Un coffret contenant deux nouvelles de Tchekov : "la dame au petit chien" et "la Fiancée". Le tout lu par Julie Debazac.
Les 2 nouvelles ont en commun des fins surprenantes, qui finalement ne sont pas des fins, mais plutôt une ouverture sur des histoires que l'on est libre de s'inventer.
La dame au petit chien est une belle histoire d'amour entre deux personnes déjà engagées par un mariage.
Et la fiancée est l'histoire d'une jeune fille qui va remettre sa vie en question pour aller étudier à Saint-Pétersbourg. C'est une histoire assez étrange, car elle remet sa vie en question grâce à l'aide de son ami Sacha, qui va lui même avoir un parcours très spécial !
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Cette édition de 2015 regroupe deux versions de la première pièce de théâtre de Tchekhov, l’originale et la version retravaillée. Pourvu d’une culture trop limité en la matière, je n’ai pas remarqué les variations ce qui m’a donné la sensation inhabituelle et un peu désagréable de lire la même œuvre deux fois d’affilé (sensation assez justifiée malgré tout puisque renseignements pris, les variations sont à la marge, ce qui me pousse à croire que la légitimité de la démarche est quelque peu infondée).
Bref passé cette incongruité éditoriale, les personnages et l’action se livrent assez rapidement, prenant le spectateur au collet pour ne plus le lâcher. Ivanov est un propriétaire terrien désabusé. Il est instruit, riche et respecté. Toutefois il vieillit (il a 35 ans quand même) et ne ressent plus rien pour sa femme. Son entourage proche, à commencer par le fieffé Borkine et le trublion Chabelski, peu sensibles aux confusions mentales du jeune héros, vont le pousser à commettre l’irréparable.
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tout comme Maupassant il y a là un génie qui consiste à saisir le moment, l'occasion de révéler la face cachée des êtres ou des choses. Partant d'un banal trajet en calèche ou d'une visite à l'asile on prend conscience de l'existence de liens ténus entre les gens ou les événements.
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Quel bonheur que la langue russe, et si on ne la lit pas parfaitement, ce qui est mon cas, la traduction fidèle, littérale, se trouve juste en face, à droite!
Ah la mélancolie russe, c'est presque la même chez un évêque, une adultère, ou un petit chien! C'est que la vrale vie est ailleurs, et donc nulle part, ou peut-être à Moscou, ou bien dans le cercle enchanté de l'enfance. Mais nous voici enfermés dans l'indéfini des temps et de la steppe, indéfini qui s'apprête, on le sait, à enfanter des monstres! Et nous comprenons que nous allons nous éteindre sans être arrivé nulle part, et sans être revenu chez nous...
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La qualité et l'intérêt littéraire d'Ivanov n'est plus à prouver ni à discuter, le texte est un "classique", une critique n'est donc franchement opportune. La particularité du livre, c'est de comporter 2 versions d'Ivanov: une comédie, puis un drame. Dans les deux, suivre l'intrigue n'est au départ pas évident: beaucoup de personnages, désignés par leur noms, mais appelés par leurs surnoms...il faut s'y retrouver! En revanche, ce qui tient vraiment en haleine, c'est la psychologie du héros éponyme, auquel on s'attache, mais avec qui on peine à savoir si on réussit à vraiment le comprendre. Les superpositions des deux versions brouillent un peu les cartes à ce sujet. A lire, donc.
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Ces livres nous transportes dans un endroit inimaginable ! Ils sont fantastiques, trop parfait ! :)
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Ce ne sont pas les meilleures nouvelles de Tchekhov
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Qu'est-ce que je peux dire sur Chekhov qui a pas déjà été dit? (Ces dans des moments comme ceux-là que je trouve mes recensions ici un peu insignifiantes.)
J'ai lu toutes les nouvelles de Chekhov en un été, il y a trois ou quatre ans, & c'est un de mes plus beaux souvenirs de lecture. J'empruntais les livres à la bibliothèque de l'université, de vielles éditions de la Oxford University Press reliées de cuir rougeâtre, & je lisais les histoires partout -- dans l'autobus, dans l'arrière-boutique du dépanneur où je travaillais, étendue sur le ventre dans l'herbe des Plaines d'Abraham. C'était parfait.
& relire quelques-unes de ces histoires cet été, doucement, le plus lentement possible -- ça aussi, c'était parfait.
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à voir en Pièce théatre avec Torreton et .... (mars2009)
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