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Critiques de Angela Thirkell (95)
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Le parfum des fraises sauvages

Imaginez une jeune fille de 23 ans qui a des palpitations dans tout le corps juste parce qu’un jeune homme lui a offert un petit panier de fraises des bois…je ne vous raconte pas son émoi ni l’état de sa petite culotte lorsqu’il dépose un baiser dans la paume de sa main.

Et quand il pose son propre menton sur le front de la jeune ingénue, un soir, sous le clair de lune, celle-ci s’imagine qu’il s’agit d’une demande en mariage !

Les réactions des personnages sont tellement disproportionnées et ridicules que je n’ai pas arrêté de sourire pendant tout le roman.

L’auteure, cousine de Rudyard Kipling nous relate les quelques semaines d’été que la jeune Mary Preston passe dans une branche de sa famille qu’elle ne connaît pas, en Angleterre dans les années 30.

Dans la bonne société, les occupations et les soucis ne sont décidément pas les mêmes que pour le commun des mortels.

Au sein de la famille Leslie, on vit comme un drame le fait de salir son pantalon en s’asseyant au bord du bassin et on s’inquiète pendant des jours de savoir s’il y aura assez de champagne lors du prochain bal.

J’ai plongé avec délice dans ce roman où il ne se passe presque rien, où l’intrigue réside dans l’accumulation des petites mesquineries, dans l’énumération des activités hautement passionnantes de chacun, comme la description des plats dévorés au petit déjeuner ou la lecture de petites histoires à des enfants, et surtout dans le flot des passions naissantes.

Ce roman m’a fait penser à ceux de Nancy Mitford, qui relate le quotidien des jeunes gens fortunés et oisifs, mais ici, les personnages sont gentils, naïfs, à la limite de la bêtise la plus profonde parfois, et désireux de se faire plaisir les uns aux autres.

Une lecture très rafraichissante et dont le côté très désuet m’a bien fait rire.



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Bienvenue à High Rising

Sorti en 1933, ce roman raconte la vie d'une poignée d'habitants d'un charmant et tout petit village anglais.

Cap sur High Rising, où Laura Morland possède une maison secondaire. Veuve d'un mari qui ne lui pas "servi à grand chose" et qu'elle qualifie de "boulet", elle est une femme moderne qui s'est prise en charge et est devenue romancière à succès . Elle a élevé seule quatre garçons dont le dernier lui reste à charge. C'est dans cette campagne, loin du tumulte de Londres, qu'elle fréquente ses voisins et invite des amis. Hélas, son ami et collègue George Knox est complétement soumis à sa jeune et jolie secrétaire et tout le monde tremble à l'idée qu'il l'épouse. Messes basses, manigances , petits complots et beaucoup de tasses de thé plus tard, le problème sera résolu. Et deux mariages seront à célébrer, mais pas forcément ceux pour lesquels on aurait parié au départ…





C'est un petit roman charmant, un peu démodé, où il ne se passe pas grand chose, que je ne saurais conseiller tant son appréciation dépendra de votre caractère…

Si vous aimez l'action, les rebondissements, le romantisme , passez votre chemin. Les histoires d'amour sont très " pâlottes" pour notre oeil du XXI ième siècle., elles ne vous transporteront pas. Et le babillage incessant risque de vous agacer.

Si comme moi, vous aimez l'Angleterre, la campagne anglaise dans les romans, si vous vous intéressez à l'aspect historique de la chose, à la petite histoire , à la façon dont vivaient les gens vers 1933, alors ce roman saura vous charmer de mille façons. (Un petit garçon obsédé par les trains qu'on envoie toujours bouler parce qu'en 1930 l'enfant n'était pas encore une personne… / une jeune femme dévouée à sa mère malade , qui s'échappe grâce à quelques heures de frappe chez une écrivaine farfelue/ une jeune veuve qui " commet" de la sous littérature en toute connaissance de cause parce qu'il faut bien vivre et payer les frais de scolarité de son petit dernier ). Tous ces petits instantanés de vie, qui nous renseignent sur des moments qu'ont pu connaitre nos ancêtres, moi ça m'amuse beaucoup.

A vous de voir...
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Le parfum des fraises sauvages

Publiée en 1934," Le parfum des fraises sauvages "est une comédie anglaise, légère, légère, légère...

Mary Preston , jeune fille de 23 ans, est invitée à séjourner durant tout un été , dans la maison de sa tante par alliance , Agnès.

Dans cette magnifique demeure de la campagne anglaise , vit la famille Leslie . On a là, le père assez bougon et insignifiant, Emily la mère qui oublie tout et s'agite beaucoup , puis Agnès leur fille , dont on ne verra jamais le mari (à l'étranger pour affaires ). Cette dernière très jolie mais assez sotte, élève ses enfants , aidée par deux nounous.

De temps en temps , leur rendent visite de Londres : John , ( désormais le fils ainé depuis le décès de ce dernier à la guerre ) et David. Si John a un travail sérieux , David se veut l'artiste de la famille, le fantaisiste , et Mary Preston ne tarde pas à tomber sous son charme .

Lequel des frères choisir ? Ce roman aurait pu s'appeler "Raison et sentiments" , mais Jane Austen savait faire monter la pression, distiller du suspens , là où Angela Thirkell, met beaucoup de bavardages inutiles , beaucoup de bruit pour rien.

Un auteur contemporain racontant cette histoire l'aurait rendue plus "punchy", Il ne se passe pas grand chose dans ce roman et les seuls drames (deuils) sont à peine effleurés. Il en ressort un charme désuet qui s'échappe de ces pages.

Des personnages s'agitent , pérorent et s' inquiétent pour des riens , les maitresses de maison sont perdues sans leurs domestiques, une jeune fille se "pâme" pour un baiser sur la main, et l'on trouve normal de se fiancer après avoir vu quatre (?) fois son futur mari...

Un monde privilégié, la campagne anglaise comme endormie entre deux guerres mondiales , des chaises longues, un bal, l'été, les vacances, une partie de tennis et l'amour qui pointe légèrement son nez.

Un témoignage intéressant sur une époque révolue.

Une histoire légère, et fraiche comme un verre de citronnade par un après-midi anglais caniculaire...
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Bienvenue à High Rising

Une petite comédie légère ?

Prenez une femme qui écrit des romans se passant dans le milieu de la mode, un écrivain un peu farfelu, une jeune fille un peu sotte, une secrétaire très dévouée, un petit garçon passionné par les trains, une poignée d’amis fidèles, un médecin amoureux, des domestiques avides de potins…et vous obtenez un roman joyeux, plein de fantaisies.

Ecrit au début des années 30, ce roman léger se laisse lire avec plaisir, même si l’intrigue n’est guère originale et la fin prévisible, mais les dialogues sont savoureux.

On croirait regarder une pièce de théâtre, ça entre d’un côté, ça sort de l’autre, ça papote sans arrêt, ça foisonne de révélations, de mesquineries, de petites piques, de flatteries, c’est drôle et ça fait du bien le temps d’une soirée.



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Bienvenue à High Rising



J’espérais dans ce roman trouver autant d’ humour que dans le Cher ange de Nancy Mitford ou le petit sapin de Noël de Stella Gibbons, l’époque et le contexte étant similaire. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Il y a bien quelques fulgurances, avec notamment Tony, le fils de Laura mais le texte est beaucoup trop bavard. C’est un roman très anglais, qui débute plutôt bien, avec des personnages stéréotypés mais sympathiques (L’écrivain assommant, l’éditeur conquérant, la jeune ingénue, la fille dévoué, la mère acariâtre), mais, que de longueurs ! J’ai tourné les pages pour connaître l’épilogue (et les mariages) sans réel plaisir. Dommage !
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Bienvenue à High Rising

Nous sommes en 1930. Laura Morland, veuve très jeune, s’est prise en main pour assurer son autonomie et l’éducation de ses quatre garçons. Elle a réussi : en écrivant de bonnes romances, elle gagne très bien sa vie, en n’étant pas dupe de son statut littéraire, elle a plusieurs bons amis, notamment dans le village de sa maison de vacances, High Rising, où elle emmène pour les vacances de Noël Tony, son dernier fils, pensionnaire polisson fou de trains miniatures. Laura découvre que son vieil ami George Knox, historien, veuf lui aussi, est sous la coupe de Miss Grey, sa jolie secrétaire, et que Sybil, la fille de George, ne parvient pas pas à s’affirmer devant « le succube ». Avec l’aide d’autres habitants du village, Laura va comploter à coups de potins, de manoeuvres raffinées, de tasses de thé pour que les choses s’arrangent.



Voilà un délicieux bonbon anglais à consommer sans modération si vous aimez la campagne anglaise, les intrigues de village, les petites jalousies entre amis… et les trains miniatures. Bienvenue à High Rising est le premier grand succès d’Angela Thirkell, publié en 1931. Vous y croiserez une servante aux usages un peu cavaliers, un médecin amoureux transi, un écrivain grandiloquent, une célibataire aux petits soins pour sa mère grabataire… Il ne s’y passe rien de rocambolesque, de bruyant, d’haletant… mais les amateurs succomberont au charme du village et de ses habitants et à l’humour bien trempé de son auteure.
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Le parfum des fraises sauvages

Bof bof ! Décidément ce genre d’histoire n’est pas du tout ma tasse de thé, une ribambelle de gens qui n’ont de cesse de perdre leur temps en ritournelle pour un baiser volé, oula même pas juste, un effleurement d’une main gantée, trop peu pour moi.



Je m’ennuie dans ce genre de roman j’ai beau persisté, rien ni fait même pas les fraises sauvages que j’adore pour dire. La quatrième parle d’humour même de fou rire, ben alors là il faut qu’on m’explique, je n’ai pas ri ni même souri sauf à ce ridicule certes qui ne tue pas mais quand même.



Je ne comprends pas du tout, ce qui peut être drôle dans ce roman, et je suis rassurée de lire des commentaires sur ce roman qui va dans mon sens.



Donc rien de drôle rien de passionnant aucune intrigue juste un tableau de cette société d’une partie infime de gens fortunés qui n’ont rien à faire que de paraître. Et des personnages peu attachants voire exaspérants.



En résumé, il n’y a que le titre et la couverture rouge que j’ai aimé et c’est pour cela que ce livre s’est retrouvé dans ma pal, malgré tout je l’ai lu entier, je ne m’avoue pas vaincue avant la fin de la bataille, croyant un rebondissement quelconque, que nini !

Bref on passe à autre chose avec grand plaisir. Dommage pour les fraises elles semblaient bien appétissantes et parfumées, déception !
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Bienvenue à High Rising

Succube et Earl-Grey !



Intrigues dans la campagne londonienne en 1930.



Ce n'est pas un roman historique, car l'auteure, Angela Thirkell, l'a publié en 1933.



C'est pourquoi le style est assez plat, soporifique, l'intrigue sans intérêt et les personnages fades.



Hight Rising est un petit village où Laura Morland, autrice à succès de romans policiers vient se reposer avec son dernier fils, Tony.

Elle y retrouve ses connaissances et ses amis, comme Georges Knox, romancier historique, qui entraine sa fille, Sibyl à écrire également.

Laura découvre à son arrivée, la nouvelle secrétaire de son ami, Miss Todd, qui lui paraît antipathique et ingénue.

Laura n'aura de cesse que de démasquer cette femme avec l'aide des autres habitants...



Je n'ai pas apprécié ce roman où l'histoire traine en longueur, avec des dialogues inintéressants.



Il y a beaucoup de thés et de diners, et une secrétaire qui cherche à mettre le grapin sur son patron, surnommée le Succube par Laura Morland, l'héroïne ! Cette dernière passe son temps à refaire sa coiffure et à perdre ses épingles ! Son dernier fils, Tony, est insupportable et parle sans arrêt de sa passion pour les trains ...



Potins, commérages font la trame de cette histoire sans intérêt ...

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Bienvenue à High Rising

Un roman anglais charmant et un brin désuet.

Mais attention, si vous cherchez de l'action, passez votre chemin !

Par contre, si vous aimez les personnages fantasques, les discussions autour d'un thé, les réparties amusantes, alors laissez-vous tenter.

C'est léger et sans prise de tête.
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Le parfum des fraises sauvages

Cela faisait un petit moment que je n'étais pas venue sur Babelio. Et là, je voulais découvrir les commentaires sur "Le parfum des fraises sauvages".



Je viens de terminer ce livre avec soulagement.



Je n'ai pas aimé ce roman que j'ai trouvé exaspérant. Les personnages sont aussi superficiels que caricaturaux. Ils parlent pour ne rien dire. Beaucoup d'entre sont tout bonnement insupportables voire égocentriques.



J'espérais trouver dans cette histoire, l'humour, l'esprit évoqués en quatrième de couverture et ai été fort déçue de n'en déceler aucune trace.



Cela n'engage que moi, mais j'ai trouvé ce livre creux et sans intérêt. Une très grosse déception.

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Bienvenue à High Rising

Bienvenue à High Rising est une comédie de moeurs au coeur de la gentry anglaise des années 1930. le ton est allègre et les dialogues m'ont évoqué le genre théâtral. Cela donne à l'ensemble un rythme dynamique avec des répliques qui font mouche et des situations cocasses.

L'héroïne Laura Morland, une romancière de 45 ans, veuve, se montre fine et alerte. Elle intervient au centre d'un groupe d'amis et de connaissances avec esprit et bienveillance. Sa modestie et son naturel désopilant la rendent très attachante.

Son ami, le riche George Knox est lourdement convoité par sa secrétaire Miss Grey qui donne bien du souci à tout l'entourage de Mr Knox. Voulant s'élever au dessus de son rang, Miss Grey, avec son comportement déplacé, agace et provoque les craintes de la jeune et innocente Sybil Knox, orpheline de mère, qui pourrait bien se retrouver avec une belle-mère du fait de l'inconséquence et de la naïveté aveugle de son père. Miss Sybil, elle, rêve de se marier avec l'éditeur de Laura, cette dernière étant prête à donner un coup de pouce du destin à sa protégée.

Vous l'aurez compris, Bienvenue à High Rising est un roman de Angela Thirkell dans la pure tradition anglaise qui fut un grand succès lors de sa première parution en 1931. On se plait dans cette campagne où l'amitié dans la gentry a toute son importance et où l'on se donne le change au sujet de la convoitise des uns et les amours des autres. Les personnages, charmants et sympathiques, évoluent dans un monde qui commence à évoluer avec des différences sociales moins marquées, ce qui provoque bien souvent à leur insu des situations ou des paroles comiques. Un régal du genre pour les amateurs de romans à l'humour so british !
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Le parfum des fraises sauvages

J'ai lu ce petit roman en vacances et y ai pris beaucoup de plaisir, c'est charmant, très anglais et primesautier.

Cela se passe dans un vieux manoir anglais où habite un couple de bourgeois. La famille héberge une jeune nièce, Mary, moins fortunée qu'eux. Celle-ci va apprendre à connaître sa tante Emily, charmante mais loufoque et compliquée, son mari,Lord Leslie, très gentil, sa fille Agnès un peu "cruche" et surtout ses deux cousins David, séducteur égocentrique et John, veuf très sérieux. Le roman se passe le temps d'un été, cela se lit très bien, c'est frais. Un moment agréable de superficialité.
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Le parfum des fraises sauvages

Vous connaissez l'histoire des chats vivant sur une île bourrée de souris, lapins et autres mets appétissants ?

Il y en a tellement que les chats n'ont qu'à tendre la patte pour les attraper et manger. Tant et si bien que, génération après génération; la taille du cerveau de ces félins diminua



Ce livre, racontant la vie de bourgeois anglais me font penser à ces chats. Si riches que leur vie, oisive, leur apporte des discussions et des "aventures" si vides de sens que, nous autres, ayant besoin de notre cerveau pour survivre, lisons dans un ennui sans limite

Il se trouve que, par une fausse manip' sur ma liseuse, j'ai perdu le livre sans l'avoir réellement terminé... c'est comme 50 nuances de grey, pas grave



Ah j'ai oublié le résumé : une riche famille anglaise qui vit dans une ggrrannde maison... et voilà... c'est résumé

fuyiez braves gens ... même ma liseuse l'a rejeté! (ou c'est un acte manqué!)
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Le parfum des fraises sauvages

Je suis une inconditionnelle d'Alexander McCall Smith. Quand il écrit sur une couverture : "Charmant et extrêmement drôle", je me précipite pour acheter le roman et je m'empresse de rédiger un article dans la veine de son commentaire enthousiaste.



Déjà je souligne la bonne idée des éditions Charleston qui ont remis au goût du jour cette "comédie" anglaise écrite en 1934. L'histoire se déroule dans l'entre-deux guerres. Les morts de 14-18 sont encore dans les mémoires et parviennent de nouveau d'Allemagne quelques signaux alarmants. Mais il y a une joie de vivre, de profiter de la vie que l'on retrouve souvent après la fin d'un conflit majeur. Nous sommes au cœur de la campagne anglaise dans une magnifique demeure qui appartient aux Leslie, membres de la gentry. Mary Preston, une jeune fille désargentée est invitée par sa tante Agnès à passer l'été à Rushwater House. Elle va faire la connaissance de la famille et des excentricités de chacun , découvrir l'adorable tyrannie que lady Emily exerce sur son entourage, la propension à bougonner de Lord Henri, la bêtise abyssale de leur fille Agnès qui n'a d'égale que sa beauté et la fougue du dernier-né, David, qui songe à adapter au cinéma un premier roman qu'il n'a pas encore trouver le courage d'écrire. Angela Thirkell dépeint aussi tous les personnages qui gravitent autour des Leslie, autant de petits portraits souvent très plaisants.



Les domestiques font preuve d'une patience d'ange (mais ont-ils le choix ?) envers leurs "maîtres". Lady Emily et sa fille Agnès semblent incapables de faire le moindre geste sans l'aide d'une femme de chambre ou d'une Nanny. Une séance chez le coiffeur est vécue comme une épreuve épuisante alors imaginer l'effort herculéen que va nécessiter la fête organisée pour l'aîné de leurs petits-fils ? Cette journée, un tournoi de cricket se poursuivant par un bal, doit être le clou de l'été. C'est sans compter la famille française, installée dans le presbytère pour le mois d'août. Ces farouches royalistes ont prévu un coup d'éclat...



Mary, aussi adorable qu'un chaton sur Internet, va connaître les émois de son âge. Quid de David, le charmeur ou de John, son aîné, un veuf inconsolé, ravira le cœur de la jeune femme ?



Ce roman est une plongée dans un temps révolu, dans des coutumes aujourd'hui disparues. L'auteure décrit la petite noblesse anglaise, la caricature même pour susciter le rire, mais sans aucune acidité.



Cette histoire est une agréable "fantaisie", une parenthèse" enchantée au doux parfum de fraises sauvages.
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Le parfum des fraises sauvages

Je ne sais pas trop quoi dire après cette lecture tellement ennuyeuse, tellement insignifiante et surtout tellement plate et désuète.

Des personnages inintéressants, superficiels parlant pour ne rien dire, s' exaspérant pour un petit rien du tout ce qui fait que je n'ai pas pu rentrer dans l'histoire.

Que de banalités,  de broutilles pour peu de chose, je sors donc déçue de ma lecture car j'avais vraiment envie de découvrir la plume d' Angela Thirkell et pouvoir me délecter de ce roman anglais. Eh bien le rv est bien manqué. On va passer à autre chose.
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Bienvenue à High Rising

Je suis totalement passée à côté de ce livre.



Aucun des personnages n'a su trouver grâce à mes yeux : Laura le personnage principal est hautement antipathique, son fils est insupportable, les Knox père et fille sont de parfaits imbéciles,... Tous se targuent d'appartenir à une noblesse qui ne sait que mépriser son prochain. Quant à l'intrigue, exception faite des commérages, elle est inexistante. 



Une vraie déception pour ma part...



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Le parfum des fraises sauvages

Les fraises sauvages ont un parfum de liberté à Rushwater House. Cette demeure imposante de style néo-gothique, construite par le grand-père du propriétaire actuel Lord Leslie, est pleine d’enfants de de petits-enfants en ce début d’été.

Nous faisons la connaissance de cette famille par l’entremise du révérend de l’église St. Mary’s qui les attend pour célébrer l’office du matin. Il nous confie que leurs personnalités sont peu classiques et que Lady Emily, tête de proue, est assurément la plus fantasque.

Nous sommes dans la deuxième période de l’Entre-deux-guerres et le roman ne va raconter que l’insouciance des beaux jours.



Un anniversaire à fêter et un bal à organiser, c’est dans cette ambiance qu’arrive Mary Preston, une nièce du colonel Graham qui est l’époux d’Agnès, la fille cadette des Leslie. A vingt-trois ans, Mary a essayé de s’affranchir de sa mère autoritaire en travaillant dans une bibliothèque, mais une modeste rente et une éducation stricte ont fait qu’elle n’a pas pu aller bien loin. Au contact des Leslie, Mary sort de sa chrysalide et se prend d’affection pour tous les membres de la famille. Ils sont charmants, intelligents, taquins et unis. Lady Emily et son mari ont la générosité du cœur. Après avoir perdu leur fils aîné à la guerre, ils ont surmonté leur douloureuse peine pour le bonheur des autres. De leurs enfants, John est le deuxième de la fratrie. Responsable, sérieux, doux et attentionné, il a connu le malheur de perdre sa femme un an après leur mariage. Le deuil est difficile à vivre, il ne recherche l’apaisement que dans le travail et le bien-être des siens. Après lui, vient Agnès, une mère de famille comblée. De son caractère on retient qu’elle est une sotte gentille et c’est dit avec beaucoup de tendresse. Elle est, elle aussi à sa manière, une originale. Le quatrième, le benjamin, est David. La première fois qu’elle le voit, Mary ne peut s’empêcher de tomber sous le charme de ce diablotin égocentrique qui rêve de faire du cinéma, de travailler à la radio ou d’écrire un livre. Artiste, il insuffle à Rushwater House le dynamisme de sa jeunesse, sa désinvolture et un esprit jazzy. David est aussi le modèle de son neveu Martin qui a dix ans de moins que lui. Martin, fils du fils aîné disparu, est l’héritier du domaine et celui qui va fêter ses dix-sept ans…

Que du monde à tous les étages de la maison !



De la superficialité, de l’extravagance mais aussi beaucoup d’humanité, il semble que le temps ait été suspendu et qu’une sphère protège ce coin de campagne des désolations de l’époque. L’été, c’est aussi la saison des amours. Les roucoulades sont innocentes, les élans timides et seules les pensées vagabondent vers la romance. Mary se met à rêver au parfum des fraises sauvages… et ainsi, permettre à Lady Emily et sa fille Agnès de jouer les Cupidon.





Ne prenez pas ce livre au premier degré, ni au deuxième, et retenez plutôt le comique de cette satire qui nous est contée. Il est difficile de suivre le fil du scénario car nous avons parfois l’impression que l’auteur nous plonge dans une dimension surréaliste tant les personnages nous paraissent stupides. L’histoire en elle même n’est pas transcendante. De la nurserie, nous passons à table, puis sur les chaises longues du jardin, et les bavardages sont des banalités désopilantes. Mais ce qui élève l’intérêt du roman, c’est la peinture de cette société de la campagne anglaise. La bizarrerie étant dans un mélange de conservatisme et d’anticonformisme fantaisiste de la famille Leslie, des domestiques qui sont à leurs services et des voisins.

Ce livre édité en 1934 est… intéressant !
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Le parfum des fraises sauvages

J'ai beaucoup aimé l'ambiance pleine de légèreté de cette histoire de famille où l'on suit de nombreux personnages aux personnalités variées. Il m'a tout de même fallu un petit moment pour m'y retrouver avec tout ce petit monde ;)

J'ai un faible pour David, l'oncle très drôle toujours prêt à sortir une bêtise, et pour son frère John, un peu plus grave en raison du drame de sa vie mais si attentionné. Mary est une parodie d'héroïne de roman a l'eau de rose à elle seule mais elle est attachante. Agnès est très drôle avec son impassibilité et sa façon d'être a côté de la plaque face à ce qui se passe devant elle, et enfin Lady Emily m'a amusé avec son côté tête en l'air ! Quant à Martin, il m'a fait rire plus d'une fois !



Vous l'avez compris, la plupart des personnages sont un peu cocasses et j'ai bien ri en compagnie de ce petit monde, que ce soit par leurs réflexions ou par la narration d'Angela Thirkell, vive et drôle.

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Le parfum des fraises sauvages

Voilà un roman à lire au 2nd degré. Au 1er degré, il ne se passe pas grand chose. C'est de l' humour bien anglais. Le parfum des fraises sauvages raconte l'histoire d'une famille anglaise aisée dans l'entre deux guerres. Parents, enfants, petits-enfants, domestiques et voisins font l'objet d'un chassé croisé divertissant et plein de bavardages, le tout dans une atmosphère anglaise et oisive.
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Le parfum des fraises sauvages

Non je refuse ! Cela n'était pas permis de me tenir des promesses si savoureuses et alléchantes jusqu'à me vendre l'hilarité pour refermer le livre, aussi interdite que perplexe.

Ce qui me reste de ce roman est une belle tentative, non transformée malheureusement. Si la plume de l'auteure sert à ravir la galerie de personnages qu'elle a fait naître, cela semble s'être fait au détriment de l'intrigue qui est incroyablement ennuyeuse et brouillonne, hélas.

Le lecteur aura au moins le loisir d'être diverti ici et là par une maitresse des lieux étonnamment distraite et agaçante car se perdant beaucoup en jacasseries inutiles, épuisant tour à tour son assemblée en vampirisant l'espace de ses convives; mais également par une lady ingénue dont les seules tirades ne font que souligner l'évidence des situations et n'apporte que très rarement de la profondeur aux causeries auxquelles elle participe volontiers; par un apollon d'une arrogance parfaite à l'aplomb frisant la prétention et enfin par un patriarche muet et discret ne faisant pas trop cas de sa cour afin de gagner le prix de sa tranquillité.

Une belle écriture d'avant guerre, un décor verdoyant et loufoque dans lequel le lecteur se serait volontiers laissé aller à une romance victorienne si l'auteure avait daigné s'investir un peu plus.













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