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Citations de Ann Brashares (612)


Pour nous, c'est tout l'un ou tout l'autre. Il n'y a pas d'étape intermédiaire entre l'isolement physique total et la relation sexuelle. Ce qui, par conséquent, rend généralement cette dernière assez impersonnelle et éprouvante.
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Je me fige en entendant le vrombissement sournois d'un moustique.
Je le guette, tendant l'oreille. (...)
Là d'où je viens, les moustiques étaient notre plus grande peur, la peur centrale autour de laquelle gravitaient toutes les autres. (...) Difficile de se défaire de ces angoisses, même maintenant. Ici, ils ne sont pas porteurs de maladie, mais pour moi, ils sont porteurs de souvenirs atroces et de cauchemars.
PAS ENCORE. Ils ne sont pas encore vecteurs de mort. (...)
C'est les moustiques qu'il faut craindre lorsque le monde devient plus chaud et plus humide. Parce que, alors, le territoire du moustique s'étend à la Terre entière et sa saison à l'année complète.
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J'avais des difficultés respiratoires. Ma mère disait que c'était une chance incroyable d'avoir été sélectionnée pour le voyage [temporel] malgré mon asthme. Elle affirmait que mon "QI exceptionnel compensait". (...)
Mais en février, j'ai attrapé un rhume qui a dégénéré en pneumonie.
Ma mère a pu établir le diagnostic parce qu'elle est médecin généraliste (...)
Un capteur mesurait mon taux d'oxygène, qui était très bas.
Je n'arrivais pas à respirer, à remplir mes poumons d'air. Si ca ne vous est jamais arrivé, je peux vous dire que c'est affreux.
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- Comment peux-tu dire ça ? Je ne suis même pas censé être née ! Ce n'est pas naturel. Le temps ne veut pas qu'on soit ensemble.
- Le temps ne veut rien. C'est toi qui l'as dit, il me semble.
- Oui mais…
- Nous sommes ensemble. Le temps ne décide pas de tout
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Je sais que je devrais mentir. Ce serait plus facile pour nous deux. Mais j'ai pris goût à la vérité, ça me tourne la tête, je suis accro.
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Demain soir, chez Gilda, nous declarerons ouvert le troisième été du jean magique. Demain s'amorce un tournant de nos vies. Et plus que jamais nous allons avoir besoin du jean.
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Pacte du jean magique
10. Rappelez-vous que ce jean symbolise notre amitié. Prenez-en soin. Prenez soin de vous.
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Le plus fou, quand on préparait son mariage, c'était qu'on avait beau en faire un maximum, on pouvait toujours en faire plus. Il y avait toujours quelqu'un à appeler, une question à poser, un truc à acheter. On pouvait y projeter toutes ses angoisses, tous ses désirs, le moindre caprice, y consacrer son énergie, ses journées entières, le mariage prenait tout.
Et tout ça, dans la joie et la bonne humeur. De jolies couleurs claires, des interlocuteurs charmants. Qui encaissaient votre argent avec le sourire.
Un mariage, c'était l'opportunité de tout contrôler. De présenter son couple, sa vie, son futur mari exactement comme on le souhaite, avec l'avantage que ce soit fixé sur des millions de photos. Puis de pouvoir se figurer ce jour-là, c'était bien nous, au naturel, et pas une mise en scène qu'on avait suée sang et eau, payée de notre poche et de notre personne pour réussir.
Et contrôler, c'était également choisir ce qu'on voulait ou pas à son mariage.
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Certains affirment que c'est le premier mois le plus dur. D'autres, les trois premiers. Le chagrin, c'est comme un nouveau-né, les trois premiers mois, c'est l'enfer et, au bout de six mois, on finit par s'avouer vaincu, on réorganise sa vie en fonction de lui, on lui fait de la place.
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Entre vivant et mort, il n'y a pas de terrain d'entente.
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Elle se réjouissait que Krista soit restée à Charleston, dans une belle maison avec une grande salle à manger à quelques kilomètres de chez son père, qu'elle lui donne des petits-enfants et qu'elle veille sur lui. Elle lui en était reconnaissante. [...] Aussi terrible que cela paraisse, c'était un juste retour des choses, finalement. Quand Carmen était petite, son père avait joué un rôle assez virtuel dans sa vie. Maintenant, elle n'était qu'une fille virtuelle pour lui.
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Le bonheur ne tenait peut-être qu’à l’équilibre des petites joies ( comme arriver au passage piétons juste quand le bonhomme passe au vert) et des petits désagréments de la vie ( comme avoir une étiquette qui gratte dans le cou). Et si ça se trouve, chacun recevait la même dose de bonheur chaque jour. Peut-être que ça ne changeait rien qu’on soit une superstar ou un pauvre ringard. Ou même qu’on ait une amie en train de mourir.

La vie continuait. Et c’était tout ce qu’on pouvait espérer.
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_ Daniel?
_ Oui?
_ Est-ce que tu t'es déjà demandé si en réalité nous n'étions pas destinés à ne jamais être réunis?
Elle était extrêmement sérieuse, mais il ne put s'empêcher de sourire.
_ Non. Au contraire. Nous sommes destinés à ne désirer que cela toute notre vie.
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On ne peut effacer le passé, on ne peut le changer. Mais parfois la vie vous offre une deuxieme chance
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Parfois la seule solution est de laisser la realité vous surprendre
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Quel malheur, que l’on ait tendance à être odieux quand on est triste, mal, qu’on a désespérément besoin d’être aimé. Quelle tragédie que tout le monde vous évite, vous fuie, juste au moment où vous auriez besoin d’être entouré
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Le silence creait des liens encore plus forts que des milliers et des milliers de mots
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Mais parce que tu sais par experience que lorsqu'on rit d'un bonheur intense, on s'expose en meme temps à une souffrance immense
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Comme la mère de Carmen aimait à le rappeler, les adolescents et les bébés qui commencent à marcher ont beaucoup de points communs. Ils aiment quitter leur mère à la seule condition qu’elle ne bouge pas. Mais la mère de Carmen bougeait. Elle avait la bougeotte. Pour Carmen, « la maison » c’était une époque, plus un endroit. Elle ne pouvait plus y retourner. Du coup, pour elle, il devenait beaucoup plus difficile de partir et de se situer dans le monde. Durant les sept premiers mois de l’année universitaire, rien ne lui avait semblé familier, rien ne lui avait semblé réel. A part peut-être la nourriture. Elle avait l’impression d’être tombée dans une faille spatio-temporelle. Elle regardait la vie se dérouler, sans y prendre part. Elle se contentait d’attendre, en se demandant quand son existence à elle reprendrait.
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Mais ce soir, c'était différent. Nous nous retrouvions pleines d'histoires à raconter et d'émotions à partager. J'avais un peu peur, d'ailleurs, de livrer au regard de mes amies cette expérience qui n'appartient qu'à moi. Si je la leur racontais, elle serait alors figée dans le réel. Alors que ce que j'avais vécu, je ne le voyais qu'à travers mes yeux, les faits s'étaient mêlés à mes rêves, à mes désirs, à mes craintes. Mais qui sait où est la vérité? Dans les faits bruts tels qu'ils se sont déroulés ou dans la manière dont on les a ressentis?
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