AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Béatrice Nicodème (327)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'anneau de Claddagh, tome 1 : Seamrog

Irlande, 1846. Keira, dix-sept ans, a un don pour conter les vieilles légendes irlandaises. Ce don ne change rien à sa condition : elle n’est qu’une simple domestique, employée comme femme de chambre au manoir de Ballinrobe, chez le vicomte et la vicomtesse de Winterbottom, dont la fille, Clémentine, espère épouser un riche héritier : Arthur, futur comte de Carmichael. Mais Arthur remarque Keira, et tombe amoureux d’elle. Les deux jeunes gens, que tout sépare, se voient en cachette, tandis qu’autour d’eux la révolte gronde, car les paysans irlandais souffrent de la famine. Guidée par son anneau de Claddagh, hérité de sa grand-mère, Keira devra faire ses choix...



L’avis de Lucie, 14 ans : Ce livre, qui mélange romance, magie et trahisons, nous entraîne sur une terre où les légendes pourraient prendre vie : l’Irlande. L’héroïne Keira nous emmène dans un univers où riches et pauvres s’opposent et où la famine fait gronder les foules... J’ai beaucoup aimé ce livre. 



L’avis de la rédaction : Un roman captivant, rythmé par les contes et les chants traditionnels irlandais, et qui a pour toile de fond historique les tensions politiques et sociales qui agitaient l’Irlande dans les années 1840. Ce premier tome donne envie de découvrir la suite de la trilogie.
Commenter  J’apprécie          50
Assassin !

Ce roman m'a été conseillé par deux garçons de 4ème (environ 13 ans) du Club Lecture ("C'est trop bien!")



C'est l'histoire d'un lycéen qui reçoit des lettres anonymes qui lui rappellent un événement dramatique qui a coûté la vie au frère d'un de ses copains lorsqu'ils avaient 10 ans. Il se sent responsable et ces lettres l'inquiètent beaucoup d'autant que son père, son proviseur et même son professeur de théâtre en reçoivent pour parler de lui...



Ce harcellement a commencé juste après le retour en ville du frère du garçon mort... Ce pourrait-il qu'il y ait un lien entre les 2? Ou est-ce autre chose?



Cette histoire est vraiment rythmée et pleine de rebondissements. Elle est aussi ancrée dans la psychologie du personnage : les doutes, les remords, la responsabilité, l'amitié, les relations avec les parents...



Bon thriller bien adapté à la tranche d'âge : je l'ai dévoré!
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          50
Wiggins et le perroquet muet

C'est la première fois que je lis une aventure du jeune Wiggins et le moins que je puisse dire est qu'il a de la ressource, ce petit ! Pas étonnant que Sherlock Holmes lui confie des missions lors de certaines enquêtes.

Dans ce petit roman, Sherlock Holmes le charge de retrouver un homme avec une jambe de bois fréquentant Billingsgate Market. L'individu serait lié à l'assassinat d'une jeune femme. Rien de plus simple pour Wiggins, il connaît le quartier de Billingsgate comme sa poche, sa mère y travaille. L'enquête peut commencer, et il est bien décidé à la mener, seul !
Commenter  J’apprécie          50
Wiggins et la ligne chocolat

Qui est Wiggins ? Il est le gamin des rues, chef des irréguliers que Sherlock Holmes emploie dans ces enquêtes telles que Le signe des quatre de Sir Arthur Conan Doyle ou Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle.Son rêve est de devenir détective, comme son idole Sherlock Holmes. Pour l'instant, il vit seul, dans le quartier mal famé de Whitechapel - un quartier où jamais un détective privé digne de ce nom n'implanterait son cabinet, les cliens n'y mettraient jamais les pieds.

Pour l'heure, c'est sa mère qui a besoin de lui : elle n'est pas accusée de vol, non, pas ouvertement, et c'est presque pire. Simple fille de cuisine, sa parole n'a que peu de poids face à celle de la fille unique des Brazenduke. Si vous n'avez jamais lu un roman d'Anne Perry, je vous recommande celui-ci, afin de découvrir le monde clos des domestiques, qui ne quittaient pas le sous-sol dévolu au cuisine tandis que leurs maîtres circulaient dans tous les étages de la maison - autant dire qu'une fille de cuisine dans les chambres se remarque aisément.

Comme souvent, l'affaire se révèlera bien plus complexe qu'elle ne le semble. L'intrigue est bien rythmé, le dénouement bien mené, bref, ce livre est un très bon roman policier pour la jeunesse - et aussi pour les plus grands, qui veulent retrouver les personnages de Sir Arthur Conan Doyle.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
Commenter  J’apprécie          50
Wiggins et la nuit de l'éclipse

En fait, Wiggins est le héros d’une série. Ce livre n’est donc pas le premier tome des aventures du jeune homme.



Cela ne pose pas de problème lors de la lecture à un détail près : l’auteure n’a pas repris de description physique de son héros. On sait qu’il a une vingtaine d’année mais c’est tout. Il est impossible pour moi de le décrire. C’est dommage car le livre est bien bon.







L’auteure a très bien su reprendre l’univers et les personnages de Conan Doyles. Les références à diverse nouvelles de Sherlock Holmes permettent de bien intégrer le jeune héros dans l’ambiance. De plus, j’ai été ravi de voir citer mon cher professeur Moriarty même si celui-ci n’a rien à voir avec l’aventure. Il faut dire que Wiggins ne semble pas se remettre de la disparition de son idole dans les chutes de Reichenbach.







Ce livre est plaisant car il n’offre pas une intrigue linéaire. En effet, l’histoire se passe dans un collège anglais (les fans d’Harry Potter retrouveront l’organisation en maison avec les préfets) et certaines histoires entre élèves viennent embrouiller et dynamiser l’intrigue principale. Wiggins est adorable car il n’est pas un détective, n’a pas l’éduction de son héros, mais applique comme il peut ses méthodes.



Pour l’intrigue, à part une chose parce que j’ai l’esprit plus que tordu, je n’ai pas été en mesure de dénouer toutes les énigmes.







L’univers du livre est très bon et l’on découvrir avec plaisir la vie (chaotique) d’un collège anglais, ses règles et ses soucis. De plus, des annexes permettent d’en savoir plus. La collection Courants Noirs en proposent d’ailleurs à chaque fois.











J’ai donc bien apprécié ce livre même si je trouve dommage de ne pas avoir été en mesure d’imaginer son héros. Sans la couverture du livre, j’aurai été bien embêté pour mettre sur visage de Wiggins.



Un bon livre jeunesse cependant.
Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
Commenter  J’apprécie          50
Wiggins et la nuit de l'éclipse

Wiggins est un fan incommensurable de Sherlock Holmes. Il l'a même épaulé sur de nombreuses enquêtes, mais Mr Sherlock Holmes a disparu soudainement en tombant d'une falaise, il y a trois ans dans les chutes de Reichenbach, après un combat avec son adversaire Moriarty.







Wiggins est un jeune homme de vingt ans, qui vit à Londres, plus précisément dans le quartier de Whitechapel. Il veut être un Sherlock Holmes à sa manière, résoudre des enquêtes, rendre mémoire à son maître disparu. Le docteur Watson reçoit un appel d'un pensionnat afin qu'il surveille le fils d'un juge, qui a reçu des lettres de menace. Celui-ci est pris par son travail, mais il propose l'aide du jeune détective. Ce sera sa première enquête seul, à moins que...



Quelques jours plus tard, il arrive dans ce pensionnat pour garçon à Midhurst. Il est reçu par le directeur : Robert Baring-Gould, qui lui expose les faits. Lowell Summerfield, fils de Lord Summerfield, juge, est en danger. Son père qui est dans un procès très médiatique, reçoit des menaces de mort, d'enlèvement à l'attention de son enfant. Le directeur va donc l'installer dans une des chambres voisines du bâtiment où dort le garçon.



Il va tout faire pour être ami avec les élèves, afin d'en savoir plus sur eux et peut-être que cela le mènera à l'auteur de ses lettres. Au fur et à mesure des jours, Wiggins s'aperçoit que des choses se passent la nuit. Réunions secrètes, club de détectives..

Wiggins va devenir rapidement ami avec Param, un jeune indien timide, introverti et en apprendre plus sur lui et ses camarades...

Pendant un de ses rêves, Wiggins entend un hurlement et se réveille brusquement. Un élève a disparu...



Wiggins et la nuit de l'éclipse est un roman jeunesse policier. Le premier livre que je lis de ce genre littéraire et j'ai vraiment adoré !! Les personnages bien que très caricaturaux, sont très attachants.

L'écriture est simple mais riche.

L'auteur sait nous tenir en haleine tout au long du livre, il y a toujours un rebondissement, une affaire, un nouveau problème... Un très bon livre pour les jeunes qui veulent se mettre au genre policier, car tout au long du livre, j'ai essayé moi aussi de deviner qui était l'auteur de ces lettres, c'était génial !!!

Mon seul petit hic du livre, dont je n'ai pas compris, c'est ce flashback qu'on a au début du livre et qui correspond a la fin du livre.

La fin est un vrai délice, on ne s'attend absolument pas à se revirement de situation. Dès la dernière page tournée, on a envie de retourner dans l'aventure !



Un livre que je vous recommande fortement !! J'ai passé de très bons moments en compagnie de cette graine de détective !!




Lien : http://readings-lilou.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
Un rival pour Sherlock Holmes

Ce roman est le 3e mettant en scène le jeune Wiggins, paru ici chez LDP Jeunesse. Il est plus étoffé que le précédent et l’affaire s’enrichit de plusieurs rebondissements.



Wiggins doit en effet dénouer deux mystères. Le rescapé d’un naufrage s’étant déroulé 8 ans auparavant demande au jeune détective de retrouver un de ses compagnons qui l’a volé la nuit précédent le drame. Le lendemain, Sherlock Holmes l’engage pour retrouver des documents secrets volés dans le bureau de l’Amirauté quelques jours plus tôt. Wiggins ne sait où donner de la tête, d’autant qu’il se sent concerné par la première affaire. Son père ayant en effet été victime de ce même naufrage.



Le jeune homme semble prendre plus d’assurance dans ce récit. Il prend des initiatives, imite son maître en se déguisant, déjoue plusieurs tentatives de meurtres… On lit le récit avec plaisir, suivant l’enquête et ses rebondissements, se surprenant à souhaiter que Wiggins trouve la clé de l’énigme avant Sherlock Holmes. Le caractère des personnages s’affirme tout en respectant l’œuvre initiale de Conan Doyle. Wiggins, chef de bande des Irréguliers, se pose de plus en plus en rival pour son mentor.



Un roman jeunesse bien écrit, agréable et intelligent. Je le recommande

Commenter  J’apprécie          50
Comme ils respirent

Alex a réussi à trouver un emploi comme serveuse dans une brasserie. Rapidement, elle se lie d'amitié avec un habitué, Stéphane, à qui tout semble réussir.

Enfin, ça se sont les apparences... Au fil du roman, les éléments s'ajoutent peu à peu jusqu'à reconstituer un effroyable puzzle. Mensonges, manipulation et graves troubles psychiques sont au menu de ce polar prenant.
Commenter  J’apprécie          40
Le venin du pouvoir

Lorsque Irène reçoit cette lettre qui lui propose un rendez-vous dans une brasserie bien connue de Paris en réponse à son annonce, elle ignore qui peut bien être la personne qui a besoin d'une excellente dactylo.

Mais au cours du rendez-vous elle se rend compte que cette personne n'est autre que Diane Leconte qui non seulement est une femme très riche, mais qui est également Ministre.

Et Irène va se voir confier une tâche dont elle ne doit parler à personne : la retranscription des carnets intimes de Diane qui recèlent nombre de secrets qui pourraient mettre à mal bien des hommes et femmes politiques.

Personne ne doit savoir qu'Irène travaille pour Diane, pas même Antoine le fils de cette dernière qui déteste sa mère.

Mais Irène a très vite l'impression d'être épiée, et même que son appartement est « visité » pendant ses absences.

Qui pourrait bien savoir sur quoi elle travaille ?

Les choses deviennent même de plus en plus terribles, aussi lorsque le jour où la porte de l'appartement d'Irène est fracturée et que l'un des carnets, celui de l'année 1996 a disparu, il n'y a plus de doutes.

D'autant qu'en parallèle Diane reçoit des appels téléphoniques menaçants, que des bouquets de fleurs pourries lui sont livrés, que des rats crevés sont fixés sur sa voiture.

Irène se rend compte alors qu'elle a mis le doigt dans un terrible engrenage, et qu'elle doit affronter un milieu où corruption et règlements de comptes règnent.

Un excellent thriller psychologique qui nous entraine dans ce que la politique a de plus secret et de plus noir.

Commenter  J’apprécie          40
L'anneau de Claddagh, tome 1 : Seamrog

Pour conclure mon mois irlandais (The Irish Readathon), je souhaitais un titre plus “ado” et plus “léger”. Avec ce premier tome de la trilogie L’Anneau de Claddagh, j’ai effectivement eu les caractéristiques de la littérature jeunesse mais la légèreté, pas vraiment. Ce premier volume prend en effet place en Irlande, au milieu du XIXe siècle alors que la Grande Famine décime et pousse plusieurs millions de personnes hors du pays. C’est pas hyper joyeux donc.



L’été 1846 est étouffant et humide dans l’ouest de l’Irlande. Après une première récolte gâchée par le mildiou (la maladie de la pomme de terre), les paysans ont bon espoir que les tubercules bientôt ramassés soient nombreux et surtout sains ; et que la faim soit derrière eux…

Mais la nature en a décidé autrement : les mois passent et une nouvelle fois, la famine, le typhus et la mort s’installent dans les campagnes irlandaises. A quelques mètres des champs, les riches landlords anglais se prélassent dans leurs belles demeures et s’offrent des banquets interminables.



Keira est l’héroïne de cette histoire proposée par Béatrice Nicodème. Elle est irlandaise, aura bientôt 18 ans et est domestique pour une famille aristocratique anglaise dans le comté de Galway. Elle a la chance d’avoir un toit au dessus de la tête et de bons repas chaque jour. Elle voit ce qui se passe autour d’elle et tente d’apporter son aide. Mais elle est tiraillée entre sa prise de conscience de l’horreur que subit le peuple irlandais et ce qu’elle doit à ses employeurs anglais, jusque là toujours bons pour elle.

Son dilemme est encore plus difficile car son esprit est préoccupé par les sentiments qu’elle éprouve pour Arthur, le fils d’une des familles anglaises riches du coin. Une domestique irlandaise, un riche héritier anglais ; leur romance semble sans avenir mais les deux jeunes gens s’accrochent et vivent leur histoire alors qu’à quelques mètres d’eux, les morts se multiplient.



L’histoire d’amour ne m’a que très moyennement intéressée parce que c’est cousu de fil blanc et pas très crédible. Les sentiments se développent entre eux très rapidement, trop rapidement. Je veux bien que la fougue de la jeunesse explique quelques élans du cœur mais tout de même, ça me paraît toujours assez gros d’avoir le coup de foudre pour un parfait inconnu (ou presque) et se livrer corps et âme à lui après à peine quelques moments passés ensemble.

Je suis pour le moment également un peu déçue par l’utilisation du symbole Claddagh qui n’est que très peu mis en avant dans ce premier tome. Oui, il accompagne Keira dans son quotidien – légué par sa défunte grand-mère – et semble lui être d’une grande aide au moment où elle doit prendre ses décisions. Oui, l’autrice nous refait le couplet du pourquoi du comment porter la bague (si vous êtes curieux, je vous invite à faire une recherche sur internet pour découvrir l’explication autour du symbole formé par le cœur, les mains et la couronne) mais ça s’arrête là. La série s’appelle quand même L’Anneau de Claddagh alors bon, je m’attendais à un peu plus de développement de ce côté là.



En revanche, le contexte historique est bien campé, on sent que Béatrice Nicodème s’est documentée sur le sujet et a assez bien perçu la complexité du lien entre irlandais et anglais et l’impact de la Grande Famine sur celui-ci.

Les connaisseurs n’y trouveront sans doute rien de bien nouveau mais les adolescents et/ou les novices sur le sujet pourraient y grappiller quelques informations.



Pendant ma lecture de cet Anneau de Claddagh, j’avais l’impression de découvrir un mélange de deux autres livres lus ces dernières années : Grace de Paul Lynch et Les Filles d’Ennismore de Patricia Falvey, mais radouci à la sauce “jeunesse”.

Je n’ai pas adoré ce premier tome mais je l’ai lu sans déplaisir, assez curieuse de découvrir quel chemin allait emprunter la jeune héroïne. Et je pense que c’est typiquement le genre de récits que j’aurais adoré lire à la préadolescence alors que je m’intéressais pas mal aux romans historiques (et à l’Irlande évidemment).
Lien : https://bazardelalitterature..
Commenter  J’apprécie          40
L'Inquiétant Mister W.

Dans ce roman jeunesse, deux frère et soeur en mal d'aventures se prennent pour des détectives. Quand leur maison d'hôte accueille un homme au nom et au look peu communs, ils se décident à mener l'enquête. L'intrigue est somme toute assez classique mais efficace. Selon moi, le petit plus du roman réside dans le tandem formé par le frère et la sœur, leurs dialogues qui apportent de l'humour. J'aime particulièrement quand Martin déclame des noms d'animaux peu connus et les détails qui vont avec ! Les quelques illustrations présentes dans le roman sont appréciables, dommage qu'il n'y en ait que peu. En résumé, une petite enquête facile à lire, abordable dès 9 ans.
Commenter  J’apprécie          40
Il n'est si longue nuit

A Berlin aussi la guerre fait des dégâts : les bombardements réguliers qui obligent à descendre dans les abris, les Juifs qui sont traqués et déportés, le rationnement,... Six jeunes gens, chacun à leur façon, vont traverser cette sombre période et essayer de survivre : certains vont entrer dans la Résistance, fabriquer des faux papiers, d'autre collaborer, sans compter celui qui veut absolument intégrer la SS et doit pour cela fournir un arbre généalogique parfait,.... Tous et toutes sont les victimes de l'idéologie d'Hitler.

Je ne suis pas fan des romans sur la guerre en général. Mais il faut avouer que celui-là est très réussi, sans doute parce qu'il n'est pas manichéen, et pour parler à des ados, c'est plutôt bien. L'autrice trace le portrait de 6 jeunes allemand·es vivant à Berlin, pendant la 2nde guerre mondiale. Certain·es sont juif-ves, d'autres cherchent à entrer dans la SS ; certain·es obéissent aux ordres ou collaborent, d'autres entrent en résistance ; mais toustes essaient de survivre dans la ville bombardée et à cette période si sombre.

Un roman qui incite à la réflexion et montre que tout n'est pas blanc ou noir, que la zone grise entre les deux est peut-être tout aussi importante.
Commenter  J’apprécie          40
Il n'est si longue nuit

Dans ce roman, nous suivons six personnes, six destins pendant la Seconde Guerre mondiale. Tous les personnages ont leur façon de voir, de penser et de vivre la guerre. Ils sont toute leur idéologie propre. Certains soutiennent Hitler et son régime, tandis que d'autres se battent contre pour sauver les opprimés, pour sauver leur peuple.

Ce livre, c'est des destins qui vont se croiser, se lier ou s'entrechoquer.

Tous vont rencontrer des difficultés sur leur chemin, des lots d'embrouilles... Mais leur destin ne sera pas le même.

Certains s'en sortiront tandis que d’autres ne s’en relèveront pas... Et d'autres encore vont prendre des chemins inattendus.



Un livre difficile, violent de réalisme mais très intéressant pour le travail de mémoire et pour s'informer sur la Seconde Guerre mondiale !



J'ai vraiment apprécié ce roman.

Déjà, j'ai apprécié les choix de l'autrice. En premier lieu son choix d'aborder cette guerre du côté allemand, car ce n'est pas ce qu'il y a de plus courant ! Ensuite j'ai apprécié son choix de montrer la réalité de la seconde guerre à travers différents personnages et donc différents points de vue.

Du côté allemand aussi le peuple était divisé ; tous on eu leur penser personnelle et une façon d'agir différente. Et c'est bien de rappeler ce fait !  Il n'y a pas eu que de " personnes favorable à ce régime sans aucune once d'humanité" il y a eu a des opposants au régime, des résistants, des héros du quotidiens et aussi des victimes...

D'ailleurs, ce livre m'a aussi fait prendre conscience que l'on réduit souvent le peuple allemand de la seconde guerre à ce statut d' "ennemis" en mettant souvent toutes ces vies allemandes dans le même panier...

Bref, je viens de m'apercevoir en écrivant ces lignes que ce livre est une invitation à la réflexion, c'est aussi très bon signe !



Autrement, questions personnages je les ai trouvé bien construits et diverses. Je trouve que c'est un échantillon de l'humanité plutôt bien représentatif. Des personnes prêt à sacrifier les autres pour leur intérêt, et des personnes de l'ombre qui brille par leur bonté, leur geste et leur attention. Mais aussi des personnes qui doutent ou bien qui retournent leur veste. De tout ! En nuances !

Pour ce qui est de l'histoire, de l'intrigue elle est très bien menée. À chaque instant de lecture je voulais connaître le dénouement de cette histoire, la destinée et les choix des personnages.



Pour finir, ce livre m'a souvent surprise, à aucun moment, je n'ai pas pensé deviner la fin. C'est un nœud, une intrigue difficile à démêlée. Qui, j'ai trouvé, prend des tournures parfois très surprenantes.

Je tire aussi mon chapeau à l'autrice qui a su montrer avec talent comment nos vies peuvent être reliées les unes aux autres. Impressionnant !



J'ai adoré ce livre, je vous le recommande vivement !Très intéressant, un très bon livre =).
Commenter  J’apprécie          40
Ami, entends-tu...

1943 , Nantes , un ciel bleu magnifique ... La vie en rose en apparence ... Pour troubler cette vie ''paradisiaque'' de façade , les Allemands sont là . Nantes n'est plus qu'un bastion Allemand , où les boches ne font que détruire , tuer et persécuter . Felix a 13 ans . Son père , étant médecin , n'est pas parti à la guerre . ''Et si ...'' est son jeu favori , qu'il partage avec sa sœur . Elle s'appelle Violette . Felix ne se retrouve pas dans sa famille , il la juge trop ''inactive'' envers la résistance . Un jour , Felix rencontre Jacky . Une amitié se crée , sans qu'ils ne le sachent . Mais ce sera un rendez-vous qui déterminera ce qu'ils deviendront ... Un livre plein de mensonges , de dénonciation mais aussi de joie et de tristesse ! Très beau livre , je conseille !
Commenter  J’apprécie          40
Il n'est si longue nuit

Un roman original et bien mené qui nous fait entrer dans le quotidien de jeunes Allemands pendant les "années Hitler". Chacun d'entre eux prend la parole, tour à tour, dans de courts chapitres qui se dévorent. Chacun dévide son histoire, mettant en évidence un aspect de la mainmise nazie sur la population et son inéluctable évolution: jeunesses hitlériennes, lebensborn, résistance et solidarité, collaboration forcée... les jeunes gens font leurs choix et devront les assumer.

Un ouvrage documenté au style fluide, qui plaît aux grands ados et aux plus âgés aussi! Je recommande cette lecture à la fois plaisante et propre à la réflexion.
Commenter  J’apprécie          41
L'anneau de Claddagh, tome 2 : Stoirm

Tome 2, nous sommes dans l'expectative.



Notre héroïne ne se berce t-elle pas d'illusions?



Et pourtant aucun retour en arrière n'est plus permis. En partance vers l'Amérique depuis la mort de sa mère, discréditée à tort par ses employeurs en Irlande, la jeune Keira, ancienne femme de chambre, se pousse vers de nouvelles perspectives incertaines, court après son destin, esquissé par son ancienne amour secrète avec le fils d'une riche famille.



Un point de suspens, nous ignorons ce qui a conduit Arthur à fuir seul vers New York sans Keira, comme promis?



Ne l'aime t-il plus, s'est-il juste joué de la naïveté d'une adolescente de basse condition?



1841, Keira ne sait pas ce qui l'attend sur cette grande terre dite du Nouveau Monde en embarquant sur le navire du Lady Charlotte.



L'anneau de Claddagh confirme sa protection mystique et le bijou de sa grand-mère continue de veiller, intervenant en alerte face aux dangers, permettant à la jeune fille de ne pas être trop abusée.







De nouveaux personnages entre en scène mais la situation , bien qu'obligeant à une certaine forme d'entraide, ne favorise pas toujours la pleine confiance des nouveaux arrivants un peu ignorants.







L'aventure et la traversée en mer promettent retournements et rebondissements avec l'intervention du personnage de Daniel Cahill.



Keira serrera encore bien fort l'anneau contre son coeur et pas forcément dans le sens que l'on croit. N'en dévoilons pas trop.



Il y aura du bras de fer pour ne pas passer par dessus bord, vous comprendrez de quoi il retourne, en replongeant ( dans le livre, bien sûr).



Des personnages attachants du Tome1 referont surface, de quoi offrir de la bonne compagnie.







Béatrice Nicodème concentre tout son récit sur le voyage, ce n'est pas une croisière et on ne s'y amuse pas forcément, sauf en lecture.



Bon voyage!
Commenter  J’apprécie          40
Il n'est si longue nuit

Emprunté au rayon ado, Il n'est si longue nuit est un grand roman, chargé d'Histoire, d'émotions, et d'humanité. Difficile de vous dire à partir de quel âge il peut se lire tant les thèmes abordés, et la façon de les aborder, sont terriblement forts. C'est brutal, mais l'Histoire est brutale. Béatrice Nicodème ne cache rien, ne met pas de guimauve et propulse six adolescents dans les tourments de la guerre pour offrir un roman bouleversant aux adolescents d'aujourd'hui. Pourront-ils comprendre l'Histoire, comprendre la guerre ? Non, même pas moi. Au contraire, ils comprendront qu'il est impossible de comprendre...



♥ Un roman coup de cœur pour moi pour les thèmes abordés, la complexité des personnages, l'écriture bouleversante. L'émotion est là, le cœur tremble et se fend. L'Histoire vit.
Lien : https://bibliza.blogspot.com..
Commenter  J’apprécie          40
Futékati, tome 1 : Panique au potager

bien
Commenter  J’apprécie          40
Défi à Sherlock Holmes

Pauline de de Chalin, femme de conseiller de l’ambassade française est retrouvée assassinée, étranglée puis égorgée, dans une église, loin de chez elle. Pas de quoi émoustiller le grand détective, qui ne s’intéresse qu’aux affaires les plus étranges. Cependant, quand une lettre lui est directement adressée où un certain Cancrelat se vante d’avoir commis ce crime et défie personnellement Holmes de le trouver avant qu’il ne commette un autre crime, il ne peut évidemment pas reculer. Cette affaire va l’intriguer au plus haut point. Avec son précieux acolyte, le docteur Watson, qui est près d’emménager avec son épouse et a donc parfois la tête un peu ailleurs, ils vont vivre l’une des enquêtes les plus mystérieuses de leur carrière. Cette affaire va remettre en cause la misogynie de Sherlock Holmes et chambouler une partie de sa vie.



J’avoue que je ne me souviens pas très bien de mes lectures de jeunesse des histoires d’Arthur Conan Doyle et que cette lecture a donc été comme une (re)découverte. Mais j’y ai pris beaucoup de plaisir et ma PAL vient donc de s’allonger… Ce qui me permettra de mieux faire le rapprochement avec l’écriture du vrai papa du détective dans mes prochaines lectures. Car j’ai effectivement dû me renseigner un peu sur le style habituel des récits de Sherlock Holmes, ne connaissant pas assez bien les habitudes du maître. Et selon mes trouvailles, Béatrice Nicodème a très très bien repris les motifs liés à Sherlock.



Le narrateur est Watson, qui relate, comme à son habitude, son aventure avec le détective en y mettant donc quelque fois ses sentiments personnels. On y retrouve également des notes de bas de page personnelles du docteur, ou encore des indications renvoyant à d’autres tomes sur les aventures de Sherlock Holmes, écrit par Arthur Conan Doyle. Il y a aussi de nombreuses notes indiquant « en français dans le texte » comme c’est souvent le cas dans les romans originaux. Cependant ce dernier point m’a troublée. En effet, l’auteure est française et son texte a été écrit en français. Ça paraît donc bizarre de faire cette précision alors que le texte est en français déjà. Peut-être pour se rapprocher le plus possible du style d’origine. Mais ça reste énigmatique tout de même.



Il y a un point qui diffère des récits habituels où on retrouve le grand détective : la fin. Béatrice Nicodème y a mis sa petite touche personnelle qui en surprendra plus d’un. Je vous le laisse évidemment découvrir car c’est un vrai détail inattendu.



En ce qui concerne l’histoire elle-même, je me suis très facilement plongée dedans. L’écriture de l’auteure est fluide, agréable et parfois envoûtante. On se laisse totalement porter par le mystère qui entoure la mort de cette pauvre Pauline de Chalin et on se prend au jeu du détective. M’étant laissé porter, comme à mon habitude je n’ai pas trouvé avant la fin qui était l’assassin, c’est donc très agréable de se laisse surprendre. Cependant, en découvrant qui c’était, je dois avouer que j’ai été un peu déçue. Il est tellement éloigné du chemin que l’histoire nous fait suivre depuis le début, que le retournement de situation final est un peu brutal. Heureusement, le détail incongru sur la vie personnelle de Sherlock Holmes tout à la fin du récit, rattrape ma déception.



J’ai également aimé le fait que Holmes et Watson passent un instant du récit en France. C’est vrai que lorsqu’ils sont en Angleterre les lieux sont souvent bien décrits et des lecteurs anglais (ou en tout cas londoniens) pourraient se repérer dans la ville. Mais en tant que française, je n’allais pas prendre une carte sous la main pour agrémenter ma lecture. Leur passage en France, à Paris, est donc sympathique car cette fois on peut se visualiser les lieux plus facilement en tant que lecteur français.



Un autre point positif, ce sont toutes les références aux autres aventures du détective. Ça donne un peu, beaucoup, énormément envie de se plonger dans l’intégrale de ses récits pour mieux comprendre la psychologie du personnage. Enfin, ça, c’est du point de vu d’une amatrice comme moi. Pour ceux qui ont déjà lu les œuvres d’Arthur Conan Doyle, c’est juste un petit parcours plaisir pour se remémorer les aventures de Sherlock Holmes. Et peut-être même pouvoir ajouter des détails de compréhension sur les tomes suivants. Car, il faut le préciser, l’aventure que relate Béatrice Nicodème n’est pas un récit postérieur à toutes les histoires de Conan Doyle, mais un entre-deux. Car, Défi à Sherlock Holmes se situe, chronologiquement, juste avant Le dernier problème d’Arthur Conan Doyle. Un pont sympathique pour tous les lecteurs férus des aventures policières du détective et de son acolyte le docteur Watson.



Pour plus de détails, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
Commenter  J’apprécie          40
L'anneau de Claddagh, tome 3 : Bliss

Je vous avais donné, il y a quelques mois, mon avis sur le premier tome de cette série jeunesse : L'anneau de Claddagh. Entre temps, j'ai lu le deuxième tome, Stoirm ("tempête" en gaélique), et plus récemment, le troisième, Bliss ("bonheur", toujours en gaélique). Je n'ai pas partagé mon avis sur le deuxième tome, parce que j'avoue que j'étais un peu déçue. Pour faire rapide, Keira, que l'on avait quitté la dernière fois empêtrée dans de beaux bras suite à des problèmes avec la famille chez qui elle travaillait, décide de prendre le bateau pour quitter l'Irlande, direction l'Amérique. En effet, plus rien ne la retient en Irlande : sa mère est décédée, et le jeune homme qu'elle aime, Arthur, est parti à New-York. Sur le bateau, elle retrouve Galvin, un jeune garçon à qui elle était très attachée, qui est embarqué comme passager clandestin sur le bateau. Mais sur ce même bateau, il y a aussi un homme à qui Keira plaît bien, et qui veut le lui faire sentir, à ses dépens bien sûr. Bref, pour moi ce second tome était un peu convenu : des mésaventures qui ne m'ont pas semblé très recherchées, et qui ne sont pas très bien approfondies.



Le troisième tome, en revanche, m'a davantage séduit. Keira et Galvin ont été forcés de débarquer à Saint-Jean, au Canada quand l'équipage du bateau a découvert la présence de Galvin, passager clandestin, à bord. La jeune héroïne débarque donc dans un pays où elle ne connait personne : non seulement elle doit quitter l'amie qu'elle s'était faite à bord du bateau, Maria, plus âgée qu'elle et qui aurait donc pu l'épauler, et en plus elle ne pourra pas retrouver Arthur en restant au Canada. Mais elle reste forte, décide de prendre Galvin sous son aile, et de chercher du travail comme femme de chambre. Evidemment, c'est loin d'être chose aisée. En effet, des milliers d'Irlandais sont déjà arrivés avant elle, et la plupart des postes sont déjà pris. Elle finit bien par trouver des petits emplois, notamment un emploi de serveuse, mais qui tourne mal puisque le propriétaire attend d'elle qu'elle accède aux faveurs de ses clients... Entre ça et Galvin qui se met à voler, elle est bien embêtée, et doit lutter pour garder la tête haute. Puis finalement, un des larcins de Galvin tourne plutôt bien, puisqu'en se faisant prendre, ils attirent tous les deux la pitié d'un homme qui possède un chantier naval, et dont la femme cherche une femme de chambre. Les voilà donc tous les deux avec un emploi, et la protection d'un couple bienveillant.



Dans cet ultime tome, on retrouve les aspects historiques qui m'avaient bien plu au premier tome. En effet, on est de nouveau confrontés aux effets de la famine irlandaise, qui a poussé bien des irlandais à émigrer, que ce soit aux Etats-Unis ou au Canada. Et forcément, cela crée des tensions au sein de ces pays, notamment liées à la religion.



On retrouve également la résolution de plusieurs questions soulevées dès le premier tome, la principale étant : pourquoi Arthur est-il parti sans prévenir Keira, alors qu'ils avaient prévu de s'enfuir ensemble ? Keira va donc, comme on l'attendait, finir par retrouver Arthur, même au prix de bien des difficultés. Mais de ce point de vue-là, la conclusion n'est absolument pas celle à laquelle on s'attendait. Je ne vous la dévoile pas, mais honnêtement, j'ai été agréablement surprise .Il n'y a pas uniquement cela. Le premier tome s'ouvrait sur des révélations familiales, et on y revient à la fin de ce troisième tome. Là encore je laisse le suspense intact, mais la conclusion révèle des choses totalement inattendues, mais qui donnent une belle tournure à cette histoire.



Une belle découverte donc, avec cette trilogie jeunesse. Et un graphisme de couverture intéressant, au passage ! Si vous regardez mon article sur le premier tome, vous remarquerez que le tome 1 monter les pieds de la jeune fille, le tome 2 sa taille, et sur le tome 3 on découvre enfin son visage ! J'ai trouvé ce détail intéressant, et vraiment bien pensé ! Beaux objets, donc, en plus d'une belle histoire.
Lien : http://chroniqueetudiantelet..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Béatrice Nicodème (1084)Voir plus

Quiz Voir plus

Différentes initiatives lors de la même guerre

Quel âge a Ève dans le troisième chapitre?

9 ans et demi
12 ans
10 ans et demi

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : D'un combat à l'autre de Béatrice NicodèmeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}