Anne Vantal

Le narrateur externe d’Anne Vantal distille des révélations et des rebondissements qui composent un suspense tenu jusqu’au bout du roman. Trafic d’œuvres d’art, oligarque russe, l’auteure ne se refuse rien et cela réussit à rendre l’intrigue non pas crédible, mais haletante.
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Un roman entre enquête de terrain, recherches historiques et voyage.

Quand Damien, jeune journaliste en herbe de 22 ans, se lance sur les traces de chasseurs de trésor, il nous embarque dans une incroyable aventure entre présent et passé. Tandis que lui-même prend en filature l'ancien militaire qui a déterré ce mystère de plus de 800 ans, sa jumelle Victoria se lance dans l'histoire du Péloponnèse où aurait coulé le bateau et fait revivre un certain Geoffroi de Villehardouin au temps des croisades. Les informations historiques qu'elle déniche sont exposées clairement, cartes géographiques à l'appui.



Puis les jumeaux décident de se rendre sur place afin d'approfondir leurs investigations et la visite de la Grèce commence. On les suit de site en site entre enquête et détente. Un périple au cours duquel il feront plusieurs rencontres (plus ou moins) sympathiques et toujours très opportunes (comme il est pratique d'avoir un ami avocat et geek, de croiser un spécialiste de l'histoire locale...) Frère et sœur se complètent, l'un ayant "le goût du risque" et l'autre "une solide culture". L'intrigue est assez dense, cependant les deux héros font régulièrement le point sur ce qu'ils ont appris. Au final la Serena ne leur dévoilera pas tous ses secrets, mais ils reviendront "la tête pleine de belles images", comme le lecteur.
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Stagiaire dans un hebdomadaire à sensations, Damien surprend une conversation secrète à propos de La Serena, un navire du XIIIe siècle coulé lors d'une croisade avec un fabuleux trésor. Avec sa sœur jumelle, passionnée d'histoire, ils enquêtent jusqu'en Grèce à la poursuite d'un ancien militaire qui pourrait les mettre sur la piste de la Serena.



Cela débute comme un bon roman d'aventure, du mystère autour d'un navire coulé avec son trésor, une base historique solide, un périple qui entraîne le lecteur en Grèce dans les pas des croisés du XIIIe siècle et des méchants qui se battent pour le trésor : tous les ingrédients sont là et pourtant à la fin, il y a comme un goût d'inachevé, une frustration, la fin n'est pas à la hauteur des 3/4 du récit...mais c'est par elle qu'on termine, alors c'est un petit oui.

livre super bien qui nous met dans de magnifiques aventures

Livre pour les bon lecteurs

Ce livre est vraiment bien!!!!J'ai bien aime le cote humour,policier et fantastique!J'ai trouvé que quand j' ai commencé ce livre je voulais absolument le terminé!!

Le thème est intéressant, (spoiler) puisqu'il s'agit ici de la rencontre avec un "enfant de la lune" sujet très rarement traité en littérature jeunesse.

Si l'adulte comprend assez rapidement de quoi il s'agit, les enfants ne le découvriront probablement qu'en même temps que les petits héros de l’histoire.



Un petit roman amusant, puisqu'il s'agit de cinq cousins, en vacances chez leur grand-mère, qui vont mener une enquête sur les mystérieux voisins, en échafaudant des théories invraisemblables.



Cependant, je dois dire que je me suis ennuyée pendant une bonne partie du livre.

Les enfants ne trouvent rien, et du coup, il ne se passe pas grand chose.



Je suis une inconditionnelle d'Anne Vantal, et elle nous avait habitués à mieux.

Bien entendu, on s'adresse ici aux plus jeunes, mais tout de même, je crains qu'ils ne s'ennuient un peu.

Sur le thème d'aventure entre cousins, c'est loin de valoir les Cousins Karlsson de K.Mazetti (pour un peu plus grands il est vrai)



Dommage, car le sujet est intéressant.

Ah l’ambiance des vacances, des jeux et des fous rires… on se souvient tous de ces moments là et Anne Vantal sait nous en redonner la douceur et l’énergie. Les cinq cousins, qu’elle a choisi de mettre en scène, font preuve de beaucoup d’imagination pour élucider ce mystère. Ils sont prêt à sortir en cachette et à rentrer en secret… le tout avec quelques cascades en prime ;-) ...
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Un roman jeunesse qui prend la forme d'une enquête.

L'histoire est celle de cinq enfants qui passent deux semaines de leurs vacances estivales chez Mamycha, leur grand-mère. Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce que la petite famille aperçoit une petite lumière dans la maison de la voisine décédée il y a quelques mois. Est-ce de la famille? Des étrangers qui ont loué la maison pour les vacances? Les 5 petits-enfants entament alors une enquête qui se veut la plus discrète possible afin de ne pas inquiéter Mamycha.

Ce court roman traite de sujet comme la famille, la curiosité, le mystère. Le lecteur est emporté dans l'enquête dont il attend avec impatience le dénouement.

Un roman simple que je recommande dès la 6e.

Une grand-mère accueille ses cinq petits enfants pour des vacances. Ces derniers vont vite trouver une occupation. En face de chez leur grand-mère se trouve une maison inhabitée, qui a la réputation d’être hantée. Quoi de plus excitant ! Quand au milieu de la nuit ils aperçoivent une lumière dans la maison abandonnée, leur imagination s’emballe et ils n’ont plus qu’une envie, élucider ce mystère !

Une aventure sympathique avec de jeunes héros amusants rappelant le club des cinq et un final surprenant!

Au Bout là-bas renverse la tendance habituelle du déroulement d’un récit : aventures sans danger et explication inquiétante. Bien vu.
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Très bon petit roman où les rôles ne sont pas standarisés en ce qui concerne les rapports humains.

On entre au coeur des émotions en finesse, le personnage de la belle-mère ne nuit pas à la relation père-fille, bien au contraire ! Une véritable relation s'installe.

Plus "cliché" en ce qui concerne la Grèce, mais le style est excellent.

Qui est Théo ? C’est sur cette question que s’ouvre le roman. C’est Léa, une petite fille de neuf ans dont les parents sont divorcés, qui la pose au lecteur.

En fait, Théo c’est Théodora, la nouvelle compagne du père de Léa, qui entre un jour dans la vie de la petite fille. C’est une jeune femme exubérante, désordonnée, pas franchement jolie mais très gaie, qui chante tout le temps et a un drôle d’accent. Contrairement aux précédentes amies de son père, Théo ne cherche pas spécialement à plaire à Léa mais, justement, elle lui plaît beaucoup !

Théo est grecque et transmet à Léa son amour de la Grèce, de la moussaka faite maison à la mythologie racontée avec passion. Avec elle, la petite fille découvre l’histoire d’Alexandre le Grand et d’Ulysse, et apprend peu à peu à aimer la Grèce. Au fil du temps, une vraie amitié se noue entre Théo et Léa. Chaque été, Théo, son fils Vassili, Léa et son père partent à Isthiminia, une petite île grecque. Léa y passe des vacances inoubliables, au milieu de paysages paradisiaques.

Mais un jour, après plusieurs années d’un bonheur familial sans nuages, Léa apprend que Théo est partie et ne reviendra pas. Pire, son père lui interdit de la contacter. Léa, désormais adolescente et très attachée à Théo, ressent cette séparation brutale comme une terrible injustice. Plusieurs années passent, pendant lesquelles Léa reste sans nouvelles mais refuse d’oublier cette femme extraordinaire qui lui a tant appris.

Tout comme "Sors de ta chambre" présenté il y a peu, l'histoire aborde le thème des familles recomposées.

Léa a neuf ans et vit la plupart du temps chez sa mère (ses parents sont divorcés) avec des week-ends chez son père. Le coeur du texte tourne autour du personnage de Théodora (cette "Chère Théo" du titre), n-ième petite amie du père de Léa qui va devenir sa compagne l'espace de quelques années. Léa évoque cette femme d'origine grecque, libre et fantaisiste dont la personnalité va marquer la petite fille...

L'histoire de cette rencontre et de cet enrichissement au contact de l'autre m'a beaucoup plu. Et puis un roman dans lequel la belle-mère est sympathique ce n'est pas si commun !

Ce livre a reçu le prix Sorcières en 2005.
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Léa découvre Théodora, la nouvelle copine grecque de son père qui contrairement aux précédentes ne cherche pas à lui plaire mais lui plaît finalement beaucoup. Découverte de la moussaka, de la mythologie et de la Grèce mais surtout découverte de l'autre et d'une nouvelle forme de relation familiale. Sympathique.

Résumé : Les parents de Léa sont divorcés depuis quelques années. Elle vit avec sa mère et va chez son père un week end sur deux. Sa mère s’est remariée, son père a des copines qui ne restent pas très longtemps. Mais un jour, elle découvre Théo, diminutif de Theodora, chez son père. Theodora n’est pas comme les autres copines de passage, elle est différente, grecque, libre, originale et va faire découvrir à Léa la culture grecque : culinaire avec la moussaka, héroïque et historique avec les aventures d’Ulysse ou d’Alexandre, géographique et culturelle avec les vacances sur une île grecque. Mais un jour, Theo disparaît comme elle est apparue, en coup de vent.



Mon avis : Une très belle histoire qui nous berce de culture grecque, de soleil, de liberté.



Anne Vantal fait le portait d’une femme libre qui va marquer durablement Léa, jusqu’à décider de faire des études de grec et de retrouver Theo une fois devenue adulte.



Porté par une écriture fluide, le lecteur est entraîné dans la vie quotidienne de Léa, rythmée par les légendes grecques et les vacances sur une île paradisiaque. Léa est encore une enfant et vit dans un monde merveilleux, et va vivre le passage à l’adolescence dans la douleur du départ et de l’absence de Theo, symbole de l’éloignement à l’adulte. Léa va comprendre que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et que les adultes font des choix, parfois douloureux. Le souvenir de Theo va la porter dans sa construction d’adulte, et elle décidera de la retrouver.



A la fois fable, récit initiatique, légende et miroir contemporain, ce livre court se lit d’une traite et laisse au lecteur le souvenir d’une île grecque, de la mer ainsi qu’un arrière-goût de légende.
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C'est une lettre pour Jordan, une lettre d'amour et d'amitié très forte et puissante. Une lettre qu'on comprendra être nécessaire pour la jeune femme dont le pseudo sera Esperluette. Nécessaire mais dédiée à une personne qui n'est plus auprès d'elle. Même si l'élément phare a été prévisible pour ma part, j'ai bien apprécié lire la vie et les émotions "d'Esper" avant et après ce funeste événement. La collection d'Une seule voix reste chère à mes yeux !

Un symbole et une éternité de remords. Comme un point final, cette lettre livre des mots de joie, des mots d’amitiés, des mots de toujours où tel un serment terrifiant, ils rappellent sans cesse cette chute dans le néant.

Des mots tus, des mots silencieux, des mots épouvantés, des mots d’admiration, des mots paralysés, des mots paralysants. Exercice éprouvant tel un exorcisme pour ne pas effacer le passé mais l’accepter étant une partie entière d’elle.





Des mots plus grands que les yeux et le ventre, des mots éternels, des mots suppliants refaisant le monde « et si… »





Anne Vantal explore le temps de l’insouciance où les jeunes adultes deviennent les roi du monde. Un monde où la débrouillardise est synonyme de larcin.





Un récit court mais fort émouvant. Un récit percutant. Un récit qui sonne comme une vérité implacable. Un récit exutoire où les mots s’écoulent tels des larmes salvatrices. Une lettre puissante reliant le passé & et le présent pour un avenir meilleur où le bonheur aurait sa place.





Une lecture que j’ai beaucoup apprécié malgré son format assez court. Une lecture qui enserre vivement le cœur. Une plume fluide où les mots judicieux choisis insuffle peu à peu la peur qui se dévoile grâce à un coup de point magistral.
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Un roman court qui se lit d'un jet... Une amitié puissante que des évènements de la vie atomisent ... Une écriture efficace au service d'une histoire qui ne peut laisser indifférent. On ouvre et on referme une lettre avec la narratrice qui nous associe à son questionnement existentiel. le temps de la lecture parait trop court, on a envie de continuer avec Esperluette, juste le temps de retrouver son souffle et reprendre le court de notre vie.

Professeur-documentaliste, ce roman d'Anne Vantal viendra rejoindre les autres dans les étagères du CDI (Peine maximale, Un été outremer, Rendez-vous en septembre, Voie interdite) romans qui plaisent tant aux ados et aux adultes ! Un livre que je recommande vivement.

J'aime le format du roman : un récit court, à la première personne, qui met les émotions au cœur des pages. Je pense que c'est un exercice difficile de donner assez d'informations au lecteur en si peu de pages. En général, j'aime bien les romans de cette collection mais...comme d'habitude, à chaque fois ils me laissent un arrière goût de bof. Souvent parce qu'en raison du format, j'ai du mal à me sentir touchée par les personnages.



Cette fois-ci, c'est la même chose. Je trouve l'idée super. On accroche tout de suite car le style est facile, fluide, on est dans la tête de L, qui écrit à Jordan au sujet d'un événement qui aura bouleversé leurs vies.

Je trouve le fait de jouer sur les notions de bien et de mal hyper intéressante. Et ce roman soulève le fait universel que nous sommes tous ni bons ni mauvais. Mais encore une fois, je ne m'attache pas aux personnages. Peut-être en raison du format, peut-être en raison du caractère de L & J ... allez savoir !



En tout cas, c'est quand-même un roman que je conseillerai à mes élèves de lycée pro parce que petit format, facile à lire, et le fond de l'histoire est parfait pour débattre.

Il est tout pour lui. Son ami depuis l’enfance, celui qui partage ses blagues, ses goûters, ses histoires. Elle lui apprend à écrire et l’aider à faire ses devoirs vu qu’il a plus de difficulté qu’elle à l’école. Ils grandissent et apprennent la vie ensemble. Puis un jour, son monde s’écroule. Car elle n’a rien fait. Elle était là et elle n’a rien fait.



Comme d’habitude, ce texte « d’un seul souffle » d’Actes Sud Junior me fend le cœur comme plusieurs autres ouvrages l’ont fait avant lui. Les pages étroites et aérées. La brièveté de l’histoire qui pousse le lecteur à ne pas le lâcher, à le lire d’une seule traite. Car il n’est pas possible de le reposer une fois ouvert. Pas de temps mort. Pas même le temps de prendre son souffle. On saute à pieds joints dans cette confidence et on lit ces lignes, presque honteux d’entrer dans ce sombre passé. Découvrir les liens qui unissent ces deux personnages.



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Ce symbole les définit si bien vu qu’ils sont toujours ensemble. Amis. Pour la vie. Enfin…



C’est authentique et choc. Beau et horrible. Ça prend aux tripes tellement on sympathise avec cette voix. On s’imagine à sa place… .



Un texte fort, à lire. Pour ne pas oublier d’agir quand il le faut. Pour comprendre que certaines personnes se promènent avec des bagages lourds sur les épaules. Mais aussi tout en sachant qu’il est possible de s’en sortir. Et de continuer à vivre. Même si cette vie ne sera plus jamais la même qu’on a vécu.
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