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3.04/5 (sur 35 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne , le 07/02/1870
Mort(e) à : Aberdeen , le 28/05/1937
Biographie :

Alfred Adler est un médecin et psychothérapeute autrichien.

Il commence sa carrière en 1895 en tant que Docteur en médecine. Il suit d'abord les traces de Freud et passe de l'ophtalmologie à la psychothérapie puis, ne pouvant admettre la théorie freudienne de l'origine sexuelle des névroses, il se sépare du maître en 1910. Il instaure alors son propre système, qu'il nomme "psychologie individuelle" pour exprimer l'indivisibilité du corps et de l'esprit et fonde la Société de psychologie individuelle.

Il applique ses principes à l'éducation et développe sa théorie où il définit le "complexe d'infériorité" et met de l'avant l'importance du sentiment social comme facteur de base de la vie psychique.

De nombreux disciples se groupent peu à peu autour de lui, si bien qu'il est agrégé à l'Institut de pédagogie de Vienne en 1924, avant de devenir titulaire d'une chaire en psychologie médicale à la Columbia University de New York en 1927 et au Long Island Medical College de New York en 1932.

Entre-temps, son école connaît une extension croissante dans les pays de langue allemande, anglaise et française et influence ainsi les courants de la pensée contemporaine par sa contribution à la psychopédagogie, et à la compréhension et au traitement des névroses.

Il fonde le "Journal de Psychologie individuelle" en 1935, soit deux ans avant de mourir subitement à l'âge de 67 ans.

Aujourd'hui, Adler est sans conteste considéré comme un des pères de la psychologie moderne, pour être notamment à l'origine du mouvement psychanalytique américain qui fait grand usage du complexe d'infériorité, dans la mesure où une origine sociale est assignée à la névrose.
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Source : http://aejcpp.free.fr
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Un homme de ressentiment: le cas Alfred Adler.


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Alfred Adler
Suis toujours ton coeur, mais prends ton cerveau avec toi.
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Plus profondément est ressenti le sentiment d'infériorité, plus impérieux sera le désir de compensation, et plus violente sera l'agitation émotionnelle.
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Alfred Adler
Le plus grand danger, dans la vie c'est de vouloir prendre trop de précautions.
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Pour le choix convenable d'un partenaire, il faut tenir compte en premier lieu, à côté de certaines aptitudes et de certains attraits physiques et intellectuels, des qualités suivantes qui doivent indiquer un degré suffisant de sentiment social :
avoir prouvé que l'on sait garder des amitiés ;
que l'on est capable de s'intéresser à son travail ;
que l'on porte plus d'intérêt à son partenaire qu'à soi-même.
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Nous ne sommes pas influencés par les "faits", mais par notre opinion sur les faits.
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[…] trois problèmes nous sont imposés d'une façon irrévocable : l'attitude envers nos semblables, la profession, l'amour. Tous les trois, reliés entre eux par le premier, ne sont pas des devoirs fortuits mais inévitables. Ils résultent du comportement de l'individu envers la société humaine, envers les facteurs cosmiques et envers l'autre sexe. De leur solution dépend le sort de l'humanité et son bien-être.
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Des traits de caractère tels que l'anxiété, la timidité, le côté taciturne, le pessimisme, caractérisent un contact depuis longtemps insuffisant avec les autres et se renforcent sensiblement en cas d'épreuve sévère imposée par le sort; ils se manifestent dans la névrose par exemple comme des symptômes morbides plus ou moins marqués. Ceci s'applique aussi de façon frappante au dynamisme ralenti de l'individu qui est toujours en retard, à une distance appréciable du problème auquel il est confronté. Cette prédilection pour l'arrière-plan de la vie est renforcée par la manière de penser et d'argumenter de l'individu, parfois aussi par des idées obsessionnelles ou par des sentiments de culpabilité stériles. On comprendra facilement que ce ne sont pas les sentiments de culpabilité qui amènent l'individu à se dérober au problème qui se pose à lui, mais que c'est l'insuffisance d'inclination et de préparation de sa personnalité en entier qui lui font se servir de ces sentiments de culpabilité pour empêcher tout progrès. […] Le fait, aussi, que chaque être humain, lorsqu'il se tourne sur son passé, voudrait revenir sur bien des faits pour les changer, sert à ces individus de bon prétexte pour ne pas collaborer.
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Que sont devenus ces êtres humains qui n'ont en rien contribué au bien de l'humanité ? Voici la réponse : ils ont disparu jusqu'au dernier reste, il ne persiste rien d'eux ; ils sont éteints corps et âme. La terre les a engloutis. Ils ont suivi le sort de ces espèces animales disparues qui n'ont pas pu trouver l'harmonie avec les données cosmiques. Il y a sûrement là une ordonnance secrète ; c'est comme si le cosmos inquisiteur ordonnait : allez-vous en, vous n'avez pas saisi le sens de la vie, vous ne pouvez pas aspirer à l'avenir.
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En raison même de son sentiment d'insécurité, le névrosé a ses yeux fixés constamment sur l'avenir. Toute la vie présente ne lui apparaît que comme une préparation, circonstance qui contribue à stimuler le travail de son imagination et à l'éloigner du monde réel. Comme pour le croyant, son royaume n'est pas de ce monde et, comme le croyant, il ne peut se détacher de la divinité qu'il a lui-même créée, de l'idéal qu'il s'est imposé : l'élévation, l'exaltation de son sentiment de personnalité.
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Et en réalité l'homme ne comprend rien à son but et le suit quand même. Il ne comprend rien à son style de vie et il y est constamment attaché. Et si, placé devant un problème, son style de vie l'oriente dans une certaine voie, vers un banquet, vers une entreprise prometteuse, alors paraissent toujours des idées et des images (dispositif de sécurité comme je les ai appelées) pour lui rendre cette voie agréable, sans qu'elles soient toujours visiblement reliées au but pour¬suivi.
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