Alain Serres

Sortez de votre train-train et prenez avec moi, ce train de nouvelles, d'écrivains solidaires de cheminots en grève. Les droits du livre sont intégralement reversés en soutien aux grévistes.





Prévert écrivait : "Le train m'égare, la gare m'étreint." J'ai aimé le texte de Laurent Binet qui convoque le plus long générique de film, avec l'arrivée en gare, d'un train, d'où descend C.Bronson, dans "Il était une fois dans l'ouest." Tandis que H.Fonda essaie de prendre une locomotive, dans "Mon nom est personne". Cris Evans remonte des derniers wagons, avec des prolétaires révoltés ( les cheminots?) pour " Snowpiercer".



Vous rencontrerez peut être d'autres écrivains, dans les wagons suivants, pendant que "le train sifflera 3 fois". Lisez ce livre, et compostez votre billet " de soutien".

J'ai trouvé cet album dans un vide-grenier et depuis le temps que j'en entendais parler, j'ai craqué.

Je suis tombée sous le charme à la fois des illustration douces et de l'histoire tellement mignonne. Un petit garçon cherche chaque matin quelle bêtise il pourra faire pour pouvoir obtenir la punition tant attendue: être enfermée dans le cagibi. Car si pour ses parents le cagibi n'est qu'une petite pièce effrayante remplie de bric-à-brac, pour lui c'est un endroit où son imagination s'envole et où il trouve mille trésors pour alimenter ses rêveries. C'est finalement le seul endroit de la maison où il joue sagement, jusqu'au jour où ses parents pensent que la punition est trop dure pour un enfant de cet âge.



Ce livre illustre bien le pouvoir de l'imagination des enfants que les adultes ne sont plus capables d'atteindre ainsi que la détermination que peut avoir un petit garçon pour atteindre enfin ce qu'il souhaite plus que tout. C'est une histoire tendre et amusante qui permet d'aborder le thème des bêtises avec ses enfants. Et à juger de l'état delui que j'ai acheté, il a du être le livre préféré de quelqu'un avant de devenir un des miens.

Cet album grand format comporte d'innombrables recettes de tous les pays;

Ainsi il donne des recettes pour tous les temps, et en provenance de tous les horizons...Il y en a pour tous les goûts !



Ainsi pour ce moment d'été indien , il est proposé une recette bientôt de saison :

. la soupe d'Halloween (en provenance du Canada) ;



Pour les temps chauds : il est aussi suggéré de prendre des entrées

ou des soupes froides : comme :

. la soupe glacée à l'avocat (Mexique);

. ou un gaspacho à l'andalouse (Espagne), délicieux par temps chaud... ;



Certaines entrées sont connues bien sûr ..

. c'est le cas du tabouleh libanais ,

. du concombre au yaourt appelé Raïta - ,

. de la salade de Bahia (du riz à l'ananas) - (venant du Brésil) ,

. et de la salade de soja au crabe ;



J'avoue que j'ai la préférence pour des recettes asiatiques (je suis d'origine eurasienne, et cela me rappelle des recettes qui ont le parfum de l'enfance)... comme

. le Nasi goreng (le riz composé) – (d'Indonésie);

. les nouilles jaunes sautées ou le canard à l'ananas (de Chine);



J'aime aussi beaucoup la courge et le potiron qui apparaissent au marché à cet époque … j'ai déjà évoqué:

. la soupe d'Halloween (en provenance du Canada) ;:

. il existe aussi les crêpes salées de potiron (du Brésil);

Certaines recettes sont ainsi fondées sur des légumes 

. Comme le riz Pulao (le riz aux épices);



D'autres plats sont délicieux aussi en entrées chaudes : comme

. les tempuras (des beignets de crevettes) - (issu du Japon)-

. les falafels (beignets de légumes secs) ;

. ou les empanaditas de fromage (chaussons) - (du Chili / ou du Pérou) ;





Des plats de tous les pays sont aussi proposés: Des plats traditionnels mais aussi des plats qui peuvent sembler originaux lorsqu'on en les connaît pas – et sortir ainsi de l'ordinaire ! Comme avec le poisson ou le poulet aux agrumes ;



il existe ainsi des recettes provenant des tous les horizons :

. Comme les pommes de terre fourrées au saumon (de la Norvège);

. ou le rougail de crevettes et palmiers (de la Réunion et de Madagascar);



Un merveilleux recueil de recettes coloré, et diversifié, il met l'eau à la bouche ! Tout en permettant d'effectuer un tour du monde... gustatif.

C'est une invitation au voyage ...



PS : Sans oublier les desserts :

. les bananes au caramel (du Vietnam);

. la pastèque garnie (de Grèce); .

. la compote de mangues (du Sénégal) ;

. le gâteau nordique aux pommes (de Norvège);

. ou la tarte aux myrtilles du Canada ...

Toutes ces soupes me semblent délicieuses!

Elles m'intéressent particulièrement... qu'elles proviennent d'Amérique du Nord, d'Asie, d'Europe et d'Afrique ou encore des ïles... du Nord ou du Sud...

Elles offrent toutes sortes de saveurs.



Les recettes proposées viennent d'horizons différents:



. la Crème de topinambours et bacon grillé: est une soupe qui a pour origine l'Amérique du Nord: le topinambour est en effet un légume ancien qui vient du Canada. Il a délicieux goût d'artichaut.



. le mot "jambalaya" m'a mis d'office la puce à l'oreille... Depuis un voyage en Louisiane à la Nouvelle-Orléans, c 'est un plat que j'aime réaliser : à base de riz et de mélange de poulet et de saucisses, avec des légumes (oignons et poivrons), bien épicé ... Selon la saison, il m'arrive d'y ajouter des champignons...

Le mot "jambalaya" a pour sens "fête", "méli-mélo", "joyeux mélange".. et provient d'un peuple amérindien.



. La soupe cajun à la jambalaya m'évoque le souvenir d'un plat appelé "gombo": une soupe fondée sur de la saucisse et sur du "gombo" (qui a une origine africaine: de petits légumes verts cuisinés dans de nombreux pays africains et aussi dans les îles avoisinant la Louisiane)...

La soupe cajun à la jambalaya est ainsi un plat

- conçu avec des oignons, qu'on fait revenir dans une poêle,

- avec un poivron vert,

- et des saucisses fumées,

Il faut ensuite ajouter :

- des tomates pelées (si possible mondées: épluchées)

et coupées en petit dés,

- du riz et du bouillon de volaille (à al façon d'un rizotto),

puis du concentré de tomates et des épices:

- paprika

- cumin,

- une pincée de piment de Cayenne ... à ne pas oublier !

_ et des petits morceaux d'ananas...

On obtient après une cuisson d'une vingtaine de minutes une soupe salée sucrée facile à réaliser, originale et conviviale...



. un délicieux Velouté anisé de châtaignes au foie gras, est une recette pour les temps froids: venant des Alpes et des Pyrénées, elle est proposée dans ce recueil de recettes. J'avoue que j'ai lu la recette avec beaucoup d'attention …;)



. La soupe du Maghreb appelée Harira du marché vient des pays chauds. C'est une soupe avec de l'agneau, des légumes et des pois chiches ...



. La soupe au "jambalaya" m'évoque aussi un plat de poulet à la sauce aigre-douce : j'aime tout simplement mélanger

des oignons,

du riz

avec de petits morceaux de poulet,

d'ananas et de mangue …

auquel on peut ajouter quelques amandes ou quelques noix de cajou.



. Une recette d'Indonésie : le Soto kudus, permet de retrouver des saveurs d'un poulet au curry (ou au curcuma) avec un goût de la noix de coco et du gingembre frais, et avec des citrons verts...



J' aime aussi beaucoup la soupe au pistou qui m'évoque des vacances dans le Sud avec des amies : la soupe au Pistou qui a aussi pour moi le parfum de l'enfance … une « marinade de saveurs » …

Travailler moins pour lire plus : la promesse de ce slogan est jolie et tentante. Cependant, l'album n'est pas totalement à la hauteur il me semble.

La division du travail en 5 montagnes bien distinctes est une bonne idée : fabrication des machines, agriculture, santé, royauté, lettres et gestion des déchets. La réunion des travailleurs pour se soulever contre le roi oppresseur est une autre bonne idée. Et les illustrations de Pef sont plutôt sympa.

Mais...je trouve le texte longuet. Je trouve certaines pages trop bavardes. Et puis l'album est trop didactique. Cela fait trop donneur de leçon, trop militant. Les intentions sont trop directes, je trouve cela dommage.

Un superbe livre sur la vie du grand Nelson Mandela. Un très beau texte et des illustrations très vivantes, tout en noir et blanc lorsque Mandela est en prison et des couleurs vives lorsqu'il est libre.



Un grand homme à faire découvrir aux enfants mais aussi aux adultes.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..

Une anthologie de poésie en édition jeunesse que je sors de l'étagère où je l'ai laissée dormir longtemps... et je suis un peu déçue de ce que j'y retrouve : en dehors de quelques poèmes (Eluard notamment, mis en citation, que je suis toujours heureuse de retrouver) je ne trouve pas tant d'espoir dans ces textes du 20e siècle sans jamais de rimes. Les photographies en noir et blanc de l'agence Magnum qui montre la réalité triste du monde en contrepoint des illustrations très colorées ont l'air de dire que seul l'imaginaire est plein d'espoir... on peut trouver cette vision un peu triste.

Un brave homme a un commerce de fromage, mais celui-ci périclite. En revanche s'il a peu de clients, il a beaucoup de souris. Qu'à cela ne tienne, Victor Lebrouteux commerçant jusqu'au fond de l'âme trouve la solution : il vendra de la souris. Et telle Perrette allant au marché avec son pot de lait, il voit déjà son affaire grandir. Les souris ne seront pas vendues telles quelles mais valorisées. Les moustaches coupées à bonne longueur feront de l'excellent poil à gratter, les pattes remplaceront avantageusement les cuisses de grenouilles, et seront appréciées jusqu'au Japon.

Évidemment les souris ne l'entendent pas de cette oreille. La fin est sympathique mais pour moi sans plus. Mais la litanies des possibilités commerciales de la souris nous a fait nous tordre Fiston et moi.

Du coup j'ai couru jusqu'à la librairie demander un autre titre du même auteur. La libraire m'a informée que Du commerce de la souris n'était pas apprécié de tous les enfants mais que L'ogron plaisait à tous. Acheté évidemment, lu.. .Et, bof pour moi comme pour Fiston. Comme quoi l'humour c'est personnel mais sans doute transmissible.

Sur ces îles imaginaires, c'est l'insolite qui semble régner : des objets sont originaux, des noms de lieux et de personnes amusants. Petits et grands s'attendent donc à pouvoir rêver un peu. Il nous apparaît cependant que la plupart des gens consacrent la majeure partie de leur temps à travailler, tandis que le roi, lui, tire les marrons du feu. Ce monde n'est donc finalement pas si éloigné du nôtre ! Qu'à cela ne tienne : il n'y a plus qu'à changer les choses…



Cette fable amusante m'a beaucoup plu, même si la fin m'a un peu laissé sur ma faim : je la recommande aux petits et aux grands.

Il y a quelques semaines de cela mes enfants sont revenus à la maison avec un néon cassé et abandonné dans la rue. Quand je leur demandais la raison, ils me répondirent que ce n’est pas opportun de laisser dans la rue un néon cassé, qu’il fallait le jeter dans un endroit spécifique pour protéger la planète et qu’ils n'étaient pas contents d’en avoir laissé un deuxième dans la rue - à ce jour, le néon cassé trône toujours dans mon salon. Ce geste de mes enfants m’a rappelé une phrase de La souris qui sauva toute une montagne lorsque la souris dit à la montagne « Rien n’est jamais perdu tant qu’un enfant existe ».



Avant de revenir sur le livre inspiré d’Antonio Gramsci, rappelons que Gramsci est davantage connu pour ses carnets de prison - il en a écrit plus d'une trentaine -, sa pensée devenue monde - à tel point que de l'extrême gauche, en passant par la gauche et la droite*, à l'extrême droite**, on s'en réclame - et sa définition de la crise comme : « La crise consiste justement dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés » que pour ses écrits et/ou positions écologistes***.



Cette question - l’écologie - est le thème d’un conte sarde que Gramsci avait transmis depuis sa prison à ses deux garçons, Delio et Giuliano, et qu’Alain Serres et Aurélie Fronty adaptent dans une très belle bande dessinée (pour les jeunes enfants) aux éditions Rue du monde dont le slogan est "Les oiseaux ont des ailes les enfants ont des livres".



C’est l’histoire d’une souris verte honteuse d’avoir bu le bol de lait destiné à un enfant, Toni, qui va lui chercher du lait. Ce qui va se transformer en véritable gageure car « sur cette terre de Sardaigne, sèche comme une bogue de châtaigne, il n’y a rien de plus difficile à trouver ». En effet, les chèvres ne produisent plus de lait car elles n’ont plus d’herbe, l’herbe ne pousse pas car il n’y a plus d’eau, la fontaine ne donne plus d’eau tant qu’un « maçon [ne] me reconstruira [pas] acec de belles pierres. Solides et fraîches », la montagne ne donne plus de pierres car « ils [les hommes] m’ont tout pris, tout volé : ma roche pour faire des sols étincelants, mes arbres pour dresser des palais, montre des tours et même bâtir une prison pour ceux qui ne sont pas de leurs avis… Ils m’ont pris mes plantes pour agrémenter leur châteaux de parcs et de jardins. Ils m’ont pris mes oiseaux, mes animaux, pour les manger, les voraces ! Et mes souvenirs pour distraire les imbéciles à la fin de leurs festins. Dans leurs camions puants, ils ont emporté ma vie et m’ont laissée mourir sous le magnifique mais terrible soleil de Sardaigne. Il ne me reste que quelques malheureuses prières pour me tenir, encore, presque debout. Pour combien de temps ? ». Au début, la montagne ne veut pas croire la souris car « comment croire une souris quand tous les humains m’ont trahie ? » mais cède car la souris promet que « cet enfant te redonnera la vie » et que la montagne pourra punir la souris en s’effondrant sur elle si elle ne respecte pas sa promesse. La montagne donner finalement des pierres à la souris afin que le cycle permettant de produire du lait se déroule. À la fin, Toni obtiendra son bol de lait et, ayant grandi, montera nourrir son amie la souris verte qui désormais surveille tout en haut de la montagne.



Ce conte sarde transmis par Gramsci est très bien raconté - très accessible pour des enfants - par Alain Serres pour le texte et très bien dessiné - de superbes couleurs et une couverture très attirante - Aurélie Fronty et ne s’adresse pas qu’aux enfants mais également aux adultes. Et si vous croisez une souris verte qui court ne l'attrapez pas par la queue pour la montrer à ces mesieurs car elle pourrait bien sauver la montagne et l'humanité avec l'aide de nos enfants.



* Nicolas Sarkozy déclarait ainsi : « Au fond, j’ai fait mienne l’analyse de Gramsci : le pouvoir se gagne par les idées. C’est la première fois qu’un homme de droite assume cette bataille-là. » Nicolas Sarkozy, Le Figaro, 17 avril 2007.



** Pour rappel, à son procès, le procureur (fasciste) déclara le 4 juin 1928 que « Pour vingt ans nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner » et le Tribunal spécial le condamna à 20 ans, 4 mois et 5 jours de prison. Malade, Gramsci n’ira pas au terme de sa peine et, libéré en 1935, décédera quelques jours après sa sortie de prison. Surtout, son cerveau ne cessera de fonctionner en prison comme en témoigne ses nombreux carnets.



*** Même si les idées de Sarkozy ne sont certainement pas celles de Gramsci, reconnaissons à celui-là le Grenelle de l’environnement.

Victor Lebrouteux règne en maître depuis un demi-siècle sur une boutique : la fromagerie. Mais pour tout dire, les affaires ne vont pas fort. Et puis, il doit lutter sans cesse contre l'omniprésence de souris qui prospèrent dans son magasin. Un jour, il réalise que si le fromage ne nourrit plus son homme, il peut faire un véritable commerce de la souris. Monsieur Lebrouteux ne manque pas d'imagination pour justement faire évoluer ses activités et se reconvertir. On s'en doute, les premières concernées n'ont pas l'intention de se laisser faire.



Sachez que je serai en faisant cette critique d'un indécrottable parti pris. En effet, quand une histoire, presque un conte, prend des allures loufoques, frappadingues, alors je suis aux anges.



Cette histoire courte éditée dans la collection Folio cadet chez Gallimard est un petit plaisir qu'il ne faut pas bouder. Il faut dire que Victor ne manque pas d'idées aussi drôle que hasardeuses et les souris avec l'Apache à leur tête ne manquent pas de répondant non plus. Une belle lecture à partager en famille ou entre copains. Vous verrez, par ailleurs, qu'il y a du bon à apprendre à lire aux souris !
Lien : http://lewebpedagogique.com/..

Comment un livre vient au monde ? Les enfants ont toujours du mal à s'imaginer le parcours qu'il a fallu à un livre pour exister, depuis le travail de l'auteur jusqu'aux rayons des libraires.

Ce documentaire nous présente le cheminement de l'album Sous le grand banian de Jean-Claude Mourlevat.

C'est vraiment très pédagogique et bien illustré : chaque étape y est expliquée, détaillée et j'y ai d'ailleurs personnellement appris quelques petites choses...

Encore un très beau livre dans la collection Grands Portraits de Rue du Monde. Alain Serres et Zaü, un duo tout en poésie, nous invite a un voyage au travers du temps et de l'espace pour faire la connaissance du Ginkgo un arbre fascinant et majestueux.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..

Ce documentaire commence en nous présentant l'auteur Jean-Claude Mourlevat. Et puis, une graine d'histoire nait dans son esprit, celle que nous connaissons sous le titre de "Sous le grand banian", album pour la jeunesse. Pas à pas, nous allons suivre les diverses étapes de sa création, en assistant tout d'abord à la rencontre avec l'éditeur, en l’occurrence "Rue du monde" puis en faisant connaissance avec l'illustratrice, Nathalie Novi. S'en suivent tous les stades de la conception puis de la fabrication du livre, sa promotion et sa commercialisation... jusqu'au moment où chaque lecteur va enfin pouvoir entrer dans l'histoire.

Mon avis : J'ai trouvé ce livre très bien mis en page, les illustrations et photographies disposées fort à propos pour couper un peu le texte. Malgré tout, il me semble que certaines données technologiques sont un peu trop complexes pour des enfants en dessous de douze ans. Il n'en reste pas moins que cet ouvrage, présenté par un adulte qui le rendrait plus accessible grâce à une analyse au préalable, est une très bonne présentation de tout le cheminement du livre, de l'idée de l'auteur au moment où on le découvre.

Public : à partir de douze - treize ans et jusqu'à l'âge adulte. Au préalable, préférer la lecture accompagnée ou utiliser comme référence au cours d'une animation, d'une leçon ou d'un exposé.

Un choix de poèmes pour dire l'espoir, la voix de poètes venus de différents horizons. Sans doute que ce n'est pas inutile en ces temps un peu bizarres et plus qu'incertains.

Finalement à la lecture je me dis qu'ils ne sont pas qu'espérance ces poèmes. Il y a de la douleur dans ces mots, une histoire qui dit que la vie est combat.

Mais que tout n'est pas si gris malgré tout.



Des photos en noir et blanc, des dessins colorés en appui de ces mots avec des doubles pages qui s'ouvrent sur d'autres visions de ce monde.

Dis-moi un poème qui espère est un livre assez sombre finalement mais comme le dit le dernier poème "Bientôt..."

Il faut y croire, comme il faut croire à la poésie.

Un bien joli livre, avec des illustrations sensibles et légères et un texte mignon, un poil philosophique.

"Moi" est bien le sujet de ce livre, mais "moi" n'est pas égoïste, "moi" se définit surtout par rapport à l'autre. "Moi" à besoin des autres pour exister, même si un peu de solitude et penser à "moi" est indispensable. "Moi" se définit dans le rapport à l'autre, le besoin de l'autre, l'absence de l'autre, la quête de l'autre. Cela a l'air bien philosophique, mais c'est dit avec des mots enfantins tout simples.

Les illustrations à l'aquarelle mettent en scène à chaque fois un animal seul, puis avec d'autres, avec beaucoup de finesse et sensibilité. Elles sont vraiment très belles, les couleurs un peu passées délavées. Et elles permettent une excellente compréhension du texte.

Un album vraiment très drôle donnant des arguments en faveur de la littérature jeunesse : les enfants vont pouvoir s'en saisir pour convaincre leurs parents de tous les bienfaits de la lecture du soir et de la puissance de l'imaginaire...

Alors, bien évidemment, étant dans une période où je ne lis pratiquement que des livres entrant dans cette catégorie, je ne peux qu'adorer !

Un de ces petits livres gentiment subversifs qui fleurissent aimablement ces derniers temps. Comme si la tradition du pamphlet se trouvait tout à coup revigorée. Hélas, un peu comme le désormais célèbre Indignez-vous ! de Stéphane Hessel, il est dommage que ce livre donne l’impression d’avoir été écrit sur un coin de table, avec de nombreuses approximations ou phrases qui me semblent bancales. Bonne littérature, même courte, et mouches du coche ne sont-elles pas compatibles ? Je continue à espérer que si. Alors, finalement, je ne retiendrai ce livre que pour son titre accrocheur qui fait rêver et pour la bonne idée de cette île gouvernée par un roi Dontontairalenom et chamboulée par une révolution pacifique et livresque !

Nous avons tous un rapport particulier avec le train, des souvenirs d’échappées belles, de rencontres cocasses, de paysages qui défilent, de baisers échangés sur un quai de gare, de voyages qui ont changé une vie…



C’est le cas d’une trentaine de plumes de la littérature française, qui souhaitent intervenir, au moyen de la fiction, en soutien à la grève engagée par les cheminots. Car la lutte des cheminots n’est pas une lutte corporatiste, elle cristallise au contraire l’idéal de solidarité, concrétisé par des services publics, de tout un peuple.

Avec Patrick Bard, Agnès Bihl, Laurent Binet, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Didier Daeninckx, Abdelkader Djemaï, Bruno Doucey, Annie Ernaux, Pascale Fautrier, Patrick Fort, Valentine Goby, Nedim Gürsel, Hédi Kaddour, Leslie Kaplan, Jean-Marie Laclavetine, Lola Lafon, Hervé Le Corre, Sandra Lucbert, Mako, Roger Martin, Guillaume Meurice, Gérard Mordillat, François Morel, Grégoire Polet, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal, Alix de Saint-André, Danièle Sallenave, Jean-Marc Salmon, Alain Serres, Shumona Sinha, Murielle Szac, Tardi, Carole Trébor et Philippe Videlier.

Je soutiens le mouvement de grève des cheminots. Je remercie tous les agents qui se battent chaque jour pour notre service public. Si comme moi vous aimez le train, achetez ce livre. Et faites achetez. Moi, j’ai convaincu 3 personnes et vous ?



Je remercie tous les écrivains, animateurs qui s’engagent auprès des grévistes. Ce qui ne gâche rein, la lecture des textes est magnifique !
Lien : https://blogentresoi.wordpre..

On devrait offrir ce livre à chaque parents.

C'est avec beaucoup d'humour que ce livre nous apporte un message clair et simple: donnez la possibilité aux enfants de lire ce qu'ils souhaitent.



Pas plus tard que la semaine dernière, un enfant de cinq ans s'est proposé de nous raconter l'histoire de Roule Galette lors d'une animation à la médiathèque. Les plus petits étaient très attentifs. Nous avons tous été ému de sa prestation et de savoir que nous avons pu lui transmettre le goût de la lecture.