Citations de Andrea H. Japp (1110)
Ainsi en a-t-il été décidé. Nous sommes, avons été, serons tant de choses. Pour cette raison, il nous faut respecter toutes les créatures de Dieu. Il les a toutes créées avec la même passion. Aucune n’est méprisable puisqu’elle vient de Lui.
...nul n’est besoin de superstition. La cupidité des hommes suffit et explique nombre de prétendus maléfices !
Après tout, certains naissaient riches et puissants, d’autres gueux, ainsi allaient les choses.
Cette peur qui vous coupe les jambes et vous empêche de faire front. Cette abjecte peur qui vous étouffe et vous rend les intérieurs mols parce que vous croyez au plus profond de votre âme que le diable lui-même ou l’une de ses puissantes incarnations s’acharne sur vous. La peur est si puissante ! C’est une arme imparable pour qui sait l’insuffler.
Certains êtres, de faible sens, finissent par se faire accroire à eux-mêmes tant de contes à dormir debout.
De surcroît, jalousie oblige, on méjuge souvent les femmes très belles, leur prêtant d’inavouables desseins, sans oublier une inévitable faiblesse d’esprit.
Nul secret n’est mieux gardé que lorsque chacun a tout à perdre à le divulguer.
À l’évidence, les femmes sont plus proches du démon qu’nous autres, plus sensibles à ses arguments fallacieux. C’est du reste pourquoi on compte bien plus d’sorcières que d’sorciers. D’ailleurs, si on écarte les femelles des importantes successions, c’est pas sans raison.
Les secrets protègent. Les révéler, c’est accepter la responsabilité qu’ils soient inacceptables, trop lourds à supporter.
N’oublie jamais : notre âme appartient à Dieu, il ne s’agit que d’un prêt qu’Il nous concède. Nous la Lui devons restituer indemne de souillures. Toutefois, Il nous laisse le choix de l’abîmer ou de la garder intacte.
Dès que l’homme ne peut pas maîtriser une situation, il y voit l’œuvre du diable.
Pas simple de tuer un homme qui vous a jamais porté tort.
Un fuyard sans argent est un fuyard à demi-mort.
L’Inquisition a tant gagné en puissance ! Elle étend maintenant ses malfaisants tentacules partout. Conçue pour sauver des âmes, elle est devenue une affreuse machine à broyer.
On me dit brutal et rustre. À raison. Toutefois, l’ours que je suis se fait agneau lorsque son aimée est concernée. J’ignore à quelles simples vous ferez appel. Sans doute puiserez-vous dans les différents bestiaires ou lapidaires afin d’y trouver bon remède.
Ne donne pas de mots au passé. Il pourrait s’incruster. Le passé se sert de nous, de nos souvenirs, pour persister. Il y aura d’autres passés, d’autres présents, d’autres futurs.
Seuls l’égoïsme, la méchanceté, la bêtise humaine en étaient coupables. Et ce que commettaient des hommes, d’autres avaient obligation de le défaire ou, à tout le moins, de le contrer.
Le temps nous est terriblement compté et nous sommes faillibles. Ne gaspillons pas le misérable sablier qui nous est octroyé ; nos forces, ne les diluons pas pour sauver quelques êtres épars quand nous devons aider au futur de l’humanité entière.
La pleutrerie mène bien souvent à la traîtrise.
La méfiance est bien souvent la meilleure des protections.