Alex Cousseau

Livre lu dans le cadre d'un comité de lecture pour la jeunesse.

Rien de plus normal que de suivre 12 petites histoires racontées par Dorothée la chaussette sur son meilleur ami Grizzli le chat.

Toutes plus rigolotes les unes que les autres, Dorothée nous retrace les péripéties de son ami Grizzli : le choix de son nom, le mystère des clés, la visite chez le vétérinaire, merguez sieste et philosophie etc... qui sont le fruit d'une observation attentive du félin, de ses habitudes et d'un humour toute amical envers l'animal.

J'ai aimé les interprétations des activités de nos fidèles compagnons (ayant un chat à la maison, je crois que je vais mieux le comprendre grâce à Dorothée) et la touche d'humour rend la lecture des plus distrayantes.
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Vive le printemps ! Une saison propice aux balades de toute sorte...

Louison Mignon nous entraîne au marché pour cette nouvelle aventure.



La famille s'est agrandie et se rendre à la foire devient dès lors une véritable expédition. Heureusement Pépé et Robinson décident de rester ensemble dans la voiture. Pourtant, cela ne suffira pas à éviter la catastrophe...



Un tome qui accueille comme il se doit la couleur verte pour rendre hommage à cette nature nouvelle. Le trajet en voiture retient l'attention du lecteur avec une scène pleine d'humour.



Mais c'est pour moi la nostalgie heureuse de l'enfance qui à chaque fois m'emporte à la lecture de ces livres ! La mémé qui râle, les animaux qui provoquent des accidents et l'enfant qui virevolte, insouciant, rassuré... que de souvenirs partagés !



Pour aller plus loin et comprendre le formidable univers créé par les deux auteurs, vous trouverez avec le lien ci-dessous une présentation des différents personnages, ce que Louison emporte dans sa valise lorsqu'elle va chez ses "vieux" ainsi que ses jeux préférés, et en bonus une interview croisée.



A lire et à relire !


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Dans le sud de la Mongolie, un garçon et un cheval naissent le même jour. Un lien profond les unit, renforcé par le nom qu'ils ont en commun, Elvis...

A huit ans, Sarantoya voit son rêve se réaliser : son père lui offre un cheval pour son anniversaire...

Un roman, deux récits... Peu importe dans quel sens on commence ce livre, ces deux histoires se rejoignent au milieu pour finalement n'en former plus qu'une autour du destin d'un cheval.

Avec une histoire facile à lire qui pousse à s'interroger sur la notion de liberté et de propriété ainsi que l'originalité de la mise en page, ce petit roman devrait plaire aux enfants à partir de 8/9 ans.

Dans "Par la forêt / par le lac", Alex Cousseau raconte l'histoire d' un petit indien qui choisit deux chemins différents: en passant soit par la forêt - au recto -, soit par le lac - au verso-.





La collection « Boomerang » aux éditions Rouergue permet d'adopter ici deux histoires différentes; les deux récits qui convergent vers une même fin.. culminante.: le retour du printemps et du soleil tout en haut dans le ciel.



J'ai aimé découvrir la nature aux côtés de ce petit indien: explorer le sous-bois et la forêt, ou les abords du lac)

- j'ai d'ailleurs préféré le passage par la forêt -.



J'ai cherché en vain un autre récit recto-verso du même auteur (sur un cheval) mais je n'ai pas encore renoncé à le trouver...

car j'ai bien apprécié l'écriture d'Alex Rousseau, cette excursion dans la nature -.



En effet, qu'il s'agisse du rivage du lac ou de la forêt, cette exploration a de beaux accents poétiques... comme dans une vraie promenade dans les bois... ou sur le rivage du lac.

Pour certains enfants, la nuit est synonyme d'angoisse. Angèle a le coeur qui s'affole. Mais une fois le rituel du coucher observé, plus personne ne vient la rassurer.



Un soir particulièrement noir, elle se lève à la recherche d'une présence humaine et va buter sur Tompoochee, un indien en bois qui d'après elle garde l'escalier de la maison. Il s'échappe et la conduit vers mystérieuse valise...



Quel secret va découvrir la jeune fille ? L'aidera t-il à vaincre ses peurs ?



Un roman sur la transmission inter générationelle des terreurs et phobies. C'est en découvrant un événement marquant du passé de sa mère que la jeune fille va arriver à comprendre et dépasser sa frousse.



Le lien entre les femmes est ici mis en valeur, fille, mère, grand-mère, avec en toile de fond une histoire à dimension magique. Aux fantômes répondront les incantations !



Les pages sous fond noir font ressortir et encadrent le récit. Les illustrations de Loïc Froissart mettent en image cette quête personnelle initiatique. J'ai particulièrement aimé les décors et leur multitude de petits détails.



Une histoire fraîche qui nous invite à nous interroger sur les aversions que nous communiquons sans le vouloir à nos enfants.
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Fragments de vie réunis autour d'un printemps et d'un été et de la découverte de l'amour et de la première expérience. Parmi les tableaux qui nous sont proposés, ma préférence va à la peinture des relations père fils dans un face à face plein de silence et d'amour. L'amour, la mort, l'amitié sont les thèmes principaux qui se déploient. La découverte de soi à travers le corps de l'autre clôt le livre.





Un roman dont j'ai du mal à évoquer les contours, même s'il me reste de belles images fugaces de cette lecture. Il me manque le plaisir du récit construit, qui enveloppe et raconte une histoire. Ici on parle de l'essence de l'être à travers la fugacité de l'instant.


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Antoine a eu trois vies ou plus précisément il partage sa vie en trois grands moments qui le changent indéniablement. Jeune garçon métisse, il connaîtra la fin de l’esclavage après avoir esclave lui même, on lui tranchera la langue, mais rien ne l'empêchera de partir à la recherche de son héritage : un mystérieux trésor appartenant à un de ses ancêtres. Son seul indice est un message codé qui est transmis de génération en génération par les femmes de sa famille.



Une belle aventure cruelle et humaine.

Un album pour tout-petit qui aborde la question du corps par le biais des émotions et du cœur. Cette thématique pour tout-petit va s’avérer sans nul doute plus que jamais indispensable pour accompagner des bébés lecteurs qui n’ont que des visions partielles des visages depuis plusieurs mois. La démarche d’Alex Cousseau par le biais du coeur en usant des phrases poétiques et parlantes sera sans nul doute très efficace. Les illustrations très colorées de Charles Dutertre zoom de manière très efficace sur les parties du corps à mettre en valeur. Un très bel album pour tout-petit !
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Charles le dragon poète est de retour pour notre plus grand plaisir. Et Alex Cousseau nous emmène une fois de plus dans cet univers fantastique, riche et coloré des dragons touchants.

Cette fois, Charles est méchant, c’est une allergie au pollen des fleurs qui le met de méchante humeur. Mais il va au final apprendre à dominer ses émotions négatives.

L'écriture poétique d' Alex Cousseau, les splendides illustrations de Philippe-Henri Turin et le maxi format de l'album font de ce livre une nouvelle merveille. Charles grandit au fur à mesure des aventures et touche autant le lecteur par ses étapes de vie remplies d’humanité.

Un jeune Mongol a pour âme sœur un cheval né la même nuit que lui. Mais l’hiver est trop rigoureux et la famine s’installe, l’obligeant à se séparer de son « frère ».



Une jeune fille reçoit en cadeau pour ses huit ans un cheval qu’elle décide d’appeler Orage. Mais il s’agit d’un animal sauvage et le jour où la barrière reste ouverte il entraîne la jeune fille avec lui, vers…



Deux récits qui se répondent et font sens autour de la question de la liberté


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Une jolie réussite que ces deux textes présentés tête-bêche. Tout en douceur et sensibilité, ces deux textes nous parlent de l'enfance, du besoin d'imaginaire, de la confrontation avec la réalité, du besoin d'ailleurs, d'autre chose... Ce n'est pas facile, cet homme qui a tout quitté comme ça, pour presque rien. Mais il n'y a pas de jugement, en tout cas je ne l'ai pas ressenti.

Dans un sens, puis dans l'autre, et inversement, cette lecture est une douce pause.

Cette histoire, celle des Frères Moustaches, est vraie : c'est celle de trois marionnettistes satiristes birmans, emprisonnés et censurés par le pouvoir en place. Mais cela pourrait être celle de beaucoup d'autres qui osent critiquer ouvertement des dictatures et résister à la tyrannie qu'ils subissent...

Un album jeunesse au texte court, percutant et aux illustrations dans les tons bruns/ocre qui fourmillent de détails à observer.

Comment rester insensible face à cette histoire qui nous rappelle que la liberté d'expression se paie parfois très cher !

A réserver aux plus grands qui pourront en appréhender la portée.

Des premiers regards à l'acte d'amour, une série de première fois du jeu amoureux vu par un garçon...
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Charles, petit dragon poète, n’est vraiment pas comme tous les autres dragons de son école. Même si ses parents l’aiment, disent qu’il est le plus beau et l’encouragent, il n’arrive ni à cracher du feu, ni à voler. Par ailleurs, son corps est bien différent de celui des autres : de très grandes ailes, un tout petit corps maigrichon et des grosses pattes. Très vite, on se moque de lui en classe, on l’ignore, il est relégué au fond de la classe. Il a pourtant un réel talent, celui d’écrire sans cesse des poèmes mais cela n’impressionnent pas les autres… Que va-t-il devenir ? Une petite mouche saura peut-être le guider ?

Ce bel album à tous points de vue, sera l'occasion éventuellement de discuter avec ses petits et grands lecteurs car voici les diverses questions qu'il soulève :

Comment faire pour exister aux yeux des autres alors qu’on est très différent ?

Être différent, est-ce un problème ?

Comment exister grâce à ses propres talents même si peu peuvent les apprécier ?

Une petite merveille pour accompagner les enfants à prendre du recul sur cette année particulière. Murdo décline page par page ses rêves, ses plaisirs, ses questionnements et son regard sur le monde. Alex Cousseau ouvre tendrement et humoristiquemenf la parole de l’adulte vers l’enfant pour une réflexion philosophique partagée sur le sens de la vie, Les illustrations qui ponctuent le récit avec leur tons marquant sont une déclinaison géométrique et imaginaire de la réflexion portée. Les essentiels apportés par le regard de l’enfance sont ici partagés et permettront à tous de se recentrer sur des valeurs essentielles.
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Décidément, hormis « Mon grand-père devenu ours » (un album magnifique, poétique et sensible sur le deuil), j’ai du mal avec les récits d’Alex Cousseau. Sa plume est pourtant légère, simple et loufoque ! On tourne les pages facilement et avec plaisir… Mais je pense me rendre à l’évidence : c’est parfois trop atypique pour moi ! Comme dans le « Paraquoi », on va trouver des jeux de mots mignons, des sonorités qui se répètent, des situations improbables et de l’humour burlesque. Or, je ne cours pas après l’absurde. Je suis donc passée totalement à côté de ce roman jeunesse. Celui-ci met en scène deux frères jumeaux que tout oppose, mais qui ont une relation taquine, affectueuse, complémentaire et forte. Ensemble, ils profitent de la vie, mangent (beaucoup), se disputent, rient, fêtent souvent leur anniversaire, fuient les fourmis et achètent plein de choses.



King est du genre optimiste, crâneur, altruiste, ouvert et bon en maths… mais terriblement bêta ! Kong est un peu plus intelligent et pratique que son frère toutefois, il est également un peu idiot. Il est surtout très gourmand et aventurier. Alors, quand ce dernier, malheureux, décide de partir en voyage en solo, la séparation est difficile des deux côtés ! Commence alors une double aventure étrange, originale et déjantée. Dans cette histoire, les humains côtoient les animaux et leur parlent. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir le facteur prendre une collation avec un panda ou un vendeur d’une boutique de souvenirs avoir un gros ursidé comme client ! De plus, les deux frangins sont humanisés : ils possèdent des objets pour satisfaire leur confort (frigidaire, fauteuil à bascule, table de ping-pong, etc.), ont l’électricité et peuvent communiquer avec leur ordinateur ou leur téléphone portable.



L’avantage de ce roman plein de bons sentiments est qu’il comporte plusieurs petits chapitres correspondant à une aventure/une découverte, ce qui permet au jeune lecteur de faire une pause dans sa lecture. De plus, les têtes de chapitres possèdent de jolies petites illustrations en noir et blanc. « King et Kong » plaira aux jeunes et grands lecteurs appréciant l’absurde, les jeux de mots et l’humour loufoque.
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La ballade d’Ilyas est un album atypique, inclassable, qui nous entraîne hors des sentiers battus, en compagnie de l’âge Rouge, d’Ilyas et de son rêve d’enfant… Quel est le sens de la lettre mystérieuse qu’Ilyas reçoit mais qu’il ne sait déchiffrer ? Le cheminement amorcé pour résoudre cette énigme se mue en expérience initiatique ponctuée de rencontres, enrichissante en elle-même et source d’inspiration pour les compositions musicales d’Ilyas, qui a décidément des airs de John Lennon...



Cet album onirique et métaphorique a de quoi dérouter son lecteur. Mais nous avons pris le parti de nous laisser entraîner sur les chemins empruntés par Ilyas et avons été époustouflés (le mot est faible !) par la beauté des paysages fleuris et psychédéliques qu’ils traversent. Des décors qui sont de vrais tableaux, fourmillant de détails dans lesquels se plonger pour une inspirante parenthèse contemplative… Une merveille d’album qui séduira à coup sûr rêveurs, poètes, voyageurs, amoureux de la nature et nostalgiques des années 1970 et du mouvement hippie !
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Une petite fille attend son jeune chiot qui doit naître d'un instant à l'autre. Mais la mère reste introuvable. Comme souvent, elle se cache afin de mettre bas. Louison la cherche de partout en espérant ainsi partir au plus vite à la rencontre de "son" animal.



Pendant ce temps, son grand-père s'occupe de son potager : il parle à ses légumes et semble serein. Louison aimerait être comme lui, mais tout à l'excitation de l'attente, elle ne pense qu'à son chiot qui va arriver.



Un très beau album en majorité en noir et blanc dans lequel seul quelques touches d'orange transparaissent. Les traits opposent la régularité des créations de l'homme à la fantaisie de la nature. Les dessins sont beaux et vivants.



Il évoque le parcours de l'attente et constitue un moment de partage d'un moment de vie important de l'enfance !



La maison ferme des grand-parents semble vivre au rythme de la nature. La forêt n'est pas loin et on sent un immense respect pour le rythme des êtres vivants, qu'ils soient légumineux ou animaux.



A l'opposé, l'enfant vit dans l'instant. Sa quête se transforme en chasse au trésor. Nous sentons son coeur qui bat. Nous somme l'instant avant la rencontre, avec elle. Le final est très réussi. A lire !


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Au XIX° siècle, le destin d'Antoine Anacharsis qui recherchera toute sa vie un trésor, héritage de son ancêtre pirate. Il traversa les océans, connaitra l'esclave, sera mutilé mais fera aussi de belles rencontres qui lui permettront de se forger un avenir...

Ne vous fiez pas à la couverture, Les trois vies d'Antoine Anacharsis est un véritable roman d'aventures avec son message codé caché dans un médaillon, sa chasse au trésor, ses pirates, ses voyages, ses découvertes... Mais c'est aussi un roman qui nous raconte l'histoire de l'esclavage et qui nous transporte de l'Afrique à l'Amérique.

J'ai beaucoup aimé découvrir le destin de ce jeune métis et le fait qu'Alex Cousteau ait intégré des personnages ayant vraiment existé à cette époque dans son récit.

C'est un livre qui, de prime abord, peut faire peur. Et n'est-ce pas le but ? Le narrateur et sa cousine, qui ont sensiblement le même âge, vont dormir tous les deux à la belle étoile, dans le jardin des parents de Cléo. Les parents ne sont pas loin, ils sont dans la maison, et ils ont édicté quelques règles aussi. Bref, les enfants sont en sécurité.

Cependant, le jeune garçon sent qu'il y a autre chose. Cléo a peur, elle ne veut plus dormir dans sa chambre. Pourquoi ? Elle ne veut pas le lui dire. Alors c'est lui qui lui confie une de ses peurs, pourquoi lui aussi, cinq ans plus tôt, avait peur de dormir dans sa chambre. Mais... son père est venu, a identifié ce qui causait le bruit si effrayant, et mettre des causes sur un fait a permis au jeune garçon de se sentir mieux. Il se propose de faire la même chose avec sa cousine.



Il ne s'agit pas seulement ici de se dire que toutes les peurs doivent être prises au sérieux, même celles qui nous semblent, avec nos yeux d'adulte, causées par presque rien. La peur de Cléo avait une cause bien réelle, elle en avait aussi une autre, plus implicite, toutes ces images violentes qu'elle voit à la télévision, qui est dans sa chambre et qu'elle regarde, me semble-t-il, autant qu'elle le veut. Les mots sont importants, et son cousin est bien d'accord, mais les mots qu'elle connaît, qui parlent de violence, sont-ils aussi importants que ceux que connait son cousin ? La chélidoine ne passe pas au 20 heures, elle est pourtant importante.