Barbara Constantine

Une couverture d'un vert attrayant, un titre intriguant,et me voilà à la caisse de la librairie sans savoir encore que je tenais quelques heures de bonheur dans les mains!

les livres de Barbara Constantine sont toujours pleins d'histoires qui font du bien!

Dès qu’il voit passer le chat, Bastos, c’est plus fort que lui, Raymond a envie de l’allumer. Mais Bastos ne s’en fait pas, il ne sait pas viser, Raymond. Mine non plus, sauf qu’une fois, il a réussi à plomber quatre lapins, et ça, ça ne lui a pas plu. Mais il va avoir d’autres choses à faire Raymond, car Josette, sa fille avec qui il s’est brouillé, a demandé à Mine si son père ne voudrait pas s’occuper de l’eczéma de son fils. Ça va l’adoucir Raymond, même si Rémi n’est pas très endurci. Surtout que le père du petit, Martial, vient de s’encastrer dans un cerf. Le con …



J’en entends déjà dire que la couverture ne pouvait que m’attirer. Et oui, je suis faible dès que je vois un beau chat ! Et comme de nombreux lecteurs enthousiastes adorent Barbara Constantine, je ne pouvais que lire ce titre. Hélas, je n’ai pas été complétement conquise.

Dans un style enlevé et tonique, mais parfois trop familier, Barbara Constantine nous emmène au sein d’une petite communauté loufoque au sein de laquelle les péripéties se succèdent. Les chapitres sont courts, ce qui rend la lecture rapide et la succession des événements infernale. Trop peut-être. Et c’est là que le bat blesse pour moi. La romancière use et abuse des rebondissements incroyables et extravagants, parfois hilarants, qui, si au début m’ont beaucoup amusée, ont fini par me lasser par leur accumulation et leur énormité.



Cela dit, j’ai beaucoup aimé les personnages, joliment croqués avec leurs failles et leurs faiblesses. Ils sont émouvants dans leurs comportements, souvent bourrus ou colériques mais qui cachent de belles sensibilités. J’ai aussi apprécié l’humour noir, derrière lequel se dissimulent quelques réalités parfois taboues comme ces parents soulagés de s’avouer qu’ils n’aimaient pas tellement leur fils ou cette femme qui, avec l’aide d’amis, prend la place d’une morte pour pouvoir fuir son mari.



Il y a de très bonnes choses dans ce roman sympathique mais la forme ne m’a pas entièrement séduite.
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Une couverture printannière, un titre enfantin, une auteure que je ne connaissais pas, j'étais partie pour lire un court roman qui allait m'apporter plein de fraîcheur. Globalement c'est effectivement un petit bonbon frais mais j'ai quand même du mal à avoir un avis tranché sur ce livre.

L'histoire de ce petit Tom est touchante mais frôle parfois le cliché... Cet enfant cherche à se construire pendant que sa maman, devenue mère trop tôt, vit sa vie de femme plus que de mère. Ce n'est pas la relation mère-fils qui m'a intéressée, c'est la relation qu'entretient Tom avec ette vieille femme qu'il sauve. Madeleine et Tom vont s'aider mutuellement, apprendre l'un de l'autre et au final se sauver !

La fin m'a cependant déçue. Le lien que l'on découvre à la fin est "tiré par les cheveux", amené sans subtilité par l'auteure. La dernière page m'a également laissée sur ma fin.

C'est malgré tout une histoire fraîche, qui se lit rapidement et qui nous fait passer un moment agréable. Lisez-le et donnez-moi votre avis !

Moi en attendant, je vais lire A méli sans mélo afin de voir si j'accroche au style et aux histoires de Barbara Constantine.
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Un peu de mal avec le début mais j'espère que ça va venir ...

Un joli roman qui vous laissera le sourire aux lèvres et le coeur en joie, tant il regorge de bons sentiments et surtout de tendresse, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l"auteur, que j'avais découverte dans Allumer le chat, même si je pense qu'elle ne se renouvelle pas beaucoup tant pour le style que pour le genre d'histoire. Il est cependant amusant de retrouver quelques personnages du roman précédent, et surtout tous ces destins croisés et les personnalités des personnages, hauts en couleur et plutôt forts en caractère !




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Un livre commencé à 13h, terminé à 22h... J'ai adoré ! J'ai ri, j'ai souri, je n'ai pas pleuré mais ...C'est une histoire à plusieurs voix, même le lit de Mélie ou la chaise bleue requinquée s'offrent la permission de donner leur avis. Une sorte de bouffée d'air, des moments précieux, harmonieux qui ne dissimulent qu'à moitié les aléas de la vie. L'impression d'être confortablement installée et d'écouter les récits d'antan de nos disparus qu'on aime tant.

Voici un roman dont déjà le titre m’avait attiré. Et puis il y eut la lecture du billet de Leiloona qui, en plus, proposait généreusement de le faire voyager. Je n’ai pu résister !



Je dois le dire tout de suite, ce roman a été un très grand coup de cœur ! Lu en un week-end je ne pouvais résister à l’envie de déguster successivement ses courts chapitres.



Barbara Constantine, apparemment amoureuse des homophonies, nous emmène au cœur d’une réalité triste, dure et pourtant, en même temps, tellement belle, douce, tendre et poétique pour un ensemble qui ne pouvait que me toucher, profondément.



(la suite ici http://alombredemoncannelier.blogspot.com/2010/11/tom-petit-tom-tout-petit-homme-tom.html )
Lien : http://alombredemoncannelier..

Un tout petit roman pour une après-midi d'hiver ou une soirée au coin du feu et un seul mot à la dernière page "Encore"...on en redemande c'est sûr, on aimerait que ce soit un tout petit plus long!!! Une écriture simple pour une histoire tout simple...des petits bonheurs qui rendent la vie plus belle...surtout quand on arrive à la fin de cette vie, comme Mélie, comme Marcel...

Les personnages sont attachants, très peu de descriptions et pourtant on a l'impression de les connaître! J'aurai aimé pouvoir sauter dans mon livre et aller passer cet été avec eux pour regarder pousser les bambous et l'araignée tisser sa toile, assise dans une chaise longue dans le jardin de Mélie!!

Un tout petit livre rempli de bonheur, ça fait du bien! Merci Barbara Constantine!!
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super livre sur les relations d'une grand mère à sa petite fille!!!

Présentation de l'éditeur : Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N'empêche qu'il le nargue ce chat ! Et il faut encore s'occuper du môme, un peu nul en foot, qui n'a rien trouvé de mieux que de choper de l'eczéma sur le visage... Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !



Mon avis : un roman écrit en de très courts chapitres et qui se lit sur très peu de temps. Les personnages dépeints sont, chacun dans son genre, "originaux", c’est le moins que l’on puisse dire. Le fil conducteur n’est autre que le couple formé par Raymond et Mine ; Raymond, celui-là même qui veut "allumer le chat".



J’ai été d’emblée emballée par le propos… avant que le "soufflé" ne retombe quelque peu par la suite. Ce qui m’a plu au départ dans l’écriture, à savoir le passage d’un point de vue à l’autre, le côté "pétillant" et l’humour "tragi-comique", tout cela a fini par me lasser : j’ai vite terminé le récit davantage parce que j’ai (beaucoup) d’autres lectures qui m’attendent que parce que je voulais découvrir la suite.



Avis mitigé donc même si je ne regrette nullement de l’avoir lu (d'autant que je pense qu'il pourrait plaire à certains élèves) ; je me suis d’ailleurs déjà procuré A Mélie, sans mélo de la même auteure et je compte le lire prochainement…


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36 15 QUI N'EN VEUT ?

Ça vous rappelle quelque chose ?

C'est Daniel Picouly qui m'a remis en mémoire ce délirant spectacle des "Deschiens". Délirant, certes, mais au regard oh combien aiguisé sur le monde des gens simples, de ceux qui, parfois, nous font sourire de leur candeur, de leur naïveté, de leur rusticité, aussi.



ALLUMER LE CHAT , c'est Raymond qui en rêve ! Il ne peut pas croiser cette sale bestiole de Bastos, sans ressentir une pulsion meurtrière ; il faut dire que l'animal a un faciès moqueur. En tout cas, Raymond le prétend.



Il m'a semblé que c'est plutôt Mine, le personnage central de ce savoureux roman. Elle n'a l'air de rien, cette petite dame, mariée avec ce rustaud de Raymond, mais elle mène sa barque en douceur : elle évite au chat de recevoir les plombs du fusil, mais pas seulement ! Elle oeuvre à la réconciliation des uns avec les autres : Rémi avec son grand-père, Josette avec son père, Édith avec Bobby (son père américain)... Elle manigance tranquillement ; elle est presque transparente dans cette fourmillière où l'on s'aime, où l'on se déteste, où l'on boit, où l'on meurt tragiquement, où l'on commet des larcins... Transparente, mais si présente.



Les scènes sont souvent tragi-comiques : Babara Constantine nous fait pénétrer dans le monde pittoresque de ses personnages, en nous obligeant presque à un peu de voyeurisme. Ces personnes sont, pour beaucoup, des "enfants de l'Assitance", elles n'ont pas eu la vie facile dès leur naissance... comment croire que leur vie d'adulte sera radieuse ? Mais leur quotidien n'est pas sinistre, loin s'en faut !



Si je n'ai pas ri à gorge déployée à la lecture des pantalonnades de certains, si je n'ai pas trouvé sujet à ironiser sur les dérobades des uns, si je n'ai pas été offusquée par les mauvaises excuses des autres, j'ai apprécié, le temps de ce roman, de partager les joies, les peines, les euphories, les mauvaises fortunes de tous.
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ça commence par un mauvais coup : "allumer" le chat avec le fusil. Mais rapidement l'intrigue s'épaissit, les révélations sont de véritables coups de théâtre. Entre les faux frères, les fausses épouses et les retrouvailles, il y a de quoi épuiser l'imagination !