Une épopée palpitante, vivifiante au cœur d'une fratrie dans une contemporanéité telle, que l'immersion est imminente. Elle révèle un pays dans sa plus juste exactitude. Écoutez voir Becky Manawatu !
Conter l'idiosyncrasie sans compromission, les habitus qui volent en éclat sous les affres et les tourments de ces orphelins de père et de mère. Un texte d'une grande beauté, lucide et phénoménal. La Nouvelle-Zélande au zénith !
C'est un récit sociétal et politique. La polyphonie donne des indices. La choralité est journalistique. Sans pathos, ce récit n'est pas un tribunal. Il démonte un à un les faits et creuse jusqu'à trouver la justice. Quid de la victime et du coupable ? Un tour de force. Traduit avec brio de l'allemand par Julie Tirard, ce livre est incontournable. Essentiel.
Ce livre est le monde, les perditions et a contrario les plus belles humanités car pudiques, sincères et lucides. La richesse des rencontres fortuites. La fraternité loyale et à chaque seconde étonne par son ralenti, comme un film en noir et blanc en devenir. Un hymne à la belle Argentine. Traduit avec talent de l'espagnol (Argentine) par Maïra Muchnik. Un roman noir et lumineux.
Ce parchemin mémoriel, polyphonie émouvante, véridique, dont trois voix exaucent la grandeur du témoignage. 1990, tout semble fusion, désir, et exil. Litanie, la fragilité de l'étrange (er). L'ubuesque des préjugés à fleur de peau. Ici, entre la narration à l'instar d'une langue dans sa plus belle intimité, les protagonistes cèdent la place à leurs frères, sœurs, mères et pères. Le récit est un champ d'oliviers battu par les vents. Magnifique et grandiose.
La Roumanie, les Carpates élèvent leurs miscellanées. Une vallée macrocosme riche d'êtres extraordinaires. On aime Iochka. Cet homme assis sur le banc des résurgences. Dans cette vallée solitaire, cercle infini des mansuétudes. Iochka, sa vie laborieuse, de droiture et de loyauté à fleur de peau. Homme et rive, livre et perpétuel, la fusion de la noblesse des sentiments et des constances. Chef-d'œuvre, vecteur d'humanité et d'amour universel. Cimes d'une vallée Alcazar. Traduit avec perfection du roumain par Florica et Jean-Louis Courriol. Une apothéose littéraire !
Quel merveilleux et intense livre ! Isadora et ses prières au monde. "Tous les hommes sont mes frères, toutes les femmes sont mes sœurs et tous les petits enfants sont mes propres enfants." Isadora est un chef-d'œuvre. Chaque crépitement est un requiem. Un bon de géant par-dessus les ballets à réinventer. Bouleversant et admirable !
Ce livre-monde n'est pas une étape. Sa beauté écorce est un atout. Deux hommes et d'aucuns sur les murailles des règles de jeu, malice et intuition, survivance. Les fragments tels des avancées, pions brûlants. Tous en polyphoniques soulèvements, toniques et prises en direct. Ils font trembler l'échiquier, remettent d'équerre la réalité. Salutaire, indestructible, engagé et symbolique, le jeu, batailles rangées et actions, un devoir, une urgence de lecture. Lisez ce livre, offrez-le tant son pouvoir est un acte militant. Une partie d'échecs inoubliable.
Un lever de voile sur les épreuves carcérales. Cri dans la nuit noire, un livre qui interpelle les aberrations et l'hégémonie des sphères judiciaires. "Prison" est un plaidoyer, un livre blanc, un canevas sociétal et le reflet des enfermements intérieurs. Le chant triste des confidences emmurées. Un livre de renom, un grand classique et une chance éditoriale hors norme. Un texte rare et certifié.
Ghazi Rabihavi dévoile l'Iran. Les générations blessées et abolies. L'idéal qui se confronte au quotidien. Les destins tragiques et les révoltes sourdes. Mariam et son sourire qui annonce l'espoir de sa contribution à l'effort et à la vie. Livre d'amour, résistant et engagé. ce chef-d'œuvre est une fierté éditoriale. Un livre qui dépasse toutes les littératures. Une immersion dans l'Iran actuelle. Un hymne aux belles personnes et au courage roi. Traduit avec brio par Christophe Balaÿ.