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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5398)
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À la lumière du petit matin

Un livre paisible à lire, bien qu'il soit un peu alambiqué, l'histoire aurait pris corps sur une centaines de pages, mais avec ces trois cent pages, j'ai eu du mal à déguster la narration, beaucoup de reprises, trop de pleurnichements! L'histoire est sans heurts, juste quelques regrets de femme. Portrait de femme, à la veille de la quarantaine, solitaire, elle se fait un bilan de vie comme si tout lui tombait dessus sans qu'elle n'ait eu voix au chapitre, elle subit les choses tout en ruminant au-dedans. Passionnée de la danse, amoureuse passive d'un homme marié, notre narratrice sentira ses deux passions lui filer peu à peu entre les deux, surtout quand elle va fouler son pied et avoir une entorse qui la dispose à un repos. Elle est rongée par le vide de sa vie...et comme par coup de baguette magique les choses vont se dénouer d'elles-même! Je n'ai pas accroché à cette histoire!
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Ce n’est pas parce que des lecteurs sont unanimes et enthousiastes pour un livre que tu l’aimeras. Cela vient de se produire. Je cherchais un autre livre de cette Auteure qui malheureusement n’était pas disponible. J’ai lu les critiques pourtant, avant de prendre celui-ci et j’ai détesté cette histoire. Le style de l’Auteure n’y est pour rien et si elle voulait faire prendre conscience d’une certaine soumission des femmes, c’est réussi. La pauvre Iris est soumise envers ses parents, son mari, puis son mentor et son grand amour. Pourtant elle a des rêves, une passion et elle amorce une certaine indépendance en imposant sa formation loin de la maison, à son mari. Bon, il faut dire que son départ arrange bien ce dernier, médecin, qui soi-disant ne résiste pas à l’appel du travail et de ses malades. Et flop le soufflé est retombé, la soumission revient en force. Je crois que le pire dans ma lecture était l’épilogue. Bref je n’en dis pas plus, je ne révèle rien, l’histoire est pleine de rebondissements mais une chose est certaine le plaisir de lire ne s’est pas faufilé entre mes mains. Je suis trop indépendante, fonceuse et moderne pour le thème de cette histoire.


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La Déraison

Encore une célèbre auteure que j’ai découvert grâce à un livre audio, lu par Bénédicte Charton et Yann subberg, j’aime particulièrement quand il y a deux lecteurs, c’est très agréable et plus naturel d’entendre chaque personnage incarné par quelqu’un de son sexe, on se sent plus immergé dans l’histoire. Ces deux acteurs ont tout à fait la bonne intonation pour nous entraîner sur les traces de Madeleine et de Joshua.



Dans ce roman choral, nous suivons alternativement Joshua, un pianiste qui ne joue plus et songe à se suicider car il a perdu son grand amour vingt sept ans plus tôt, il vit dans une maison au fin fond de la Bretagne, sous la surveillance de son fils, Nathan, dix-neuf ans qui le surveille pour l’empêcher de boire et d’attenter à sa vie.



Madeleine vit à Paris où elle a elle a crée une agence de voyage avec Vasco, son ex-mari devenu son meilleur ami. Ils ont une fille de dix-huit ans, Lisa. Madeleine a un cancer qu’on ne peut soigner, elle s’apprête à quitter toutes les personnes qui ont fait sa vie. Elle a connu un grand amour avant Vasco dont la perte a brisé sa vie. Lisa ne sait rien de cette histoire et sa mère n’aimerait pas qu’elle l’apprenne de son père ou de ses tantes après son départ. Aussi décide -t’elle de l’emmener dans la maison de famille au fin de la Bretagne dans laquelle elle n’est jamais retournée et que Lisa ne connaît pas.



Jusque là le roman sonne vraiment juste, les sentiments des deux personnages principaux sont bien décrits et étayés, Madeleine est très crédible dans sa volonté de ménager sa famille qui continue à nourrir un espoir fou, pourtant elle est lucide, et sa famille aussi quand ils veulent bien regarder la réalité en face. Malheureusement lors de l’arrivée en Bretagne, on sombre dans le roman à l’eau de rose qui décrédibilise tout le reste : Joshua se trouve évidemment sur la même plage et Madeleine reconnaît qu’elle n’a aimé que lui, c’est parti pour une fin bien larmoyante, sans compter que les deux enfants tombent amoureux l’un de l’autre pour en rajouter une couche.



Je trouve qu’on a vraiment deux qualité d’écriture dans ce roman, le début et le milieu sont convaincants et m’ont plu, mais la fin si cousue de fil blanc m’a franchement énervée. Si Madeleine est très réaliste et crédible on peut quand même douter fortement de Joshua. D’accord que c’est un artiste et on peut penser que ces personnes ne réagissent pas comme le commun des mortels, mais comment croire qu’un homme puisse déprimer durant près de trente ans pour avoir été quitté par son amour de jeunesse ? Qui peut croire à une histoire pareille franchement ?



L’écriture est fluide et agréable, dommage qu’elle ne soit pas mise au service d’un projet plus cohérent. Un grand merci à Lizzie et Netgalley pour leur confiance.



#Ladéraison #NetGalleyFrance !
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Agnès Martin-Lugand, première. Tout comme « Entre mes mains le bonheur se faufile », lecture à suivre avec un brin d'appréhension, c'est un livre choisi pour son titre pour le challenge Pyramide II, catégorie émotions zé sentiments. Une cliente de ma librairie préférée m'a dit qu'elle aimait les livres de cet auteur et m'a convaincue parce qu'elle en parlait joliment. J'en suis désolée !



Bon, l'histoire, déjà. Diane, qui ne se remet pas ( et comme on la comprend) de la disparition de son mari et de sa petite fille dans un accident de voiture un an auparavant, décide de quitter Paris en plantant son café littéraire "Les gens heureux lisent et boivent du café" ( eh oui, le titre vient de là...) et Félix, son seul ami, pour aller se retaper dans un trou perdu en Irlande, alors qu'elle n'aime ni la pluie, ni le vent, ni la Guinness. Pourquoi pas ?



De plus, il faut que la petite Diane ( pas Cunégonde ou Alberte, hein, Diane...) échappe à ses vilains parents qui ne comprennent rien à sa détresse ( ils sont épouvantables, ces gens-là, pas une once d'amour et de tendresse pour leur gamine, ils méritent des claques !) et la prennent pour une empotée, quoi de mieux que d'affronter en solitaire les éléments sur l'Ile Verte dans un joli cottage isolé ?



J'ai choisi ce livre parce que l'Irlande est un pays cher à mon coeur, et que tout ce qui y fait référence a droit à ma bienveillante attention. Et puis la quatrième de couverture rapporte une critique très élogieuse qui parle de résilience, on peut toujours avoir besoin de voir comment ça résilie chez les autres...



Mais ma bienveillante attention a capitulé très vite devant "les rugbymen mangeurs de mouton" tellement gentils et bien aimables, EUX. Sans parler de l'ami Félix, la pire caricature d'homosexuel ( qui court après tout ce qui bouge, change d'amant quotidiennement au cours de parties forcément orgiaques et ne parle que de ses coups d'un soir, évidemment) que j'aie jamais lue.



Je me demande dans quel guêpier je me suis flanquée. C'est qu'il va falloir le lire jusqu'au bout, ce livre, avec ses dialogues ineptes et, mais oui le voilà ! Son Darcy au petit pied, qui permet à l'héroïne de réviser son Elizabeth Bennet moderne, veuve et parisienne...



Attention, spoiler : à un moment, on passe de l'involontaire parodie d'un Darcy irlandais à celle d'un Rochester étriqué sans y gagner au change, d'ailleurs, la petite Diane n'ayant pas davantage de crédibilité en nouvelle Jane Eyre sans le boulot de gouvernante ( mais elle garde le chien....).



J'ai tenu parce qu'il n'est pas bien long, mais il m'a valu un grand moment de solitude, l'ouvrage d'Agnès Martin-Lugand.



Je ne l'ai pas trouvé bon, je suis désolée. Les situations sont d'une niaiserie invraisemblable, pour que ça passe il faudrait une puissance d'écriture qui emporte le tout, que les personnages aient une épaisseur supérieure à celle d'une page de magazine, que les paysages soient éblouissants, je ne sais pas, moi...



Alberte, Cunégonde, sans rancune.



Et dire que j'en ai un second à lire...

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Petit livre de poche facile à glisser dans son sac à main, voilà un roman qui se lit en une ou deux heures, le temps d'un trajet de week-end en train par exemple. Et comme il ne nécessite aucune concentration, il va vraiment être adapté à ce type de moment.



Pour dire vrai, apparemment ce roman à l'eau de rose a rencontré un grand succès qui à la fois me surprend - mais juste un peu - et m'afflige : le goût de nos concitoyens en matière de lecture est-il si médiocre ? J'espère qu'entre deux bluettes de ce type, ils arrivent à se mettre sous les yeux des denrées un peu plus roboratives, un peu plus exigeantes.



L'idée est simple (oserais-je dire simpliste ou simplette?) : après un double deuil, mari et enfant décédés dans un accident de voiture, Diane (tant qu'à faire, visons haut!) part soigner son chagrin en Irlande. Évidemment, il y fait un temps de chien, évidemment l'accueil y est chaleureux (et pas du tout freiné par la difficulté linguistique : c'est vrai, l'irlandais ça se comprend d'un coup!), évidemment il y a là Edward, un bel homme détestable, fermé, manifestement dévoré par un sombre secret ; évidemment ils vont tomber dans les bras l'un de l'autre. Sauf que, petit moment inattendu dans ce défilé de scènes vues mille fois, sauf que arrive l'ex qui va leur mettre des bâtons dans les roues.



C'est vu, archi-vu, on n'a même pas le plaisir de découvrir les paysages d'Irlande (sauf ce coup d’œil vertigineux du haut de la falaise : peur, suée, on se réfugie évidemment dans les bras puissants du bel Irlandais ronchon).



Bon, on n'efface pas sa douleur si vite, malgré les bières et les clopes (et Dieu sait qu'on en consomme, le livre doit être sponsorisé par Malborough, Guiness et le whisky du coin). A Paris, dans le Marais où vit - of course - l'ami fidèle gay nommé Félix un lieu attend Diane : le Café littéraire des Gens heureux. Elle va y retourner, continuer de se reconstruire et, qui sait ? peut-être recommencer à vivre. Avec ou sans Edward . L'objet d'une suite, peut-être ?



Le thème est à mon avis trop délicat, trop universel, trop bouleversant pour être traité avec autant de paresse.



Vraiment l'impression de lire le script d'un vieux film américain . Il ne manque que l'héroïne, soulevée de terre, ses deux pieds battant l'air et ses petits poings rageurs martelant la robuste poitrine de John Wayne. Ou d'un autre.. !



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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Bon moment de lecture ! J'ai aimé retrouvé les personnages de "Les gens lisent et boivent du café". Nous retrouvons Diane, une jeune femme qui avait perdu son mari et son enfant dans un accident de voiture, elle revient à Paris pour s'occuper de son café "Les Gens". Son voyage en Irlande lui a permis de tourner la page et de se rendre compte que la vie est précieuse. Son meilleur ami, Félix, tente de l'aider dans sa recherche de l'amour, mais cela ne marche jamais. Un beau jour, elle rencontre un homme qui va chambouler sa vie en quelques jours. Cependant, tout n'est jamais facile dans la vie de Diane. Je vous laisse découvrir la suite. Il n'est pas obligatoire d'avoir lu le premier roman car on comprend très bien la situation. Une lecture qui donne le sourire tout en montrant que rien n'est jamais perdu.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Ce livre illustre parfaitement deux de mes théories qu'il faut que je continue à appliquer pour mes lectures :

En général, j'eprouve de la méfiance pour les livres mis en avant genre tête de gondole entourés de tout un tapage médiatique . Cette lecture me conforte une fois de plus dans cette opinion.

Et ensuite, il faut que j'apprenne à dire non merci de façon diplomatique à mes amis bien intentionnés qui veulent absolument me prêter des livres . En général cela commence par : "Je sais que tu aimes lire, et je suis sur(e) que tu vas adorer celui-ci....."

J'ai toujours de la peine à refuser car cela part d'une bonne intention et après, je me sens obligée de lire ces livres....

Mais franchement, la je me serais bien passé de cette lecture.

J'avoue que je n'avais pourtant pas d'à priori spécial en commençant ma lecture en me disant que j'allais lire rapidement celui ci avant de passer à autre chose. Bon je l'ai effectivement lu rapidement, mais pas seulement. J'ai désenchanté des la page 15 où Clara retrouve son mari à l'hôpital. Ayant quelques connaissances dans le domaine du soin, je n'ai pu m'empêcher de ricaner devant le manque de crédibilité de cette partie de l'histoire....

Donc c'était déjà mal parti....Et effectivement cela a continué ...

Je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire, même si j'ai éprouvé de la compassion pour la jeune femme.

Mais certains personnages frisent trop la caricature et les stéréotypes . Entre le copain qui concentre en sa personne tous les clichés sur les homosexuels, l'ours mal léché qui va s'apprivoiser pffff

Et franchement, j'ai eu de la peine à me croire en Irlande ....Et en plus, je ne sais pas trop, mais pour une personne qui a fait des livres son métier, j'ai l'impression que j'en lis plus qu'elle....

Donc, en résumé, un livre dont on peut se passer, ou à lire quand on est en train d'attendre un train histoire de ne pas se prendre la tête...

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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Voici le deuxième volet des aventures romanesques de Diane et de son café littéraire.

De retour d’Irlande elle a retrouvé un certain équilibre et est prête à revivre. Elle décide de racheter le café à ses parents qui en étaient propriétaires. Les affaires tournent plutôt bien. Elle rencontre Olivier avec qui elle est prête à s’engager. Mais c’est sans compter sur leur rencontre inopinée avec Edward…

J’avais été déçue par le premier tome, mais je me suis dit qu’après 4 ans l’auteur avait dû murir !

Je crois que je ne dois plus être fan des romans d’amour simplistes. Tout est tellement prévu, sans surprise. On se doute bien de la fin de l’histoire. Et puis, toujours aussi peu de référence aux livres ! Elle tient un café –librairie mais elle ne lit jamais…

Ça se lit très vite, tout est joliment organisé mais c’est trop facile à mon goût, trop commun, trop banal. C’est gentil mais sans plus.

A lire dans le train ou sur la plage entre deux livres plus consistants.

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Je suis tombée sur "Les gens heureux lisent et boivent du café" par hasard en cherchant dans ma médiathèque un livre de Carole Martinez. Plus tard, grâce à Babelio, j'ai appris qu'il s'agissait d'un bestseller vendu à plus de 300 000 exemplaires.



Le titre est plutôt sympathique, le livre se lit vite, très vite même, la fin m'a un peu surprise alors qu'on pouvait s'attendre à un tout autre dénouement. Voilà pour les points positifs. Un peu maigre pour un bon roman et un bestseller digne de ce nom. L'histoire est triste, certes, mais un peu tirée par les cheveux et ne m'a pas vraiment émue. L'écriture avec beaucoup de dialogues sans intérêt est plutôt médiocre. Si les gens heureux lisent et boivent du café, les gens malheureux se saoûlent et fument, on a envie d'écrire, une fois la lecture terminée, tellement les gueules de bois et les cigarettes sont omniprésentes.



Par pur hasard, le jour de ma découverte d'Agnès Martin Lugand, l'auteure était interviewée dans un journal télévisé. J'ai appris alors que la suite était sortie... Je ne l'acheterai pas, je laisserai peut-être faire le hasard le jour où je chercherai un autre roman de Carole Martinez.


Lien : http://edytalectures.blogspo..
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L'homme des mille détours

Voici le petit dernier d’Agnès Martin Lugand, un roman à 3 voix. 3 personnages torturés, abimés.

Tout d’abord Erin qui tient le bar l’Odyssée et qui s’occupe seule de ses 3 enfants depuis le départ volontaire de son mari il y a 7 ans. Pas un jour sans qu’elle ne pense pas à lui. Il y a ensuite Gary, un plongeur à la Réunion qui est mal dans sa peau. Il décide de rentrer en métropole pour reprendre sa vie en main. C’est au moment de partir qu’Ivan va lui demander un service : aller voir sa femme.

Dès le premier chapitre on est happé, emporté par l’histoire où les émotions des personnages nous touchent. On vit l’histoire. J’ai lu le premier chapitre en écoutant le morceau prévu dans la playlist et il rajoute vraiment de l’émotion. J’ai été obligé de faire une pause et me demandais si j’allais aller au bout de son roman s’il était tout du long comme ça.

Les thèmes évoqués dans ce roman sont l’amour, l’amour destructeur, la passion, la paternité et l’abandon.

Un coup de cœur pour ma part

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Le bar était désert

C'est court, très court. Et c'est d'autant plus frustrant que l'auteur termine son récit juste avant le moment crucial,...



C'est bien écrit, fluide et sans détails superflus, ce qui contribue au halo de mystère qui nimbe ses personnages, même si j'aurais aimé en savoir peut-être un peu plus sur ces deux personnages qui gardent tout leur mystère.



(Il s'agit d'une nouvelle proposée en téléchargement gratuit.)
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La Déraison

La Déraison de Agnès Martin-Lugand

Quand la maladie nous tiens

Une belle histoire avec des personnages touchant et émouvants surtout les deux enfants Lisa et Nathan, mais une histoire beaucoup trop prévisible et téléguidée. Une histoire qui se lie rapidement avec de courts paragraphes.

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La Déraison

Après "la datcha", j'attendais beaucoup, trop sans doute de ce nouveau livre. On a ici un mélodrame extrême, genre qui ne m'attire pas particulièrement et j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. Heureusement, le livre est court et l'auteur ne se noie pas dans le pathos. Une déception pour moi, liée à un genre qui n'est pas ma tasse de thé.
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13 à table ! 2022

15 histoires sur le thème des vacances.

15 auteurs que j'apprécie.

15 petits moments de plaisir.

Pas un texte ne m'a déplu.

J'en ai bien sûr préféré certains, mais le choix des auteurs était à la base un gage de qualité.

Je vois que c'est la 8ème édition de 13 à table, dommage que je n'aie pas percuté pour les précédentes.

Parce qu'en plus, l'initiative est super.

Un grand bravo et un grand merci aux restos du cœur.

Et à Coluche bien sûr.

A l'année prochaine sans aucun doute.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

C’est un roman feel good et il remplit bien son rôle il nous fait sentir étrangement bien !

J’ai adoré l’histoire que j’ai dévoré en quelques heures.



Ça se passe en Irlande paysage sauvage et somptueux .

C’est bien écrit, les personnages mêmes s’ils sont un peu trop caricaturés sont attachants, il y a de l’espoir, de l’action, de l’émotion, de l’amour et du romantisme certes 🙈



Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, ce n’est ni un thriller ni un roman historique mais n’empêche que sa lecture apporte une petite touche de fraîcheur et de positivité et ça fait du bien de lire ce genre de livre quand on a envie de décompresser en ces temps un peu compliqués ... 😊



Un livre je pense majoritairement féminin 😁

Je le recommande pour celles qui veulent une lecture simple et sans prise de tête 😍

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La Datcha

Comme tous les ans à cette époque, j’attends avec impatience le dernier roman d’Agnès Martin-Lugand, autrice découverte durant la rédaction de mon mémoire de master de musicologie, il y a quelques années. Si c’était donc sûr que j’allais lire ce roman, il m’interpellait d’autant plus par son titre: la Datcha. Depuis mon arrivée dans mon Grand Est, je prends des cours de russe (j’ai toujours voulu apprendre cette langue qui me fascine, et des cours étaient donnés à deux pas de chez moi). C’est donc ma troisième année. Cela m’a rappelé ce cours où nous avions étudié un texte qui parlait justement d’une дача, cette résidence secondaire paisible. J’ai ouvert la porte de cette Datcha provençale, pas comme les autres…



Hermine, qui déteste son prénom, a eu une enfance compliquée, sans repère. Sortie d’un foyer, elle fait la rencontre de Jo. Sans savoir pourquoi, jeune adulte, elle le suit. Très vite, elle prend ses repères dans cette nouvelle demeure, un hôtel provençal, qui est maintenant aussi la sienne, auprès de Macha et de Jo, ses parents adoptifs. Les années ont passé, et vingt ans plus tard, Jo tire sa révérence. Macha n’a plus le goût de vivre sans son mari. Comment Hermine va-t-elle rebondir ? Qu’adviendra-t-il de la Datcha, désormais sa seule maison ?



Comme pour tous les romans de cette autrice, le lecteur s’imagine de façon détaillée les lieux, les personnages. Impossible de ne pas vous figurer la Datcha, ses multiples lumières les soirs de fête, la bibliothèque, les passages secrets, le Moulin. On vit dans l’ombre, aux côtés des personnages, comme un caméraman qui filmerait en direct ce livre. Une histoire de famille, où les repères de toute une vie sont mis à mal. Des départs, des adieux, des retrouvailles : une illustration d’une tranche de vie. La Datcha est bien plus qu’un simple hôtel: elle est l’écrin de tous les secrets d’Hermine. A nous de prendre les clés de notre Datcha et d’y voir le reflet de notre vie…
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Une évidence

Aïe, aïe, aïe... catastrophe !! Une évidence, c'est le premier et dernier roman que je lirai de Agnès Martin-Lugand.

Reine et son fils de 17 ans, Noé, sont très complices. Elle est heureuse et épanouie, tant dans sa vie que professionnellement. Elle travaille avec Paul, son ami de toujours et associé, dans une agence de com'. Sauf qu'elle a un secret, elle n'a jamais dévoilé à son fils qui était son père, Nicolas. C'est un sujet tabou.

Lors d'une mission à St-Malo, elle tombe sur lui et son monde s'effondre, alors que la veille elle a couché avec Pacôme, l'associé de Nicolas.

S'ensuit toute une série de doutes, de je t'aime moi non plus, car Pacôme, dont elle tombe très rapidement amoureuse, a l'âme d'un aventurier et ne souhaite pas s'engager auprès d'elle.

Elle se retrouve coincée par rapport à Nicolas, elle ment sur l'âge de son fils, pour qu'il ne se doute de rien, lui et sa famille...

Bref, l'étau se resserre sur Reine qui va devoir fuir ou révéler la vérité à son fils.

Une succession de clichés, des personnages qui agissent de manière irrationnelle et artificielle, des changements soudains d'humeur, amoureuse de l'un puis quelques chapitres plus loin, de l'autre. Le style ne rattrape rien : platitudes, métaphores au lance-pierre... Oui, on a compris, Pacôme a les-yeux-gris et le-sourire-boudeur !

Seule qualité : le titre est très bien choisi ("Une évidence"... oui, on sait comment ça va finir). J'ai quand même eu la curiosité de savoir comment ça se terminerait, dès fois que je sois surprise, et suis allée au bout de mon écoute en livre audio dans ma voiture.

Je n'ai rien contre la littérature romantique ou facile, j'en ai lu d'autres qui m'ont plutôt plu. Mais là, l'auteure se prend très au sérieux, tout est au premier degré. Un peu d'humour et d'auto-dérision auraient été bienvenus et auraient un peu étoffé le personnage de Reine.

Je sais que beaucoup d'entre vous aiment cette auteure. Sans offense ! N'hésitez pas à me faire part de votre avis.
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13 à table ! 2019

Je suis enfin à jour dans la lecture de mes 13 à table, le prochain ne devrait pas tarder à rejoindre mes étagères.



J'aime toujours autant lire ces nouvelles mais ici tous les auteurs n'ont pas vraiment écrit à mon sens sur le thème de la fête, beaucoup de nouvelles sont même plutôt glauques.



Mais j'aime toujours autant picorer ces nouvelles par 3 ou 4 en parallèle d'une autre lecture comme d'habitude et sans grande surprises mes auteurs préférés restent Karine Giebel, Giacometti et Ravenne, j'ai beaucoup aimé aussi le monde terrifiant décrit par François d'Epenoux maix qui ressemble beaucoup au notre, j'ai aimé le petit grain de folie de la nouvelle de Romain Puertolas.



Une bonne action à s'offrir et à mettre sous le sapin lors des fêtes de fin d'année.
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Les gens heureux lisent et boivent du café (BD)

Depuis que j'ai lu mon premier roman graphique, j'aime en découvrir un de temps en temps. Celui-ci reprend bien évidemment la même histoire que le roman. C'est avec plaisir que je retrouve les personnages que j'avais beaucoup aimé. Je trouve qu'il est très bien adapté et c'est l'idée que je mettais faite de l'ambiance, des personnages... Les illustrations sont claires, colorées et les personnages très bien représentés et expressifs. C'est très simple à lire et ça amène un petit plus pour ceux qui ont déjà lu le roman. Bref, ce roman graphique est une très bonne adaptation de cette jolie histoire. (....)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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À la lumière du petit matin

Hortense a 39 ans, avec ses amis Sandro et Bertille elle reprend l’école de danse d’Auguste leur mentor, leurs cours sont pleins, toutes les générations se côtoient.

Jamais elle n’aurait imaginé , ni envisagé de devenir l’autre, la maitresse, l’amante, celle qui reste dans l’ombre. Elle n’existe pas, aucun de ses amis, aucune de ses relations ne connait son existence. Il s’appelle Aymeric, il a retrouvé son portefeuille dans la rue, c’est le coup de foudre, mais chaque soir il retrouve, dans sa maison de banlieue chic, sa femme et ses enfants. Elle est lasse de cette situation, mais n’arrive pas à franchir le pas, le quitter, l’oublier.



Les escarpins qui dérapent, une chute dans les escaliers, la cheville qui enfle, deux ligaments déchirés, deux mois et demi d’arrêt porter une attelle, marcher avec des béquilles. Cette cheville c’est son outil de travail qui lui permet d’exercer sa passion. L’école tourne à plein régime, il faut lui trouver une remplaçante.



Hortense pour se reposer, se réfugie dans le Luberon, dans la bastide où les cendres de ses parents reposent au pied d’un olivier. Un moyen de s’éloigner d’Aymeric, c’est une question de survie. Avec l’aide de Cathie son amie d’enfance, sa soeur et de son mari Mathieu elle va ouvrir des chambres d’hôtes. Parmi ses premiers clients Elias, un homme sacrement abimé, toujours sur le qui-vive, en transit, prêt à partir, dans une autre vie il a été médecin.



L’auteur nous raconte une histoire d’aujourd’hui, le portrait d’une femme qui la quarantaine arrivant s’interroge sur sa vie, entre son métier, sa passion, la danse et un amant marié jamais disponible, elle mène une existence vaine, elle n’aura jamais une vie de couple, elle n’aura jamais d’enfant. La plume est légère, le récit sans prétention, une histoire, d’amitié, de deuil, d’adultère, une douce romance, un livre à réserver pour la plage.

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