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Penelope Green tome 3 sur 4
EAN : 9782203048461
306 pages
Casterman (05/09/2012)
3.93/5   54 notes
Résumé :
NOM : Green
PRENOM : Penelope
SITUATION FAMILIALE : orpheline,
unique héritière du journaliste James Ales Green
SITUATION PROFESSIONNELLE / journaliste de choc au Early Morning News
SIGNES PARTICULIERS : une maîtrise très approximative de la langue chinoise, une étonnante capacité à désobéir à son patron et un goût prononcé pour l'aventure et le danger

A force de s'attirer des ennuis, Penelope est contrainte de quitt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Une suite que les fans de la pétillante et intrépide journaliste attendait sans nul doute. Béatrice Bottet conserve les grandes lignes directrices qu'elle l'affectionne et qui donnent l'ossature de ses enquêtes, une enquête mystérieuse, une découverte historique d'une culture et un regard sur la condition féminine. Pénélope qui pensait souffrir de sa vie d'anglaise privilégiée (voir le tome un) découvrira des règles d'Asie peut-être plus redoutables pour qu'une femme reste attrayante. Les fameux bandeaux conférant à la petite poupée de chine de petites pieds délicats lui laisseront un goût amer. Nous aurons d'ailleurs l'occasion de pouvoir découvrir deux profils très différents, rebelles ou traditionnelles. de quoi se faire une idée.
Nous nous éloignons de l'univers des enfants pour cette fois dans cette intrigue pour nous engager dans une aventure de superstition (de nouveau, voir le Tome deux) en appelant aux fantômes des ancêtres. Par le biais du personnage de Xiang Nuage, nous découvrons un pan dramatique de l'histoire de la chine. La liberté est durement combattue et payée.
L'intrigue se tient toujours parfaitement, la série se lit toujours sans lassitude.
Les jeunes lecteurs constateront l'évolution des sentiments des deux héros, un amour naissant évident qui suit son cours de façon naturelle au fil des tomes. Les dialogues sont amusants et concourent grandement à la crédibilité de cette jolie relation.
C'est frais, enlevé et accessible.
Un bon moment de lecture et d'enquête!
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Sans spoiler pour ceux n'ayant pas lu les tomes précédents

Dans ce troisième volume de Pénélope Green, L'éventail de Madame Li, de Béatrice Bottet et publié aux Editions Casterman, nous retrouvons notre héroïne en direction de la Chine, pour une nouvelle aventure.

Alors que les deux premiers tomes étaient haletants et prenants, avec pas mal d'actions et de rebondissements, ce nouvel opus est plutôt mou à côté… La moitié du roman est centrée sur le voyage de Pénélope vers la Chine et durant ce trajet, il ne se passe pas grand-chose. L'enquête démarre à peine et se termine sans qu'il ne se soit pas passé une véritable enquête, avec du suspens, de l'actions et des rebondissements. L'histoire se déroule sans vraiment nous captiver, mais nous continuons tout de même en attendant quelque-chose… qui n'arrive pas.

Notre héroïne demeure fidèle à elle-même. Entre le premier et ce troisième tome, nous n'avons pas franchement l'impression d'une évolution. Elle m'a même plutôt énervé, à foncer tête baissée dans les dangers, naïvement et stupidement à certains moments.

Je ne trouve pas vraiment de point positif dans ce roman, et je suis plutôt déçue par ce tome. le style de l'auteure demeure le même, fluide et bien écrit, mais l'histoire est plutôt vide. Je lui mets un 2,5/5 de déception…

Que conclure de ce roman ?

Ce troisième tome est très décevant, par rapport aux deux. J'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand-chose dans ce roman, l'enquête ne démarrant seulement qu'à la seconde moitié et se terminant sans vraiment de suspens, d'action et d'enquête. La non-évolution de notre héroïne m'a un peu énervée… J'espère que le prochain tome remontera le niveau pour rejoindre celui des deux premiers livres.
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Après leurs dernières aventures à New York dans L'Affaire Bluewaters, Penelope et Cyprien ont dû se séparer quelques temps. le second a repris son emploi de marin, tandis que la première continue d'écrire des articles pour son journal, ce qui lui vaut quelques ennuis: elle doit quitter Londres pour échapper à un patron furieux qu'elle ait révélé au grand public les conditions de travail de ses ouvrières. ça tombe bien, Cyprien a justement une enquête à lui proposer sur des trafiquants qui partent pour la Chine. Nos deux compères n'hésitent pas une minute et ils s'en vont bien vite caracoler vers l'Empire du Milieu, où de nouvelles aventures les attendent.

Ce troisième tome, légèrement en deçà des précédents, nous permet de découvrir succinctement la Chine, ses coutumes et sa situation politique. Succinctement, parce que ce n'est pas autant développé que ça aurait pu l'être, mais c'est un bon début pour inciter un public jeunesse à en découvrir davantage. Ce qu'il y avait de glauque dans les précédentes aventures de Penny et Cyprien a disparu, au profit d'une comparaison plus poussée entre la vie des Chinoises et des Anglaises. On entre donc un peu plus dans le vif du sujet qui est après tout un tour d'horizon de la condition des femmes à cette époque.

Comme toujours, Beatrice Bottet laisse suffisamment d'indices au lecteur pour lui permettre de deviner le plus gros de l'affaire, l'histoire reste donc assez prévisible. Ce tome 3 m'a aussi semblé moins haletant, du fait que jamais les personnages ne semblent risquer grand chose, contrairement à ce qui se passait dans les précédents tomes. La lecture reste plaisante, mais les enjeux semblent moins importants.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Pénélope mène l'enquête dans la Chine de la fin du 19ème siècle alors que ce pays commence à se révolter contre les étrangers. Cyprien, son ancien garde du corps a repéré un trafic et décidé aussitôt de s'engager comme marin pour suivre les suspects. Que contiennent les caisses que son bateau transporte? D'où proviennent les bijoux qui servent de monnaie d'échange?

Pendant ce temps, Pénélope voyage comme passagère et intègre peu à peu les coutumes de cet étrange pays, notamment celle du bandage des pieds des jeunes filles...

Entre roman d'aventure et initiation à la Chine, ce troisième volet des aventures de Miss Green se lit avec plaisir, même sans avoir lu les tomes précédents.


Lien : http://0z.fr/Jho84
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Grosse déception et agacement à la fermeture de ce tome 3. Absence d'enquête, de suspense, Pénélope m'a semblé pénible, immature, irréfléchi, impatiente. Elle n'a rien appris de ses précédentes enquêtes. Tout ce qui faisait le charme des deux premiers tomes a disparu.
Pourtant le sujet aurait pu être très intéressant mais là je me suis ennuyée.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le Havre, une soirée de fin d'automne pluvieuse et sombre. Dans une petite rue encombrée de tonneaux et de charrettes, derrière le port, les tavernes succédaient aux cabarets et les lieux de plaisir aux gargotes. Un homme entra au Pélican Noir - envahi de pénombre, à peine éclairé par trois ou quatre quinquets - et se fit aussitôt héler par quelques buveurs rassemblés autour d'une table de bois.

- Hé ! Ici !

- On n'attendait plus que vous.

L'homme était bien mieux mis que ceux qui avaient attiré son attention, apparemment de simples matelots attendant le départ de leur bateau. Tout en se dirigeant vers eux, il ôta son manteau humide et le secoua pour en chasser un peu les gouttes d'eau qui perlaient sur le drap. Puis il écarta les verres d'un revers de main et posa sur la place ainsi dégagée son chapeau et un grand baluchon fait d'une épaisse couverture. A l'intérieur du baluchon se fit un bruit de métal et de petits objets entrechoqués.

Une humidité épaisse régnait sur les lieux, et ça sentait le café, la vinasse, le rhum et la fumée. Au Pélican Noir, les clients se répartissaient en deux catégories : ceux qui, en petits groupes, buvaient sec, parlaient fort, braillaient des chansons sans queue ni tête et ne faisaient pas attention aux autres, et ceux qui, solitaires, à demi écroulés sur les bancs face à des verres vides, semblaient dormir ou cuver et ne faisaient pas attention aux autres.

L'homme bien mis était un Anglais du nom de James Howell. Il tira une chaise de bois face à la table, l'épousseta de son mouchoir et s'assit. Les marins qui l'attendaient se penchèrent vers lui, au-dessus du gros baluchon, en un cercle tout à coup muet et attentif.

- C'est pour demain. J'aimerais pouvoir compter sur vous, messieurs, annonça Howell.

- Sûr, vous pouvez, dit un homme plus vieux que les autres, aux cheveux et à la barbe poivre et sel, et qui semblait leur porte-parole.

Les autres approuvèrent en hochant vigoureusement du chef, l'air concentré, mais sans ajouter un mot. Ils savaient qu'ils devaient bien se tenir s'ils ne voulaient pas rater l'affaire.

- Il y a cinquante caisses à monter discrètement à bord.

- Discrètement ? s'étonna un des gars, Benedict. Ça veut dire quoi ? Clandestinement ?

- Chuuuut..., firent tous les autres en jetant des regards à droite et à gauche.

- Crétin ! fit remarquer Rigaut le poivre et sel en lui lançant une beigne sur la tête.

Rigaut avait environ quarante ou quarante-cinq ans. Comme tous les gens de mer qui avaient atteint cet âge, il semblait à la fois robuste et fatigué. Robuste grâce à son métier qui forge une musculature d'acier, fatigué par une vie de besogne éreintante où l'on ne mange jamais assez bien, où l'on ne dort jamais assez, où l'on doit affronter alternativement le calme plat ou la tempête, les icebergs ou le dur soleil des tropiques, les rixes dans les bars ou l'autorité bornée du capitaine ou du bosco. Comme les autres, Rigaut aimait assez l'idée de se retirer bientôt pour se reposer enfin d'une vie de corvées. Une petite maison de pierre sur une côte bien française, et qui sait, une femme bien soucieuse de lui être agréable. Mais pour ça, il avait besoin d'argent. Heureusement, il avait trouvé cette affaire.
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- Qui sait, dit Pénélope, l'anglais leur servira peut-être, un jour ou l'autre.
- Je ne crois pas, mademoiselle. C'est juste un langage amusant et spécial et bizarre. Mais nos filles sont destinées au mariage et à la vie à la maison. Elles savent leur extrême devoir : procurer des enfants, pour la plus grande gloire de leur belle-famille.
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— Comment avez-vous obtenu cela ?

Le professeur Egerton déploya avec mille soins l’éventail chinois et l’examina sous toutes ses coutures, lançant de temps à autre à Penelope un regard suspicieux. Il avait de longues moustaches tombantes, des yeux tristes et des lorgnons.

— Est-ce une pièce volée par nos barbares soldats lors de la mise à sac du palais d’Été? Ces vandales ont tous trouvé bon d’emporter quelques précieux petits souvenirs de leur pillage et de leurs exactions.

Il traitait l’éventail avec des gestes bien plus précautionneux que Penelope tout à l’heure, comme s’il craignait de l’endommager.

— Un ami vient de me le faire parvenir, répondit Penny, vaguement gênée. C’est un cadeau.

— Et lui ? Comment l’a-t-il obtenu ?

— Je ne sais pas.

— C’est sans doute une pièce de contrebande, si cela ne vient pas du palais d’Été. Dans tous les cas, j’ai bien envie de vous la confisquer.

— Vraiment, professeur ? En avez-vous le pouvoir ? interrogea Penny d’un ton pointu.

Elle craignait que le professeur ne cherche à faire disparaître l’éventail dans un tiroir bien bouclé, voire dans un coffre-fort, et elle était prête à bondir pour le lui reprendre avant qu’il ne soit trop tard.

— Non, hélas. Je ne suis qu’un modeste sinologue. Mais je n’en pense pas moins…
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Enfin elle se décida à ouvrir la lettre. Selon toute apparence, Cyprien avait jeté les mots sur le papier à toute vitesse.

« Chère Penelope,

Je n’ai pas beaucoup de temps, j’embarque dans quelques heures pour la Chine… »

Penelope s’étrangla. Pour la Chine ?! De surprise, elle faillit en laisser tomber à la fois la missive et l’éventail. Le bateau de Cyprien ne devait aller qu’en Norvège et en Finlande pour rapporter du bois ! Six semaines en tout et pour tout ! Il devait être à Londres pour Noël ! Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?

« J’embarque dans quelques heures pour la Chine, relut-elle. Je sais, je devais revenir à Londres, mais je crois que je suis tombé sur quelque chose d’assez étrange. Je suis sûr que ça va t’intéresser (et intéresser Grayson). »
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Garde du corps. Hum, c’était le passé, cela. Oui, bien sûr, elle l’avait naguère embauché comme tel, ce qui restait une sorte de plaisanterie entre eux. Mais ne s’était-il pas montré par la suite l’efficace compère de ses enquêtes ? N’était-il pas un peu amoureux d’elle ? Et pourtant, il avait voulu repartir en mer. Il l’avait assurée que ce ne serait que pour des missions courtes. Il s’était embarqué voilà maintenant quelques semaines. Depuis elle n’avait eu aucune nouvelle. Elle était passée du désarroi à l’inquiétude, de l’inquiétude à l’exaspération et à l’impatience, puis, ces jours derniers, à ce qui ressemblait bien à de la déprime.
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