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Citations de Alexandra Lapierre (304)


En vérité elle joue à se faire peur avec l'idée du mariage. Une idée qui la fascine et la terrifie à la fois. Elle fantasme sur quelqu'un qui pourrait l'incarner, confond le rêve et la réalité, s'aperçoit qu'elle s'est fourvoyée, et recule. À mon avis, elle ne se mariera jamais. et si par malheur elle devait passer à l'acte, l'union ne tiendrait pas 10 minutes.
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Rien ne peut altérer cette vérité: je t'ai aimé aussi absolument et complètement qu'on puisse aimer. Et de cela, je suis heureuse. Heureuse que cet amour ait été aussi spontané, aussi sincère, aussi profond.

Tu sais que je n'ai jamais même essayé de flirter avec toi. Que je n'ai jamais retenu ou refusé de te donner une once de cet amour immense.

Je suis certaine que tu es conscient de cela et que tu le reconnais.
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Vous me l'aviez décrite comme une boule de feu, un astre vagabond ! Un soleil brulant ! Je n'ai vu que l'ennui cuisant d'une plaine du Middle West.
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Si Belle aimait le monde et le confort, elle pouvait comme lui, vivre sans luxe et sans frivolités. Elle supportait parfaitement les réveils avant l'aurore, les marches sous la canicule, les cahots des charrettes, la modestie des auberges, la frugalité des repas. Seule la saleté l'incommodait. Comme lui.
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Père, professeur, amant, il vivait avec Belle en parfaite communion d'âme et de corps. La sorte de prodige qu'un homme ne connait qu'une fois dans son existence. Elle s'amusait de ce qui l'amusait. elle détestait ce qu'il détestait. Elle voyait ce qu'il voyait. Elle regardait de la façon dont il regardait.

Il lui montrait les œuvres majeures, celles qui, au début de sa carrière, l'avaient, lui, bouleversé. Et le miracle se répétait. Il constatait qu'elle sentait leur particularité. Comment ? Pourquoi ? Mystère. dotée d'un goût surprenant. Et même d'un sens de l'authenticité, d'une véritable aptitude pour démêler le vrai du faux. Et aussi, et surtout du plus important : une sensibilité à la nature. Elle pouvait brusquement s'arrêter, se taire, tomber de longues minutes en extase devant un paysage. comme lui.
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Derrière le masque d'une femme libérée qui buvait, fumait, et sortait tous les soirs, existait une autre Belle, encore plus fascinante. Un être dont il n'avait jamais perçu la profondeur. Il la sentait loyale, sincère, fidèle à leur amour. [...] L'idée qu'aucun autre, avant lui, ne l'avait possédée le grisait. Il se sentait à la fois bouleversé et flatté par le don qu'elle lui faisait. sa passion pour elle s'en trouvait décuplée. Il ne savait comment lui exprimer sa tendresse, lui dire sa reconnaissance.
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Quand je l'ai rencontré, je ne savais même pas voir une peinture, imaginez vous ?
J'avais bien été dans des musées, comme tout le monde, mais j'avais manqué l'essentiel. "Il faut regarder, m'a-t-il dit, regarder et regarder, jusqu'à ce que vous ayez l'impression de vous identifier au tableau. Jusqu'à ce que vous soyez vous-même devenue le tableau. Quand vous en serez là, vous le sentirez. Car alors, toutes vos opinions pessimistes sur la vie et sur le monde, toutes vos amertumes, tous vos doutes seront balayés par un torrent de bonheur. Vous aurez le sentiment d'une réconciliation totale avec l'univers".
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Il avait, lui son épouse, sa villa, ses affaires, ses livres, ses voyages.
Elle ? Sa bibliothèque. Et son panache. S'il maniait l'insulte, elle répondait par le défi.
Oui, elle tentait de sortir tous les soirs. Oui, elle essayait de se faire de nouveaux amis. Elle avait même rencontré une personne qui l'enchantait, une femme comme elle les aimait : économiquement indépendante, qui ne se reposait sur la fortune de son mari pour exister. Une femme qui se disait amorale, mais possédait des valeurs personnelles, dont elle ne dérogeait pas. Sans scrupules, mais qui jouait franc-jeu. d'un cynisme rare et d'un humour sans égal. Une femme qui conduisait sa vie à grandes pièces à succès.
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Je me jure de ne plus rêver de toi, écrivait-elle derrière la porte close. De nous. De ce que nous aurions pu faire, pu dire, pu être. Je sais que les fantasmes de mon imagination me perdront. Mais j'embrasse tes yeux, ta bouche et je romps les promesses que je me suis faites d'oublier ton visage. Comme j'aimerais que tu m'attrapes et que tu m'emportes de l'autre coté du monde, dans un lieu où nous pourrions apprendre à connaître la vie, et nous connaître l'un l'autre ! Mais je reste là, dans mon lit, éveillée des nuits entières tétanisée devant mon effondrement.
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[La symbolique des fleurs] Le vase trônait en majesté sur la table. Une composition de chez Thorely, le meilleur fleuriste de la ville, celui dont Mr Morgan usait pour courtiser ses Blondes. Ici, toutefois, rien de conventionnel. Pas de lys blancs ou de roses roses pour jeunes filles. Encore moins de violettes ou de roses rouges, que l'usage réservait aux femmes mariées. Mais un bouquet fabuleux, digne d'une peinture hollandaise du XVIIème siècle.

Belle avait reconnu la symbolique dans la seconde. L'anémone, fleur du vent, née du sang d'Adonis, l'amoureux de Vénus: l'allégorie de la beauté fragile. Le myosotis, associé au ouvenir, dont le surnom "Ne m'oubliez pas" invitait à la fidélité. La renoncule venue d'Asie, emblème du luxe et de la séduction. Le narcisse, métaphore de l'amour de soi. Et puis la tulipe, symbole de la puissance et de la richesse. Enfin, la capucine, aux couleurs flamboyantes, qui s'entortillait autour du vase telle une flamme. L'image même de la passion, depuis que Louis XIV en avait offert une brassée à Mme de Maintenon.

Tout un langage crypté plus éloquent que n'importe quelle déclaration.
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Elle pénétra dans un immense vestibule en forme de rotonde, dont la splendeur l'écrasa. Elle ne s'attendait pas à une telle magnificence. Foisonnement de lignes, de couleurs, de matières. Le sol était pavé de marbre polychromes, les murs et la coupole peints à fresque.

C'était toute l'Italie qu'elle n'avait jamais vue, l'Italie de Michel-Ange et de Raphaël, l'Italie dont elle avait rêvé dans les livres, qui se déployait sous ses yeux.
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Un spectacle de désolation et de mort : une bibliothèque sans ses livres.
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Ce jour-là, les pierres rousses de l'église du village étaient si détrempées que la tour carrée de San Andrews avait pris la couleur du sang. Le ciel, d'un bleu-noir, pesait sur les murets qui zébraient la campagne. Les rayons du soleil tombaient dru, crevant les nuages chargés d'eau. Sous cette lumière, le vert des prairies devenait d'un jaune presque phosphorescent.
Malgré le déluge qui menaçait, les paysans affluaient vers l’église. Ils voulaient rencontrer le seigneur de Greystoke, leur suzerain ; et leur nouveau pasteur.
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En vérité, la possibilité d'être confondue avec une fille de joie n'avait pas effleuré Belle. Ce n'était pas cette idée-là qui la couvrait de sueur. C'était la couleur de la peau du chauffeur. Il était noir. Or elle savait une chose : les personnes de couleur se reconnaissaient entres elles. Elle l'avait assez entendu répéter à Georgetown. Mentir à un Blanc était possible, mais mentir à un Noir ? Les Blancs, ces crétins, pouvaient bien n'y voir que du feu, les Noirs, eux, avaient un œil infaillible pour repérer leurs congénères.
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Oui j'admire ce genre de femme qui prend son plaisir comme un homme, qui se fatigue de ses liaisons comme un homme, et qui les largue comme un homme. Ce genre de femme économiquement indépendante, qui n'a pas à gagner sa vie par le biais du mariage, car elle a une carrière. Une femme plus ou moins masculine dans sa nature, mais qui est encore plus passionnée qu'une femme soit disant normale.
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Elle n'avait jamais cru à la fatalité. "Je pense que la chance arrive à ceux qui sont préparés à la recevoir" avait-elle clamé jadis.
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Elle est si ardente, songeait-il, avec une forme de tendresse...De la dynamite ! Du vif argent ! Sa curiosité et son insolence, un vrai bain de jouvence. Délicieusement revigorant !
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«  Que nul ne découvre votre secret... Si vous vous reniez vous-mêmes, que nul ne découvre votre secret !
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L’explication était que la noblesse pouvait accepter l'adultère, l'alcoolisme, le jeu, la fornication, la production de dizaine de bâtards, tous les excès, tous les vices...pourvu que ses membres les pratiquent avec discrétion.
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Tandis qu'aucun aristocrate d'Angleterre, d'Ecosse ou d'Irlande, aucune duchesse, aucune marquise, aucune comtesse n'avait ostracisé miss Chudleigh quand elle était une demoiselle entretenue, sa concubine et sa maîtresse, aujourd'hui, certaines pairesses refusaient de la recevoir...quand elle était son épouse !
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