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Critiques de Batya Gour (58)
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Meurtre au kibboutz

Un meurtre au kibboutz, dans cette grande famille, cela semblait impossible et pourtant…



Un roman où l’intrigue policière prend moins de place que la description de l’environnement particulier du kibboutz. Cela devient presque pédagogique : une explication du fonctionnement, des mécanismes démocratiques et des enjeux sociaux de ces communautés disparates installées dans le désert. On y verra les tensions entre les traditions et la modernité, on discutera par exemple, de l’opportunité de laisser les enfants coucher dans leur famille plutôt que tous ensemble dans un dortoir, ou encore, de la possibilité de construire une maison de retraite pour les vieillards.



Dans ce décor moins familier, le commissaire Ohayon est chargé d’une enquête difficile, car un homme politique est mêlé à l’affaire. Le policier y utilise toutefois des méthodes un peu surprenantes vues d’ici, comme enregistrer des témoins à leur insu.



Un polar à lire davantage pour le dépaysement que pour le suspens.

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Le meurtre du samedi matin

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. Tout m'a paru un peu compliqué à suivre au début. Les personnages, aussi bien les psychanalystes que les policiers me semblaient caricaturés. Pourtant j'ai été assez captivé par l'intrigue. Le récit devient même palpitant au fil de l'enquête lorsque les indices apparaissent et la psychologie des personnages s'affine. On a envie de savoir qui en voulait à cette éminente Dr Eva Neidorf. La fin est réellement inattendue, en tout cas pour moi qui ne suis pas un habitué des polars. Et puis, le cadre de Jérusalem donne une petite touche exotique à ce polar.
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Meurtre à l'université

L’université, c’est un tout petit monde comme dirait David Lodge, et c’est le cadre de ce roman de Batya Gour, dont la traduction française date de 1994.



L’intrigue se déroule dans un département de littérature. On se demande bien quelles pourraient être les motivations d’un assassinat dans ce haut lieu de culture... On y découvrira des maris trompés, des femmes abandonnées, des jalousies, des ambitions et des héritages possibles, l’amour de l’art lui-même pourrait être invoqué.



C’est un polar intellectuel, au déroulement lent, sans bagarres ou explosions sanglantes. Le ton y est parfois même un tantinet didactique avec une leçon sur les qualités de la poésie.



Quant au pays, je n’ai pas appris grand-chose, mais j’ai pu sentir le « khamsin », le vent de sable brûlant qui souffle du désert d’Égypte vers Israël. J’ai également trouvé les méthodes d’enquêtes un peu particulières, avec le recours fréquent au détecteur de mensonges, la crainte latente envers les méthodes d’interrogatoire ainsi qu’un drôle de respect pour la vie privée, les dossiers médicaux par exemple.



Un bon polar, mais sans plus, les émotions ou le suspens ne m’ont pas tout à fait séduite.
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Le meurtre du samedi matin

Le Dr Eva Neidorf est retrouvée morte dans son bureau de l’Institut de psychanalyse de Jérusalem. Elle s’y trouvait en ce samedi matin printanier pour y donner une conférence portant selon toute vraisemblance sur des aspects reliés à la confidentialité. C’est le commissaire Michaël Ohayon, directeur adjoint aux Affaires criminelles du district de Jérusalem, qui est chargé de faire sens de la mort brutale de cette psychologue et psychanalyste qui était grandement admirée, tant de ses pairs que de ses patients. Roman introductif d’une série de six, Le Meurtre du samedi matin révèle les talents de conteuse de Batya Gour, une auteure israélienne malheureusement décédée le 19 mai 2005. Nul besoin de connaissances élaborées de la géopolitique pour le moins complexe de ce territoire sur lequel elle écrit pour suivre l’intrigue, qu’elle parvient à élaborer d’une façon qui crée la familiarité. J’ai trouvé très intéressante cette incursion dans le processus de formation à la psychanalyse, et cette promenade printanière dans Jérusalem et ses quartiers.
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Le meurtre du samedi matin

Un polar psychanalytique israélien, un meurtre sur le divan (ou presque…)



Une facture relativement classique, avec un inspecteur clairvoyant mais à la vie personnelle perturbée. Une enquête qui se déroule cependant dans un environnement particulier, un institut de formation à la psychanalyse et tout porte à croire que le meurtrier est issu de ce même milieu.



Un tout petit peu de la société israélienne, avec un jardinier palestinien apeuré et un militaire hiérosolymitain* désabusé de ses tâches de contrôle.



Un polar efficace, mais une intrigue psychologique qui ne provoquera pas un transfert d’affects trop important…



(*hiérosolymitain : habitant de Jérusalem)
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Meurtre au kibboutz

C’est au kibboutz que nous emmène cette fois-ci Batya Gour, dans cette troisième enquête du commissaire Michaël Ohayon. Le départ est un peu long, pour qui attend le déclenchement de l’enquête avec impatience, ce qui n’arrivera pas avant la page 104 (éditions Fayard). Muté depuis deux mois à l’Unité nationale d’enquêtes sur les crimes graves à titre de commissaire en chef, et chef de l’Équipe spéciale d’investigation, le commissaire Michaël Ohayon doit enquêter sur une affaire délicate, la mort d’une femme qui était secrétaire dans un kibboutz. Ce n’est pas nécessairement l’enquête qui captive dans cet opus, elle est même en fait un peu brouillonne - la faute au commissaire qui a la fâcheuse tendance à faire cavalier seul -, c’est le lieu où elle se produit. Batya Gour donne à voir ce qui se voulait un idéal de vie, dans toute sa complexité. Dépaysant et instructif sur le plan social et historique.
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Meurtre sur la route de Bethléem

Difficile de parler d'un roman policier sans en dire trop et risquer de déflorer le suspens qui fait tout le sel de ce genre de littérature. Aussi, je vais me contenter de dire que l'histoire débute quand, dans un quartier du sud de Jérusalem, le cadavre d'une jeune femme est retrouvé dans une maison en cours de rénovation.

Pour construire son intrigue, Batya Gour s'est inspirée d'une affaire réelle datant de l'époque où des centaines de milliers de juifs originaires des pays arabes et du bassin méditerranéen se sont installés dans le nouvel état hébreu. Une affaire longtemps étouffée malgré deux commissions d'enquête créées pour élucider le mystère.

Cette enquête-ci met particulièrement en lumière les antagonismes qui opposent les différents groupes ethniques et en particulier le profond racisme des juifs originaires de l'Est envers ceux venus d'Orient qu'ils considèrent comme des primitifs car de culture arabe, à peine supérieurs aux Arabes eux-mêmes.

Voilà une lecture qui ne redore pas l'image d'Israël mais que j'ai appréciée (malgré quelques longueurs) car elle nous fait pénétrer dans la société israélienne contemporaine au travers de la vie quotidienne avec ses conflits internes sans oublier le contexte géopolitique. Son originalité surtout est d'évoquer une subdivision ethnique et culturelle complexe bien plus hétérogène que l'habituelle distinction Ashkénazes vs Séfarades.
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Le meurtre du samedi matin

Un voyage plutôt sympathique jusqu’à Jérusalem, dans le monde de la psychanalyse. L’une des membres d’un institut de psychanalyse, assurant formation et traitement, est retrouvée assassinée, le jour même où elle devait donner une conférence très attendue. Cette éminente spécialiste semblait pourtant être respectée et admirée par ses pairs …

J’ai beaucoup aimé le rythme de cette enquête, tranquille et construite, le personnage du commissaire Ohayon, que je retrouverai avec plaisir mais aussi les petites découvertes culturelles liées à ce pays.

Un bon moment de lecture !

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Le meurtre du samedi matin

L'inspecteur Michaël Ohayon est chargé d'enquêter sur le meurtre du Docteur Eva Neidorf, une analyste. Prétexte pour le suivre dans les rues de Jérusalem à la fin des années 80 et en apprendre un peu plus sur le fonctionnement d'un Institut de Psychanalyse. Un roman policier honnête mais qui ne m'a pas particulièrement tenue en haleine.
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Meurtre à l'université

Deuxième enquête de Michaël Ohayon, maintenant commissaire principal et chef des Affaires criminelles du district de Jérusalem, c’est à l’Université de Jérusalem que nous transporte cette fois-ci Batya Gour, plus précisément au département de littérature hébraïque. Deux professeurs sont retrouvés morts à peu près en même temps : Shaül Tirosh, poète réputé et chef du département, battu à mort dans son bureau, et Ido Doudaï, doctorant promis à une brillante carrière, décédé à la suite d’une sortie en plongée. On se doute que ces deux événements vont se trouver reliés, dans ce roman à la facture assez classique et sans grand rebondissement, où l’intrigue, bien ficelée et intéressante dans son dénouement par ailleurs, s’articule plus particulièrement du point de vue du commissaire. J’ai noté la leçon sur ce qui fait un bon poème.
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Meurtre à l'université

Mon premier Batya Gour et , passé les 20 premières pages qui demandent un effort de mémorisation des noms des personnages, on se laisse mener par le bout du nez par l'intrigue et l'enquête menée par l'équipe du héros.

On se doute bien que l'université qui est le siège de ce meurtre recèle des secrets ....et effectivement tout cela est dévoilé dans les dernières pages....une belle ouverture au monde israélien également .

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Meurtre au philharmonique

Dans ce quatrième tome qui se passe cette fois-ci dans le milieu de la musique classique, le commissaire Michaël Ohayon est de retour au travail après deux ans d’absence, ayant pris un temps d’arrêt pour retourner aux études. Alors qu’il se trouve seul chez-lui et qu’il s’apprête, perdu dans ses pensées, à écouter la symphonie no 1 de Brahms, il entend un bruit qui le fait sortir de son appartement, et il découvre, dans une boite en carton, un bébé abandonné. N’ayant rien pour s’occuper de la petite, il sollicite l’aide d’une voisine, Nita, qui a un fils du même âge qu’elle élève seule. Musicienne de profession, elle est la sœur du célèbre chef d’orchestre Théo Van Helden. Ohayon s’entiche du bébé et ayant vu son fils quitter depuis peu la maison, il se met en tête de l’adopter, avec l’aide de Nita avec laquelle il formerait un couple fictif... Mais voilà que le père de cette dernière est assassiné, et que surviennent d’autres événements qui vont mettre à mal un projet pour lequel il n’a pas beaucoup d’appui, particulièrement auprès de ses collègues qui le trouvent par trop émotif, et impliqué auprès des protagonistes de l’affaire. Après Meurtre au kibboutz, on revient à une enquête policière plus traditionnelle, et j’ai pris plaisir à voir Ohayon renouer avec ses collègues de Jérusalem. L’écriture est fluide, les propos sur les œuvres et les compositeurs sont très intéressants, la psychologie des personnages aussi, mais le rythme est inégal, à l’image on dirait des processus internes de l’enquêteur, et plus d’une fois j’ai eu l’impression que je n’en viendrais jamais à bout. Cela n’en fait pas moins un roman policier de très bonne facture.
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Meurtre sur la route de Bethléem

Je n'avais pas encore lu de fiction qui se déroule en Israël. La lecture du polar "Meurtre sur la route de Bethléem" m'a permis de combler cette lacune. L'enquête est rondement menée par l'inspecteur Michaël Ohayon, d'origine marocaine et fraîchement émigré à Jérusalem depuis trois ans. La victime, une jeune beauté d'origine yéménite hante par sa présence, la force de ses convictions et son charme tout le roman. Le lecteur découvre en effet toute la complexité de cette société israëlienne face à ses contradictions: terre d'accueil ayant du mal à digérer les immigrations successives.

Il y a quelques coquilles dans le texte mais cela ne rompt en aucun cas le charme de cet excellent policier.

Il me tarde de découvrir les autres ouvrages de Batya Gour!
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Meurtre au kibboutz

Polar israélien vif, puissant avec une découverte du pays par le récit exhaustif de l'auteur
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Meurtre en direct

Batya Gour est décédée en 2005. Meurtre en direct est donc le dernier opus de la série consacrée au commissaire Michaël Ohayon. Avouons-le, ce roman se déroulant dans le milieu de la télévision n’est pas d’un grand intérêt et Ohayon – en cure de sevrage tabagique – paraît atteint d’une langueur inhabituelle. La multitude de personnages donne le tournis, l’intrigue se dilue autour de divers reportages télévisés (la manière pour l’auteure de prendre le pouls social du pays) et les services de la police, devant la succession de morts, réagissent comme s’ils avaient 2 de tension. Bizarrement, personne ne finit ses phrases et tout le roman semble bégayer.

Oublions ce livre médiocre pour nous souvenir du magistral Meurtre au kibboutz, du Meurtre du samedi matin ou encore du si touchant Meurtre sur la route de Bethléem.
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Meurtre sur la route de Bethléem

Je viens de fermer cette enquête de Michaël Ohayon: Meurtre sur la route de Bethléem. Ce que j'ai le plus apprécié de ce livre n'est pas l'enquête mais plutôt le portrait des complexités, des contradictions, des oppositions de la socitété israélienne. Socitété que l'on pourrait croire plus inclusive qu'elle ne l'est réellement. Société où religion et laicité doivent tout faire pour s'entendre, ce qui n'est pas évident.

Concernant la résolution du meurtre et les aléas de l'enquête ...et bien...que dire!

C'est la première fois que je cotoyais l'équipe de Michaël Oyahon, donc, je ne les connais pas très bien...mais disons que je ne suis pas séduite malgré le supposé charme du commissaire. Le début est très long, longue mise en place de tout le monde, longue mise en scène. Puis, tout va très vite et oups, tout est résolu, on passe à autre chose. J'ai eu l'impression qu'il manquait quelques chapitres entre la lenteur du début et la vitesse de la fin.

Je ne saurais vous le recommander plus chaudement que cela.
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Meurtre au kibboutz

Sur fond d'une enquête policière de haute volée la découverte quasi ethnologique d'un Israël différent où les rapports entre Israéliens de différentes origines se percutent.

La vie de Kibboutz loin des clichés !
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Meurtre à l'université

Petite leçon de poésie pour les nuls !



Je m'interrogeais sur le pourquoi de mon peu d'appétence au genre poétique (à quelques exceptions près).

Je ne pense pas que les quelques lignes ci-dessous vont y changer grand chose, car lorsque l'on parle de poésie, on parle avant tout de sensibilité, mais j'ai trouvé intéressant ce petit rappel purement théorique.



Extrait :



Klein mordit dans une tranche de pain et continua :

- Comprendre un poème suppose un effort d'interprétation que les spécialistes désignent sous le nom d'herméneutique. Un bon poème est celui qui permet au lecteur, au fur et à mesure qu'il pénètre plus profondément dans le texte, d'en découvrir les significations cachées, de les déchiffrer et de les tisser ensemble. Cela implique, de la part de l'auteur, la mise en oeuvre d'un certain nombre de procédés fondamentaux qui ne sont pas propres à la littérature, mais appartiennent à toutes les formes d'art. Le premier est la symbolisation, autrement dit, l'utilisation d'une idée ou d'une image qui en recoupe une autre, lui est contiguë ou l'englobe. Vous prendrez un café ? (...)



Le second procédé est la condensation : toute oeuvre d'art renferme plusieurs idées, plusieurs expériences universelles qu'elle subsume sous une seule vision. Naturellement, symbolisation et condensation sont deux phénomènes étroitement liés. (...)



Le troisième procédé est le déplacement, le transfert de la charge émotive d'une image sur une autre. Par là, l'artiste accède à l'universel. (...)



Comme vous le voyez, ces trois procédés sont présents dans toute métaphore. L'art consiste à les entrelacer et à trouver entre eux le juste équilibre. Une métaphore, un symbole ne doivent pas être trop éloignés de l'objet qu'ils sont censés représenter. (...)

Toutefois, une métaphore doit être originale, inattendue ; elle doit aussi nous inciter à considérer sous un nouveau jour les choses qui nous sont familières. Après tout, les thèmes abordés par les artistes sont toujours les mêmes. Vous êtes-vous déjà demandé de quoi traite une oeuvre d'art ? De l'amour, de la mort, du sens de la vie, du combat de l'homme contre son destin, contre la société, de ses rapports avec la nature, avec Dieu.(...) La force de l'art réside dans sa capacité à exprimer, chaque fois de manière différente, les préoccupations communes à toute l'humanité. Ce que je vous disais du symbole et de la métaphore vaut aussi pour les analogies, la structure morphologique, la syntaxe, les rimes, le rythme, bref pour tout ce qui entre dans la composition d'un poème. Avoir du talent en poésie, c'est atteindre cet équilibre si rare entre le particulier et l'universel, le caché et le manifeste, le symbole et l'objet symbolique.



Comme quoi on peut se cultiver en lisant des polars !

Cet intermède pédagogique, qui je l'espère n'a pas été trop rébarbatif, a rafraîchi ma mémoire de bachelière littéraire, une piqûre de rappel ne fait pas de mal.

Je ne peux pas m'empêcher de faire le lien avec l'utilisation de la métaphore en thérapie, domaine où je suis, du moins je l'espère pour mes patients, plus calée qu'en poésie.

Et je crois que c'est ça qui m'énerve dans le fait d'être un peu hermétique à Shakespeare, Racine et autres pointures classiques, c'est que les plus célèbres théoriciens de la psychanalyse y ont beaucoup puisé de leur savoir. Mais bon, je vais pas faire un caca nerveux, j'aime pas, j'aime pas, na !



Ce cours vous a été offert par Batya Gour, sorte de P.D. James israélienne, et est extrait de "Meurtre à l'université" (Editions Folio)



Cette auteur est décédée en 2005, et les éditions Gallimard ont ENFIN décidé d'éditer en poche les enquêtes du commissaire Michaël Ohayon.

J'aime particulièrement ses romans car ils nous permettent d'aborder Israël sous un autre angle que celui récurrent du conflit israélo-palestinien ou religieux. Les intrigues se situent à chaque fois dans un milieu différent et se centrent sur un thème particulier. On retrouve aussi avec plaisir Michaël Ohayon, flic divorcé, cultivé, fumeur, mais ni alcoolique, ni trop désabusé, ni dépressif chronique (oui, oui, il y en a !).





Dans l'ordre de parution :



* Le meurtre du samedi matin (un crime psychanalytique)

* Meurtre à l'université (voir ci-dessus)

* Meurtre au kibboutz (passionnant huis-clos)

* Meurtre sur la route de Bethléem (sur fond d'Intifada)

* Meurtre au Philharmonique (dans ma pal)

* Meurtre en direct (dans le milieu des médias, pas encore en poche)




Lien : http://moustafette.canalblog..
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Meurtre au philharmonique

Sur fond d'une enquête policière de haute volée la découverte quasi ethnologique d'un Israël différent où les rapports entre Israéliens de différentes origines se percutent.

Le commissaire Michaël Ohayon de plus en plus attachant et humain.
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Meurtre en direct

Batya Gour, née Batya Mann (1947- 2005), est une écrivaine israélienne, spécialisée dans le roman policier. Batya Gour enseigna la littérature dans un lycée, puis à l'Université hébraïque de Jérusalem, où elle avait fait ses études. Elle collabora également, en tant que critique littéraire, au quotidien israélien Haaretz. Ce n’est qu’en 1988 qu’elle publiera Le Meurtre du samedi matin, un premier roman policier qui met en scène son héros récurrent, le commissaire Michaël Ohayon, « directeur des affaires criminelle de Jérusalem ». Michaël Ohayon qui reviendra dans cinq autres titres, dont ce Meurtre en direct, dernier de la série, paru initialement en 2006 et tout juste réédité.

« Qui tue sur les plateaux de la première chaîne de télévision israélienne? Après la décoratrice retrouvée le crâne fracassé par une colonne de marbre du décor, c’est au tour du producteur exécutif d’être assassiné dans d’étranges circonstances. Le commissaire Michaël Ohayon a bien du mal à démêler le vrai du faux dans cet univers où l’éclat des projecteurs dissimule souvent de vastes parts d’ombre… »

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Comment parler de ce bouquin dont je ne sais toujours pas s’il est magnifique ou très moyen ? Trois fois j’en ai abandonné la lecture en cours de route, mais trois fois pourtant, je l’ai repris et finalement terminé. Pourtant, jamais je n’ai eu l’idée de le délaisser définitivement car j’avais en main un roman écrit par un véritable écrivain, c’était indéniable.

Le problème, le seul, avec ce roman, c’est qu’il est beaucoup trop long. Au moins deux cents pages de trop ! Le texte est très dense, ça parle de beaucoup de choses très détaillée, si le premier meurtre arrive vite, on cherche l’enquête dans cet épais roman roboratif. Mais il est bien écrit, je le répète. Il faudra attendre les cents dernières pages pour que l’intrigue prenne un tour carrément « polar » d’un bon niveau et l’épilogue est de toute beauté, car posant la question de la rédemption : une faute aussi lourde et dramatique soit-elle, commise vingt-cinq ans plus tôt, peut-elle être expiée par une vie exemplaire menée depuis ? Et cette question se pose-t-elle avec plus d’acuité quand on est Juif et qu’on a connu la Shoah ? « Le problème est qu’en tant que Juifs, nous voulions être irréprochables… et il apparaît que nous sommes comme les autres. »

Beaucoup de bonnes choses dans ce roman qui sous couvert de polar, nous plonge dans une société Israélienne prise dans ses tourments religieux et sociaux. S’il n’était pas si long, pour mon goût, je l’aurais déclaré excellent… mais là, tel quel, je ne sais plus.

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