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Citations de Alex Speri (38)


Sans espoir, toute combativité s'éteint. Sans croyance, c'est l'âme qui s'éteint...
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Au bout de deux minutes d'un passage à tabac en règle, le centurion les stoppa et déclara :
_ Ça suffit ! C'est assez réaliste comme cela. Quintus, ça va ?
_ Je comprends désormais pourquoi on parle de la puissance des légions romaines, répondis-je en grinçant des dents.
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Henri stoppa le véhicule et demanda :
_ Charles, t'as un truc pour péter la serrure du top-case ?
_ Ouaip !
Il sortit alors un pied-de-biche et fit sauter les serrures des deux top-cases.
_ Qu'est-ce que tu ferais sans ton Charlie... plaisanta-t-il.
_ Je ne sais pas, je me serais sans doute moins murgé dans ma jeunesse.
_ Cest pas faux !
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Dieu que j'aimais l'entendre réciter des poèmes ! Elle m'interrogea sur ma vie et ma famille. C'est alors que je remarquais que le soleil déclinait. Je suggérais donc d'aller nous promener main dans la main au sein du jardin japonais de la propriété, après tout, cela aurait été une disgrâce de ne point en profiter. L'endroit était magnifique, la nature, les matériaux, les éléments, tout était en parfaite harmonie. Je ne pus m'empêcher de prendre quelques photos de ma belle vêtue de son yukata se tenant sur le pont enjambant le cours d'eau en partie détourné qui traversait la propriété au milieu des rochers et des lanternes de pierre posées çà et là. Dans le bassin, nageaient paisiblement des carpes koïs, il n'aurait manqué qu'un héron japonais posé sur l'un des rochers et l'on aurait pu se croire dans les campagnes du Kanto ou du KansaÏ.
Je fus peiné de ne jamais avoir eu l'occasion de visiter l'Empire du soleil levant. Malheureument, de ce que j'avais pu en voir sur les images satellites, je savais pertinemment que cela me serait désormais impossible.
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Cela faisait deux jours que nous naviguions à vive allure avec pour seul et unique objectif de faire la jonction avec le Vigilant. Si nous étions chanceux, son équipage et surtout son commandant pourraient nous en dire davantage sur ce qui s'était passé. Après tout, il avait sans doute été l'un de ceux qui avaient ouvert le feu.
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Étrangement, des tréfonds de mon imagination (Katia) rejaillit le premier mouvement de la neuvième symphonie d'Anton Dvorak que jouait Madame Jeanne, la doyenne de notre village. Elle avait été une ancienne pianiste professionnelle. Et alors, que sous mes yeux s'affaissaient leurs carcasses en « slow-motion », étrangement mon esprit mêlait la beauté indéfinissable de la musique classique aux affres des combats dans une sorte de scénographie funèbre.
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Il fut d'ailleurs décidé par le conseil communautaire alors même que je n'étais qu'une enfant , d'instiller cette mentalité dans les enfants de notre société sous forme d'un enseignement nommé : « éducation sociale et solidaire ».
Il y a fort à parier que dans l'Ancien Monde, nombre d'adultes se seraient opposés à un tel enseignement. Ils auraient sans doute crié au scandale et nous auraient traités de propagandistes tout en nous accusant de faire du lavage de cerveau. Et portant... Le capitalisme libéral, tel qu'il avait été conçu, n'avait il pas causé la perte de l'Ancien Monde ? N'était-il pas en soi une forme de domination intellectuelle et de lavage de cerveau ?
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_ Des armes chimiques ? Qui a bien pu utiliser ça ?
_ Presque toutes les forces armées en ont...
_ Putain, c'est quoi ce bordel ?
_ Un Nouveau Monde... en plus moche, plus violent, plus dangereux...
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Après toutes ces années, je pense que cette pause à La Réunion nous remonta le moral. Cela nous remonta le moral. Cela nous a offert une raison de continuer à nous battre. Nous refusions d'abandonner... nous avions fait serment de protéger notre pays et nos concitoyens et tant qu'il y aurait un seul Français en vie, peu importe où il vivait, nous devions faire en sorte de le protéger, quitte à lancer nous-mêmes une attaque nucléaire sur ce qui les menaceraient.
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Mais, au fait, j'ai oublié de me présenter, je m'appelle Maxime, Maxime Le Gall. J'ai entrepris d'écrire cet ouvrage après les évènements afin de laisser une trace de ce qui s'est passé, de ce que j'ai vécu pendant ces heures sombres. Je souhaite par ce récit que mes descendants puissent comprendre ce qui s'est passé et comment le monde s'est embrasé...
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Ce n'est seulement qu'autour de l'adolescence, que je pris conscience que ces circumnavigations ne lui avaient pas laissé que de bons souvenirs. Je crois sincèrement que sa plus grande blessure avait été de commander le Dugay-Trouin pour son dernier voyage. Ce vaisseau, auquel il s'était tant attaché, devait effectuer son dernier voyage entre Saïgon et Toulon afin d'y être désarmé. Je crois sincèrement que s'il en avait eu les moyens, il l'aurait racheté au gouvernement...
Il disait souvent en évoquant ce vaisseau : « Il y avait tant de mon sang et de ma sueur dans ses coursives et ses fers que l'on aurait aisément pu parler d'un lien de parenté ! »
Lorsqu'il entama la seconde partie de sa carrière, il fut muté à l'État-Major, d'abord à Brest, puis à Paris. Le jour de mon quatorzième aanniversaire, je me souviens de l'avoir entendu dire : « Quand j'ai perdu le Dugay-Trouin, j'ai perdu le goût de la navigation. C'était comme si l'un de mes enfants était mort. Ce vaisseau était un navire unique. Il fendait les océans comme nul autre. Parfois, il grinçait quand il n'aimait pas ce que je lui faisais subir. »
Même après qu'il soit parti en retraite, je ne l'ai plus jamais vu remettre les pieds sur un navire, et cela, au grand désespoir de Papa qui le voyait s'enfoncer dans la morosité.
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En me regardant, il lança alors : « Qui es ? » Tandis que je réfléchissais à ce qu'il voulait dire, il commença à répondre : « Tu n'est rien, tu es tout. Tu n'es personne et tout le monde. Tu es l'alpha et l'oméga, la vie et la mort... Tu es un loup noir ! »
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J'étais « la petite jeune qui vaccine » comme tous les habitants aimaient à m'appler. Un grand nombre me soutenaient, d'autres prétendaient ue j'étais trop inexpérimentée ou bien encore que des responsabilités de cette nature ne seyaient guère à une femme. Je me surprenais souvent penser : Les cons, ça existe partout et la fin du monde n'a pas changé la règle.
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L'un des militaires prononçait déjà les trois sommations d'usage.
Il avait conscience qu'il valait mieux décamper. En redescendant la rue en direction de l'ambassade, il songea. Ces enfoirés ne sont peut-être pas les meilleurs tireurs, mais ils sont tendus comme des ficelles de string...
Henri aimait les expressions imagées, et il était en mesure de reconnaître la peur du combat, celle qui faisait faire des conneries...

Excepté pour la France et la Belgique, une promotion a été crée pour les expats avec la librairie Lireka.
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Les politiques, ils les considérait désormais comme des parasites, qui suçaient l'argent et appauvrissaient les gens Ce peuple qu'il avait juré de défendre et de protéger était forcé d'entretenir une classe de parvenus qui avaient oublié la nature même de leur fonction Ils étaient pourtant censés servir le peuple Pas l'inverse
Il repensa a une citation de Lincoln dans son allocution de Gettysburg : À nous de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, ne disparaitra jamais de la surface de la Terre. »
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_ Qu'est-ce que tu veux dire ?
_ Hier soir, je suis allé sur le toit de ma maison après avoir remarqué que plus rien d'électronique ne fonctionnait et j'ai vu une aurore boréale.
_ Une quoi ?
_ Tu m'as bien entendu, une aurore boréale.
_ À cette latitude... tu te fous de moi ! protesta Max.
_ Pas du tout. Les aurores boréales sont des indices visuels d'une ionisation de la haute atmosphère, cela signifie que la terre a été bombardée par un afflux de particules chargées. On a retrouvé des traces d'aurores boréales de grande ampleur visibles en Italie, Pline l'Ancien les avaient évoquées.
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Lorsque je sortis dans la cour, le centurion me salua, et faisait ramasser les corps meurtris des hommes flagellés. Il lança devant ses troupes : « Tout homme qui manque de respect à une bure rouge sera exécuté par l'offensé. Tout homme cherchant à venger un mort, tué par une bure rouge, sera fouetté. Tout homme faisant couler le sang d'une bure rouge sera crucifié. Tout homme tuant une bure rouge sera condamné à la damnatio ad bestias. Suis-je clair ? » Le groupe répondit d'une seule voix : « Ita, Centurio ! ».
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Le texte commençait par la locution suivante : Ego can dico quod non est mortuorum.
Je traduisis à haute voix : « Je raconte ce que les morts ne peuvent pas. » Puis, me penchant de nouveau sur le codex, je lus : mon nom est Quintus Lepidus Ælius, je suis né en l'an 893 après la fondation de Rome, la troisième année du règne de l'Empereur Antonin. Les chrétiens, eux, se réfèrent à l'année 140 après la naissance de leur Christ. Ces mêmes chrétiens qui refusent d'honorer les Dieux et l'Impérator. Je ne leur fais pas confiance ! Puisse Jupiter les foudroyer tous !
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_ Le Tianxia ? Demanda Shagaar
_ C'est possible... Je ne connais pas ce nom...
_ C'est le Tianxia ! Et pourquoi y allez-vous ?
_ Eh bien, plus précises seront nos cartes... plus nombreux seront nos marchands... plus nous y gagnerons tous autant que nous sommes !
Et bien sûr ces marchands passeront par la Bactriane...
_ Cela semble évident ! conclut le Sénateur
Je dois avouer que cette transaction mercantile portant sur nos vies me mit très mal à l'aise.
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De nombreuses fois, je vis Papy et lui faire front commun, c'était sans doute l'un des seuls sujets sur lesquels ils étaient en parfaite harmonie. Les deux hommes avaient vécu les injures raciales et xénophobes alors que tous deux étaient nés dans le pays. Papy était « sale polack ».et Papa, le « sale macaroni ».
Suite à leur enfance, ils avaient développé une haine vscérale pour tout ce qui avait trait à la discrimination des personnes en fonction de leur origine ou de leur race.. C'est d'ailleurs avec eux que j'appris les concepts d'humanisme et d'universalisme...
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