Rencontre : Être éditeur aujourd'hui avec Nathalie Rodriguez, Esther Merino et André-François Ruaud
Rencontre présentée par : Jean-Marc Robert, Chargé de mission Développement économique ALCA
En partenariat avec AENA, Association des éditeurs de Nouvelle Aquitaine
Premier interlocuteur de l'auteur, l'éditeur est à l'origine de la création de l'objet livre et de sa commercialisation. Pour faire face aux évolutions numériques qui transforment le secteur de l'édition et les pratiques des lecteurs, l'éditeur doit développer de nouvelles compétences et repenser son offre. Pour discuter de ce métier,
- Nathalie Rodriguez, éditrice chez Les petites allées, éditions artisanales typographiques, qui sert la littérature et la tradition typographique en publiant quatre collections de livres à poster.
- Esther Merino, éditrice aux Éditions Les Monédières, maison d'édition indépendante et généraliste avec un fort ancrage territorial.
- André-François Ruaud, directeur des Moutons électriques, maison d'édition bordelaise spécialisée en littératures de genre et en beaux livres sur la culture "geek".
Inédite édition de l'Escale du livre, du 24 au 28 mars 2021 et durant tout le printemps
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© musique : Hectory - Réalisation et sound design : Grenouilles Productions - création graphique : Louise Dehaye / Escale du livre 2021 - Inédite édition
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L'imaginaire populaire s'est toujours exprimé par le biais de la légende, comme si l'esprit humain avait besoin du filtre du fantastique pour mieux appréhender la réalité.
Solidement enraciné dans ce matériau et y puisant la majeure partie de son inspiration, un vaste champ littéraire s'est développé dans cette tradition, que les commentateurs anglo-saxons nomment aujourd'hui la "Fantasy"......
(extrait de l'introduction du volume paru aux éditions "Folio SF" en 2008)
Pour le chercheur, la question se pose régulièrement de la datation de tel ou tel récit. En ce qui concerne le prologue des Travaux d’Hercule, la question est aisément résolue : nous sommes clairement peu de temps après Les Quatre et juste avant l’affaire de Roger Ackroyd, puisque Poirot envisage de cultiver des courges.
Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire.
Michel Foucault
La high fantasy trouve presque toute son origine dans les contes de fées ; c'est des contes de fées que proviennent ses thématiques, ses décors, ses motifs narratifs principaux. Mais ce qui l'en diffère est l'attention au développement de ce décor et de son fonctionnement : la high fantasy à des paysages, une géographie, une géopolitique, une histoire. La high fantasy construit des mondes...et ça prend de la place !
Entre tous les cycles élaborés par Poul Anderson (1926-2001), celui dit de la "civilisation technique" est le plus célèbre, celui sur lequel notre auteur a travaillé le plus longtemps - près de quarante ans! -, mais, paradoxalement, le moins bien perçu et, tout le moins en France, celui qui a suscité le plus de malentendus parmi les critiques et lecteurs. (J.-D. Brèque)
Nous nous battrons avec nos rêves.
Arthur C. Clarke, Clifford D. Simak, Cordwainer Smith, James H. Schmitz ou Lloyd Biggle Jr jouaient beaucoup sur les émotions : émerveillement, tension, nostalgie, humour, art... C'était moins vrai avec d'autres : Robert A. Heinlein tout comme Fred Pohl, Isaac Asimov ou James Blish avaient une approche nettement plus cérébrale, voire même dogmatique. Ils se voulaient des "problem solvers" : poser des problèmes et trouver leurs solutions.
Quelle autre littérature que celle de l'imaginaire entretient un rapport aussi étroit avec la magie de l'enfance ? C'est un phénomène exclusif au merveilleux : des parents qui racontent une histoire à leurs enfants...et qui la transforment en un roman qui devient universel ! (...) Les littératures de l'imaginaire entretiennent un lien direct avec la richesse des rêves de l'enfance.
"Par conséquent, au cours des années on m'a demandé mon opinion sur la véritable identité de l'Éventreur. Après beaucoup de recherches et de réflexion, je pense maintenant de manière très ferme que Jack l'Éventreur était en fait la reine Victoria."
(Robert Bloch)
Ayant gagné une bourse pour étudier à l'Académie Julien, Dulac monte à la capitale - mais hélas, il s'avère très vite déçu : l'enseignement extrêmement classique de la célèbre académie ne lui convient pas. Tout cela est trop... académique, justement. Dessiner d'après des moulages en plâtre, copier d'immenses scènes de bataille, mais quel ennui ! L'art français se trouve encore enfermé dans des carcans et des règles fossilisés de longue date, tout n'y est que recettes et codes établis, la bienséance bourgeoise balise sévèrement l'exercice des beaux arts.