AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de André Kaspi (27)


«  Il est dur d’échouer, mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir »
Commenter  J’apprécie          110
 Aujourd’hui, un catholique irlandais est président des États-Unis. Cela ne fait pas de question. Dans les quarante années à venir, un Noir pourrait très bien accéder à ces hautes fonctions.
(John F. Kennedy)
Commenter  J’apprécie          10
En un mot, il ne mérite ni l’excès d’honneur dont le couvrent ses adorateurs, ni l’excès d’indignité qu’exhalent les révisionnistes acharnés d’aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          00
C’est l’affirmation, en tant que première préoccupation, de l’interdépendance des divers éléments qui composent tout ou partie des États-Unis – la reconnaissance de l’ancienne et toujours prévalente manifestation de l’esprit américain du pionnier.
Commenter  J’apprécie          10
Les États du Sud voulaient leur indépendance. Ils ne l'ont pas obtenue. Ils ont, en dépit de leur défaite militaire, conforté la notion de droit des États, d'une autonomie, d'un particularisme qui survivront longtemps. Ils combattaient les forces de l'Union pour maintenir l'esclavage. Ils ont dû accepter le treizième amendement et les deux suivants.
Toutefois, ils ont imposé la notion de suprématie blanche. Ce n'est pas à dire qu'en fin de compte, ils ont remporté la guerre de sécession. L'ont-ils perdue pour autant ? Ce n’est pas sûr. Les Noirs ont-ils tiré de la victoire des Fédéraux tous les profits qu'ils pouvaient en attendre ? Ce n'est pas sûr non plus.
Commenter  J’apprécie          130
Ces six semaines sont sanglantes. Aucun des deux adversaires (Lee et Grant) ne cèdera sous peine de perdre une partie décisive... A Cold Harbor, près de 7000 Fédéraux tombent dans les huit premières minutes. Dans la seule journée du 3 juin 1864, Grant perd 12000 hommes. Des généraux eux-mêmes n'échappent pas au carnage.
L'épouse du président Lincoln reprend contre Grant l'accusation de 1863: "Grant est un boucher qui n'a pas les capacités pour commander une armée. Il perd deux fois plus d'hommes que l'ennemi. Il ne sait pas gérer. Il n'a aucun respect pour la vie".
Commenter  J’apprécie          190
En 1858, Lincoln se présente aux sénatoriales de l'Illinois face à Douglas, l'un des ténors du parti démocrate. Les deux hommes parcourent l’État pour animer des débats...
Lincoln ne dissimule pas qu'il déteste l'esclavage. Le système, soutient-il, "se fonde sur l'égoïsme de la nature humaine. S'opposer à son existence, c'est s'appuyer sur l'amour de la justice."... Mais dans l'Illinois, si l'esclavage est interdit par l'Ordonnance de 1787, les Noirs libres n'ont pas le droit de s'établir Aussi Lincoln exprime-t-il des opinions modérées: "Je dirai donc que je ne suis pas, et que je n'ai jamais été en faveur de l'égalité politique et sociale de la race noire et de la race blanche, que je ne veux pas et que je n'ai jamais voulu que les Noirs deviennent jurés ou électeurs ou qu'ils soient autorisés à détenir des charges politiques, ou qu'il leur soit permis de se marier avec des Blancs..."
Commenter  J’apprécie          144
Les grandes villes, celles qui connaissent la croissance la plus spectaculaire, sont dans le Nord. New York, au cœur d'un tissu extrêmement dense de voies de circulation, métropole économique et financière dont l'influence s'étend des Grands Lacs au golfe du Mexique, compte un peu moins de 100 000 habitants en 1810 ; cinquante ans plus tard, elle a dépassé le million.
Commenter  J’apprécie          160
Sarah Palin devient immédiatement l'héroïne des ultras qui applaudissent à tout rompre ses déclarations tonitruantes sur la famille, sur la religion, sur les armes à feu. Elle incarne les valeurs d'un Far West mythique, brut de décoffrage, qui ne respecte pas les codes de la vie politique. Les médias s'en donnent à coeur joie. [...] Il rappellent, à longueur de colonnes et de commentaires, qu'elle incarne une Amérique stupidement patriote, refermée sur elle-même, voire obtuse, populiste plus que populaire, sans culture. [...]
Elle parle comme l'Américain moyen qui vit dans une petite ville de l'Ouest ou du Sud. Un public trouve en elle son porte-parole, une figure emblématique. Son principal défaut est aussi celui de McCain : elle ne parvient pas à faire passer "une vision" de la société et du monde qui justifierait que l'on votât pour elle.
Commenter  J’apprécie          80
La bataille des idées ressemble de plus en plus à la bataille des dollars. La démocratie américaine en souffre. C'est le moins qu'on puisse dire.
Commenter  J’apprécie          70
L'obamania, c'est un piège. Elle déforme la réalité. Sans hésitation, il faut briser le miroir.
Commenter  J’apprécie          50
Aux Etats-Unis, il [Obama] passe pour un libéral, c'est-à-dire un démocrate favorable au progrès social, attentif aux défavorisés, accueillant ux valeurs nouvelles de la société, partisan d'une intervention du gouvernement fédéral dans le domaine économique. Mais, en dehors des Etats-Unis, le programme politique du candidat n'intéresse pas. C'est sa personnalité qui séduit. Ce sont aussi ses adversaire qui accentuent sa popularité. Il n'est pas ce que les autres sont. Il est différent, donc meilleur.
Commenter  J’apprécie          40
Les héros savent quand il faut mourir.
Commenter  J’apprécie          70
Il n'y a rien qu'il faille craindre autant que la crainte.
Commenter  J’apprécie          80
Eleonor ne voulut jamais être la gardienne de la mémoire
Commenter  J’apprécie          60
La magie du verbe, dans laquelle le président est un maître incontesté, fait un temps oublier la dure réalité. Reste que, chassée par la porte, elle revient par la fenêtre.
Commenter  J’apprécie          60
(citant Ronald Reagan :)
La seconde guerre mondiale survint sans provocation. Elle survit parce que les nations étaient faibles, et points fortes, face à l'agression. Les leçons du passé s'appliquent très certainement au présent. La fermeté, adossée à une défense solide, n'a rien de provocant. C'est la faiblesse qui provoque, parce qu'elle tente une nation dont les ambitions impérialistes sont illimitées.
Commenter  J’apprécie          30
Symbole révélateur : une femme est d'abord mademoiselle (miss), puis madame (mrs.), comme si le mariage la faisait accéder à un statut supérieur.
Commenter  J’apprécie          21
Un président ne définit pas une vision nouvelle et personnelle de l'Amérique. Il la puise dans les espoirs du passé (citant Lyndon B. Johnson)
Commenter  J’apprécie          20
La tâche la plus ardue du président n'est pas de faire ce qu'il faut mais de savoir ce qu'il faut faire ( citant Lyndon B. Johnson)
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de André Kaspi (503)Voir plus

Quiz Voir plus

Oh, Antigone !

Comment se prénomme la sœur d'Antigone ?

Sophie
Hermine
Ismène

10 questions
3136 lecteurs ont répondu
Thème : Antigone de Jean AnouilhCréer un quiz sur cet auteur

{* *}