💫Grindille a trouvé une nouvelle maison pour lui et ses amis : un joli bus anglais. Ça au moins, ça change des terriers ! Et d’un coup de volant à gauche, ils partent explorer le vaste monde, pour aller voir les montagnes. Sur leur route, ils rencontreront des motards sans essence, du pipi de chauve souris, une théière chapeau, des pique nique, un petit avion et un yéti collectionneur de cactus 🌵 J’ai adoré cet album sur le pouvoir de l’imagination et surtout l’amitié. J’aime particulièrement les dessins un peu flous et si doux, avec des personnages plus adorables les uns que les autres. Un gros coup de cœur 💕
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Je suis une nouvelle fois séduite par le texte d'Alex Cousseau qui fait partie de ces auteurs jeunesse que j'aime lire.
Voici comment débute cette histoire :
« Je n'ai pas toujours été moi. Avant d'être moi, je n'étais pas dans moi.
J'étais ailleurs. Ailleurs, c'est tout sauf moi.
Ensuite, j'ai été moi, j'ai découvert un pays.
Sa capitale est mon coeur.
Ses arbres sont mes rêves.
Ce pays, c'est dans moi. »
Le texte est travaillé, poétique, profond et délicat.
Ce choix de mots simples, le format illustré pour la jeunesse donnent l'illusion de s'adresser uniquement à des enfants car, vous l'aurez compris, le texte et les illustrations sont tellement ouverts qu'ils parleront à tous, petits et grands. Chacun pourra y mettre sa propre histoire.
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C'est l'histoire d'un petit personnage entièrement vêtu de noir qui vit dans un monde obscur et inquiétant, gouverné par un ogre aux yeux rouges et aux lèvres bleues, entièrement vêtu de blanc.
« Dans moi, il y avait quelqu'un qui voulait se débarrasser de moi. Un ogre… La bouche d'un ogre mange les enfants comme moi, elle ne parle pas. Et la bouche d'un nenfant comme moi était une porte fermée sur un secret. »
Le narrateur aimerait être roi dans son monde pour pouvoir décider de ce qu'il veut faire de sa vie. Mais l'ogre se dresse sur son chemin. Beaucoup plus grand et fort que lui, il le terrorise et l'empêche d'avancer.
S'il pouvait, il mettrait de côté la nuit, la solitude, le silence, le vide et le peuplerait de vie et de couleurs. Malheureusement, chaque nuit, l'ogre est là, imposant, effrayant, cauchemardesque, qui l'attend dans ses rêves pour jouer avec lui, à la vie ou la mort. C'est chaque nuit le même combat pour vaincre ce démon qui veut le manger, le dévorer, l'emprisonner.
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Kitty Crowther a choisi de couvrir les corps de ses personnages d'un long manteau et d'une capuche pour se concentrer exclusivement sur les expressions des visages et ainsi, mieux traduire leurs émotions et leurs sentiments.
Sans identité masculine ou féminine, le petit personnage peut être vous, moi, … et le lecteur va tout simplement pouvoir s'identifier à ce personnage.
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Kitty Crowther a déployé un univers atypique particulièrement audacieux en optant pour un décor organique qui peut faire peur au départ.
L'illustratrice a en effet dessiné le paysage intérieur de ce personnage. Elle trace les vaisseaux sanguins, la colonne vertébrale, les organes, les muscles, mais ses dessins ne cherchent pas à entrer dans les détails. Avec des décors minimalistes aux formes végétales, des lignes simples et l'utilisation d'un choix restreint de couleurs, ils gardent une simplicité enfantine rassurante.
Cet univers m'a fait penser d'une certaine manière au monde fascinant de Frida Kahlo. Ses peintures se situent au plus sensible des émotions, elles explorent son jardin intérieur, sa vie brisée, ses expériences personnelles, ses souffrances intimes.
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Cet album était depuis un mois en fond de classe, posé sur un présentoir. Lorsque je leur ai proposé de le lire ensemble, plusieurs ont dit l'avoir lu et trouvé étrange, compliqué. Je leur ai donc proposé de le lire en m'arrêtant régulièrement pour leur poser des questions.
Le début de l'histoire a été assez incroyable.
J'avais un peu peur qu'ils ne réagissent pas au texte. Mais alors que de nombreux enfants disaient ne pas comprendre, une élève a trouvé qu'au contraire, il était simple. Elle a tout de suite mis les mots sur l'essence du texte, parlant des émotions qui parfois sont si fortes qu'elles prennent toute la place jusqu'à envahir complètement la personne. « Dans moi », c'était pour elle, le monde secret des émotions, de celles que l'on garde au fond de soi et qui nous rongent.
Petit à petit, au fil du texte et des illustrations, les enfants se sont mis à discuter entre eux, parlant de ces émotions envahissantes et difficiles à extérioriser. Ils ont trouvé que l'ogre était une image : elle représente les émotions négatives, la colère, la peur, la tristesse, toutes ces émotions qui isolent, encagent et pour lesquelles on n'a pas de mots. Pour se libérer de ces émotions qui font mal, il faut aller chercher à l'intérieur de soi la force capable de faire sortir cet Ogre.
Au final, nous en avons parlé un long moment, plus longtemps que prévu !
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Alex Cousseau et Kitty Crowther ont créé un univers original et introspectif, plein d'imagination, tour à tour sombre et lumineux, poétique et inquiétant, déroutant et mystérieux.
C'est un album intelligent qui fait réfléchir et parler. Il montre l'importance de comprendre ses craintes et sa colère pour mieux les surmonter, les apprivoiser. Mais c'est aussi un texte qui n'est pas simple et pourra réclamer l'accompagnement de l'adulte pour que l'enfant se l'approprie.
« A chaque petite victoire, une fleur pousse. »
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Laissez vous embarquer dans le périple de Grindille et de ses amis à bord du Picadilly Circus. Ne vous posez pas de questions sur la crédibilité, sur la faisabilité d'un tel trajet. Profitez du voyage, c'est tout.
Appréciez le moment où vous raconterez une histoire à une famille de cactus. Ou bien lorsque vous vous réveillerez au milieu d'un paysage tout blanc, il a neigé toute la nuit. Faites les premières traces dans la neige. Amusez vous.
Bref. Retombez en enfance avec Alex Cousseau et Gaya Wisniewski (dont nous avions déjà beaucoup apprécié "Papa, écoute moi!").
Nous recommandons ce très joli album.
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Revoilà Murdo, notre yéti préféré ! Il a écrit une lettre anonyme - avec des lettres découpées, comme il se doit - l’a signée dans son élan, a construit une boîte aux lettres pour la déposer … Et puis ? Qui va la distribuer ? A qui ? Sur cette base un peu beaucoup absurde, vont s’enchaîner une série de lettres à déguster dans l’ordre ou le désordre, entrecoupée par les interventions de Sherlock X attendant impatiemment l’enquête promise.
Dans l’archipel de Murdo comme sous son bonnet à pompon, il se passe bien des choses, tout bouillonne et s’agite : un téléphone sonne, le vent distribue le courrier, les araignées voyagent à dos de hérisson, les lettres s’amoncèlent …
Comme le précédent, cet album nous invite au rêve, au questionnement, à la méditation, au dialogue … Il permet de s’interroger sur soi, sur le monde, sur les rapports entre les deux. Il suscite l'envie d'écrire, de dessiner, de d'exprimer. Il montre que rien n'est trop bizarre, que tout peut avoir un sens, que les rêves nourrissent la vie.
On joue sur les mots (sur la carte, l’hémisphère droit est-il celui du cerveau ou de l’archipel ? mais les deux ne se confondent-ils pas ?), les idées, les images et allusions graphiques (mare façon Egypte ancienne, terrier à la Yayoi Kusama…), les codes littéraires (la lettre anonyme, bien sûr, mais aussi le détective de roman), les codes du jeu (la série de cartes à l’effigie des personnages…) …
L'illustration d'Eva Offredo est économe de moyens, sobre, stylisée, et repose sur trois couleurs uniques (mais pas primaires !). Et pourtant ! quelle minutie (quadrillages, rayures, pois et poils…), quel humour (le hotdog sur le chien, les piquants des cactus à côté des poils de Murdo…), quelle poésie (les racines de la forêt qui plongent dans l’alphabet…) !
Sans oublier la dégaine de notre yéti, qui n'a pas grand'chose à voir avec Big Foot ou le Ranko d'Hergé, mais plutôt avec … ? Sa tête évoque irrésistiblement les tasses à deux anses destinées aux bébés (ouioui, j'assume !), son corps est un mélange totalement déséquilibré de bras/tentacules et de petites jambes un peu ridicules par rapport à son torse massif, vêtu de manière à symboliser le moment… C'est tout le génie de l'illustratrice : ce yéti qui n'est censé exister que dans les livres ne ressemble pas aux autres yétis. Cet album le fait exister et, tant qu'à faire, lui donne une identité graphique différente mais parfaitement reconnaissable, quel que soit le costume endossé. Ainsi, un être imaginaire peut aussi échapper aux règles et classifications, s'affranchir des normes imposées aux créatures de son espèce et incarner une totale liberté, ouvrir toutes les possibilités, autoriser tous les imaginaires. Et, si les rêves sont impossibles, rien n'est impossible en rêve.
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Un album que j'ai adoré pour mille et unes raisons.
D'une façon très tactile, le livre en tant qu'objet est super agréable au toucher. Il se démarque - je ne sais pour quelles raisons - des autres livres.
Puis passé la couverture (que je ne trouvais pas terrible au début) on se retrouve devant un livre aux couleurs vivent et multiples (un choix de couleurs assez atypique néanmoins). Les dessins envahissent les pages et débordent même par-delà les tranches ! Ils possèdent de nombreux détails marrant, comme un poisson dans une cage à oiseaux. Des détails humoristiques souvent absurdes qui se cachent plus ou moins. Si la cage du poisson est flagrant, les collines en gélatine et les rochers en fraises Tagada le sont moins ! Ajouter à cela le style des "habitants" des pages qui varient : des animaux diverses et variés, des habitants à tête flippante de poupons... Après une première découverte j'ai remarqué les toits vert foncé aux illustrations de choux.
Les références aux contes sont beaucoup moins dissimulées ce qui fait que le lecteur ne pourra pas les louper.
En plus chaque double page est lié à sa précédente et sa suivante durant tout le passage en ville. Que ce soit via un arbre, un immeuble ou une colline, les pages semblent être une longue frise dans laquelle se déplaces les personnages.
J'adore la représentation des escargots en fin de livre, avec leur coquille qui est finalement leur sac à dos, et ils jouent aux funambules / équilibristes (avec +/- de confiance).
Idem pour les têtards qui partent en voyages dans leur bocal, et toutes leurs valises en attendent le bus (ils voyagent donc on-ne-sait-comment).
L'ultime double page permet de se lancer dans un cherche et trouve. Certains objets présents dans les "rêves"/"souvenirs" du jeune mammouth se retrouvent dans les autres pages (mais pas tous).
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Voici un album comme je les aime, avec cet esprit doux-farfelu qu'on trouve chez Anne Brouillard (et le pays des chintiens), Gaya Wisniewski (Chnourka) ou encore les Moomins. Des personnages hétéroclites animaliers aux prénoms étonnants (Grindille, Yoko, Snorri...) embarquent à bord d'un bus anglais rouge estampillé Piccadilly Circus... on est sur un manège, pas de mystère, on tourne en rond, mais soudain, le bus semble se décrocher et voilà les amis qui partent pour une aventure incongrue, direction l'horizon, ou plutôt direction les montagnes.
Sur leur chemin, ils feront des rencontres (des ratons-laveurs en sidecar,...), prendront des passagers, dont des jumelles pipistrelles, un frigo timide qui lie amitié avec un bidon, un flocon de neige, des cactus prêtés par un yéti... Et bien-sûr, à la fin, nous revoilà sur le manège... Avant de partir pour de nouvelles aventures.
Un album magnifiquement illustré à l'aquarelle qui célèbre la fantaisie, l'imagination et l'amitié simple et solide. Coup de coeur !
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Trois compères embarqués dans un bus à impériale, un manège, une expédition en montagne, des rencontres, de nouveaux amis, des histoires « entre hier et aujourd’hui » … Une belle histoire d’amitié et d’aventure, où le frigo se lie d’amitié avec un jerrycan, où les cactus prennent le bus, où les flocons de neige cousinent avec les grains de sel. Un délice cosy à déguster encore et encore, pour goûter la poésie du récit et la douce fantaisie des illustrations.
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Grégoire, 9 ans, est AMOUREUX !! Si, si je vous assure. Elle est si belle et si jolie, elle lui a vendu de très jolies chaussures rouges. elle s'appelle Léonor.
Mais comment le lui dire? osera t'il lui voler un bisou? Parce que quand tout son petit monde est amoureux et s'embrasse, comment admettre que lui il n'a pas d'amoureuse?
D'abord il y a son papa et sa maman , toujours en train de s'embrasser , ensuite il y a Pyrame, son chien , qui vit le grand amour avec Porcelaine une jolie petite taupe ... bon d'accord faut voir l'aspect du jardin mais c'est la faute à l'amour!
Et enfin le grand jour arrive celui où Grégoire prouve à Léonor la profondeur de son amour ...
Fort bien écrit, ce petit roman se dévore sans complexe .
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"Le roi qui n'a rien".
Le titre pourra sembler déĵa curieux pour les petits lecteurs: est-on encore roi quand on a rien?
Le début sera évidemment incongru et nous sourirons de cette version inversée de la richesse : le roi n'a rien et le peuple aura tout, avec des palais partout pour remplacer les petites chaumières.
Le roi ne semblera s'en alarmer.
N'a t-il jamais faim, froid, ses pieds ne lui font-ils jamais un peu mal sans chaussures?
Nous aurons droit à de l'irrésistible absurde comme un conte pourrait en raconter par exemple, ici le roi, très serein et philosophe, ne manquera de rien en ayant rien, comme si il était aussi riche que dans notre imagerie du roi possédant des coffres d'or.
Une situation qui permettra aussi de mettre en avant l'essentiel pour vivre décemment dans la vraie vie - car les gens qui comme le roi attendront par terre, n'auront pas cette chance d'être un peu philosophe - et à la fin, l'important pour être un peu gagnant
Ainsi nous demanderons nous un peu ce que ce roi en maillot de bain rayé attendra de la vie (ou de cette aventure car il nous faudra bien une chute, n'est-ce pas?)
À ces pieds nus défileront plusieurs personnages sans qu'il n'ait rien demandé, un chat qui veut attendre avec lui, une poissonnière qui laissera choir son poisson pile là, un chevalier qui chutera pile là et y perdra ses bottes.
Le chat profitera de chaque situation et c'est le roi que l'on blâmera. Il est bien à quelqu'un ce chat?
Mais la situation redonnera au chat son vrai statut, il n'obéira pas au doigt et à l'oeil, il tiendra compagnie.
Un album amusant et progressivement, sans nous en rendre compte un zoom arrière va s'opérer et la vue d'ensemble pourra nous faire penser à une tapisserie du Moyen-Âge, mais beaucoup plus colorée.
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Un très joli album qui montre aux plus jeunes qu'avec notre corps on peut faire tout plein de choses super chouette mais pour que tout fonctionne correctement il est important de recevoir de l'amour et de la bienveillance de la part des personnes qui nous sont chères, car sans un coeur en bon état, tout le reste part en cacahuète.
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Iggy, c’est l’animal de compagnie de Duc le chat. Un beau chien à poils longs, qui aime les spaghettis et qui se confond même avec ! Iggy aime aussi prendre soin de son brushing, les chaussures des humains et les balles. Par contre, comme Duc, les surprises ne sont pas trop son truc. Quand s’installent de nouveaux voisins, notre duo est inquiet…
La grande force de cet album, ce sont les poils d’Iggy ! Graphiquement, cela fonctionne très bien : quelques traits parallèles et Iggy prend vie… ou se camoufle ! La narration, prise en charge par le chat, est quant à elle plutôt amusante. Un album tendre aux illustrations intelligentes et efficaces, qui plaira aux amateurs de toutous !
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Je remercie les éditions Rouergue et Babelio pour ce roman jeunesse d'Alex Cousseau : les trois vies d'Antoine Anacharsis. Reçue dans le cadre de Masse Critique Jeunesse.
Antoine nous raconte avec douceur et ferveur son histoire ou plutôt celle de serois vies vies ; ses trois prénoms :Taan , Antoine , Antoine Anacharsis ;ses trois chances.
La première vie : la vie foetale l'Amour et le charme de sa mère qui raconte la vie de sa famille et de ses légendes celle du pirate Olivier Levasseur dit La Buse et de son trésor. Dont la cachette secrète est une énigme sur un parchemin à l'intérieur d'un médaillon que Taan reçoit à sa naissance. Cette première vie est une ode à la maternité,la transmission, à l'Amour .sa mère n'hésitant pas à disparaître pour qu'il vive.
La deuxième vie : Il est recueilli dans des circonstances mystérieuses, en mer des Caraïbes, il est élevé comme son fils par le docteur Blind . Ensemble ils se passionnent pour le trésor de La Buse et l'énigme du médaillon . Ils décident d'aller à New-York rencontrer Edgar Poe qui aime et résoud les énigmes. Durand le passage dans les états raciaux du Sud Américain , séparé du docteur Blind , Antoine est vendu comme esclave . Il s'enfuit , commence alors un long voyage vers New-York, ville de tous les dangers . Un bande de voleurs lui coupe une partie de la langue . Il perd l'usage de la parole. Sa rencontre avec Edgard Poe est un échec. Il reprend son voyage essayant de trouver le docteur Blind et des indices pour le trésor ,sa rencontre avec les deux soeurs Fox qui ont un don de converser avec les morts en faisant bouger un guéridon. Le célèbre pirate se prête à la conversation et délivré le nom d'une ville Lebanon et un Gage. Antoine se rend dans cette ville retrouve Gage , lui onne le parchemin,lui parle du pirate. En entendant le nom d'Olivier Levasseur, Gage commet une imprudence et se blesse ,une barre à mine lui traversé la tête. Antoine s'enfuit craignant les ennuis,en oubliant le cryptogramme
Il a 23 ans.il se coupable, la mort de Gage le hante.
Il embarque sur un baleinier en direction de l'hémisphère Sud. participe à des campagnes de pêche.massacrant une soixantaine de baleines et autant de cachalot . c'est un travail qui le répugne et le Fascine. Jusqu'au jour où il tombe dans la tête d'un cachalot il se voir mourir dans cette substance que l'on nomme spermaceti . Il est repêché de justesse par un marin . Il commence alors sa troisième vie
On lui demande son nom .
Miracle ! Son voyage dans le spermaceti lui a guéri la langue,il retrouve l'usage de la parole. En réponse au capitaine il dit :
Je m'appelle Antoine Anacharsis troisième nom . Il se sent le besoin de trouvé ses racines , arrête sa carrière de matelot.
Nous le retrouvons sur un bateau poursuivant l'aventure en retournant vers l'île de ses ancêtres . Est ce l'ultime voyage ?
Va-t-il avoir un troisième chance sur le navire ? Où bien tout va s'éclaircir dans son île natale ? Le suspense reste entier ! Il faut vraiment aller jusqu'à la fin du chapitre 65 pour avoir la réponse surprenant à la quête de ses trois vies.
C'est un roman destiné à des adolescents mais pas que.
C'est un roman qui se lit facilement. Alex Cousseau tiens ses lecteurs en haleine ,du suspense , les nombreux rebondissements ainsi que l'atmosphère bien traduite . L'écriture agréable , vocabulaire simple, beaucoup de poésie et de fantastiques. Nous donnes une impression de conte.je ne peux que conseiller la lecture et voyager avec Antoine Anacharsis sur tous les continents.
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