Deuxième tome des recueils des histoires macabres d'Edgar Allan Poe traduit par Charles Baudelaire et illustré par Benjamin Lacombe.
Les illustrations sont toujours aussi magnifique et son style graphique est vraiment parfait pour l'œuvre de Poe.
Par contre, j'ai beaucoup moins apprécié ce volume que le précédent. Il a été plus long à lire et certains passages m'ont ennuyé.
En particulier celui sur le jouer d'échec de Maelzel, qui est plus une démonstration sur le fonctionnement d'un automate qu'un conte macabre. Je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait été incorporé à ce recueil. De plus, autant le style de Baudelaire est parfait pour les histoires autant il ne convient pas pour le jouer d'échec rendant la lecture laborieuse.
Deux textes, cependant, sortent du lot pour moi : Eléonora et le Roi Peste. Le reste est bon mais non mémorable.
Autant j'ai aimé le premier tome, autant celui-ci m'a déçu. La lecture en a été compliquée et longue sur certains textes.
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L'enfance des Méchants, des vilaines et des affreux" ou l'origine de leur histoire, leurs premières cruautés.
Un palmarès de méchants de légendes littéraires réunis dans un beau livre par Sébastien Pérez et Benjamin Lacombe.
Un peu à l'identique de leur bel hommage aux mamans d'animaux dans" La meilleure maman du monde", Sébastien Pérez ponctuera d'exemples et d'anecdotes pour nourrir la thématique.
Celles-ci, on le comprendra en lisant, seront des souvenirs sortis de son imagination, l'auteur sera l'observateur d'imaginaire, présent à chaque naissance, archinvant l'épisode sans jamais intervenir (les fans de Comics américains pourraient reconnaitre la mission du célèbre Gardien chauve du multiverse Marvel).
Les premières dents du jeune Vlad Dracula, la première allure famélique du grand méchant loup, les premières horribles farces du dieu scandinave Loki, les premières déceptions de la fée Carabosse avant ses vengeances maléfiques, le premier humain dévoré par bébé cyclope...
C'est aussi mignon qu'horrible, à ne pas s'y tromper et sans doute que les deux auteurs se plairont à jouer sur cette dualité.
Ils nous fascinent, tout aussi important que les héros mais ils sont abominables et sans eux il n'y aurait pas de péril, pas d'histoires non plus. Jouissive contradiction, fontaine vivifiante de l'imaginaire à laquelle, enfant, nous irons nous abreuver régulièrement à notre tour pester, détester, savourer d'être un peu vilain et réaliser que ce n'est pas en effet un chemin fissonnant à suivre.
Ce ne sont pas des mini-contes de prudence car il est déja trop tard pour ces personnages.
On ne s'y attendrait pas, quelle honte!
Et pourtant, les sublimes incarnations illustrés de Benjamin Lacombe aux beaux visages pales d'anges tordront les cous, mordront dedans, maudiront des destins d'hommes et de femmes, provoqueront leur réussite en poussant d'une pichenette les obstacles au bas du podium.
On les aime aussi pour cela (et aussi parce qu'ils n'existent pas, n'est-ce pas?).
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"L'enfance des méchants" est un album fascinant qui offre une réinterprétation poétique et sombre des personnages emblématiques des contes de fées. Avec le talent artistique exceptionnel de Benjamin Lacombe et les mots évocateurs de Sébastien Perez, cet ouvrage nous plonge dans les origines et les motivations des méchants que nous connaissons tous.
Les illustrations magnifiques de Benjamin Lacombe, captivent le regard et nous transportent dans un univers sombre et mystérieux. Chaque détail est soigneusement élaboré, contribuant à créer une atmosphère envoûtante tout au long du livre. Les personnages familiers des contes de fées prennent vie sous son pinceau, révélant à la fois leur beauté et leur noirceur intérieure.
Les récits de Sébastien Perez accompagnant chaque illustration nous plongent au cœur des pensées et des émotions des méchants. Ils explorent les raisons qui ont conduit ces personnages à embrasser le côté obscur, remettant en question notre perception traditionnelle du bien et du mal. À travers ces récits, nous découvrons une humanité surprenante chez des personnages souvent dépeints de manière unidimensionnelle.
En résumé, "L'enfance des méchants" est un ouvrage fascinant qui offre une nouvelle perspective sur les contes de fées. Avec sa combinaison d'illustrations magnifiques et de poèmes évocateurs, il séduira les amateurs de contes de fées de tous âges et les invitera à explorer l'autre côté de l'histoire.
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J’ai adoré découvrir “Alice au pays des merveilles” et je m’attendais donc à apprécier ma lecture d’Alice de l’autre côté du miroir. Malheureusement, j’ai eu du mal à ne pas abandonner cette lecture.
J’ai trouvé l’histoire beaucoup plus lente et plus complexe à comprendre également. Il y a beaucoup de personnages qui apparaissent et beaucoup de lieux différents également.
Heureusement que le travail éditorial de Flammarion et de Minalima est exceptionnel. Ce dernier m’a aidé à terminer ce livre et malgré l’histoire qui n’était pas à mon gout, les illustrations sont incroyables et valent le détour.
En conclusion, une deuxième histoire moins bien que la première mais un travail éditorial tout aussi incroyable.
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Benjamin Lacombe nous propose ici une adaptation allégée du conte de Charles Perrault.
Les textes et le récit ont été simplifiés pour faciliter la lecture des enfants. Les illustrations sont plaisantes et la mise en page est parfaite pour démarrer en lecture.
En revanche, je n'ai pas retrouvé la plume de Benjamin Lacombe, ni dans les textes, ni dans les dessins. J'adore cet artiste complet à l'univers graphique si travaillé et poétique et j'étais donc un peu déconcertée par le manque d'originalité des illustrations, mais peut-être était-ce ce qui lui était demandé pour l'adaptation de ce conte...
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Benjamin Lacombe s'attaque ici à un conte médiéval populaire : Blanche-Neige. Sans révolutionner l'histoire originale, il revisite l'univers visuel de sa belle plume, moderne et poétique.
Les illustrations au format pleine page très travaillées rivalisent avec des crayonnages très simples, sans couleur et des pleines pages de textes (en typographie "baton"). Le style du récit est modernisé, simplifié (même si l'histoire est développée et ne s'arrête pas à la pomme, respectant le conte original). Seuls les 7 nains sont un peu laissés de côté : il fallait bien faire des choix !
Je m'attendais à plus de revisite encore et même si j'ai beaucoup aimé les dessins, je n'ai pas eu l'effet "whaou" habituel avec Benjamin Lacombe. Les contes classiques auraient-il lissé son style ? Ou est-ce moi qui m'y suis habituée ?
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Alexandre est un tout jeune écolier et ouvrier d'usine. Lorsqu'une caravane de saltimbanques arrive au village, il est ébahi par l'installation des roulottes et ses artistes. Il rencontre une petite gitane : la belle Elena... Mais le petit village voit l'arrivée de ces étrangers d'un mauvais œil. Malgré les préjugés, Alexandre rejoint en secret la troupe et apprend à manier la guitare mieux que les crayons et les tuyaux !
Adorant les ouvrages de Benjamin Lacombe et la voix d'Olivia Ruiz, je suis ravie d'avoir pu découvrir leur merveilleuse collaboration, à la hauteur de mes attentes ! Les illustrations de Benjamin Lacombe sont, comme toujours, originales, travaillées, tout en finesse. L'histoire et les textes sont tout aussi merveilleux, magnifiquement mis en voix par Olivia Ruiz et en musique par Alex et Rubio et Jean-Baptiste Marino.
La chanson phare de cet album à double titre (visuel et auditif), "No me siento feliz", aux accents espagnols et emportés, attire l'oreille et reste en tête tant la mélodie est entraînante !
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Hello tout le monde. Ça y est j’ai fini Notre-Dame de Paris et je poste ma chronique pour les deux tomes ici. Alors j’ai beaucoup aimé le livre. Déjà d’une pour les illustrations de Benjamin Lacombe qui donnent vraiment un beau souffle au livre. Et puis l’histoire en elle-même. Une vraie tragédie pour nos 4 protagonistes, la Esmeralda, Claude Frollo, Phoebus et Quasimodo. Tous amoureux d’Esmeralda mais ils vivent tous un amour impossible sous les « yeux » d’une Notre-Dame plutôt gothique que magnifique. Notre-Dame joue une véritable rôle dans ce livre car elle voit tout et et se trouve impliquée dans ses amours. La plume de Victor Hugo est plutôt agréable à lire, le souci comme bcp d’auteurs de cette époque se sont les descriptions mais aussi les digressions. Ex: tout un chapitre ou il va commencer à décrire Notre-Dame pour s’éloigner au fur et à mesure afin de nous décrire les quartiers de Paris tout en faisant des parallèles avec le Paris du 19e mais ça ne parle pas au lecteur d’aujourd’hui. Hormis cela, j’ai quand même bcp aimé et je vous le conseille à le lire au moins une fois dans votre vie.
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L'art étrange de Benjamin Lacombe qu'on ne présente plus magnifie ici l'inquiétante étrangeté de ces contes, dans une symbiose envoûtante entre beauté visuelle et fascination littéraire.
Lafcadio Hearn fut en son temps un folkloriste passionné par les histoires transmises oralement. Des récits étranges témoins d'un quotidien pétris de surnaturel et de divin que cet écrivain irlandais du XIXe a patiemment recueilli.
Et voici que surgissent des créatures mystérieuses issues de rêves du temps passé. Nous plongeons pour le palais abyssal du Roi-Dragon de la mer. Ici, les dessins de chats prennent vie. Là, des fantômes décapités hantent les lieux…
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J'avais craqué sur ce livre à sa parution et pourtant le moment de le lire ne s'était pas présenté... Jusqu'à aujourd'hui.
J'ai beaucoup aimé la combinaison des textes et des illustrations.
C'est un très bel objet livre : la couverture, certaines doubles pages et le graphisme distillé tout au long de l'ouvrage.
Intéressant pour les curieux, du Japon, des héroines, des samouraïs mais pas que !
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Je retrouve cette opéra de prosper merimee illustré par Benjamin Lacombe. J'ai découvert ce texte que j'ai bien aimé de l'auteur. J'ai trouvé qu'on découvre finalement Carmen et l'histoire des bohémiens à cette époque. J'ai aimé les illustrations de Benjamin avec de vrai chef d'œuvre. Je trouve qu'on a les vrais traits de Carmen !!
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J'avais trouvé le concept excellent ! Présenter une enfance pour les monstres qui baignent notre enfance ou notre culture, cela pouvait être très divertissant !
Mais j'ai été déçue par le contenu : trop court, trop léger, pas assez d'originalité ou de fantaisie à mon goût.
Les illustrations et l'album en lui-même sont très beaux, c'est un bel objet.
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"Histoires des fantômes du Japon" est un ouvrage fascinant qui mêle habilement les talents de l'illustrateur Benjamin Lacombe et les récits traditionnels japonais recueillis par Lafcadio Hearn. Benjamin Lacombe, passionné par le Japon depuis sa jeunesse, parvient à capturer l'essence mystérieuse et envoûtante des contes japonais à travers ses illustrations éclatantes et poétiques. Chaque histoire est accompagnée d'une illustration unique, mettant en lumière la diversité du bestiaire japonais et offrant une interprétation visuelle unique et soignée.
L'approche graphique de Benjamin Lacombe est d'une grande richesse, avec des compositions qui semblent surgir d'un monde onirique. Ses illustrations sont empreintes d'une atmosphère envoûtante et mystérieuse, qui captivent le lecteur et l'immergent pleinement dans l'univers des fantômes japonais. L'artiste parvient à retranscrire avec talent l'esthétique japonaise, tout en y ajoutant sa propre sensibilité artistique et son style distinctif.
L'ouvrage propose également un aspect interactif en fin de livre, avec la création de jeux inspirés de jeux anciens. Cette initiative ludique invite le lecteur à s'approprier les histoires et à créer sa propre légende de yôkai, renforçant ainsi l'immersion dans l'univers fantastique et mystérieux des fantômes japonais. Cette dimension participative apporte une dimension ludique et créative à l'ouvrage, permettant une expérience de lecture unique et immersive.
"Histoires des fantômes du Japon" est un hommage magnifique et authentique à la culture japonaise, à travers l'union harmonieuse du talent artistique de Benjamin Lacombe et des récits fascinants de Lafcadio Hearn. Cet ouvrage enchanteur te transporte dans un monde fantastique et mystérieux, où les frontières entre le réel et l'imaginaire s'estompent pour laisser place à l'émerveillement et à la contemplation. Une œuvre d'une grande beauté et d'une grande sensibilité, à savourer pleinement pour s'évader et rêver.
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Benjamin Lacombe m'enchante une fois de plus et me confirme que le rêve n'est pas réservé qu'aux enfants ! Ce conte musical ,lu par Olivia Ruiz raconte l'histoire d'un petit garçon dont le triste destin est de travailler à l'usine, monstre vorace qui occupe toute la vie de sa ville. Pourtant ,une troupe de cirque arrive,et parmi elle Elena,une petite gitane qui fera fondre le coeur d'Alexandre et lui ouvrira un horizon plein de couleur et de musique. La bande musicale, principalement flamenca est un vaisseau qui emporte vers le soleil!
Comme toujours les dessins de Benjamin Lacombe sont magnifiques.
A lire,écouter et offrir aux petits et aux grands !
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