AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.24/5 (sur 59 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1987
Biographie :

« Né en 1987, d’ascendance italienne et polonaise, Alex Speri est entouré par les livres dès son plus jeune âge. Entre une mère ayant travaillé dans l’une des plus prestigieuses maisons d’édition italiennes et un père dans le milieu de la typographie, c’est assez naturellement qu’il se passionne pour la littérature, notamment pour les grands classiques tout comme pour des œuvres plus modernes et même la bande dessinée. Intéressé par les cultures étrangères, marié et père d’une petite fille, il aime raconter des histoires qui donnent à réfléchir ou qui font rêver… »

Source : Editions Douro
Ajouter des informations
Bibliographie de Alex Speri   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Sans espoir, toute combativité s'éteint. Sans croyance, c'est l'âme qui s'éteint...
Commenter  J’apprécie          240
Au bout de deux minutes d'un passage à tabac en règle, le centurion les stoppa et déclara :
_ Ça suffit ! C'est assez réaliste comme cela. Quintus, ça va ?
_ Je comprends désormais pourquoi on parle de la puissance des légions romaines, répondis-je en grinçant des dents.
Commenter  J’apprécie          221
Dieu que j'aimais l'entendre réciter des poèmes ! Elle m'interrogea sur ma vie et ma famille. C'est alors que je remarquais que le soleil déclinait. Je suggérais donc d'aller nous promener main dans la main au sein du jardin japonais de la propriété, après tout, cela aurait été une disgrâce de ne point en profiter. L'endroit était magnifique, la nature, les matériaux, les éléments, tout était en parfaite harmonie. Je ne pus m'empêcher de prendre quelques photos de ma belle vêtue de son yukata se tenant sur le pont enjambant le cours d'eau en partie détourné qui traversait la propriété au milieu des rochers et des lanternes de pierre posées çà et là. Dans le bassin, nageaient paisiblement des carpes koïs, il n'aurait manqué qu'un héron japonais posé sur l'un des rochers et l'on aurait pu se croire dans les campagnes du Kanto ou du KansaÏ.
Je fus peiné de ne jamais avoir eu l'occasion de visiter l'Empire du soleil levant. Malheureument, de ce que j'avais pu en voir sur les images satellites, je savais pertinemment que cela me serait désormais impossible.
Commenter  J’apprécie          180
Henri stoppa le véhicule et demanda :
_ Charles, t'as un truc pour péter la serrure du top-case ?
_ Ouaip !
Il sortit alors un pied-de-biche et fit sauter les serrures des deux top-cases.
_ Qu'est-ce que tu ferais sans ton Charlie... plaisanta-t-il.
_ Je ne sais pas, je me serais sans doute moins murgé dans ma jeunesse.
_ Cest pas faux !
Commenter  J’apprécie          191
Étrangement, des tréfonds de mon imagination (Katia) rejaillit le premier mouvement de la neuvième symphonie d'Anton Dvorak que jouait Madame Jeanne, la doyenne de notre village. Elle avait été une ancienne pianiste professionnelle. Et alors, que sous mes yeux s'affaissaient leurs carcasses en « slow-motion », étrangement mon esprit mêlait la beauté indéfinissable de la musique classique aux affres des combats dans une sorte de scénographie funèbre.
Commenter  J’apprécie          170
Cela faisait deux jours que nous naviguions à vive allure avec pour seul et unique objectif de faire la jonction avec le Vigilant. Si nous étions chanceux, son équipage et surtout son commandant pourraient nous en dire davantage sur ce qui s'était passé. Après tout, il avait sans doute été l'un de ceux qui avaient ouvert le feu.
Commenter  J’apprécie          170
Il fut d'ailleurs décidé par le conseil communautaire alors même que je n'étais qu'une enfant , d'instiller cette mentalité dans les enfants de notre société sous forme d'un enseignement nommé : « éducation sociale et solidaire ».
Il y a fort à parier que dans l'Ancien Monde, nombre d'adultes se seraient opposés à un tel enseignement. Ils auraient sans doute crié au scandale et nous auraient traités de propagandistes tout en nous accusant de faire du lavage de cerveau. Et portant... Le capitalisme libéral, tel qu'il avait été conçu, n'avait il pas causé la perte de l'Ancien Monde ? N'était-il pas en soi une forme de domination intellectuelle et de lavage de cerveau ?
Commenter  J’apprécie          160
Ce n'est seulement qu'autour de l'adolescence, que je pris conscience que ces circumnavigations ne lui avaient pas laissé que de bons souvenirs. Je crois sincèrement que sa plus grande blessure avait été de commander le Dugay-Trouin pour son dernier voyage. Ce vaisseau, auquel il s'était tant attaché, devait effectuer son dernier voyage entre Saïgon et Toulon afin d'y être désarmé. Je crois sincèrement que s'il en avait eu les moyens, il l'aurait racheté au gouvernement...
Il disait souvent en évoquant ce vaisseau : « Il y avait tant de mon sang et de ma sueur dans ses coursives et ses fers que l'on aurait aisément pu parler d'un lien de parenté ! »
Lorsqu'il entama la seconde partie de sa carrière, il fut muté à l'État-Major, d'abord à Brest, puis à Paris. Le jour de mon quatorzième aanniversaire, je me souviens de l'avoir entendu dire : « Quand j'ai perdu le Dugay-Trouin, j'ai perdu le goût de la navigation. C'était comme si l'un de mes enfants était mort. Ce vaisseau était un navire unique. Il fendait les océans comme nul autre. Parfois, il grinçait quand il n'aimait pas ce que je lui faisais subir. »
Même après qu'il soit parti en retraite, je ne l'ai plus jamais vu remettre les pieds sur un navire, et cela, au grand désespoir de Papa qui le voyait s'enfoncer dans la morosité.
Commenter  J’apprécie          150
_ Des armes chimiques ? Qui a bien pu utiliser ça ?
_ Presque toutes les forces armées en ont...
_ Putain, c'est quoi ce bordel ?
_ Un Nouveau Monde... en plus moche, plus violent, plus dangereux...
Commenter  J’apprécie          162
Après toutes ces années, je pense que cette pause à La Réunion nous remonta le moral. Cela nous remonta le moral. Cela nous a offert une raison de continuer à nous battre. Nous refusions d'abandonner... nous avions fait serment de protéger notre pays et nos concitoyens et tant qu'il y aurait un seul Français en vie, peu importe où il vivait, nous devions faire en sorte de le protéger, quitte à lancer nous-mêmes une attaque nucléaire sur ce qui les menaceraient.
Commenter  J’apprécie          150

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alex Speri (48)Voir plus

Quiz Voir plus

Là où tout commença : Le Quiz

Quel est l'évènement déclencheur de l'apocalypse ?

Une pénurie de pétrole
La Main Rouge
Une tempête solaire
Le changement climatique

12 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Là où tout commença de Alex SperiCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..