AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alex Cousseau (464)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Piccadilly Circus

Laissez vous embarquer dans le périple de Grindille et de ses amis à bord du Picadilly Circus. Ne vous posez pas de questions sur la crédibilité, sur la faisabilité d'un tel trajet. Profitez du voyage, c'est tout.



Appréciez le moment où vous raconterez une histoire à une famille de cactus. Ou bien lorsque vous vous réveillerez au milieu d'un paysage tout blanc, il a neigé toute la nuit. Faites les premières traces dans la neige. Amusez vous.



Bref. Retombez en enfance avec Alex Cousseau et Gaya Wisniewski (dont nous avions déjà beaucoup apprécié "Papa, écoute moi!").



Nous recommandons ce très joli album.
Commenter  J’apprécie          50
Les mammouths, les ogres, les extra-terrest..

Voici un album des éditions Sarbacane datant de 2008. Il n'a pourtant pas vieilli d'un poil et pour moi, c'est un classique.



En effet, Alex Cousseau, l'auteur, et Nathalie Choux, l'illustratrice, livrent ici, plus qu'un bel objet, des univers loufoques, que traverse un enfant mammouth bien curieux, accompagné de son père qui fait de son mieux pour répondre simplement aux questions existentielles que le petit mammouth, notre narrateur, ne manque pas de lui soumettre.



Et c'est au gré de promenades dans la rue, dans la ville et aux alentours que le papa attentionné explique, précise et donne à réfléchir.



Ainsi le mammouth-narrateur observe son environnement et il fait des rencontres telle que celle d'un extraterrestre à dos de mouton (si, si, véridique ! ) ou celle d'un ogre qui recherche désespérément son troupeau de... moutons.



Voilà donc pour l'essentiel de l'intrigue, qui ne manque ni d'humour ni de philosophie. Ladite intrigue est bellement nourrie par des illustrations foisonnantes, loufoques, merveilleuses et drôles. Ouvrez vite cet album ! Vous y verrez des cafetières et des tasses poussées dans les arbres, des oiseaux estomaqués de voir leurs cages occupées par des poissons, des personnages coiffés de casquettes ou de haut-de-forme pique-niquant sur le chapeau-toit de grands champignons. Et puis, les lecteurs, ou plutôt les observateurs appliqués, y trouveront toutes sortes de références à des contes bien connus : les trois petits cochons, Blanche-Neige, le petit prince , le petit chaperon rouge et cetera.



Enfin, je vous laisse le plaisir de découvrir à quoi ressemble la mobylette du papa mammouth !



Que du plaisir qui pourra être partagé en famille,tant et si bien que tout petits et grands peuvent s'y perdre avec bonheur.



Quant à la petite sœur évoquée en plus petit dans le titre, lisez et vous saurez...



Les petits plus :



les professeurs des écoles, les animateurs d'ateliers philo ou d'ateliers d'écriture pourront s'appuyer sur ce livre pour aiguiser l'observation fine de l'enfant, se demander quelle est la différence entre ce qui existe ou pas, s'interroger sur les pouvoirs de l'imagination voire développer le vocabulaire et l'univers visuel de l'enfant en inventant une ou deux doubles-pages révélant un nouvel univers frappadingue.
Commenter  J’apprécie          50
N.I.H.I.L

Un roman que je n’ai certes pas détesté mais que j’ai mis du temps à lire. La diversité des personnages, des espaces et des temps ainsi que l’alternance par chapitre de leurs divers points de vue doivent en être en partie responsable.

Pourtant je n’ai jamais songé à arrêter cette lecture car j’en ai aimé le ton propre à l’auteur. Une impression parfois de « déjà vu » non péjoratif, au contraire rassurant. Ce texte se rapproche par moment aux mythes, nous propose une réflexion sur la vie et la subjectivité relative au temps/ aux temps. D’ailleurs n’y a-t-il pas la réalisation d’une prophétie annoncée à laquelle peu ont voulu croire ?



Impossible de résumer sans tout dévoiler et ce serait réellement dommageable puisque tout l’intérêt réside dans le puzzle à reconstituer.



Chaque personnage a un caractère singulier, charismatique, et apporte sa part au récit. Au début on ne comprend pas les liens qui se dévoilent au fil des pages, s’entrecroisent jusqu’au dénouement final. Une construction complexe néanmoins réussie dont il va me rester de nombreuses images en tête ainsi que des sons.

J’ai beaucoup apprécié Aanj, j’ai longtemps attendu l’explication de son rêve et elle finit par nous être confiée, en deux fois. J’ai aimé tous les mini détails dans l’accomplissement de son destin : rien n’est donné au hasard !



Bravo et merci à l’auteur pour ce livre hors du temps, hors norme ! « Tu » nous a emporté bien loin…
Commenter  J’apprécie          50
La ballade d'Ilyas

Nous reviendrons forcément au talent de David Sala, on ne peut l'éviter, là, d'emblée en 1ère de couverture.



Nous le mettrons un peu de côté pour laisser passer les mots, saisir avant le lien qui se fera du texte à l'image.







Dès les 1ères pages, la plume d'Alex Cousseau trempe dans l'encre poétique et nous dessine des images.



D'autres, avec les mots.



Deux types d'illustrations gourmandes, nous serons gâtés.







Notre narrateur est un âne, ce n'est pas une métaphore, c'est un véritable animal, un vrai, le docile, le dressé.



" Rouge est mon prénom. Rouge, la couleur de ma robe. Je suis un âne.



Dans la sacoche que je porte sur le flanc se cache une enveloppe couleur de neige, avec dessus une écriture fine comme des pattes d'insecte. C'est une lettre, adressée à " celui qui vit dans la cabane de l'ours".



C'est un âne facteur donc.



Amusant.







Un âne à qui l'on accorde sa confiance, le courrier est une responsabilité.



Il n'a pas le destin des autres, une lettre est bien moins lourde qu'un sac de grain ou le derrière d'un maître.



Le talent de Sala reprendra ses droits et nous rirons en tournant les pages, car le destinataire Ilyas est vêtu comme un hippie, guitare en main et il n'est pas sans nous rappeler le célèbre et regretté chanteur anglais des Beatles, John Lennon.



Humour.







Ilyas vit dans la grotte de l'ours en ermite mais l'image ne nous inspire en aucun cas le désoeuvrement, tout y est en couleur, le personnage est entouré d'un paon, symbôle même de l'orgueil. Il lui piquera même quelques plumes.



Il ne se coupera pas de l'existence, non, nous le verrons bien en l'accompagnant sur sa bal(l)ade.







L'histoire est intrigante, non pas parce que l'âne se met à parler mais parce que Ilyas reçoit du courrier et qu'il ne sait pas lire.



La suite sera du même ordre, du non sens qui fait réfléchir et un peu songer.



Nous partirons sur l'idée d'inspiration, les yeux ouverts et les yeux fermés.







L'enfant à ses côtés ne sait pas plus lire et de plus, il paraîtrait qu'il n'existe pas vraiment.



L'aventure devient vite onirique, accompagné de la musique d'Ilyas en construction au fur et à mesure du chemin et de son inspiration.



Ilyas est détaché, prenant l'existence et ses bienfaits au jour le jour.



Et la lettre, que contient-elle?



Une nouvelle importante? Bouleversante?



Et le petit garçon, est-ce un rêve ou un souvenir sorti de sa tête de poète?







L'ordre de cet univers semble régit par d'autres besoins pour s'épanouir, nous le comprenons.



Chaque personnage rencontré ne sait pas plus lire qu'Ilyas mais ils partagent d'autres liens qui leur permettent de communiquer et d'échanger.



L'écrit n'a pas loi ici...jusqu'à ce qu'arrive cette lettre, qui rattache indubitablement Ilyas à un autre monde que le sien.



Qu'y a t-il dans cette lettre?



Qui pourra la lui lire?







La fin est étonnante, méditative.



L'album est à proposer à un public dès 9 ans pour être sûr de faire mouche.



Un magnifique album illustré très inspiré et coloré comme savent les faire les duos avec David Sala.
Commenter  J’apprécie          52
La route du lait grenadine

Un vrai coup de coeur pour ce nouvel album du duo détonnant Alex Cousseau et Charles Dutertre ! Ils nous proposent une aventure déjantée sous forme de road trip autour de la course de la « Route du lait Grenadine », autant dire que ce cocktail propose fantasy, imaginaire et humour ! On y croise des aventuriers de toutes sortes, à poils ou à plumes, en pyjama, en coquille ou à bretelles, en complet veston ou en costume d'écailles, ainsi que des véhicules farfelus et très originaux autant dans leur intitulé que dans leur représentation graphique. C'est particulièrement cette riche association qui apporte les ingrédients d'originalité à cet univers si riche, déjanté mais également rempli de clins d'oeil permettant une lecture complice adulte/enfant...à découvrir de toute urgence !
Lien : http://www.liresousletilleul..
Commenter  J’apprécie          50
Charles, tome 1 : Charles à l'école des dragons

Nous découvrons en ouverture et fermeture du livre, une double-page où une cinquantaine de dragons envahissent l'espace, tous enchevêtrés les uns dans les autres, avec au milieu d'eux Charles.



La couverture de l'album donne le ton de l'histoire : car l'on retrouve en premier plan Charles, abattu, les ailes repliées le long de son corps et le regard mélancoliquement tourner vers les oiseaux qui volent au-dessus de lui dans le ciel. Il est "perché", seul, sur un rocher qui dépasse des nuages.



Nous découvrons dès la première page, la poésie des mots d'Alex Cousseau :

"9 avril 1821. Silence. Parfum de fin du monde. Le ciel, pareil à un cadavre, ne frissonne plus. Brouillard. Vertige. Au sommet d'une montagne, sur un nid de graviers, quelqu'un va naître. "



Charles est un incompris, un poète qui a du mal à trouver sa place dans la classe, il ne sait pas cracher du feu et voler. Les auteurs abordent la difficile question de la différence, de l'acceptation de soi, du rejet et de la solitude. Pourtant Charles est aimé de ses parents.

Il est différent.

"Le premier trimestre, les petits dragons noircissent leur cahier page après page. Puis très vite, chacun brûle un cahier par jour. Sauf Charles, qui écrit. "



Charles s'isole, se sent mal et pourtant...



Charles va avoir un déclic, une révélation et il va enfin pouvoir accomplir ce pour quoi il est fait. Une prise de conscience qui débouche sur une confiance en soi.



Les grandes illustrations pleine page contrebalancent bien le texte de l'auteur et l'ensemble est une réussite visuelle et poétique non dénuée d'un message fort pour l'accomplissement de soi malgré les différences.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          50
Parmi les vivants, tome 1 : Abel

J'ai lu ce premier tome en un clin d'œil. D'abord séduite par les chapitres courts et les changements de points de vue qui donnent du rythme, j'ai également apprécié le mystère présent tout au long du roman. On est sûr de rien. On s'interroge autant que les protagonistes. Certains éléments du récit sont tellement mystérieux que nous nous mettons à douter, puis espérer une nature fantastique. Cette touche fantastique se précise peu à peu et cela nous pousse chaque fois à en vouloir davantage. Plus de mystérieux! Plus d'étrange!





Nous suivons trois adolescents et amis, qui ont chacun fait la rencontre d'un mystérieux personnage : Abel. J'ai aimé suivre les pensées de ces trois jeunes personnages. D'un côté, leurs pensées d'ados, sérieuses et moins sérieuses. Amitiés, amour, famille, proches disparus... Puis aussi et surtout, leurs inquiétudes et leurs interrogations au sujet d'Abel. Ils sont tous les trois intrigués par l'arrivée de ce jeune homme en ville et souhaitent à tout prix éclaircir le mystère qui flotte autour de lui. C'est d'autant plus intéressant lorsqu'on découvre que sa présence chamboule peu à peu les trois amis, allant jusqu'à tourmenter les rêves de certains personnages.





Abel est ce garçon étrange au grand manteau noir, et qui, nous le remarquons assez vite, entre exclusivement par les fenêtres. Qui est-il? Pourquoi traîne t-il dans les parages? Abel semble chercher quelque chose, ou bien quelqu'un. Lorsqu'il fait quelques apparitions dans la vie des trois amis, Esther, Vlad et Inoke nous partagent leur théorie, aussi farfelue soit-elle. Est-ce qu'ils se font des idées? Ont-ils simplement trop d'imagination? J'avais vraiment hâte de le découvrir à mon tour et de connaître l'histoire de ce troublant personnage.





Mon verdict à la fin du roman? Une lecture pour ados agréable, pleine de mystères. Comme j'aime. Mais voilà, une fois qu'on pense avoir tout compris, la fin soulève de nouvelles interrogations. Il est clair que quelque chose m'a échappé et j'ai hâte de mettre le doigt dessus dans le prochain tome. J'espère que les auteurs nous emmèneront plus loin encore. J'ai hâte de rencontrer Louise. À suivre...
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
Commenter  J’apprécie          50
Charles, tome 3 : Charles amoureux d'une pr..

Je suis toujours aussi fan de Charles le dragon poète ! Un bel album qui parle d'amour, de beauté, de poésie. Les dessins sont sublimes et accompagnés d'un texte tout aussi beau.
Commenter  J’apprécie          50
Mon grand-père devenu ours

Un album très touchant sur le deuil.

Un petite fille qui a perdu son grand-père qu'elle adorait s'imagine qu'il est devenu un ours qu'elle est seule à voir mais un jour l'ours s'endort pour toujours et devient un arbre qu'elle pourra toujours admirer.

J'ai trouvé la métaphore très belle et très poétique et je me suis beaucoup identifiée à la petite fille.

Par contre ma fille a pleuré car elle préférait que le grand-père soit un ours pas un arbre, "un arbre ça ne bouge pas"...

C'est le deuxième livre de l'auteur sur la perte d'un grand-parent et la réincarnation, l'autre était une petite nouvelle "les yeux qui chantent" tout à fait magnifique également.
Commenter  J’apprécie          50
Charles, tome 3 : Charles amoureux d'une pr..

C'est l'histoire d'un petit dragon qui recherche une princesse et il s'est mis en tête de tomber amoureux d'elle. Il va faire la rencontre d'une grande dragonne qui va l'aider dans sa quête. Va-t-il trouver une princesse et tomber amoureux d'elle ?



Comme vous le savez, j'ai un petit garçon qui aime les livres (comme sa maman), mais maman adore aussi les histoires pour enfants et celui-ci est un grand coup de coeur pour nous deux.



J'ai trouvé l'histoire magnifique, les illustrations sont superbes et les couleurs sont splendides. L'auteur a une très belle écriture fluide et j'adore son imagination. J'ai vu qu'il avait écrit d'autres histoires sur Charles et j'ai hâte de les découvrir.



Mon fils a chaque page, il était là à imiter le bruit du dragon (bon, cela ressemble plus à un cri de lion, mais je trouve cela mignon) et à dire wouah à chaque fois qu'il voyait le petit dragon.



En conclusion, l'histoire et ni trop long ni trop court et facile à lire. Le format du livre est grand, mais pour moi cela ne me dérange pas. C'est un magnifique livre à lire avec nos enfants.

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2015/12/charles-amoureux-dune-princesse.html
Commenter  J’apprécie          52
Les poissons savent-ils nager ?

Les poissons savent-ils nager ?est un album jeunesse pas comme les autres, l'histoire écrite par Alex Cousseau est engagée où des thèmes comme l'écologie, la politique et plus largement la société nous sont livrés.

L'auteur, imagine que les poissons vont dans l'avenir vivre comme les humains : avoir un métier, se marier et avoir de l'argent et les poissons ne sont pas les seuls épargnés.

Alex Cousseau invite le lecteur à se poser des questions à réfléchir sur le monde qui nous entoure.

Et grâce aux illustrations colorées de Nathalie Choux, l'enfant plonge complètement dans l'univers proposé par l'auteur.

Commenter  J’apprécie          50
Mon grand-père devenu ours

Une petite fille imagine que son grand-père décédé serai devenu un ours, qu'il descend sous terre en attendant le printemps.

Evidemment c'est un récit qui sort tout droit de l'imagination de l'enfant et qui reste très onirique. Les mots et les images nous transmettent bien la douleur de la perte et c'est une façon comme une autre d'imaginer où peut être passé un être cher.

Les couleurs rosées, grises, blanches et vertes se mélangent pour nous donner une atmosphère paisible et douce.
Commenter  J’apprécie          50
Un rhinocéros amoureux pèse-t-il plus lourd qu'..

Je suis tombée sous le charme de ce joli album !

L'histoire est originale et craquante, avec une jolie progression, et pour finir, une chute bien singulière. Les dessins sont beaux, originaux et poétiques ; les couleurs bien choisies.

Et pour couronner le tout, le papier d'impression est de qualité.



En résumé, un chouette petit album que je recommande grandement !
Commenter  J’apprécie          50
Le cri du phasme

Ce week-end là, il se promène en soquettes, un bocal de phasmes dans une main, sa guitare à la corde cassée dans l'autre, de la sortie du collège, à une ballade sur les toits, à une "rêves-partie" à la limite du cauchemar.

Belle idée d'aborder le thème de la pulsion suicidaire chez cet ado pourtant si bien entouré et plein de potentielS. Et c'est en la surmontant qu'il verra enfin tous ses "possibles".



J'ai beaucoup aimé la fraicheur de l'écriture et cette façon d'aborder avec délicatesse ce thème universel qui touche pas seulement les ados.
Commenter  J’apprécie          50
Charles, tome 1 : Charles à l'école des dragons

Charles est un dragon un peu particulier au lieu de cracher du feu et d'apprendre à voler à l'école des dragons lui il apprend la poésie. Exclusion et mépris des autres mais un jour tout peu changer!

Un livre servit par de magnifiques illustrations!
Commenter  J’apprécie          50
Sanguine

Vous souvenez-vous de vos treize ans, mesdames/demoiselles ? Passage difficile de la vie, parmi d'autres...



Anouk est dans cette période de flottement, où les humeurs fluctuent, où l'amour vous tombe dessus de manière plus ou moins partagée, plus ou moins confortable. Un rien vous bouleverse, les garçons du collège sont pour la plupart d'une stupidité sans bornes (même votre père admet l'avoir été avec un zèle qui forcerait presque l'admiration)... Bref, âge de tous les doutes, mais également riche de bons moments : la complicité avec les copines, les soeurs et... pourquoi pas ? les parents, même, parfois... Et puis les premières règles arrivent. On entre alors dans un autre monde. Tout change/rien ne change.



Vu le titre et la couverture, je m'attendais à ce que ce point soit davantage développé. Il est à la fois évoqué comme une manifestation corporelle tout à fait naturelle qui se remarque à peine, et paradoxalement présenté comme une étape importante... Cela me laisse perplexe.



Petit roman agréable à lire, on s'y reconnaît si on n'a pas trop perdu la mémoire... Mais il m'a a posteriori manqué quelque chose pour que j'aie l'impression, si je le passe à ma fille, qu'elle y trouvera plus de réponses que de questions...
Commenter  J’apprécie          50
Charles, tome 1 : Charles à l'école des dragons

Fantastique ! Dans tous les sens du terme.



Un album immense, un conte initiatique qui développe par l'image l'onirisme de l'histoire tandis que le récit aborde en douceur le thème de la différence et celui - combien empathique - de la difficulté de grandir, de la nécessité de se sentir encouragé, rassuré et accepté - autant par soi-même que par les autres - pour " prendre son envol ".



Une merveille visuelle au format incroyable ( du 27 x 38,5 tout de même, un pari relevé avec brio ) qui ravit les petits lecteurs fascinés par les dragons. L'univers que dévoile Philippe-Henri Turin rélève du magnifique : des tableaux tendres et raffinés, foisonnants de détails, de vie, illuminés de couleurs chaleureuses. Les compositions, mêlant les traits de l'imagerie enfantine à ceux des représentations traditionnelles, livrent des pages particulièrement expressives.



Cet album ne renouvelle pas le genre sur un sujet plus que récurrent de l'album jeunesse. Certes. Mais l'émotion prégnante, la beauté graphique, l'appel aux rêves et aux rimes autant qu'à une lecture complice font de ce livre là la définition même du plaisir de lire.



Ce fabuleux voyage dans ce pays des dragons se relit et se partage. On le lit couché sur le ventre pour profiter de ce format exceptionnel. On plonge et l'on se perd dans les illustrations. On regarde l'enfant captivé, on le voit sourire, on suit son doigt qui pointe ce que notre manie de l'écrit n'a pas encore remarqué dans l'image. On le laisse savourer avant de l'inviter aux mots. Puis, on le laisse s'approprier le texte en respectant le moment de silence, ce moment intime où se rencontre le lecteur et le personnage, parce que, justement, l'auteur a su simplement mettre les mots sur les sentiments. Il tourne la page. Encore. Et encore. Jusqu'à ce qu'il connaisse tellement l'album qu'il en choisit juste une ou deux, jamais les mêmes chaque soir. Jusqu'à ce qu'il vous raconte, lui, l'histoire et vous entraîne à nouveau dans l'illustration pour d'autres histoires à l'infini.




Lien : http://lisezjeunesse.canalbl..
Commenter  J’apprécie          50
Iggy

Un peu de douceur et d'humour dans ce monde de brutes, comme disait je ne sais plus qui... en fait si je sais, mais je ne fais pas de pub... sauf pour ce genre d'album jeunesse !

Je vous dis tout...

Duc, c'est le chat, c'est lui qui nous raconte sa vie et son amitié avec Iggy, SON animal de compagnie, un lévrier afghan. Duc est amical et comme tout bon ami qui se respecte il "charrie" son copain, son pelage surtout. Pelage qui permet à Janik Coat un joli délire graphique plein de douceur et d'humour. Un très beau travail entièrement aux crayons (le pluriel est volontaire ! 😉) sur fond blanc. De la délicatesse, le soin du trait et des "fondus" parfaitement en accord avec l'ironie du texte d'Alex Cousseau qui sera un vrai plaisir à lire à votre enfant (5 ans minimum, je pense) puis qu'il se lira tout seul. Ca n'est ni trop long ni difficile à lire.

Un beau petit album cartonné au papier épais et tellement agréable au toucher, une fois de plus chez Les Fourmis Rouges un travail d'édition de qualité pour un duo chat-chien inattendu et très réussi. 😊

Iggy, donc. Iggy le lévrier au pelage long et du genre spaghetti. Iggy au pelage horizontal quand il court, Iggy et son obsession des urinoirs-saules-pleureurs LOL, Iggy-le-tapis si confortable pour les siestes de Duc. Iggy et son armée de coiffeurs. Iggy, le fan de lacets et de "baballes"... et puis, un jour, emménage de l'autre côté de la rue un nouveau duo chat-chien ( ou chien-chat ?). De nouveaux amis ? Parce que....La journée s'annonce excellente ! (je cite)

Venez faire connaissance avec Duc et Iggy, Trompette et Falzar, et tant pis pour vous si vous vous ruinez en sauce au caviar (oui, un lévrier afghan ne mange pas n'importe quoi !)...


Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
Commenter  J’apprécie          40
Les frères Zzli

Ce très beau livre fait partie de la sélection Albums du festival Mots et Images (44). Le choix des ours en personnages principaux est une bonne idée, d'autant plus quand on sait que l'ours était pendant longtemps le roi des animaux (bien avant le lion!). Avec sa force, sa prestance, mais aussi sa douceur et le fait qu'il se tienne sur deux pattes, il représente tout à fait une image de "l'Autre", celui qui nous ressemble mais que l'on craint. Le symbole est efficace et le message du livre est clair et engagé.

Je mettrais juste un bémol qui n'enlève rien à la qualité de l'ouvrage, mais je regrette que ce soit la petite famille de cœur composée des ours, la chauve-souris et la petite fille, qui se sente obligée de quitter les lieux face aux menaces et à la malveillance. Mais, sans spoiler!, l'Ailleurs trouvé à la fin est tellement accueillant, multicolore et plein de promesses qu'on se dit que c'est peut-être mieux comme ça...
Commenter  J’apprécie          40
L'ami l'iguane

Il est génial ce petit bouquin

Un livre plein de moralité

Un livre emprunté à la bibliotheque pour un challenge

La vie est faite de vérités et de mensonges bien utiles des fois

Etre sans papiers cela veut dire quoi?

Apres la lecture de ce livre je vais peut-être adopter un petit iguane mais pour qu il soit heureux je ne pourrai plus cohabiter avec vous alors ce sera non les livres sont plus sages
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alex Cousseau (1172)Voir plus

Quiz Voir plus

Les trois vies d'Antoine Anacharsis (Camille,Coralie)

Sur quelle île se déroule le début de l'histoire ?

Tahiti
Nosy Maborah
Madagascar
Nosy Boraha

7 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Les trois vies d'Antoine Anacharsis de Alex CousseauCréer un quiz sur cet auteur

{* *}