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Critiques de Antoine de Saint-Exupéry (2311)
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Le Petit Prince

Le Petit Prince, qu'est-ce que c'est ? Une histoire pour enfants ? Un conte fantastique ? Un roman jeunesse ? Un conte philosophique ? Un message codé ? Un écrit poétique ?

Pas si facile qu'il y paraît de répondre à cette question d'apparence simple sans examiner au préalable sa structure.

La narration se déroule sur un mode simple mais absolument pas simpliste. Une tonalité enfantine se dégage de l'emploi d'un lexique minimaliste, qui donne l'illusion d'un répertoire pour enfant mais où les mots, s'ils sont tous connus, revêtent pour Antoine de Saint-Exupéry une double voire ou une triple identité. Ceci confère différents niveaux de lecture à l'histoire. Les enfants restant dans la signification ordinaire des mots et les adultes y percevant un lyrisme de la meilleure espèce.

Cette narration est segmentée en 27 chapitres de longueur inégale, qui ont chacun une grande cohérence interne mais qui n'ont pas forcément un grand rapport avec le chapitre directement précédent ou suivant.

Ceci vient du fait que chaque chapitre aborde un thème qui lui est propre. Il se présente presque comme une fable indépendante ayant une valeur symbolique, allégorique ou métaphorique.

Le double sens des mots crée des clés d'écriture extraordinairement poétiques comme on en rencontre de nombreux exemples dans la littérature française. Par exemple, le vent devient le sanglot long d'un violon pour Paul Verlaine ou encore le cancer du poumon un nénuphar chez Boris Vian. Ici aussi, pour bien comprendre le message, il faut faire sauter le code.

Remplacez " mouton " par " amitié ", " serpent " par " mort ", " fleur " par " amour " ou " femme " selon les cas, " baobab " par " conflit ", " renard " par " sagesse ", etc. et vous obtiendrez une lecture tout à fait différente, assurément moins poétique mais beaucoup plus porteuse d'un message philosophique à l'adresse des adultes.

Alors, le Petit Prince, qu'est-ce que c'est ? (Car jamais je ne lâche une question quand j'en tiens une !...)

Ne serait-ce une manière de miscellanées (analectes) comme les Entretiens de Confucius où chaque sous-partie délivrerait un message particulier ? Pourquoi pas ? Mais auquel cas, quels seraient ces messages renfermés dans chaque chapitre ?

Voici une interprétation que je vous propose pour les 27 chapitres, à vous d'en disposer comme bon vous semblera :

I. Quel sens donner à ce que l'on voit ? Peut-être sommes-nous trop cartésiens et pas assez poètes ni artistes ?

II. Nous sommes seuls dans l'existence. le plus important c'est de trouver l'amitié qui rompt la solitude. Dans nos cursus, nous étudions tout, nous nous formons à tout, sauf à l'art d'être ami. On n'a pas besoin d'une amitié chétive, craintive ou intéressée mais, de toute façon, l'amitié sera ce qu'on mettra dedans.

III. L'amitié est un bien précieux mais qu'il ne faut pas chercher à garder pour soi seul, sans quoi, on la perd. Il faut la laisser évoluer librement, sans contrainte.

IV. Trop de gens vivent dans le paraître et non dans l'être. C'est vrai aussi en amitié.

V. Il faut veiller à ne pas laisser grossir les conflits qui peuvent détruire nos vies, nos amitiés, nos amours, car les conflits sont comme des bombes à retardement.

VI. Il faut savoir jouir tout de suite des petits bonheurs simples et accessibles, sans attendre LE grand bonheur qui, LUI, n'arrivera jamais comme il faut, ni quand il faut, si tant est qu'IL existe. Ces petits bonheurs peuvent égayer nos vies grises et tristes en leur donnant quelques couleurs.

VII. L'amour et l'amitié peuvent parfois se nuire l'un à l'autre et il nous faut les protéger tous deux. de façon générale, nous ne protégeons jamais assez ceux que nous aimons et ce qui est important pour nous.

VIII. Les hommes ne savent pas comprendre leur femme. D'ailleurs, il n'y a rien à comprendre, il n'y a qu'à les admirer et les aimer.

IX. Parfois, malgré l'amour, les couples d'amoureux se séparent et s'en retournent errer dans leur solitude s'ils n'ont pas d'ami.

X. Certaines personnes ont soif de pouvoir, alors qu'il ne faudrait se soucier que d'être juste, envers soi-même et envers les autres, n'exiger d'eux que ce qu'ils peuvent donner.

XI. Certaines personnes ont soif de reconnaissance et se laissent aller à la vanité alors que, de toute façon, ça ne rime à rien.

XII. Certaines personnes ont soif de plaisirs mais il faut veiller à ne pas sombrer dans l'addiction qui, elle, conduit à la mélancolie.

XIII. Certaines personnes ont la soif de l'or et des possessions matérielles, mais l'argent ne sert à rien, si l'on n'en fait rien. C'est un moyen et non un but.

XIV. Certaines personnes ont soif de repos, ce sont les travailleurs, les ouvriers. Ils ne sont que des exécutants. Leur tâche est parfois stupide et la cadence infernale qu'on leur impose est souvent absurde. Mais ils doivent exécuter, leur vie en dépend et celle des autres aussi.

XV. Certaines personnes ont soif de connaissances, mais les connaissances théoriques déconnectées de la réalité de la vie des gens ne servent à rien.

XVI. La Terre est composée partout des mêmes proportions de gens assoiffés de pouvoir, de savoir, d'argent, de drogues, d'orgueil et d'une grosse majorité de pauvres bougres condamnés à travailler pour faire fonctionner la machine.

XVII. La mort est la solution ultime à tous les problèmes. C'est la fin du voyage.

XVIII. La traversée du désert peut être longue à la perte d'un ami pour en rencontrer un nouveau.

XIX. Quand on prend de la hauteur, on s'aperçoit que l'humanité ne vole pas très haut, qu'elle manque d'imagination, d'audace et qu'elle suit passivement ce qui se fait, par grégarisme.

XX. Chacun s'imagine extraordinaire et n'est pourtant rien que de très ordinaire.

XXI. La vie n'a de sens, de beauté, d'intérêt que par le lien privilégié que l'on tisse avec un nombre limité d'autres. Hors de ce lien, tout se ressemble. Mais ce lien nécessite une attention de chaque instant pour ne pas qu'il se brise ou qu'il se dénoue.

XXII. Nous courons tout le temps. Nous allons trop vite, nous ne savons pas regarder. du coup, nous ne savons pas tisser des liens.

XXIII. La mécanisation, les plats préparés, les transports efficaces ne nous font rien gagner car le temps économisé n'est pas réinvesti dans un surcroît de vie avec du lien ou de l'émerveillement.

XXIV. Quand tout va mal, quand tout est au plus bas, il faut savoir apprécier la richesse qu'est l'attachement que l'on a pour nos proches.

XXV. Quand on a trop de tout, on ne sait plus apprécier. Il n'est pas utile d'avoir tout, tout de suite. Il faut prendre le temps d'aimer et de mériter, les gens comme les choses.

XXVI. La mort des personnes qui nous sont chères n'est que la fin de leur enveloppe corporelle. Elles continuent à vivre en ceux qui les ont aimées, en toutes ces occasions qui nous font encore penser à elles, bien après leur mort.

XXVII. L'amitié est-elle plus forte que l'amour ? L'amitié peut-elle tuer l'amour ? Ou est-ce l'amour le plus fort ? Est-ce lui qui peut tuer l'amitié ? Ou bien est-ce que l'amour et l'amitié peuvent cohabiter en bonne intelligence pour l'éternité ? Dans l'au-delà ?



Le Petit Prince, qu'est-ce que c'est ? Et si c'était une philosophie de vie à l'usage des adultes maquillée en conte pour enfant ? Car tout de même, ce n'est pas que miscellanées, il y a un fil, une histoire. Et quelle serait la philosophie de vie générale de tout cela ? Pourquoi Antoine de Saint-Exupéry fait-il mourir son petit prince ? Et si c'était pour nous questionner ?

Et si le Petit Prince n'était qu'une question ? Et si le Petit Prince c'était " Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens que vous voulez donner à votre vie ? "



C'est la fin du chemin, je m'arrête ici. Mais je n'oublie pas ce que le Petit Prince m'a appris : on ne dit jamais assez qu'on les aime aux personnes et aux choses qu'on aime. Alors, encore une fois, pour ne jamais l'oublier, je te le dis, je t'aime Petit Prince...



Et de tout ça, quel est le sens de l'avis ? Il ne signifie sans doute pas grand-chose.
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Le Petit Prince

Cher Antoine de Saint-Exupéry,



Si je devais n'emporter qu'un seul livre, sur une île déserte ou ailleurs, ce serait le votre sans hésitation. Je considère votre histoire comme l'une des plus belles jamais écrites sur l'amitié et l'amour.

Votre incroyable imagination a nourri la mienne depuis mon plus jeune âge, aussi loin que remontent mes souvenirs, votre naïf et tendre petit prince aux cheveux couleur de blé, vos planètes improbables, vos messieurs sérieux qui gonflent d'orgueil, votre boa affamé, votre éléphant benêt, votre rose capricieuse...et surtout votre attachant renard malicieux, m'accompagnent subtilement.

Au début bien sûr, j'appréciais particulièrement vos dessins, simples, colorés, qui permettaient à l'enfant que j'étais de pouvoir " lire " l'histoire sans l'aide d'un adulte. J'adorais la succession de rencontres plus loufoques les unes que les autres qui entraînaient le petit prince dans des aventures insolites et drôles, dont je ne saisissais pas toujours alors toute la portée.

En revanche, je me souviens que je détestais déjà cordialement la rose vaniteuse qui osait faire souffrir le petit prince évidemment. Il est des haines tenaces.

Puis bien sûr, j'ai pu lire moi-même votre livre et, surtout écouter la voix de Gérard Philippe sur mon lecteur de cassettes. De très beaux souvenirs, des moments d'émotion pure à l'écoute de cet immense acteur et de sa voix si chaude, expressive, caractéristique ! Il incarne définitivement pour moi votre juvénile héros.

J'ai ensuite initier mes enfants avec délice à votre univers si particulier, qui ne prend pas une ride avec le temps, j'en atteste.

Bien sûr, je mentirais si je vous disais que je lis votre livre régulièrement. Mais en fait, ce n'est plus nécessaire : avec les années, je connais votre œuvre dans ses moindres détails, et même des passages entiers par cœur, ce qui me permet peut-être de rester d'une certaine façon connectée à l'enfant que j'étais, et pour cela, je vous dis merci du fond du cœur.



« On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »

« Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

« C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »

« Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. »
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Le Petit Prince

Chacun peut avoir sa propre interpretation du Petit Prince, la mienne est tres personnelle. J'y vois l'histoire d'un homme amoureux (sa rose). Elle est un grand mystere pour lui. tout comme ce qui se passe en lui. Alors il part à la rencontre des autres, et à travers différents personnages ce sont des émotions et des sentiments qu'il découvre. il comprend enfin ce que sont l'amitié, l'amour, il comprend surtout ce qu'il ressent pour sa rose... la fin se vit selon son optimisme : une grande tristesse, trop tard, ou pleine d'espoir, il trouve la voie pour la retrouver...



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Le Petit Prince

Critique du soir,bonsoir!

Le Petit Prince c'est un grand rêve de papier qui nous emporte dans son univers en un clin d'oeil. C'est un monde idéal duquel on ne voudrait jamais ressortir,pour moi c'est la foi inébranlable de l'innocence qui prédomine ce roman.Comment résister à tant de pureté,tant de simplicité?

Ce livre est très addictif,qu'on soit petit ou grand on a tous besoin de s'évader et c'est réconfortant de s'imaginer un monde tout en douceur,tout en couleur pour s'évader du quotidien dans ce tourbillon de fantaisie.

Un classique qui est une mine d'or pour nourrir son imaginaire.A lire et à relire sans complexes pour le plus grand des bonheurs!
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Le Petit Prince

Un livre incontournable!

Je l'ai lu et relu et lu à mes enfants lorsqu'ils étaient petits. Il faut lire et méditer chaque petit passage pour comprendre toute la richesse de ce livre "pour enfants".

Pour moi c'est une oeuvre de philosophie majeure qui nous invite à aller vers les autres pour les comprendre et les aimer et surtout à prendre le temps, à consacrer du temps à soi et aus autres.

C'est bien loin des visées de notre société de consommation et de rendement et de rentabilité!
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Vol de nuit

Ce livre m'apparaît plus comme une nouvelle que comme un roman, mais peu importe les classifications et les critères qui s'y appliquent. De toute façon, cela ne retire ou n'ajoute en rien des qualités à un ouvrage.



Et justement, il est assez surprenant cet ouvrage, car on s'attendrait davantage à lire un commentaire émanant du pilote directement embarqué dans le cockpit, un peu comme dans Terre Des Hommes (que personnellement j'avais encore mieux aimé), or, pas du tout. Ce sont plutôt les personnes qui gravitent autour du monde de l'aviateur qui sont le cœur de l'ouvrage.



Le patron de l'aéropostale, par exemple, le véritable héros de ce livre, dont le portrait est réalisé tout en finesse, et qu'on ne saurait ni aimer ni détester. Il fait courir des risques aux pilotes pour sauver son bébé, l'aéropostale, mais il n'en a pas moins une profonde humanité et un quasi amour de ses pilotes. Il leur impose des cadences infernales non pas pour les briser, mais pour justement éviter des relâchements des équipes de maintenance. Il est intraitable avec les mécanos, mais il veut faire des exemples afin qu'aucune négligence ne vienne entraver la fiabilité.



Lu avec un regard du monde de l'entreprise actuel, cela peut faire grincer, car beaucoup d'entreprises font désormais trimer leurs équipes de la sorte et imposent de tels niveaux de stress sans qu'il y ait rien de louable derrière. La confusion est possible. Mais je ne pense pas qu'il faille comparer cela avec le temps des pionniers de l'aviation où l'objectif était tout autre : prouver que l'avion est fiable, rentable et a de l'avenir.



On entre aussi dans la psychologie du contrôleur ou de la femme du pilote et l'on vit par procuration un peu de l'envers du décor de l'aviateur, — de l'aviateur de cette époque-là —, une époque révolue à jamais certes, mais qui demeure un vibrant témoignage, à n'en pas douter.



En somme, un livre assez étonnant mais furieusement humain, dans tout ce que l'humain peu avoir de magnifique ou d'horrible, de magnanime ou de mesquin. À mettre entre toutes les mains, mais ce n'est là que mon avis pris dans les turbulences, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Terre des hommes

Je me souviens encore le trouble et l'embarras qui furent les miens lorsqu'un jour mon directeur de thèse, avec un coin de regard malicieux, me demanda, sous ses petits airs naïfs et anodins : " Qu'est-ce qu'une théorie ? "

N'était-ce point ce par quoi j'aurais dû commencer toutes mes réflexions avant que d'essayer de les tester, ces théories, voire d'en créer de nouvelles ? Il me fallut pas mal de temps et d'échauffements cérébraux pour parvenir à définir en moins de dix mots et autrement que par des exemples ce que l'on entend communément par " théorie ".

Avec les années, je la définis de plus en plus simplement. Personnellement, je considère une théorie comme l'expression d'une certaine vision du monde, une représentation du monde. En ce sens, pour moi, un essai est une théorie. D'ailleurs, Darwin n'a pas écrit autre chose pour exprimer, ce que l'on appelle maintenant sa " théorie ".

Pourquoi ce long laïus à propos d'un livre de Saint-Ex ? Tout simplement parce que selon moi, ce livre est probablement la plus belle expression des conceptions de l'auteur, sa vision de la vie, de l'humanité, de la planète. En somme, la " théorie " d'Antoine de Saint-Exupéry.

De l'autobiographie baignée dans un halo d'histoires plus ou moins vraies, plus ou moins féériques, tout acquises au dieu aéropostale. Un lyrisme des espaces doué d'une fibre humaniste très développée, un relent d’optimisme derrière chaque montagne, une allégorie sous chaque fable, la plus belle étant peut-être celle de l'orange dans le désert, le symbole de l'espoir, quand le savoir et la science ont échoué, reste ce menu trésor, naturel, tout simple, brillant comme le soleil, rond comme la petite terre des hommes.

Un petit livre admirable, superbement écrit, tout en caresses, tout en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française, du moins c'est ma théorie, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Le Petit Prince

C'est amusant, j' avais lu des livres qui changent à chaque lecture et je n'avais pas réalisé que le Petit Prince en fait partie.Mais depuis hier, au calme chez moi et sans enfants à qui le lire. Il est bien plus poétique et bien plus symbolique que dans mes souvenirs . Prendre le temps de lire dans le calme ouvre la porte de nouveaux mondes.
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Citadelle

Pour qui a lu Citadelle, plus de doute : Le Petit Prince est un élément à part dans la création d'Antoine de Saint-Exupéry et n'est qu'un arbre magnifique que tout le monde veut avoir dans son jardin, mais qui cache la forêt d'un désarroi profond.

Il est resté inachevé, comme un recueil de réflexions et d'aphorismes qui, pleins de certitudes qui n'en sont pas, rappellent l'obsession qu'avait l'auteur de "créer des liens", preuve qu'il n'est pas si facile d'en établir, surtout quand on est soi-même en grande fragilité psychologique et sentimentale, en grande attente d'un amour qui se refuse tant est développé et transparent, chez Saint-Ex, dans son attente jamais satisfaite, un cœur en grande souffrance.

S'adresse-t-il à lui-meme des recommandations qui reflètent, en creux, les choses qu'il n'a jamais su faire ? Il cherche un être qui puisse, comme une mère, le consoler de tout ce qui lui est fardeau et lui donner à voir un horizon, une étoile.

L'âme en béance est au bord d'un gouffre, et les passages les plus lumineux, les plus porteurs d'espérance n'empêchent jamais que perce ici et là une note plus sombre qui témoigne de la grande solitude d'un homme en quête d'un amour impossible à réaliser, tant il est demandeur.

Malgré l'affection témoignée à et par Consuelo Suncin, épouse la plus attentive possible, Saint-Ex portait en lui la marque des hommes atteints dans leur être profond par la difficulté de vivre, et les prétextes trouvés, dans différentes œuvres, pour justifier un désintérêt pour ce que feront les humains après la Seconde Guerre mondiale, des choses forcément petites, mécanisées et déshumanisées à ses yeux, laissent entrevoir chez l'auteur une envie de lâcher les commandes, et de trouver un moyen d'échapper à ces lendemains sans saveur. Une désertion en somme, qui peut s'expliquer en partie, mais pas seulement, par le fait qu'il sentait venir l'âge où l'on exigerait de lui le renoncement à piloter des avions, ce qui avait toujours été pour lui une forme d'évasion, un rêve devenu réalité et une drogue.

Citadelle est l'écrit inachevé qui dit le mieux Saint-Ex, car il nous le donne à voir dans le fil de ses pensées profondes. Il espère pour l'humanité la venue d'une ère de fraternité et d'amour. Mais y croit-il vraiment ? C'est douteux, au regard de la fin de ce parcours humain.



François Sarindar

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Vol de nuit

Vol de nuit est le roman qui a rendu célèbre Antoine de Saint-Exupéry. Il réalise dans ce roman un véritable hommage aux pilotes de l'Aéropostale. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher au début, il m'a fallu un bon moment avant de rentrer complétement dans l'histoire et d'en comprendre toute la subtilité. La préface courte et intéressante de l'écrivain André Gide nous permet d'avoir des détails sur les dangers des courriers postaux de nuit dans les années 30. Les pilotes ont fait preuve de beaucoup de courage et de motivation pendant cette période. L'auteur ne se contente pas de raconter le quotidien des pilotes dans leur cockpit, il va plus loin en s'intéressant à la vie des "proches" des pilotes pour nous montrer par exemple le désespoir d'une femme qui ne reverra plus son mari. J'ai trouvé cet hommage fortement remarquable et juste, l'écriture est poétique et envoûtante. Rivière est un homme qui paraît rude mais il est en réalité un cœur sensible qui se soucie de ses employés. Certaines descriptions étaient un peu trop détaillées mais le récit n'en devient pas pour autant ennuyeux. L'aventure de l'aviation est magique, phénoménal et tout simplement inoubliable.
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Le Petit Prince

Si j’étais une fleur, je serai ….Une rose, de préférence unique…..(ou j’aimerais le croire).



Si j’étais une couleur, je serai… couleur de Miel, tel le sable du désert….



Si j’étais un arbre, je serai… un baobab, pour sa grandeur et sa force, et donner un peu d’ombre bienvenue pour les auteurs de talent qui chauffe au soleil.



Si j’étais un moyen de transport, je serai… un avion. (Simplement pour voir le monde d’en haut, voler au dessus de tout).



Si j’étais un animal, je ne serai pas… un mouton (je laisse ça à d’autres, qui l’imite fort bien) , mais pourquoi pas… un renard apprivoisé pour connaître la douceur de l’amitié.



Si j’étais un personnage, je serai… Le Petit Prince !!!!!Je me sens si proche de sa candeur, de sa perplexité face aux adultes et leur comportements bizarres. Chacun a sa perception dans cette société, chacun a sa sensibilité, et donc, je m’efforce de garder le même œil d’enfant émerveillé sur le monde qui nous entoure, mais plus que tout, sa soif de Savoir. Le Petit Prince est un modèle, car il vient avec un cœur pur, des yeux tout neufs, et un altruisme sans faille.



Ce livre est une petite merveille. Une petite douceur à apprécier sans modération. Un conte pour nous rappeler les grandes Valeurs qui font le bonheur d’une vie. Un formidable voyage qui nous emmène plus loin à chaque lecture. Une histoire pour nous émouvoir jusqu’au bords des larmes. Un titre qui parle à notre âme, et nous incite à voir autre chose, par delà les étoiles. Un trésor de la littérature française.


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Le Petit Prince

La première fois que j'entendis parler du " Petit prince" j'étais haut comme trois pommes,c'était à l'école primaire . Le maitre avait eu la bonne idée de nous faire écouter la version audio avec la voix de Gerard Philippe.

Cinquante ans ont passé, de cette époque il ne m'est rien resté de l'histoire du " Petit prince".

J'ai donc lu ce petit livre avec un grand intérêt, essayant de découvrir entre les lignes quelques messages cachés.

" Le petit prince" de Saint Exupéry est parait-il un livre intemporel, un livre caméléon qui change de couleur selon l'âge où on le lit, qui n'a pas la même résonnance.

J'ai aimé " le petit prince" sa façon de ne pas répondre aux questions de l'aviateur, sa rencontre avec le renard….

Et je me dis pour me rassurer que peut-être nous aussi avons un petit prince qui nous attend quelque part, qui nous délivrerai des messages. C'est cela la magie de la lecture, nous faire rêver sur d'hypothétiques rencontre.

- Adieu dit le renard. voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
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Le Petit Prince

Un jour, on ouvre un livre et puis...



Un jour, on se rend compte qu'il est des ouvrages qui peuvent changer notre vie, ou du moins nous offrir une vision plus large, plus généreuse, plus humaine du monde qui nous entoure...



Un jour, on peut changer le monde.



Un jour, on lit LE PETIT PRINCE.





La première fois que j'ai eut ce livre entre les mains, j'avais 8 ans et je ne l'ai pas lâché depuis ! Enfin, c'est une image car j'ai quand même 38 ans et bon, de l'eau a coulé sous les ponts depuis et...



Je m'égare !



Ce livre a eut sur moi l'effet d'une bombe mais une bombe à retardement en fait. Je m'explique : du haut de mes huit ans, j'avais trouvé ce livre rigolo, sympa, émouvant mais voilà, comme j'étais un chtit nenfant, j'ai pas beaucoup réfléchi à ce bouquin. Un livre restait un livre, aussi bien fut-il...



C'est quelques années après que je suis tombé sous le charme de la vérité de ce petit bouquin. Il est depuis devenu ma bible.





L'histoire, c'est celle d'un aviateur (SAINT- EXUPERY) et accessoiremnt auteur de l'ouvrage, qui se retrouve en panne en plein désert à «mille miles de toute région habitée ». Au beau milieu de cette étendue de solitude, où il est finalement moins seul que dans la civilisation, il va tomber sur le Petit Prince qui lui dira dés leur première entrevue, en guise de présentation :



« S'il vous plaît, dessine-moi un mouton ! »



Il apprendra à connaître le petit garçon qui se révélera être natif de l'astéroïde B612. Tous deux s'apprendront que l' «essentiel est invisible pour les yeux» et qu' «on ne voit bien qu'avec les yeux du coeur».



La fin, que je révèle pas, est belle comme un coucher de soleil mais reste le plus triste paysage du monde... (celui qui veut comprendre devra ouvrir le livre !)



Ce livre reste un voyage philosophique où la philosophie du Petit Prince résonne en chacun de nous très fort. Elle appartient à l'enfant que nous fûmes, à celui qui tente de survivre à l'intérieur de chacun de nous. Ce livre est un cri de révolte de l'age adulte où on s'aperçoit qu'on a vu l'essentiel avec nos yeux d'enfant, c'est de grandir qui nous l'a fait perdre de vue !



On apprends beaucoup avec ce petit livre. Simplement puisque les choses qui viennent du coeur n'ont pas besoin d'être trop compliquées.



Merci SAINT EX d'avoir compris tant de choses. Merci au Ptit Prince d'exister pour me réconforter quand je me retrouve à douter de ce monde un peu fou.



Je vous en conseille la lecture et venez me dire quel fut votre passage préféré, vous verrez il change à chaque nouvelle lecture ! ! ! ! C'est magique !
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Le Petit Prince

Je ne me rappelais plus que ce livre était si beau, si poétique, si riche de messages philosophiques. Je pense qu'il est à relire absolument à l'âge adulte, afin de se reconnecter à son âme d'enfant.

La petite princesse qui dormait en moi depuis tant d'années, il était temps de la réveiller, de l'emmener sur la planète des rêves qui fait tellement défaut, de lui donner envie de sentir la rose du matin, de l'arroser avec amour, et puis de la chérir tout plein. Et les amis, ceux que l'on se fait avec le cœur, les amis de rien, du vent et du soleil, ceux qui arrivent à nous comprendre sans que l'on n'ait rien besoin d'exprimer. La petite princesse est tout heureuse ce matin, elle se sent revivre, juste par la lecture de ce texte admirable, adressé à tous ceux qui veulent bien le lire et le relire , et voir entre les mots ce qui est caché, n'est-ce pas le plus beau ?

Sentir comme la vie est simple lorsqu'à nouveau l'on pense comme un enfant. Créativité d'un instant. Intensité. Réflexion. Pureté. Paix.



Merci Monsieur de Saint-Exupéry, aujourd'hui votre Petit Prince a rencontré ma petite princesse, quel immense honneur, j'en suis toute aise !

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Le Petit Prince

Aujourd'hui j'avais le moral dans les chaussettes. Je ne sais pas pourquoi, il y a des jours comme ça. Et tout à coup je me suis rappelé que je suis une grande personne. Et la caractéristique des grandes personnes, c'est qu'elles ne savent plus rêver.



Dans le grand sablier de la vie, la provision de rêves accumulée dans le bulbe du haut, devient souvenirs dans celui du bas. Alors l'espace d'un instant j'ai renversé le sablier : j'ai relu Le petit prince.



Et pendant une heure, j'ai rêvé. Comme un enfant. Depuis ça va mieux.



Si ça vous arrive à vous aussi, un conseil renversez le sablier. Relisez le petit prince, ou un autre de ceux que vous lisiez quand vous saviez encore rêver.

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Le Petit Prince

Le petit prince est un conte qui émerveille les enfants, une histoire pleine de tendresse, un peu triste parfois, qui les fait rêver et qu’ils n’oublieront pas.

C’est aussi une histoire naïve, au style simple, qui, cependant, délivre un message profond pour les adultes. Elle nous conte comment l’homme a oublié le secret du bonheur, et nous indique le chemin pour nous remettre sur la bonne voie. Une histoire qui va droit au cœur.



L’homme est riche d’objets, de possessions, mais pauvre de bonheurs. Le bonheur est simple et ne s’achète pas. Il n’a pas besoin d’artifices.

L’homme a oublié l’essentiel, il ne voit que les apparences. Il voit le chapeau, mais pas ce qui est dessous. Il voit la boîte, mais pas ce qu’il y a à l’intérieur. Il ne sait plus regarder avec le cœur.



Vaniteux, orgueilleux, égoïste, il ne partage pas, il est prudent, méfiant, jaloux, trop pressé, trop stressé. Et quand on est prudent, on ne sait plus apprivoiser, on ne se laisse pas approcher, on se méfie de l’étranger. Il est devenu solitaire, il ne sait plus créer des liens, il ne sait plus aimer, il n’a pas le temps.



L’homme veille sur un trésor de choses inutiles, il se laisse éblouir et oublie de vivre. Il est conformiste et matérialiste. Il tourne en rond dans une vie vide de sens. Il perd son temps pour des détails sans importance.Il ne sait plus qui il est vraiment. Il ressemble à tout le monde. Il n’a plus d’identité.



Sur terre le petit prince rencontre le serpent et le renard. Ils deviennent instantanément ses amis. Devant la pureté et l’innocence du petit prince, la noirceur et la ruse s’effacent.

Le serpent et le renard vont aider le petit prince à comprendre le monde des hommes. Il comprend alors pourquoi ils sont bizarres, étonnants, comme les habitants qu’il a rencontrés sur les autres planètes. Il sait ce qu’ils ont perdu : la clé du bonheur. Ils ont oublié d'être heureux. Ils ont oublié l'essentiel.



Le petit prince en visite sur notre planète, avec son cœur pur, son regard neuf, ses paroles naïves, lucides et intelligentes, nous souffle à l’oreille le secret qu’il tient du renard :



« On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »



Une vérité essentielle que l’on a enfouie sous un amas de choses inutiles.





Les adultes sont compliqués, et si l’on veut comprendre le petit prince, il faut se mettre à son niveau, redevenir enfant ; enlever le costume, ralentir le rythme, écouter son cœur. Écouter l’enseignement du petit prince et prendre exemple sur lui, à travers la relation qu’il a avec sa planète et avec sa rose. Devenons l’ami du petit prince, prenons le temps de l’écouter, car les enfants détiennent des vérités que nous avons oubliées.

« Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent. »



Ne soyons pas trop triste en quittant le petit prince, gardons-le auprès de nous, comme un merveilleux souvenir...





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Terre des hommes

Un homme vole dans l’immensité du ciel, parmi les étoiles, le vent, au-dessus de la mer, du sable, et découvrant ainsi les hommes, jusque dans les déserts, jusque dans leurs secrets.



Certains ont oublié d’être des hommes, ils se sont endormis, au fond de leurs cités ouvrières, ou roulés en boule dans une vie confortable de petit bourgeois, ou encore privés de leur liberté et soumis à l’esclavage. Si on les secouait pour les réveiller, on trouverait en eux le paysan oublié, déraciné, l’astronome, le musicien ou le poète évanoui, l’homme rendu libre de ses gestes, sentant à nouveau le besoin d’être un homme parmi les hommes, créant des liens, oubliant la haine, la différence, car, en vérité, il n’y en a pas. Nous formons tous « l’équipage d’un même navire » voguant sur la même planète.



Terre des hommes est un voyage au cœur de la vérité profonde des hommes, cherchant à découvrir leur trésor, les guidant vers leur mission essentielle, celle de faire un travail d’homme avec des soucis d’homme, de remplir son rôle d’homme, même pour le plus effacé d’entre nous. C’est un vol de jour, un vol de nuit, en contact avec le vent, les étoiles, la mer, le sable. Nous sommes des moissonneurs de la terre, cherchant notre vérité dans les étoiles ou au plus profond du désert, ou en pleine tempête, quand le dénuement et le désespoir nous dévoilent notre face restée dans l’ombre, le vrai visage de l’homme.



C'est un voyage agréable, où l'on retrouve bien l'esprit du Petit prince, de sa poésie et de sa douceur.

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Le Petit Prince

Je viens de passer de « 50 nuances de Grey » au « Petit Prince », juste avec pour intermédiaire « Malaise dans la civilisation » de Freud. A priori aucun lien entre ces 3 ouvrages, d'ailleurs choisis par pur hasard, selon mes désirs et occasions du moment. Fruits de ma curiosité et de mon éclectisme dont je me réclame ostensiblement. Mais à bien y regarder… Freud y aurait certainement vu l'oeuvre de mon inconscient un peu perturbé ces temps-ci, agité par les frustrations engendrées par le conflit avec un surmoi particulièrement tourmenté actuellement. Alors, je vais, cherchant dans une vaine quête existentielle, des réponses littéraires qui ne seront jamais qu'approximatives, souvent en décalage avec mes attentes.

Comme réponse à cette attente, « Le Petit Prince » m'a réellement mis très mal à l'aise. Je ne l'avais encore jamais lu, à part des bribes ici ou là. Ce retour à l'enfance, cette régression inattendue, m'a fait entrevoir le monde tel que je le souhaiterais, tel qu'il ne sera jamais plus, tel qu'il ne peut exister que dans le cerveau de l'enfant que je ne suis plus. Comme me le souligne ma psy, « Je ne suis plus un enfant ! » J'ai d'ailleurs toujours un peu de mal à m'y faire. Merci Saint-Exupéry pour ce conte ! Merci de nous montrer toutes nos incohérences, nos turpitudes inutiles. Comme le dit le Petit Prince, l'important ne se voit pas ! Tout notre monde, notre quotidien, notre société ne sont qu'illusions absurdes, désirs frelatés vers un toujours plus, illusoire. Nous courrons à la poursuite de chimères, entraînant notre pauvre planète dans notre chute, irrémédiablement ! La seule préoccupation du Petit Prince est de préserver une rose, sa rose ! Pourquoi ne sommes-nous plus capables de préserver nos fleurs intérieures ?

Ce livre est un bain de jouvence qu'il faut prendre le temps de lire, et de bien observer les dessins. Nous arrêter quelque temps pour une saine réflexion sur notre existence.

Je viens de passer à Kawabata. Pas sûr que mes contemplations littéraires du mont Fuji me sortent de mes réflexions existentielles. J'assume pleinement ! C'est la vision de mon monde intérieur, la seule importante à mes yeux, celle que je cultive et poursuis inlassablement. Ma rose à moi, ma régression assumée.
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Le Petit Prince

Un pur bonheur ! Une lecture émouvante, pleine de grâce et de poésies, des questions posées par Le Petit Prince pertinentes qui laissent le lecteur songeur. Antoine de Saint-Exupéry signe là le roman de jeunesse le plus lu au monde. J'aime me replonger dans ce chef d'oeuvre de temps à autre, histoire de retrouver mon âme d'enfant...
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Vol de nuit

Vol de nuit c'est l'envers du décor. C'est la conquête de l'aéropostale vue de l'autre côté, du côté des hommes et des femmes restés à terre : des responsables comme Rivière ou d'une femme de pilote ou d'un contrôleur par exemple. Saint-Exupéry nous décrit les rouages mis en place pour que ce service puisse survivre face au bateau ou au chemin de fer. Les vols de nuit, c'est sont idée, pas question que ses responsables lui tombent dessus pour une avarie ou une catastrophe. La réussite des vols de nuit ne doit plus tenir du miracle ou de l'aventure mais doit être maitrisée dans tous le process pour garantir le meilleur service et s'imposer comme une évidence. Les cadences infernales exigées, la rigueur du règlement, l'intransigeance, les primes enlevées pour tous retards ... Non non, nous sommes bien dans un livre paru en 1931 et non pas dans une entreprise de nos jours, même si leurs combats sont les mêmes : être les meilleurs et écraser la concurrence. Ne manque plus que l'autoévaluation devant son responsable hyérarchique.

Pourtant au travers des mots Saint-Exupéry nous rapporte des comportements humains, d'amour même entre les décideurs et les exécutants, car chacun est un rouage nécessaire au bon fonctionnement de l'entreprise, chacun doit se sentir concerné par la réussite du projet encore balbutiant.

Nous sommes en Amérique du Sud, à Buenos Aires. Rivière attend sur le tarmac, l'arrivée de trois avions postaux en provenance de Patagonie, du Chili et du Paraguay. L'avion qui réembarque le courrier doit repartir pour l'Europe. Mais ce soir la nuit est étrange les étoiles sont trop luisantes, une tornade est en formation du côté de la cordillère des Andes. Fabien est pris dedans ...

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