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3.89/5 (sur 76 notes)

Nationalité : Nouvelle-Zélande
Né(e) à : Nelson , le 06/1982
Biographie :

Becky Manawatu est une écrivaine néo-zélandaise de Ngāi Tahu, Ngāti Mamoe, Waitaha et Pākehā. En 2020, elle a remporté deux Ockham New Zealand Book Awards pour son premier roman, Auē et ​​Best Crime Novel aux Ngaio Marsh Awards 2020.
Manawatu a quitté la maison à l'âge de 18 ans pour accompagner la carrière de son mari en tant que joueur de rugby professionnel et entraîneur en Italie et à Francfort , en Allemagne. Le couple est retourné en Nouvelle-Zélande en 2016.

Source : wikipedia
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BookBound 2020: Renée & Lola Olufemi with Becky Manawatu Renée & Lola Olufemi in conversation with author Becky Manawatu on 'Crimes of the feminist activist' Sous-titres en Anglais


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Le pire, c’est que je pensais pas que tante Kat était une mauvaise personne, elle était juste le fantôme d’une personne, et je savais pourquoi, oncle Stu faisait douter les gens de leur propre existence et, à force de douter de son existence, on finissait par disparaître.
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Personne jouait de chansons ici. Personne écoutait de la musique, personne racontait d’histoires. Ils se rendaient même pas compte que pas faire ces choses, ça faisait d’eux des mauvaises personnes. Le pire, c’est que je pensais pas que Tante Kat était une mauvaise personne, elle était juste le fantôme d’une personne, et je savais pourquoi. Oncle Stu faisait douter les gens de leur propre existence et, à force de douter de son existence, on finissait par disparaître.
Peut-être que le jour où ma famille a cessé d’exister moi aussi.
Est-ce que j’étais un fantôme qui hantait la mauvaise maison ?p 146
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Ils savaient qu’il y avait un fond, une fin à leur chute. Que s’ils déconnaient vraiment, quelqu’un finirait sans doute par s’en rendre compte et les arrêterait. Le côté sans fond de ma vie donnait le vertige. Les choix étaient aussi écrasants que cette terrible mer.
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”Les histoires sont un savoir, le savoir est un pouvoir et, un jour, on prendra notre pouvoir et on régnera sur quelque chose de mieux que cette Maison.
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« Foutre », j’ai dit, comme si je laissais sortir une petite
abeille de ma bouche. « Faire foutre, ce con. » Comme si je
laissais sortir d’autres petites abeilles.Et comme j’en avais laissé sortir certaines, d’autres voulaient s’échapper.« Va te faire foutre, Oncle Stu, espèce de putain de connard de merde ! J’aimerais que tu crèves, sale connard ! Je te hais, espèce de putain de plouc de merde ! »
Personne n’a bougé. Comme s’ils avaient peur des abeilles maintenant, comme si les abeilles planaient au-dessus de nous maintenant. Et l’air est devenu comme du miel bouillant, épais, trop sucré, qui fait mal aux
dents, comme si les abeilles avaient peur dans le monde maintenant, et qu’est-ce qu’elles devaient faire ? Trouver une autre bouche ? S’en aller tout de suite ? Mais elles restaient suspendues dans les airs, presque comme si
elles espéraient que personne allait les voir, mais qu’elles étaient prêtes à attaquer si quelqu’un les voyait.
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Le côté sans fond de ma vie donnait le vertige. Les choix étaient aussi écrasants que cette terrible mer. 
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J’en ai mis un autour de mon pouce, et ça m’a fait du bien. Alors j’en ai mis un aussi sur mon genou. Puis un autre sur mon front, et un autre sur l’autre genou, et j’en ai mis aussi sur ma nuque, sur ma poitrine, j’en ai mis un sur mon nombril et quand y a plus eu de sparadraps, j’ai arrêté de chercher des endroits où j’avais mal.
(Ari, qui, pour atténuer ses angoisses, a besoin de mettre des sparadraps partout)
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J’ai fermé la bouche et retenu les mots qui me brûlaient les mâchoires et la langue, le fond de ma gorge. Je les ai mâchés comme une poignée de minuscules échardes et j’ai tenté de les avaler. 
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J’avais peur d’aller courir dehors dans le monde alors que personne, sans doute, me remarquerait, parce qu’ils étaient tous trop occupés à pas se faire aspirer dans le trou avec l’eau du bain, et peut-être même qu’ils se demanderaient si j’avais vraiment été là, car j’étais peut-être juste un fantôme et pourquoi auraient-ils gâché leur précieux temps pour chercher un fantôme ?
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