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Citations de Béatrice Bottet (177)


- J'ai deux problèmes à vous soumettre, exposa alors Penelope. Dont l'un qui est une question de vie et de mort...
- Ah, la vie et la mort...Posez l'autre question d'abord en ce cas.
- Mais..., protesta Penelope.
L'autre question. Nous nous en débarrasserons vite et ainsi pourrons consacrer du temps et de l'énergie à la question de vie et de mort.
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Elle ne serait jamais une femme rangée. Elle serait journaliste.
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Les cyclopes étaient des fils du dieu de la mer, Poséidon. C'étaient des êtres frustres, solitaires et asociaux, ce qui n'était pas très grave. Après tout, vivre chacun dans son coin sans gêner autrui n'était pas toujours si mal. Mais ce qui les rendait remarquables, c'était leur drôle de dégaine. Ils étaient immenses, velus, lourdauds, et surtout n'avaient qu'un œil au lieu d'en avoir deux comme tout le monde. Ce qui leur donnait une physionomie abominable.
- Et il paraît qu'en plus, ils sont anthropophages, fit remarquer Ulysse en guise de conclusion.
- Quoi ! Ils mangent des hommes ?!
- Quand ils en trouvent, je suppose, répondit Ulysse.
- Partons vite d'ici.
...
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Les troupeaux du Soleil

- Accostons, reprit Euryloque, dormons un bon coup et ainsi tout le monde sera en forme pour reprendre la route demain.
"Oh, je n'aime pas cela..., se dit Ulysse. Je les connais..."
mais il finit néanmoins à se rendre aux demandes de ses hommes.
- Bien, c'est d'accord. Nous allons aborder, et prenons des victuailles avec nous.
- Pourquoi des victuailles ? Il y a des troupeaux sur l'île, elle a l'air riche et accueillante.
" Et voilà, ça recommence..."
Ulysse sentit la moutarde lui monter au nez :
- Sous aucun prétexte il ne faut toucher le bétail du Dieu Hélios. C'est compris ?
- Ouais, pas la peine de hurler.
- J'aime autant insister, à tout hasard. Alors ni les vaches, ni les bœufs...
- ...ni les moutons, ni les veaux, ni les agneaux...
- Ni les taureaux, ni la volaille...
- Ni les chêeres, ni les porcs, enchaînèrent les marins en rigolant, chacun essayant d'ajouter un animal à la liste.
- Vous pouvez toujours rire, bande de crétins ! Tenez-vous le pour dit. On ne touche pas au bétail du Soleil.
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Un hibou hulula et passa non loin d'eux, sous le couvert des arbres.
- Sale bête, réagit aussitôt l'abbé. Que Dieu nous protège des maléfices des chouettes et des hiboux. Celui-là va sans doute aller répéter à son maître Satan la teneur de notre conversation.
- Quelle importance ? remarqua Audouin avec légèreté et même amusement. Le diable sait déjà tout cela.
L'abbé lui jeta un regard noir.
Les hululements du hibou se firent encore entendre, assez loin de là, s’éloignant encore.
- Notre foi l'a fait déguerpir. Vous voyez, messire Audouin, nous avons nous aussi nos armes contre le démon.
- Je vois, dit Audouin n'en pensant pas moins.
Le hibou s'était éloigné tout simplement parce que sa proie avait filé ailleurs sans doute. Ces moines voyaient tout à l'aune du démon.
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Manifestement, ça ne tournait pas rond sur l'Olympe.
- Qu'est-ce qu'ils ont ? s'inquiéta Zeus qui avait fini par s'en rendre compte.
- Une manif ? espéra Hermès, ravi.
Insensiblement, la grogne gagnait...
- Eh bien, eh bien, mes enfants, fit Zeus, qu'est-ce qui ne va pas ?
La digne Héra prit la parole :
- L'Olympe entier s'ennuie, grand Zeus. Il nous faudrait des distractions.
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Il en tira un brandon pour allumer soixante-six chandelles dans la composition desquelles entrait de la graisse de pendu. Les chandelles étaient noires, car il avait mêlé à leur suif des cendres d'os de condamnés de bûcher. À dire vrai, il aurait fallu, pour faire bonne mesure qu'il en allume six cent soixante-six, mais les démons qu'il avait invoqués l'avaient assuré que soixante-six chandelles conviendraient aussi bien, ce qui l'arrangeait étant donné le prix que les bourreaux exigeaient pour la graisse de pendu et les cendres de brûlés, sans compter le suif et la mèche.
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- Qui sait, dit Pénélope, l'anglais leur servira peut-être, un jour ou l'autre.
- Je ne crois pas, mademoiselle. C'est juste un langage amusant et spécial et bizarre. Mais nos filles sont destinées au mariage et à la vie à la maison. Elles savent leur extrême devoir : procurer des enfants, pour la plus grande gloire de leur belle-famille.
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Salviat posa les mains sur le livre. [...] Le grimoire au rubis ne semblait pas un objet inerte. Il avait pu le constater à plusieurs reprises. Oh c'était subtil. [...]
C'était une impression totalement incompréhensible, inexplicable, pourtant Salviat était sûr de cela : le livre se sentait bien avec lui. Pour un peu il en aurait ronronné de plaisir.
« Qu'est-ce que je m'en vais penser moi ! Un livre ! Ronronner ! »
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[Jupiter]
Je suis très mécontent de l'humanité. Je n'aurais jamais dû la créer. Détruisons-la pour laisser la place aux nymphes et aux faunes.
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Si vous êtes là tous les trois, c'est que vous êtes probablement les nouveaux dépositaires du grimoire. Vous vous êtes retrouvés pour cela.
Un étudiant reniant les siens, une vendeuse de fleurs qui fuyait sa famille, un voleur repenti, tous trois quasiment désargentés, perdus devant l'énorme responsabilité qui s'imposait à eux.
- Je n'ai rien demandé...fit Albéric.
- Moi non plus.
- Moi non plus.
- C'est le grimoire lui-même qui vous demande de le sauver! fit le bibliothécaire.
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Recette pour courir vite
Tuez une jeune loup, prélevez son cuir, faites-en à votre usage deux jarretières sur lesquelles vous écrirez avec votre sang ces mots magiques : "Abumaleth cados". Et vous défierez à la course les premiers chevaux des meilleurs écuries.
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Être un seigneur s'apprend, et il faut utiliser les menaces et les pressions à bon escient.
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Sous les applaudissements nourris, Fifi-Bout-d’Ficelle fit bouffer sa robe
de faille jaune, aplatit les parements de velours noirs et rebrodés qui faisaient contraste et entra en scène. Le corsage
ajusté, assez décolleté, pas trop mauvais genre, garni d’une série de petits boutons, lui faisait la taille fine. Une guêpe, comme avait remarqué Alphonse.
Fifi-Bout-d’Ficelle sourit au public et s’inclina. Tous les spectateurs sentirent
leur cœur fondre. Tous sauf un. En tout cas, si son cœur fondit, personne ne s’en aperçut.
Le piano et le violon jouèrent un prélude d’une grande intensité dramatique.
Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des “chuuut” impatients.
Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur.…
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Recette pour résister à tous les charmes et à tous les empoisonnements.

Tuez un loup, coupez sa tête et faites la vieillir et dessécher en quelque endroit secret. La tête envieillie pendue à la porte de la maison vous protégera des charmes et des poisons.
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Recette pour trouver la solution à un problème quand les idées sont troublées.

Allumez une chandelle verte et faites brûler un grain d'encens. Puis, tout en étant tourné vers l'ouest, enfilez seize amandes sur un brin de fil vert et faites en un collier. Demandez l'aide de l'archange Gabriel. En élevant vos bras au ciel pour présenter ce collier, dites la prière suivante : "je t'implore, grand prince de la lumière, écoute ma prière, archange Gabriel, gardien de la tour de l'Ouest. Accorde-moi cette faveur : transforme ces amandes en talisman magique afin que la postérité me soit accordée. Mon cœur est pur et ma demande juste, je t'implore de faire en sorte que mon désir se réalise. Ainsi soit-il." Ensuite, vous pouvez porter sur vous votre talisman. Vous verrez alors surgir les réponses à vos questions et même des occasions merveilleuses de se présenter à vous.
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Elle ne serait jamais une jeune femme rangée. Elle serait journaliste.
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Miss Penelope Green se trouvait maintenant aux franges des labyrinthiques quartiers de l'East End où, disaient les gens des quartiers les plus huppés, on trouve autant d'honnêtes sujets de Sa Majesté que de cheveux sur le crâne d'un chauve.
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Un sourire ne coûte rien et achète tout.
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Les femmes, à l'époque antique, ont rarement la vie facile. Dépourvues de droits civiques, elles ne peuvent devenir citoyennes.
La femme grecque n'a aucune indépendance et se soumet en tout domaine à l'homme de la famille : père, mari, frère... éventuellement son fils si elle devient veuve.
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