plage !

C'est un peu Cendrillon moderne et actuelle. Cendrillon est ici une jeune trentenaire enfermée dans le quotidien d'une vie provinciale, vie classique entre un mari, une famille et belle-famille, un boulot bof bof. Bref, une vie plan-plan (selon l'auteur, je dirais !). Après un coup de baguette magique (ici, une révélation familiale), Iris-Cendrillon part suivre une formation de couturière-styliste et se trouve nez à nez avec sa bonne fée (Marthe) qui va changer sa vie, comme ça, d'un coup de baguette magique !! Par la suite, Iris rencontrera le prince charmant... enfin, est il vraiment charmant ?!! En tout cas, c'est un prince moderne, sexy, un brun bad boy ... La suite, à vous de la découvrir !

Malgré des incohérences, ce livre se laisse lire sans prise de tête !!

Mais je crois que je l'oublierai très vite...
Commenter  J’apprécie          441
13 à table ! 2024

Je viens de finir le "13 à table" 2024.

L'anniversaire des 10 ans de ce petit livre édité tous les ans. Pour six euros seulement vous offrez cinq repas aux restos du cœur, et vous lisez 13 nouvelles écrites par 13 auteur(e)s reconnus. Je vais rédiger une petite phrase pour chacune d'elles. Tout simplement pour en montrer la diversité. Certaines sont tristes, d'autres drôles, d'autres étranges...toutes très bien écrites.

Une bobeliote les a trouvés sombres, elle n'a pas dû toutes les lire!



Philippe Besson

A dix ans il comprend qu'il est homosexuel.

A dix ans il est confronté à la mort pour la première fois.



Michel Aussi

L'histoire de Dilara, dix ans, son voyage du Kurdistan jusqu'en Angleterre.



Maxime Chattam

A dix un petit garçon est témoin de la mort d'un président, plusieurs décennies plus tard, un 22 novembre...



François d'Epenoux

En 2032, à 69 ans l'état nous proposera un choix bien singulier !



Lorraine Fouchet

En 2023, L'enfant a 10 ans, il commence son journal, très longtemps après son fils va le lire....



Karine Giebel

Chloé, une petite fille de dix ans pas comme les autres.



Raphaëlle Giordano

Un machine à laver de dix ans raconte la vie de ses propriétaires !



Philippe Jaenada

A dix ans, un petit garçon comprend le jour de sa communion que l'histoire de Dieu et Jésus c'est du flan !



Alexandra Lapierre

A dix ans Coralie tient tête à sa mère le soir de Noël, quitte à ne pas avoir de cadeaux.



Cyril Lignac

Il nous offre tout simplement la recette du marbré qu'il faisait à dix ans



Agnès Martin -Lugand

Eric et Sophia regrettent-ils ce qui leur est arrivé il y a dix ans ?



Tania de Rosnay

Quand deux femmes d'affaires se crêpent le chignon dès leur première rencontre...(enfin le croient-elles!)



Leila Slimani

Une histoire pendant le confinement.



Frank Thilliez

Phénomène très étrange pour Bob qui revient dans la maison de son enfance.



J'espère vous avoir convaincus d'acheter ce petit bouquin à glisser dans une poche. Il vous fera passer un bon moment dans une salle d'attente ou lors d'un petit trajet en train....

Commenter  J’apprécie          439
13 à table ! 2020

Je continuerai à acheter ce livre car c'est une excellente initiative d' associer solidarité et littérature , mais j'avoue que cette version 2020 m'a dans l'ensemble déçue.



Le thème de cette année est le voyage, sujet intéressant en soi. Traité ici de façon , on s'en doute, tres différente par les auteurs associés au projet, de plus en plus nombreux. Hélas, beaucoup de nouvelles ne m'ont pas vraiment accrochée: trop convenues , sentimentalo-sirupeuses, ou même assez ennuyeuses.



Quelques-unes, heureusement m'ont surprise, comme " La fin de l'été "de Philippe Besson, " le regard de Méduse "de Giacometti et Ravenne, ou " Dorothée" de Michel Bussi, qui présentent toutes les trois des chutes excellentes, inattendues. Celle de Karine Giebel m'a glacée, quel destin poignant! Et enfin, le franglais caricaturé de " Voyage en novlangue" de François d'Epenoux m'a bien amusée.



Cependant, même si l'enthousiasme n'est pas vraiment au rendez-vous cette fois, encourageons toujours les élans de chaleur humaine, la volonté de venir en aide aux autres! C'est tout ce qui compte!
Commenter  J’apprécie          426
La vie est facile, ne t'inquiète pas

Quel plaisir de retrouver Diane, Felix et toute la petite famille irlandaise !!!

Celles et ceux qui ont suivi le douloureux chemin de Diane dans le premier roman seront heureux de la voir heureuse et prête à avancer. Celles et ceux qui ne la connaissent pas comprendront aisément ce par quoi elle est passée. La voilà donc de retour à Paris, au milieu de son café littéraire et courtisée par Olivier. Mais son année irlandaise refait surface alors qu'elle s'en croyait guérie et sa vie va être à nouveau bouleversée...

Un roman qui fait du bien, plein de bons sentiments et de rebondissements mais qui réchauffe. Un amour perdu, une cicatrice qui a du mal à se refermer, mais des personnages authentiques, entiers et prêts à tout pour avancer... Un grand merci à Agnès Martin-Lugand pour cette suite qui nous permet de lâcher la main de Diane, en lui souhaitant tout le bonheur du monde...
Commenter  J’apprécie          420




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Agnès Martin-Lugand Voir plus

Quiz Voir plus

"Les gens heureux lisent et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand

Quel est le nom du meilleur ami de Diane ?

Colin
Jack
Edward
Félix

11 questions
367 lecteurs ont répondu
Thème : Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-LugandCréer un quiz sur cet auteur

{* *}