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Critiques de Béatrice Nicodème (327)
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L'anneau de Claddagh, tome 1 : Seamrog

Ce premier tome m'a été offert à la fin de mon stage au sein de la maison d'édition Gulf stream éditeur (que je tiens une nouvelle fois à remercier pour tout ce qu'ils m'ont apporté). Le roman partait gagnant, l'Irlande qui est après l'Ecosse mon pays chouchou, une petite romance, un brin de fantastique... Il a une couverture merveilleuse et le petit bijou est super pour accompagner sa lecture. J'en ressors conquise et enthousiaste, j'ai hâte de pouvoir découvrir ce que nous réserve l'auteure pour la suite.



C'est mon premier roman de Béatrice Nicodème et sûrement pas le dernier, j'apprécie beaucoup le style d'écriture, à la fois recherché et simple. On sent l'important travail de recherche de la part de l'auteure pour nous transporter en Irlande, en 1846. Les descriptions sont idéales pour le voyage, la condition paysanne et celle des irlandais exploité par les anglais sont très bien contées. On ressent tout l'épuisement, la résignation, le ras-le-bol qu'éprouvent les irlandais, leurs dures conditions de vie, la précarité, l'instabilité de leur emploi. Ce fut instructif et intéressant à découvrir page après page.



Je l'ai trouvé riche en émotion, outre la grogne qui grandit, vient également la peur, celle de la maladie. Le typhus gagne du terrain et n'épargne personne. La jalousie et l'envie donnant naissance à des scènes hystériques et terrifiantes avec Clementine (une sorte de Lavinia pour les initiés à Princesse Sara) ou avec Mrs. Mulligan. L'envie de liberté, de s'offrir des jours meilleurs, l'espoir, j'ai apprécié ces petites touches venant illuminé cette dure vie. L'amour vient enfin parachever l'ensemble avec une histoire originale et différente. J'entends par-là qu'elle ne se construit pas comme je l'imaginais et surtout, la relation emprunte des sentiers hors norme, ce qui la rend prenante et belle. Je pensais avoir une amourette simple et belle, je me retrouve avec de l'indécision, des doutes, des promesses et des questions. Je suis par ailleurs très curieuse de voir ce que l'auteure prépare de ce côté pour la suite.



La petite dose de fantastique est peut-être mon seul regret, même si j'admets qu'elle me tient en haleine et me pousse à en savoir davantage. Je me rends surtout compte que j'adhère au fait que l'auteure n'en a pas trop fait ou dit. Le prologue est captivant, l'anneau devient fascinant au fil des chapitres, l'esprit de la grand-mère est sympathique et bienveillant. J'aime ce monde celtique plein de légendes et de superstition, Keira nous offre de belles histoires folkloriques, sans compter le gaélique. L'auteure nous donne de belles chansons dans cette langue que je trouve super jolie et qui donne du cachet à l'ensemble.



L'histoire est pour moi très agréable à suivre. Elle s'installe progressivement et pourra sembler longue et descriptive. Je me suis laissée emporter, prise dans ce monde celte, dans le quotidien de Keira, domestique pour une noble famille anglaise. Un quotidien aussi féerique que triste, j'ai apprécié la romance qui se noue entre Arthur et Keira, les rivalités amoureuses et domestiques, les enjeux politiques et agricoles... L'auteure prend son temps, mais c'est elle suspend le temps, on suit les personnages, on s'attache facilement à eux et on reste captivé jusqu'au bout. L'ensemble se révèle être charmant.



Les personnages sont sympathiques à suivre. J'aime l'absence de manichéisme réel. Les anglais, riches propriétaires pourraient passer facilement pour les méchants, ils viennent chambouler le quotidien des irlandais en somme. Pourtant, Lady Winterbottom, prouve qu'elle est loin d'être mauvaise, un peu superficielle certes, mais très touchante. Les domestiques au service des Winterbottom ne sont pas tous gentils, je pense à Mrs. Mulligan. La famille Duggan a une histoire si touchante et forte, je me suis sentie très triste à leur sujet, pareil pour Morna, la mère de Keira, ou cette chère Lilly, si naïve qu'elle se laisse influencer par Clementine et Mulligan.



Arthur m'a fait bonne impression, toutefois, je reste sur ma faim, j'aimerais - comme Keira - comprendre son geste. La relation entre Morna et Keira est singulière et captivante, mère et fille se soutiennent et semblent pourtant si éloignée. Notre héroïne principale se nomme Keira et j'ai craqué pour elle. Attachante, elle est à la fois sensible, bienveillante et entêtée, volontaire. J'aime ses choix, sa manière d'être et de penser, j'ai donc passé de bons moments avec elle.



En conclusion, je pourrais parler encore longtemps sur ce premier tome. Il n'est pas seulement introductif, il a une âme, un charme atypique avec ce monde irlandais prononcé. L'aspect celte et fantastique m'enchante dès les premières pages ; l'aspect historique est formidable, soigné et recherché pour une immersion totale ; l'aspect romance est travaillé pour s'avancer sur des sentiers différents. Les personnages sont passionnants et l'histoire se lit avec fluidité, c'est un charmant coup de coeur.
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L'anneau de Claddagh, tome 1 : Seamrog

Alors alors....alors forcément hein, quand ça parle de truc celtes, moi je ne suis pas loin. Comme je vous le disais en intro le résumé de ce roman m'avait fait de l'oeil et je suis vraiment contente de l'avoir reçu en service presse parce que ça aurai été vraiment dommage de passer à coté de cet petit bijou. J'ai eu l'impression pendant toute ma lecture d'être dans un mix entre Horizon Lointain et Downton Abbey...ouais... rien que ça.

J'ai retrouvé mon aspect préféré de Downton Abbey, à savoir la vie des riches propriétaires du point de vue des domestiques. C'est vraiment quelque chose que j'apprécie beaucoup et la façon dont l'auteur décrit ce milieu tout au long du roman est vraiment passionnante. J'ai adoré être du point de vue de Keira même si parfois on change un peu de point de vue.



Le récit file tout seul et on tourne les pages presque sans s'en rendre compte tellement on veut savoir ce qu'il se passera ensuite.



Ce premier tome, comme souvent dans ces cas là, pose les jalons de l'histoire et nous laisse présager une suite et une épilogue plus que palpitante.



J'ai vraiment beaucoup apprécié le style de l'auteur qui est recherché sans être lourd, d'ailleurs c'est déjà ce que j'avais remarqué chez Cindy Van Wilder, elle aussi publiée chez Gulf Stream, j'avoue que je vais dorénavant me pencher un peu plus sérieusement sur les romans de cette maison d'édition.



C'est le premier roman de Béatrice Nicodème que je lis et là aussi, je découvre une auteur qui me plait beaucoup. J'aime la façon à la fois simple mais pas simplissite avec laquelle elle décrit les personnages, l'environnement dans lequel ils évoluent. Le climat plus que difficile qui sert de contexte au roman est évoqué de manière franche sans pour autant virer dans le pathos ou la m'as tu vu. L'auteur, au fil des mots, au fil des pages nous emporte un peu plus loin dans l'histoire de Keira, mais aussi de l'Irlande en cette fin de XIXeme siècle et nous donne envie d'en savoir toujours plus.



Beaucoup de question restent sans réponse à la fin de ce tome mais cela ne me donne que plus envie de découvrir la suite, qui heureusement pour moi, sort bientôt.



En résumé un premier tome très prometteur, une lecture plus qu'agréable qui vous entraînera toujours plus loin dans le monde de Keira et qui laisse deviner une suite grandiose.
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Les cauchemars de Cassandre

J'ai aimé parce que on ressent vraiment des émotions,c'est vraiment une bonne histoire.

La seule chose que je n'ai pas aimé c'est la fin du livre.
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D'un combat à l'autre

Dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, Irène et Eve Curie veulent se rendre utiles. Chacune a sa manière -grâce aux sciences pour l’une, aux jeux de mots pour l’autre-, les deux jeunes filles participeront à l’effort de guerre…



Bien écrit et captivant, ce roman est l’occasion de découvrir le rôle par trop méconnu qu’a joué Marie Curie -et par extension ses filles- durant ces terribles années d’affrontement qui devaient voir de nombreux hommes tomber. Bouleversée par la tragédie qu’elle voit se jouer, Marie Curie se mobilise et participe à la conception de dix-huit unités chirurgicales mobiles, des « ambulances radiologiques » surnommées les « Petites Curies » ; celles-ci permettent de prendre des radiographies des malades, opérations très utiles pour situer plus précisément l’emplacement des éclats d’obus et des balles. Partant régulièrement sur le front, la physicienne est bien vite rejointe par sa fille Irène, âgée de dix-huit ans. A l’exemple de sa mère, Irène pratiquera des radios dans plusieurs hôpitaux de campagne durant toute la guerre, affrontant avec une rare détermination les réticences des médecins. Encore trop jeune, Eve, quant à elle, deviendra une admirable marraine de guerre ; ses lettres enjouées apportant un précieux réconfort.



Même si la fin manque « un peu » d’originalité et semble cousue de fil blanc, on reçoit, à la lecture de ce roman, une belle leçon de dévouement, d’optimisme et de persévérance.



A faire lire !
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Vous ne tuerez pas le printemps

Mon avis :

Après avoir lu un livre jeunesse de cette auteure que j’ai adoré, j’ai décidé de me lancer dans cet autre livre plus adulte pour comparer peut-être mais surtout retrouver sa plume dans un autre contexte.

La couverture à elle seule met déjà le lecteur dans l’ambiance avec ces couleurs sombres. Le bâtiment noir se dresse tel un patrouilleur sortant du brouillard sur fond de coucher de soleil sanglant. Au loin, les petits champignons des parachutes dans un ciel lumineux et clair laisse envisager une issue. Cependant au premier plan, par sa présence attentive et les seuls détails réellement visibles de son uniforme, le col blanc et la svatiska sur fond blanc, ce soldat accentue la sensation de menace et de ténèbres. Son corps tourné vers la ruelle sombre où semble vouloir se fondre une jeune femme nous interpelle. Le regard méfiant ou inquiet de celle-ci vers l’arrière y contribue aussi. Que fait-elle là ? Que risque t-elle ? On se rappelle tous avoir lu dans nos livres d’histoire des témoignages d’interpellations arbitraires qui finissaient mal.

Le décor est planté. Nous voici prêt à entrer dans l’histoire.

Ensuite l’auteure nous mets elle-même en situation par un extrait de discours de Churchill assez éloquent, un petit paragraphe explicatif et par la mise en annexe du livre des rappels du contexte historique. Nous voici donc déjà impliqués alors que le roman n’a toujours pas débuté.



17 avril 1943. Elaine, pour valider l’entraînement que lui a donné le SOE (Special Operations Executive), doit exécuter une mission en conditions réelles (pas de papier, ni d’argent en sa possession).Après quelques déboires géographiques et météorologiques, elle finalise celle-ci et se dirige vers la gare la plus proche pour rejoindre Beaulieu, si possible avant le repas du soir.

C’est dans le train que tout aurait pu s’arrêter si le Major Hopkins, son supérieur, n’était intervenu. Elaine lui doit une fière chandelle. Maintenant son avenir dépend des résultats de sa mission mais aussi du silence de celui-ci sur sa bourde. Si tout est bon la prochaine étape est la France.

Dans le même temps, Perceval, chef du réseau français Pianist prend l’avion pour se rendre en Angleterre. Son opérateur radio a été arrêté voilà un mois, il lui en faut un autre surtout qu’un vent de trahison semble corrompre son réseau et les rendre de plus en plus vulnérables.

Lors de leur voyage retour les choses ne se passent pas comme prévu, juste après le saut de Christopher, autre résistant parti avec eux, les forces au sol semblent être attaquées. Perceval et Elaine décident donc de sauter en aveugle plus loin seront donc par la même occasion séparés.

A l’occasion de son trajet vers sa destination de rendez-vous, Elaine va faire la connaissance, un peu contre son gré du Sturmbannführer Wagner, mélomane mais aussi haut placé au service de renseignement allemand.

D’un autre côté, à Londres, Franck l’ex petit ami d’Elaine vient de comprendre qu’elle s’est engagée au SOE et est partie pour la France. De même il va apprendre qu’une simple idée lancée dans une conversation avec le chef du renseignement à Londres va avoir des répercussions sur la vie de nombreuses personnes, dont Elaine, et probablement les conduire à la mort. Il décide donc de tout faire pour la sauver.



Nous suivons donc les 2 faces d’une même pièce pourrait-on dire lors de ce roman. D’un côté Elaine en France et de l’autre, Franck à Londres. Chacun œuvre pour des raisons personnelles à sauver une ou des vies .

Les personnages décrits dans ce roman ont tous des caractères bien définis et on se prend à en aimer certains et à en dénigrer d'autres au fil de notre lecture. Tout comme pour nos résistants en France nous avons des interrogations sur l'éventuel traître et suivons donc avec attention toute action qui s'y déroule. Cependant nous sommes avantagés car nous apprenons avant eux qui il ou elle est. Mais cela ne nous rassure pas pour autant, au contraire. Comment ne pas trembler pour ces hommes et ces femmes qui risquent leur vie pour une cause juste et/ou par patriotisme. Alors comment ne pas se sentir encore plus imprégné de l'histoire quand on sait ce qui pourrait les sauver mais que l'on ne peut rien y faire. Quel horrible sentiment que cette impuissance!!

Torture double pour moi d'ailleurs car à la lecture de ce livre je m'en suis remémoré un autre lu des années auparavant qui traitait du même sujet et dont j'ai retenu l'épilogue dramatique. Ces événements dont j'ai le souvenir vont-ils se renouveler ici? Cette interrogation n'a fait qu'amplifier mon inquiétude pour les personnages auxquels je me suis attachée. J'ai donc suivi avec appréhension l'avancée de leurs missions, avec inquiétude les découvertes de l'ennemi et avec passion les événements que tout cela entrainaient. Mon cœur à l'unisson des leurs , j'ai tremblé, paniqué, soupiré de soulagement, été en colère ou en plein désarroi mais jamais je ne me suis sentie exclue de leur vie.

Béatrice Nicodeme est là encore dans son élément. Que ce soit pour Wiggins, son jeune détective(livre jeunesse) ou ici Elaine cette jeune résistante, l'auteure sait nous impliquer dans leur histoire. Elle a une plume qui se lit vite et bien ce qui nous facilite l'imprégnation dans l'histoire.

On a aussi l'explication du titre au cours du livre. Il s'agit d'un extrait du poème qui constitue le code personnel d'Elaine. Il a été écrit par un condamné à mort avant son exécution en mars 1943 et était parvenu à Londres par on ne sait quel moyen. Poème magnifique sur la vie qui continue envers et contre tout .Il est poignant de sincérité. Les 3 strophes évoquent l'évolution de son état d'esprit, l'attente, les regrets et puis enfin l'espoir et la victoire. On ne peut que se sentir indigne devant la bravoure dont ont fait preuve nos résistants.

Et une fois la dernière page tournée on se sent honteux de nos petites mesquineries, de nos réactions excessives à des événements somme toute anodins comparés à leurs vies à EUX, ces héros de l'ombre. Ces héros, ces sacrifiés parfois, sans qui notre pays ne serait pas ce qu'il est actuellement.

En plus de nous divertir cette lecture nous fait réfléchir et rien que pour cela je ne l'en aime que plus. Un livre se doit d'apporter quelque chose à son lecteur, détente, évasion ou comme ici remise en question et un regard en arrière sur notre histoire et ses exactions.

J'en ai donc retiré beaucoup plus que ce que j'en escomptais ce qui ne sera peut être pas le cas de tout le monde mais même si vous ne souhaitez qu'un bon moment de détente vous serez comblé.
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Chopin, tome 1 : Un détective de mauvais poil

c'est un livre qu'on lit sans problème, naïf et touchant. ça peut être bizarre que ça soit une petite fille qui trouve la solution de l'énigme mais c'est vrai que c'est le but de l'histoire. J'aime bien Chopin, le petit chat ; je le trouve mignon et amusant. Et puis ce n'est pas dans tous les livres qu'un chat suit et aide l'héroïne ! Le mystère est simplement construit, facile à découvrir et prenant, surtout quand on a 9-10 ans ! La petite histoire d'amour pour enfant est mignonne et j'ai bien aimé le quiproquo entre Marion et la mère des jumeaux. J'ai trouvé l'expression et le moment bien choisis.

Une petite histoire à lire tranquillement, divertissante par sa naïveté sur les rêves d'enfants et petites enquêtes.
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Wiggins et la nuit de l'éclipse

L’auteur Béatrice Nicodème

redonne vie à Wiggins le jeune garçon qui aide parfois Sherlock holmes dans ces enquêtes

ce roman est le 8ième de la série consacré à Wiggins,

mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu les autres pour commencer celui-ci



Aujourd’hui Wiggins à 20 ans il ne s’est toujours pas remis de la disparition de Sherlock Holmes

et essai de vivre plus ou moins bien de ses activités de détective en reprenant les façons de faire de son « héro »



il cherche la « grosse affaire » qui le fera sortir de l’ombre,

et voilà que Watson le recommande auprès du directeur du collège de Midhurst

afin de surveiller un jeune élève de noble famille menacé de mort, en raison des activités de juge de son père

il accepte ….



L’intrigue est complexe, sombre, et n’est pas sans rappeler les livres de Sir Arthur Conan Doyle

même si l’auteur s’approprie complètement ce style.

Un soin tout particulier à été apporté aux personnages

L’ambiance du roman noir est là même si on pouvait s’attendre à un peu plus de « caractère » des méchants

que j’ai trouvé un peu fade à mon gout,

le ton très « British » du roman est un plus que j’ai apprécié rappelant un peu les harry potter et également

les traditions bien encrées des écoles britanniques.

l’intrigue n’est pas linéaire et les quelques enquêtes parallèles

viennent chambouler notre vision de l’enquête principale.



Un roman donc qui se lit vite, et bien, et qui nous rappelle les aventures de Sherlock Holmes.
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Europa, tome 1 : Dossier Morden

L'enquête policière est pleine d'humour, ce qui fait que le roman est très léger et se lit très rapidement. Son immense atout réside dans la narration alternée et aléatoire, entre le journal de bord des deux ado et la narration plus classique, ce qui offre un contenu très diversifié et plaisant à lire. Un roman idéal à emmener avec soi en vacances!
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Défi à Sherlock Holmes

Béatrice Nicodème parvient à recréer à merveille l’atmosphère des récits de Conan Doyle tout en apportant sa touche personnelle au récit. Nous plongeons avec bonheur dans l’ambiance du roman holmésien où un imitateur de Jack L’Eventreur, défie le grand détective. Une confrontation palpitante qui nous permet aussi de croiser Oscar Wilde, Dorian Gray ou Bertillon, le père de la police scientifique.



Plus détaillé que les récits mettant en scène le jeune Wiggins, ce roman pour adultes, est un bon suspense au dénouement passionnant. J’ai beaucoup aimé la relation Watson-Holmes, cette amitié virile où se mêlent admiration, jalousie et sentiments sincères.

Avec ce récit, Béatrice Nicodème a fini de me convaincre qu’elle est le digne successeur de Conan Doyle, habilitée à nous conter la biographie infinie de Sherlock Holmes.



Epuisé dans l'édition originale, le livre a été réédité par l'auteur chez The BookEdition pour éviter les surenchères. Saluons ce souci du lecteur !
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Les Aventures de Colin, tailleur de pierre,..

Une lecture effectuée dans le cadre de mon master.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Une fois lancée, les éléments mis en place, l'intrigue bien entamée, c'était plus agréable.

Colin se rend dans la ville d'Amiens. Il veut revenir sur les traces de son père, mort dans un incendie. Il devient tailleur de pierre, se lie d'amitié avec certains compagnons. Il se passe d'étranges choses au niveau de la cathédrale. Un certain nombre de compagnons se retrouvent morts ou blessés. Colin va mener son enquête, allant de surprises en surprises.

J'ai relevé bien des éléments intéressants sur lesquels on peut travailler avec les élèves. Le vocabulaire est très fourni, les personnages attachants. Un bon moment passé.
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Wiggins et le perroquet muet

È molto carino, questo racconto lungo. Il protagonista, il giovane Wiggins, è un ragazzino sveglio che appartiene (o apparteneva, all’epoca di questo racconto) alla squadra denominata da Holmes “gli irregolari di Baker Street”, e che desidera seguire le orme del suo mentore e diventare investigatore privato. Questa è la sua prima avventura in solitaria (o quasi). Una lettura piacevole. Forse, a voler trovare una pecca, contiene una quantità eccessiva di note, alcune delle quali a mio parere sono superflue, e in altri casi sarebbe stato utile aggiungerne su concetti non proprio conosciuti. Per il resto mi dichiaro soddisfatta.
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La mort au doux visage

Clouée sur son lit d’hôpital, Laure Favier, pharmacienne de son état, séparée de son mari âgé de trente ans de plus qu’elle, est dans l’incapacité de se rappeler les circonstances de l’accident dont elle est victime. Ce qu’elle déclare aux gendarmes.



Selon le conducteur de la voiture qui l’a heurtée, l’agent immobilier qui lui a vendu sa maison, elle marchait au milieu de la route. Débouchant d’un virage, il n’a pu l’éviter.



L’adjudant-chef Rémi Bechtel et son adjointe Fabienne Robin, ont une autre affaire sur les bras : la disparition du jeune Jan Dobry, dix ans. Quittant précipitamment ses copains de jeux, il était parti en vélo. Sa mère inquiète avait téléphoné chez Laure, chez qui elle effectue des heures de ménage. Selon des témoins, Jan se serait dirigé à vélo vers la maison de Laure.



La jeune femme est en proie à des cauchemars mettant en scène ses parents, son père décédé quelques mois auparavant, ou sa jeune sœur avec laquelle elle s’est brouillée. Célibataire, Laetitia lui avait annoncé qu’elle attendait un enfant alors que Laure lui reprochait ses trop nombreuses frasques.



A sa sortie de l’hôpital, Laure découvre le cadavre de sa sœur dans sa maison. La mémoire lui revient soudain en partie : elle avait trouvé le corps de Laetitia, vision qui l’avait profondément choquée, provoquée son amnésie et l’accident.



Le corps du petit Jan est lui découvert dans la forêt, le jour de l’enterrement de Laetitia, dans une cabane abandonnée. Il y a été déposé après les recherches des gendarmes, avec dans les mains des brins de bruyère blanche de la même espèce que celle poussant dans le jardin de Laure. Son visage a été enduit de poudre de riz et Bechtel trouve près du cadavre un poudrier ayant appartenu à la jeune femme.



Si les soupçons des gendarmes se focalisent sur Laure, ils n’en dédaignent pas moins ses proches : son amie Estelle et son compagnon Jefferson, libraire, Claude son mari qui fut proche de son père, Me Billy un avocat réputé, les employés de la pharmacie et l’agent immobilier.







Ce titre La mort au doux visage, que l’on croirait emprunté à un roman de la collection Harlequin ou à un ouvrage de M.H. Clark, n’est cependant pas usurpé car tous les protagonistes, du moins les défunts, possèdent un visage quasi angélique, même Jan, le petit garçon.



Et c’est bien l’enfance qui prévaut dans ce livre : les morts certes, mais également l’origine des drames vécus par Laure qui engendrent des cauchemars dans lesquels se mélangent réel et virtuel, l’annonce de la grossesse de Laetitia, sans oublier l’assassin et les personnages secondaires qui tous ont subi des traumatismes durant leur prime enfance ou le début de leur adolescence.



Le gendarme Bechtel lui non plus n’est pas épargné car sa première femme est retournée au Brésil emmenant leur enfant, et sa nouvelle compagne refuse d’être enceinte pour des raisons qui lui sont propres.



Et si l’identité du coupable intervient un peu comme un cheveu sur la soupe, l’intérêt du livre réside sur la résurgence des drames du passé, et sur la faculté des personnages à s’en accommoder. Les rapports entre Bechtel et son adjointe Fabienne sont assez savoureux et apportent une petite note d’humour.






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Wiggins et la nuit de l'éclipse

Un bon vrai polar, avec le jeune acolyte de Sherlock Holmes.



Mieux vaut tard que jamais : je découvre avec ce titre la collection Courants noirs, de Gulf Stream, qui est je crois arrêtée depuis un lustre.

Toujours intéressée par Wiggins, j'ai demandé qu'on me rapporte de la bibliothèque ce titre que je ne connaissais pas. J'ai été surprise de voir arriver un volume qui m'a paru d'une collection adulte.

Intriguée par l’aspect, j'ai fait des recherches. Et non, il s'agit bien d'une collection pour ado, mais la maquette me fait vraiment penser à du polar adulte.



Étonnante cette série de romans.

J'ai découvert d'abord (il y a longtemps, plus de 25 ans !) Wiggins dans de petits polars, dans la collection Souris noire chez Syros. Donc à classer en romans enfants.

Puis récemment, dans la collection bilingue Tip Tongue Wiggins, Sherlock et le mysterious poison, les mêmes personnages, mais une intrigue plus simple, pour s'adapter à la collection bilingue.

Et cette fois, nous avons un vrai policier, nettement pour les plus grands.

C'est rare une série déclinée en plusieurs niveaux !



D'ailleurs, ce roman se situe plus tard que les autres : 1894, Sherlock Holmes a disparu depuis trois ans dans les chutes de Reichenbach. Wiggins a à présent une vingtaine d'années. Ce n'est plus le jeune garçon des rues londoniennes qui tente de gagner quelques sous en aidant le grand détective.

Il rêve de marcher sur les traces de son mentor, tout en ne s'étant pas encore remis de sa disparition.



L'enquête se passe dans un collège anglais, dont nous découvrons le fonctionnement de l'intérieur puisque Wiggins a dû s'y installer. Fonctionnement qui peut souvent nous étonner par quelques bizarreries, mais aussi par sa férocité.

Notre jeune héros s’aperçoit que ce n'est pas plus tendre que les rues de la capitale.

Pas facile pour lui de mener à bien son enquête et de passer inaperçu, loin de tous ses repères, dans un monde qui lui est totalement étranger.



Nous avons donc un vrai roman policier, avec quelques morts et beaucoup de suspens. Et de l'humour aussi.

Notamment quand Sherlock Holmes, (son esprit donc) souffle des conseils à Wiggins. Ou plutôt des remarques toujours ironiques sur son attitude (Avec des phrases réellement attribuées au détective, issues des romans de Sir Conan Doyle !)



En plus d'une intrigue bien ficelée et haletante, nous apprenons pas mal de choses, sur la vie des étudiants anglais, mais aussi sur l'Inde de cette fin du 19e siècle, et même plus tôt. Wiggins commence à s’habituer aux livres, et ses recherches nous sont profitables !



Ce roman est complété par un intéressant dossier en annexe, quelques pages sur :

les collèges anglais

l'Angleterre victorienne

L'Inde au 19e siècle
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Ami, entends-tu...

Félix et sa famille vivent au rythme des alertes aériennes. Nous sommes en 1943 à Nantes. Comme tous les enfants de son âge, Félix voudrait bien participer lui aussi à libérer la France et se rêve héros de la Résistance. Quand il découvre une sombre histoire de dénonciation, il va mener l'enquête et découvrir que, parfois, il faut gratter le vernis pour trouver la véritable personnalité des personnes qui l'entourent.
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Il n'est si longue nuit

Beaucoup de personnages et d'histoires qui nous interpellent, nous intriguent et nous embarquent.

On apprend énormément sur cette période, du côté des allemands et c'est très intéressant car c'est un aspect assez méconnu chez nous et peu présent dans la littérature jeunesse.

Certains personnages sont vraiment très forts et très attachants.

On peut être parfois un peu perdus face aux multiples personnages : certains sont plus rares et on les a un peu oublié quand ils refont surface...

Mais celà ne nuit pas à l'ensemble et on dévore le lire sans le lâcher trop longtemps car on est avide de connaître l'avenir des personnages.
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D'un combat à l'autre

Eve et Irène Curie, les deux filles des célèbres Pierre et Marie Curie, ont toutes les deux participé, chacune à leur manière, à l'effort de guerre de 14-18.

Eve, qui n'est qu'une jeune collégienne, devient marraine de soldats au front. Irène seconde sa mère dans la mise en place et la réalisation des premières radiographies qui permirent de sauver de nombreuses vies de soldats blessés, grâce aux "petites Curie", voitures qui se déplacent à proximité du front.

Un roman au style enlevé qui permet d'aborder de nombreuses thématiques : la guerre de 14-18 bien sûr, mais aussi les avancées scientifiques, les relations familiales, la difficulté pour chacun de trouver sa voie.

Dès 11-12 ans.
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Il n'est si longue nuit

’avais beaucoup aimé la trilogie L’anneau de Claddagh ( 1. Seamrog – 2. Stoirm – 3. Bliss ) de Béatrice Nicodème et c’est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans son nouveau roman qui nous immerge au cœur de l’Allemagne nazie.



C’est à travers le regard de plusieurs personnages que nous découvrons l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale: Juifs, membres des forces de l’ordre, Allemands réfractaires à la politique d’Hitler. Les destins de Sophie, Hugo, Magda, Jonas, Otto, Franz et bien d’autres encore se confondent, se croisent ou se séparent pour nous dépeindre un régime oppressant et oppresseur qui ne recule devant rien pour faire régner sa quête de race pure, d’Humanité parfaite et aryenne débarrassée de ceux qui sont considérés comme des indésirables. Il fallait éliminer les malades, les juifs, les homosexuels, les communistes, etc. Un Berlin des années 1940 qui fait froid dans le dos.



Un ballet de personnages très bien orchestré par l’auteure: les agissements de certains protagonistes ont des conséquences sur la vie d’autres et il y avait toujours ce fil conducteur entre eux: cette guerre sans merci menée par Hitler et son régime dictatorial. J’ai éprouvé tant de peine pour certains quand d’autres m’ont juste donné envie de m’insurger et de les secouer un bon coup. Ce que j’ai apprécié dans ce ballet de personnages, c’est le fait qu’il nous permette de découvrir autrement la seconde guerre mondiale.



J’ai adoré lire ce roman qui m’a autant émue que fait grincer des dents: Béatrice Nicodème a su véhiculer à travers sa magnifique plume un arc-en-ciel d’émotions fortes. De plus, la tension monte chapitre après chapitre et on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai grandement apprécié que la trame se passe en Allemagne pour nous permettre d’observer au plus près le haut degrés de propagande qui lavait les cerveaux des Allemands et les coupait du monde. Il était également intéressant de lire les notes de bas de page que l’auteure a rajoutées pour expliquer certains termes de l’époque qu’elle utilisait.



Il n’est si longue nuit est une lecture que j’ai adorée car je suis retombée sous le charme de la magnifique plume de Béatrice Nicodème. À travers le vécu de personnages, pour certains inspirés de personnes ayant déjà existé, l’auteure nous livre un témoignage poignant et tristement réaliste sur une guerre cruelle au cœur même de l’Allemagne des années 1940.
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Les Aventures de Colin, tailleur de pierre,..

Le secret de la cathédrale est un roman qui se situe au moyen- âge. C'est l'histoire d'un jeune homme, Colin, qui a un père tailleur de pierre. Un jour il meurt. Colin retourne travailler où son père est mort. Il cherche à retrouver l'assassin de son père. Je n'ai pas aimé ce livre car il n 'y avait pas beaucoup d'action. Il n'y avait pas trop de personnages ce n'était pas compliqué à comprendre donc c'était un côté positif. A la fin du roman il y avait un peu d'action c'était plus intéressant.



Loanne
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Wiggins, Sherlock et le mysterious poison

Après une enquête à Oxford, puis une en Ecosse, je découvre dans la même collection une nouvelle aventure en version bilingue, à Londres cette fois.

Avec une particularité pour ce volume : nous retrouvons Wiggins, le personnage de la série de Béatrice Nicodème, habituellement en français.



J'ai donc, comme d’habitude, bien aimé ce roman et ces personnages. D'autant plus que, comme dans Wiggins et les plans de l'ingénieur, on se retrouve avec les petits Johnnies, ces jeunes vendeurs d'oignons qui partaient de Roscoff vers Londres tout l'automne.

C'est même en quelque sorte la suite (même si ça se lit de façon totalement indépendante) puisque Louis, le jeune garçon qui avait partagé avec Wiggins la 1e aventure londonienne, se blesse, et que c'est Guillaume, son jeune frère, qui part à sa place, nanti d'une recommandation et d'une adresse pour retrouver Wiggins.



L'histoire est bien entendu plus simple que dans les épisodes tout en français, mais cependant assez développée pour être intéressante.

Un empoisonnement, Guillaume qui risque d'être accusé, intervention de Sherlock Holmes et du docteur Watson....



Pour cette collection, chaque auteur choisit sa façon d'aider le lecteur à décrypter l'anglais. Mots traduits, explications, personne qui reprend en français etc ... Chacun son style pour qu'on comprenne les mots nouveaux.

Ici, ça m'a paru un peu plus complexe, des phrases parfois compliquées avec des explications dans le désordre.

Mais je ne l'ai pas soumis à de jeunes lecteurs. A voir avec eux.

Aux dernières nouvelles, pas d'enfant autour de moi qui ait voulu se lancer. Mais mes collègues aussi l'ont trouvé pas très facile.
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Wiggins et Sherlock contre Napoléon

J'ai découvert la série des Wiggins il y a près de vingt-cinq ans, et je les lis toujours volontiers quand j'ai l’occasion d'en trouver un. D'autant qu'il me semble que parmi les romans récents, on ne trouve plus tellement à présent de bons petits policiers pour les enfants de 9-11 ans. Ni trop sanglants ni trop simplistes.



Wiggins, au cas où vous ne connaîtriez pas par coeur tous les romans de Sir Arthur Conan Doyle, est ce gamin des rues futé que Sherlock Holmes emploie parfois pour lui confier ses recherches ou ses filatures, aidé de sa petite bande des "Irréguliers".

Béatrice Nicodème en a fait le personnage central de sa série, et on se régale. On croise bien entendu "le grand homme" qui a une place importante dans chaque roman, accompagné de son inséparable Dr Watson. On parcourt le Londres du 19e siècle, du côté de Whitechapel comme du côté des belles résidences des nobles. Et on suit une vraie intrigue policière, que Wiggins aidera beaucoup plus à démêler que l’Inspecteur Lestrade.



Ici, il n'est pas réellement question de l'Empereur, mais de l'ennemi habituel de Holmes, Moriarty "le Napoléon du crime". Et aussi d'anarchistes russes, et d'un noble bien suspect.

Wiggins se trouve un copain irlandais.

Il va aller d'un musée (la National Gallery) à un concert, et même sur un bateau voguant vers le continent.



Un chouette petit polar, et vu le sujet, ça n'a pas du tout vieilli. D'ailleurs, il en parait de temps en temps un nouveau. J'espère que ça va continuer !
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