AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Béatrice Nicodème (327)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Assassin !

Damien, 16 ans, voit revenir au lycée Alexandre, un ancien camarade qui après quelques années d'absence, lui rappelle un très mauvais souvenir : lorsqu'ils étaient enfants, pendant des vacances à la mer, le frère d'Alexandre s'était accidentellement noyé, ce dont Damien se sent coupable. Or, au même moment, des lettres anonymes viennent le traiter d'assassin... Alexandre vient-il se venger ? Damien est-il réellement coupable ?



Une histoire qui commence doucettement mais qui bascule ensuite de rebondissement en rebondissement, jusqu'à devenir un peu compliquée... Le sentiment de culpabilité de Damien, suite au drame auquel il a été mêlé dans son enfance, est très bien décrit, mais ensuite, la vraisemblance de l'intrigue commence à pêcher un peu, jusqu'à tourner au rocambolesque (un tel sang-froid chez un gamin de 16 ans qui trouve un cadavre ???) J'ai alterné entre des moments de grand intérêt pour le roman et des moments où je trouvais ça longuet et peu crédible. Au final, mon impression n'est pas mauvaise mais l'histoire aurait gagné à être un peu moins alambiquée...
Commenter  J’apprécie          70
Wiggins et le perroquet muet

oici donc la toute première enquête de Wiggins, dans laquelle il se présente, et porte au passage quelques piques contre ce bon docteur Watson (qui, selon lui, a un peu dénaturé la réalité dans ses textes).

Wiggins se présente, présente aussi sa mère, son frère et son père défunts tous deux, ainsi que ses conditions de vie précaire : sa mère cumule deux emplois, et les activités du fils permettent d'acheter du bois pour se chauffer, ou des chaussures pour sa mère.

L'enquête que lui confie Sherlock Holmes est exactement faite pour lui : une charmante danseuse a été étranglée, et le principal suspect fréquenterait le marché aux poissons où officie la mère de Wiggins. De planques en filature - difficile, nous sommes en plein hiver, et Wiggins ne laisse pas d'avoir d'être froid, pour ne pas dire qu'il se les gèle - Wiggins met le doigt sur une affaire complexe où la victime a été le jeu des circonstances.

L'intrigue est fortement liée à l'histoire - voir les allusions au drame de Mayerling , ou à Henry VIII. La Tamise aura elle aussi son rôle à jouer dans cette histoire, quant au perroquet, il aura finalement beaucoup à dire.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
Commenter  J’apprécie          70
Défi à Sherlock Holmes

Holmes et Watson jouent parfaitement leur partition à quatre mains dans ce roman-hommage dont Conan Doyle n’aurait pas à rougir. Les deux compères se renvoient la balle avec malice pour notre plus grand plaisir. Tout le petit monde inventé par Sir Doyle répond présent et on croise avec bonheur les figures récurrentes des nouvelles originelles.



Jamais dénaturés ou affaiblis, Holmes et Watson sont fidèles à eux-mêmes dans cette nouvelle aventure. J’ai, au contraire, eu continuellement l’impression d’avoir sous les yeux les personnages originels surtout lors de leurs chamailleries irrésistibles. Personnalités, traits de caractère, défauts et travers, tout concourt à nous offrir les personnages tels que Doyle a su nous les faire découvrir et aimer.



Le sens du détail de Béatrice Nicodème est à lui seul remarquable, cela va jusqu’à préciser l’essence du bois de la pipe que fume Sherlock. Il est évident que l’auteure a beaucoup lu Conan Doyle avant d’écrire cette suite et la lectrice (et amatrice du célèbre détective) que je suis ne saurait que trop la remercier de son professionnalisme.



De plus si, sur la forme l’entreprise est réussie, le fond n’est pas en reste non plus. L’intrigue policière est intéressante, le rythme bien dosé et la fin surprenante. L’écriture de Béatrice Nicodème est fluide et sait se faire évocatrice lorsqu’il s’agit d’animer ce Londres de cette fin de 19ième siècle en le nourrissant de références culturelles passionnantes, mais aussi espiègle avec ces petites pointes d’humour offertes çà et là.



Si je craignis en ouvrant le livre, estampillé jeunesse, de me trouver en présence d’une aventure trop enfantine, il n’en est rien bien heureusement. Rien n’est édulcoré. Pas même les crimes sanglants ou les allusions à la toxicomanie de Sherlock.



Hormis quelques (petites) réserves concernant l’épilogue du roman qui à mon sens n’était pas nécessaire car trop invraisemblable, aucune autre fausse note n’est à déplorer concernant ce roman que j’ai trouvé très agréable à lire et très respectueux envers l’univers, les personnages et les codes holmiens que Béatrice Nicodème manie avec talent.



Avec ce Défi à Sherlock Holmes, c’est à elle-même que Béatrice Nicodème lance un défi, et elle le réussit haut la main.




Lien : http://ladelyrante.wordpress..
Commenter  J’apprécie          70
Ami, entends-tu...

êtes-vous comme moi ? avez-vous cette question qui revient souvent dans un coin de votre tête ? : qu'aurai-je fait à leur place ?



un petit quartier de Nantes, 1943. la vie est rythmée par les alertes, les tickets de rationnement, la peur de la délation. ne faire confiance à personne, ne croire personne et en même temps, ne pas juger trop vite les apparences. il y a ceux qui aboient et qui ne mordent pas pas, ceux qui agissent dans l'ombre et donne le change en public, ceux qui commettent l'irréparable parce qu'ils n'ont pas mesurer la porté de leur acte, ceux qui "ne font rien", qui tentent "simplement" de survivre en attendant des jours meilleurs.



tout cela on le connait bien, on l'a déjà lu et vu. mais, une piqure de rappel surtout de cette qualité ne fait pas de mal, fait même du bien.



ne pas se fier aux apparences souvent trompeuses, rester fidèle à ses convictions, comprendre pour peut-être pardonner : c'est le cœur du livre. cela paraît cliché mais c'est tellement important. Félix, lycéen de treize ans, découvre cela. quelle drôle de période pour vivre son adolescence, s'affranchir des adultes et trouver sa voie.



voici une belle leçon d'histoire, d'amitié, de courage. je n'ai eu de cesse de fredonner le magnifique chant des partisans qui a donné son titre au livre et qui clôt le récit.



le livre n'est pas classé jeunesse chez (certains) libraires en ligne. c'est une bonne chose.

documenté et bien écrit, il me donne envie de lire d'autres romans de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          70
D'un combat à l'autre

Quelle lecture !

Les filles de Pierre et Marie sont attachantes, et ce sont des filles forts courageuses.



J'avais envie de lire un livre sur la guerre et sur le travail des infirmières de la Croix Rouge, puis je suis tombée sur cet ouvrage jeunesse, relatant la vie du couple de scientifiques.

J'ai vraiment beaucoup apprécié la lecture, les mots sont simples, on est vite plongé dans le quotidien des jeunes filles, mais aussi de leur célèbre maman.



L'histoire prend des racines sur des bases vraies. Comme nous le dit l'auteure à la toute fin de l'ouvrage, Eva et Irène ont réellement existées, et les traits de caractères dépeints sont véridiques.

J'ai eu une petite préférence pour la petite Ève, grande sensible, qui n'aime pas les mathématiques et qui adore écrire et profiter de la vie. Elle est touchante, sympathique et se souci énormément des autres. Elle n'est pas égoïste. La douleur de la perte de son père, et la vision des horreurs de la guerre, l'embarque rapidement monde impitoyable, ou survivre devient une lutte.

Irène, elle, est plus âgée qu'Eve. Ici, elle a dix-sept ans, et se comporte comme une femme. C'est une fille soucieuse du détail, elle aime rendre fière sa mère, et suit ses pas, non pas pour être ''bien vu'' mais parce qu'elle partage beaucoup de choses avec sa mère. Elles se ressemblent beaucoup, notamment lorsqu'il s'agit de trouver des nouveautés scientifiques.



Toutes deux vont devoir aider à la guerre, l'une part près du Front, avec l'unité de soins et l'autre, plus jeune, se charge d'écrire des lettres aux poilus, pour essayer de les réconforter.

On s'attache, on vit les scènes avec intensité, on est là,spectateur et tout comme Ève, on s'émouvoit du sort des soldats, on s'émeut de la tournure de la guerre, des blessures et cicatrices qui ne s'effaceront jamais. Même en tant que lecteur, on veut faire quelque chose...



C'est un très bon livre pour comprendre les grandes lignes de la guerre. Le pays qui change, qui doit revoir son économie, l'essor des femmes dans le monde professionnel etc.. tout change, en si peu de temps...

On comprend l'horreur des combats, l'importance des unités de santés, on est complètement happé par la tournure de l'histoire. En bref, c'est une belle lecture.



- Je m'attendais tout de même à une fin différente.. mais c'est peut-être mon côté fleur bleue qui prends le dessus. Ceci dit, ça n'enlève en rien la beauté de l'ouvrage.
Commenter  J’apprécie          60
Défi à Sherlock Holmes

Il s’agit d’un pastiche très correct et plutôt érudit , en effet les nombreuses références au canon encrent bien ce récit dans un univers Holmesien crédible et jouissif.

On retrouve aussi tous les « gimmicks » des deux compères , parfois le trait est un peu épais .

L’histoire elle même n’est pas à tomber par terre mais c’est bien écrit et agréable .

Un bon moment de lecture !

Commenter  J’apprécie          60
Il n'est si longue nuit

Ce roman qui traite de la jeunesse de l'Allemagne nazie met en scène six destins passionnants à découvrir. Au travers ces six personnages, le lecteur découvre la personnalité, les espoirs, les aspirations, les rêves et les combats de chacun dans cette Allemagne bouleversée par l'idéologie d'un homme. le ballet des rencontres des uns avec les autres est habilement orchestré par Béatrice Nicomède, tandis que la tension monte, chapitre après chapitre. Une fresque subtil et lucide sur un aspect trop peu évoqué en littérature.
Lien : http://www.lirado.fr/longue-..
Commenter  J’apprécie          60
Il n'est si longue nuit

Excellent roman choral, très documenté qui permet de voir évoluer dans les années triomphantes du nazisme de jeunes berlinois d'horizons très divers. La succession de chapitres très courts, la valse des personnages qui se croisent et parfois se rencontrent en fait une lecture très dynamique. Tout l'intérêt du roman est de brosser un tableau complexe des destins de jeunes allemands pris dans la tourmente de l'histoire. Il y a ceux qui embrassent la cause du nazisme et ceux qui s'y opposent, et entre les deux toute une gamme d'attitudes qui évoluent au grès des événements. Béatrice Nicodème réussit à plonger le lecteur dans l'ambiance oppressante de ce Berlin des années triomphantes du nazisme : une belle performance d'écriture.
Commenter  J’apprécie          60
L'anneau de Claddagh, tome 1 : Seamrog

Irlande, comté de Galway, 1846, la grande famine décime la population qui n’a plus rien pour se nourrir suite à l’infection des champs de pommes-de-terre par le mildiou. Le manque d’argent, l’abscence de travail et de nourriture ravagent un pays déjà affaibli, les paysans se meurent, les quelques personnes qui arrivent encore à subsiter tentent de migrer dans l’espoir d’un avenir pour eux et leurs enfants.



Dans ce contexte critique, Keira n’est pas à plaindre. Femme de chambre personnelle d’une vicomtesse, elle ne manque de rien si ce n’est d’amour, à commencer par celui de sa mère. Aussi lorsqu’elle tombe amoureuse d’Arthur, fils d’un riche landlord anglais, elle veut croire à l’avenir commun qu’il lui propose malgré les difficultés qui se dressent sur leur chemin, notamment la différence de classe sociale. Mais Arthur disparait sans laisser d’explications… Brisée par ses désillusions et de plus en plus affectée par les différences qui séparent ses amis paysans des riches propriétaires, elle tente de faire face. Mais rapidement le destin la rattrape et les drames s’accumulent la poussant à prendre sa vie en main et se donner une chance… vers les Etats-Unis.



Béatrice Nicodème nous transporte dans l’Irlande de la fin du dix-neuvième siècle où le lecteur assiste impuissant à la chute de l’Irlande. Alors que la mort rode chez les paysans irlandais, les riches propriétaires vivent dans l’oppulence ne prenant pas vraiment la mesure de la misère qui touchent leurs paysans et ne faisant rien leur apporter leur aide. Au travers de Keira, jeune fille attachante, on ose encore espérer à un avenir meilleur.



Le texte, d’une grande justesse, transpote le lecteur avec force dans ce contexte historique atroce de part une grande richesse lexicale et documentaire, renforcé par la présence de mots, expressions ou chansons en gaélique.



Le tome 2 est annoncé pour mars 2016 et même si le titre (Stoirm = tempête en gaélique) ne laisse rien présager de bon, on ne peut qu’espérer que l’avenir sera meilleur pour notre jeune héroïne.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
Commenter  J’apprécie          60
Wiggins et Sherlock contre Napoléon

Et des nouvelles enquêtes pour Wiggins.

Avec ce livre, j’avoue complètement mon amour pour cette série jeunesse.



Wiggins est un gamin de Whitechapel qui aide souvent Sherlock Holmes dans ses enquêtes.

L’univers de Doyle est très bien respecté, l’auteure connait son sujet.

L’écriture est adaptée à son public, avec un vocabulaire approprié, car c’est Wiggins qui narre ses aventures.



Pour tous les fans de Holmes, le « Napoléon » devrait vous inspirer pas mal de choses. Et vous comprendrez donc vite pourquoi cet épisode m’a particulièrement plus.

Deux enquêtes (voire trois… ou même plus) s’entrecroisent : Wiggins qui voit filé un vilain anarchiste (ou pas), un tableau de Richelieu volé (non, je jure que ce n’est pas moi !) et Holmes qui poursuit le Napoléon. Si j’ai trouvé la partie avec l’anarchiste un peu surfaite, elle apporte un côté très drôle, surtout vis-à-vis de Holmes et Watson.

Quoi qu’il en soit, l’intrigue mêle très bien enquête, aventures, réflexion.



J’ai pris un grand plaisir à suivre cette nouvelle aventure. J’espère que je pourrais me procurer d’autres aventures de ce jeune détective en herbe ! Une série que je ne peux que recommander pour son public (et ceux qui sont restés le public type).

Commenter  J’apprécie          60
D'un combat à l'autre

Un excellent roman jeunesse !



Béatrice Nicodème nous propose de découvrir, sous la forme d’un roman (mais qui pourrait très bien être une biographie romancée), Ève et Irène Curie lors de la Première Guerre. Si l’aînée, Irène, 17 ans, accompagne sa mère sur le front avec « Les Petites Curies », centre de radiologie ambulant, pour passer les blessés au rayon X afin de trouver les éclats d’obus ; la jeune Ève, une dizaine d’années, se sentant impuissante, apportera son soutien moral à un poilu.

Avec une écriture fluide, parfois très (trop) touchante, l’auteure nous entraine dans cette période difficile.

Le livre se base sur des faits réels, mais l’auteure se permet quelques « écarts » (pourrait-on dire) pour proposer un roman tendre. Les aspects fictionnels restent minimes dans le sens où les événements et rencontrent auraient pu se produire.



L’œuvre est très bien documentée. L’ensemble est très adapté à son public, sans pour autant tout cacher des horreurs de la guerre.

De plus, j’avoue avoir été très heureuse que le livre mette en avant Ève Curie, souvent un peu mise à l’écart, car elle est la seule de la famille qui ne recevra pas de prix Nobel (Marie en aura 2 (un avec Pierre et Becquerel ; un second seule) et Irène et son mari en obtiendront aussi un).



À la fin de l’œuvre, l’auteure nous propose quelques annexes très bien venues : elle y évoque ce qui relève du réel et du fictionnel dans ce récit ; ce que sont devenus les personnages, principalement Ève et Irène, ainsi qu’une chronologie simple, mais avec des dates appropriées.



Un livre qui m’a conquise d’un bout à l’autre !

Commenter  J’apprécie          60
Chopin, tome 1 : Un détective de mauvais poil

Un petit livre sans prétention, bien ficelé qui se lit vite, et qui représente très bien le genre policier et enquête pour des enfants de primaire. Une bonne entrée dans le domaine foisonnant du policier.
Commenter  J’apprécie          60
Les Aventures de Colin, tailleur de pierre,..

▋Je débute une fois de plus par l'unique réserve de l'incipit où j'ai encore eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais cela reste très éphémère car la qualité de l'oeuvre prend le dessus. Ce second tome des aventures du jeune Colin a toujours cet aspect historique très approfondi et cette écriture de qualité, tous les deux très appréciables. En ce qui concerne l'aspect policier du roman, il est plus marqué dans ce tome, selon moi, que dans "Le Secret de la cathédrale" où le côté mystérieux dominait la dimension policière. Entendons-nous bien, l'aspect policier et l'aspect mystérieux sont présents dans les deux livres mais un ressenti d'ordre "quantitatif" me pousse à vous préciser ce point. Je vous conseille la lecture de cette saga car vous allez apprendre, vous divertir, vous allez vous interroger et surtout vous allez apprécier. ▋
Commenter  J’apprécie          60
Y a-t-il un assassin dans l'immeuble ?

Grâce à un trou dans le mur, Alex espionne sa voisine, une diseuse de bonne aventure. Mais quand celle-ci est retrouvée assassinée, les choses tournent au vinaigre : tout laisse à penser que le crime a été commis par un habitant de l'immeuble, petu-être même par son meilleur copain... Pas une minute à perdre !



Béatrice Nicodème signe ici un roman policier à destination des jeunes dès 10 ans. Une intrigue simple mais intéressante ; un enquêteur observateur mais trop pressé de conclure ; des rebondissements inattendus... et un coupable que l'ont peut deviner dans la dernière partie du livre. De quoi laisser le suspens jusqu'au bout.

Un vocabulaire soigné, une écriture alerte et des dialogues intelligents... ce roman à tout pour plaire aux jeunes lecteurs.
Commenter  J’apprécie          60
Europa, tome 2 : Deux morts à Venise



Cela faisait un petit moment que ce polar trainait dans ma pile à lire ... ... Je me suis donc plongée dedans vite fait bien fait, sans aucune déception de ma part.

Les aventures, et, autres mésaventures de la famille Cavendish proposent peut être une intrigue simpliste, mais, elle a l'avantage d'être prenante, agréable, facile à lire tout en étant bourrée d'humour.

Les différents protagonistes sont sympathique, notamment les parents qui me semblent dépassés par les événements tout en refusant de grandir. Du moins, c'est l'impression que j'en ai eu.

Le présent volume est le tome 2 d'une série qui semble se dérouler un peu partout en Europe.

Enfin bref, un excellent moment de lecture en compagnie d'un roman policier "calme", "reposant", et, cela même si les jeunes héros "butent" sur des cadavres à chaque coin de rues !!!!

Commenter  J’apprécie          50
Assassin !

Un livre qui démarre bien et qui monte peu à peu en pression ... après c'est invraisemblable tout ce qui est arrivé au héros et qui ne semble pas le marquer. Le style est agréable mais l'histoire assez invraisemblable.
Commenter  J’apprécie          50
Il n'est si longue nuit

Enfin un livre qui parle de la jeunesse allemande sous la Seconde Guerre Mondiale. On montre les résistants allemands à l'oeuvre, leurs réussites comme leurs échecs. Les résistants allemands sont peu présents dans les romans jeunesse sur ce sujet.



Il y a quelques zones peu expliquées dans la trame du roman, le hasard fait bien les choses et certains événements s'imbriquent avec un peu de difficultés.



On tremble pour certains, on est en colère contre d'autres. La nature humaine est complexe, d'autant plus en temps de guerre.
Commenter  J’apprécie          50
L'anneau de Claddagh, tome 1 : Seamrog

" Avait-elle le droit de rêver nuit et jour d'un garçon dont le père considérait le mildiou comme un châtiment envoyé par Dieu pour punir ces ivrognes d'Irlandais, et se félicitait de les voir contraints à s'exiler pour ne pas mourir de faim..".



Cette phrase extraite du roman résume parfaitement le contexte de l'aventure.



Irlande, Comté de Galway, 1846, Keira, une jeune adolescente, loue plus ou moins sa chance d'avoir trouvé une bonne place pour subvenir aux besoins de sa famille.







Tandis que sa mère à la charge de la cuisine du Vicomte de Winterbottom, Keira se trouve rapidement placée comme une personne de confiance, la femme de chambre de l'épouse du maître.



Keira est débrouillarde, patiente et s'adapte avec intelligence.







Nous ne savons pas encore ce qui nous attend, même dans les premiers chapitres qui posent l'histoire.



Même dans notre âme la plus romantique, il nous parait difficilement concevable d'imaginer l'adolescente fuir le destin de son entourage pour saisir sa chance d'un claquement de doigt.



Toutefois, la jeune Keira se ressource un peu d'une romance secrète, des rendez-vous clandestins qui pourraient lui coûter sa place, elle est courtisée par le promis anglais de la fille de son employeur. Les intentions du jeune Arthur sont honorables, il voit bien plus une âme soeur en son sein que dans celui de la frivole Clémentine.







Chacun dirait que la peste Clémentine aurait bien ce qu'elle mérite ( elle épice le récit de ses caprices et ses mauvaises manières) mais l'héritier d'une noble famille a t-il raisonnablement un avenir avec une femme de chambre.



Que nous promet l'aventure de Keira?







L'anneau de Claddagh du titre, est un bijou de famille, cédée par la grand-mère, il y a un peu de mystique autour de cette bague.



Keira commence à être gagnée par des songes, sortes de prémonitions ( ou pas, qui peut le dire?).



Un oeil sur son destin ( ou pas, qui peut le dire?).







Le récit navigue doucement entre la dimension romanesque et amoureuse, ainsi que celle historique.



L'auteure des "Gentlemen de la nuit" sait parfaitement bien doser les tensions, les bons sentiments, les tourments offrent un drame crédible sans excès d'effets.



Ses irlandais sont des personnages fiers, passionnés, liés les uns aux autres.



Un esprit communautaire dont on peut attendre le meilleur comme le pire, on le voit bien à la lecture.







Béatrice Nicodème nous offre ici un contexte historique bien documenté, sans lourdeurs de détails pour ceux et celles qui ne sont pas très amateurs du genre historique, des faits précis qui nous conduisent facilement à l'attachement des personnages et nous avons l'agréable sensation d'apprendre des choses, d'y être aussi.







Les âmes romantiques seront séduits sans doute par la romance impossible entre Keira et Arthur, seront tenaillées par la fameuse vision de la stèle de Keira dont on ne sait si il s'agit du futur proche ou de la simple ordre des choses.



L'esprit de sa grand-mère pourra t-elle toujours veiller sur elle quoi qu'elle décide?







A vous de le découvrir.



Une chouette lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Wiggins et la ligne chocolat

Deuxième aventure du jeune Wiggins, apprenti détective, qui veut suivre les traces de Sherlock Holmes.

On le retrouve à essayer de disculper sa mère qui est accusée de vol chez ses employeur. Sans le savoir, Wiggins découvrira un complot bien plus important que le simple vol.



J'ai aimé retrouvé Wiggins, mais j'ai moins été emballé par l'intrigue. Cela va vite, un peu trop vite d'ailleurs à mon goût. Et puis, ici Wiggins semble simplement subir les évènements, ce qui n'était pas le cas dans la première enquête.



J'ai toutefois passé un bon moment et retrouvé l'atmosphère victorienne que l'on avait déjà dans le premier. Wiggins est un personnage attachant.



A partir de 9 ans en lecture autonome, et il est vivement conseillé d'avoir lu d'abord Wiggins et le perroquet muet.
Commenter  J’apprécie          50
Futékati, tome 1 : Panique au potager

J'avais emprunté des livres de Futekati à la bibliothèque il y a quelques années pour ma fille et elle avait beaucoup aimé cette série. Mais quand j'ai voulu les offrir à ma filleule, ma libraire m'a indiqué qu'ils n'étaient plus disponibles. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai découvert une nouvelle édition de Futékati dans la dernière Masse critique jeunesse, qui plus est dans un format sympa et joliment illustrée. Merci aux éditions Gulf Stream pour cette heureuse initiative, et à Babelio pour m'avoir sélectionnée pour critiquer ce livre.



Futekati est une charmante fillette qui rêve de devenir détective. Elle est dotée d'un grand sens de l'observation et de la déduction, ce qui fait que son entourage fait appel à elle pour résoudre des petits mystères de la vie quotidienne.

Dans ce livre, elle est confrontée à 4 énigmes qu'elle va réussir à résoudre haut la main. Le lecteur est invité à en faire autant, même s'il n'est pas forcément aussi doué que Futékati.

L'énigme que j'ai préférée est celle de panique au potager, qui a d'ailleurs donné son titre au recueil.

En plus du côté enquête, il y a aussi quelques réflexions assez drôles sur le petit univers de Futékati, son frère Niko, sa classe. J'ai par contre trouvé la maîtresse Mademoiselle Paprika assez agaçante.



En tout cas, je conseille vivement cette série à partir du CE1.
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Béatrice Nicodème (1084)Voir plus

Quiz Voir plus

Différentes initiatives lors de la même guerre

Quel âge a Ève dans le troisième chapitre?

9 ans et demi
12 ans
10 ans et demi

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : D'un combat à l'autre de Béatrice NicodèmeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}