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Citations de Bram Stoker (435)


... même si la compassion ne change rien à la situation, elle peut aider à la rendre plus supportable.
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Peut-être la déraison de ce fou pourra-t-elle me rendre plus savant que ne le ferait l'enseignement des plus sages parmi les hommes.
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Nul homme ne soit, tant qu'il n'a pas souffert de la nuit, à quel point l'aube peut être chère et douce au cœur.
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Mais il se trouve que j' aime l ombre et la pénombre et apprécié par dessus tout pouvoir me retrouver seul avec mes pensées
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Alors qu'elle dormait, nous la croyons mourante; maintenant qu elle est morte, elle a l air de dormir
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Sans doute les larmes font-elles du bien parfois; sans doute rafraîchisse t elles l atmosphère comme le fait la pluie
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Je ne cherche pas la gaieté, ni la joie, pas même la volupté que semblent donner aux jeunes gens le soleil et les eaux scintillantes. La jeunesse m’a fui. Mon cœur, qui a, de longues années, pleuré des êtres chers, ne cherche plus le plaisir. Et puis, les murailles de mon château s’effondrent ; les ombres l’envahissent et les vents charrient leurs froids à travers les ailes brisées de mon domaine. J’aime l’ombre, la nuit, être seul avec mes pensées autant que je le veuille.
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Au même instant, le campement entier sembla se figer. Le claquement des langues, les rires, toutes les activités cessèrent un bref moment, et les hommes et les femmes qui étaient assis, ou à moitié couchés, se levèrent pour venir s'approcher de la bohémienne à l'aspect impérial.

- La Reine, bien sûr, murmura Gerald. Nous avons de la chance, ce soir.

La Reine des bohémiens jeta un regard perçant autour du campement et puis, sans hésiter un instant, vint droit sur Joshua et se planta devant lui :
- Donnez votre main, dit-elle d'un ton sans réplique.
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Mais il ne peut s'épanouir sans ce régime, il ne mange pas comme nous autres. Même l'ami Jonathan qui vécut à ses côtés pendant des semaines ne l'a jamais vu manger, jamais ! Il ne projette aucune ombre, il ne rend aucun reflet dans le miroir, comme Jonathan l'a déjà observé.
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Grimpant le sentier escarpé venait une procession silencieuse de formes spectrales, si évanescentes de profil qu’à travers le gris-vert de leurs êtres fantomatiques les rochers et la mer éclairée par la lune se voyaient, et même le noir velouté des ombres des rochers ne perdait pas de sa mélancolie.
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Au sud-est, l’austère promontoire de Whinnyfold se montrait pur et sombre comme du velours, et les rochers des Skares étaient comme des points noirs dans une mer tremblante d’or.
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Si seulement ta voix pouvait s’élever et se taire avec la mienne, Aurora, et alors le monde pourrait voir une coupe d’une beauté comme jamais encore n’ont réveillé les feux endormis de l’amour chez l’homme pour ce qui est beau ; parce que si je fais un tel travail dans la tristesse, imparfait comme je suis dans ma solitude et dans ma détresse, que ne pourrais-je pas faire dans la joie, parfaite quand je suis avec toi ?
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Après avoir rendu au Comte son salut, je me retournai vers la glace pour me rassurer et me prouver que mes yeux m'avaient trahi. Mais cette fois-ci je dus me rendre à l'évidence, car l'homme se tenait juste à mes côtés et je pouvais le voir en tournant légèrement la tête. Mais il n'y avait pas son reflet dans la glace alors que toute la pièce derrière moi était bien visible. Le seul homme que je voyais se refléter était moi-même. L'effet était saisissant et, venant s'ajouter à tous les autres événements étranges dont j'avais été le témoin, accentuait encore ce vague sentiment de malaise que j'éprouve toujours en présence du Comte.
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En tout cas, je suis certain d'une chose : il est impossible que la lumière du soleil levant éclaire aujourd'hui une maison où la détresse soit plus grande.
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Nous devons traverser bien des eaux amères avant d'atteindre les eaux douces
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Vous n'étiez qu'un étudiant alors : maintenant, vous êtes un maître, et j'aime à croire que vous avez gardé vos habitudes studieuses d'autrefois. Souvenez-vous, mon ami, que le savoir est plus important que la mémoire, et que nous ne devons pas nous fier aveuglément aux notions acquises.
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Tour à tour, mes compagnons de voyage me firent des présents, gousses d'ail, rose sauvage séchée... et je vis parfaitement qu'il n'était pas question de les refuser ; certes, ces cadeaux étaient tous plus bizarres les uns que les autres, mais ils me les offrirent avec une simplicité vraiment touchante, en répétant ces gestes mystérieux qu'avaient faits les gens rassemblés devant l'hôtel de Bistritz – le signe de croix et les deux doigts tendus pour me protéger contre le mauvais œil.
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C’était la nuit de Walpurgis ! Walpurgis Nacht ! Oui, la nuit de Walpurgis durant laquelle des milliers et des milliers de gens croient que le diable surgit parmi nous, que les morts sortent de leurs tombes, et que tous les génies malins de la terre, de l’air et des eaux mènent une bacchanale. Je me trouvais au lieu même que le cocher avait voulu éviter à tout prix – dans ce village abandonné depuis des siècles. Ici, on avait enterré la suicidée et j’étais seul devant son tombeau – impuissant, tremblant de froid sous un linceul de neige, un orage violent menaçant à nouveau ! Il me fallut faire appel à tout mon courage, à toute ma raison, aux croyances religieuses dans lesquelles j’avais été élevé pour ne pas succomber à la terreur.
.../...
Toutes ces histoires de charme, d’envoût’ment, de sorcellerie, c’est tout juste bon pour les vieilles femmes qui ont un peu perdu la tête. Tout ça a été inventé par les pasteurs et les racoleurs de clients dans les hôtels pour amener les gens à faire ce qu’ils ne veulent pas faire. Ca m’rend furieux rien qu’d’y penser. Et ça n’leur suffit pas de l’imprimer sur leurs papiers ou de le prêcher en chaire d’vérité, ils les gravent même sur les pierres tombales… R’gardez autour de vous, partout où vous voulez : toutes ces pierres qui dressent la tête avec orgueil, au fond, elles sont écrasées sous l’poids des mensonges qu’on a gravés d’ssus ! « Ci-gît un tel… » ou bien : « À la mémoire vénérée de… » Et, sous la plupart de ces pierres, il n’y a personne ! On ne se soucie pas plus de la mémoire d’un tel ou d’un tel que d’une pincée de tabac ! Allez, c’sont de beaux mensonges, des mensonges d’une sorte ou de l’autre, mais rien qu’des mensonges !
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Quant à Van Helsing, j’en suis certain, il ferait tout pour moi – pour des raisons personnelles – de sorte que, peu importe en quelle qualité il vienne ici, il nous faudra nous en remettre à toutes ses décisions. Il peut, en certaines circonstances, paraître despotique, mais cela tient au fait que, mieux que personne, il sait ce dont il parle. C’est en même temps un philosophe et un métaphysicien, réellement un des plus grands savants de notre époque. C’est, je crois, un esprit ouvert à toutes les possibilités. De plus, il a des nerfs inébranlables, un tempérament de fer, une volonté résolue et qui va toujours au but qu’elle s’est proposé, un empire admirable sur lui-même, et enfin une bonté sans limite, telles sont les qualités dont il est pourvu et qu’il met en pratique dans le noble travail qu’il accomplit pour le bien de l’humanité.
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L’échec nous sert de leçon, pas le succès !
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– Ah ! John, mon ami, vous ne me comprenez pas ! Ne pensez pas que je ne suis pas triste parce que je ris. Je pleurais alors même que j’étouffais à force de rire ! Mais n’allez pas croire non plus que j’éprouve seulement de la tristesse quand je pleure… N’oubliez jamais que le rire qui frappe à votre porte et qui demande : « Puis-je entrer ? » n’est pas le rire véritable. Non ! C’est un roi, et il vient chez vous quand ça lui plaît et comme ça lui plaît ! Il n’en demande la permission à personne ; seul son bon plaisir importe. Tenez, par exemple, je me suis tourmenté nuit et jour à propos de cette douce jeune fille ; bien que vieux et fatigué, j’ai donné mon sang pour essayer de la sauver ; j’ai donné mon temps, ma science, mon sommeil ; j’ai abandonné mes autres malades pour me consacrer entièrement à elle. Et pourtant ! Et pourtant, pour un peu, j’aurais éclaté de rire sur sa tombe, et je ris encore quand le bruit de la première pelletée de terre que le fossoyeur a jetée sur sa tombe retentit dans mon coeur, au point que le sang me vient aux joues. Ce n’est pas tout. Mon coeur saigne quand je pense à ce pauvre garçon, à ce cher garçon – mon fils aurait exactement son âge si j’avais eu le bonheur de le garder, et par les yeux, par les cheveux, ils se ressemblent ! Vous comprenez maintenant, n’est-ce pas, pourquoi je l’aime tant ? Et malgré cela, quand il nous parle de certains de ses sentiments qui font vibrer mon coeur d’époux et font naître dans mon coeur paternel une attirance que je n’ai jamais éprouvée pour aucun de mes élèves – non, pas même pour vous, mon cher John, car tout ce que nous avons déjà fait et vécu en commun nous a mis sur un pied d’égalité plutôt que dans une relation de père à fils – malgré cela et même alors, Sa Majesté le Rire vient à moi et me crie dans l’oreille : « Me voilà, me voilà ! » si bien qu’un afflux de sang me met aux joues une rougeur de soleil. Oh ! Mon ami John, quel étrange monde que le nôtre ! Un monde bien triste, plein de soucis, de misères, de malheurs. Et pourtant, quand arrive le Rire, tout se met à danser sur l’air qu’il plaît à Sa Majesté de jouer ! Les coeurs qui saignent, et les ossements, dans les cimetières, et les larmes qui brûlent les joues, oui, tout cela danse ensemble au son de la musique qu’il émet de sa bouche où le moindre sourire ne se dessine jamais ! Croyez-moi, mon ami, nous devons lui en savoir gré ! Car, nous, les hommes et les femmes, on pourrait nous comparer à des cordes que l’on tire de côté et d’autre ; mais alors viennent les larmes, et, semblables à l’effet de la pluie sur les cordes, elles nous raidissent, peut-être jusqu’à ce que la tension devienne vraiment insoutenable, et alors nous cassons. À ce moment, le Rire arrive comme un rayon de soleil, et il détend la corde ; ainsi, nous parvenons à poursuivre notre travail, quel qu’il soit.
.../...
– Vous êtes intelligent, mon cher John. Vous raisonnez de façon très juste et vous avez l’esprit ouvert, mais vous avez aussi des préjugés. Vous ne laissez pas vos yeux voir ni vos oreilles entendre, et tout ce qui ne fait pas partie de votre vie quotidienne, vous n’en tenez guère compte. Ne pensez-vous pas qu’il y a des choses qui, même si vous ne les comprenez pas, existent cependant ? Et que certains d’entre nous voient ce que d’autres ne voient pas ? Mais il y a des choses que les hommes ne peuvent percevoir parce qu’ils en connaissent – ou pensent en connaître – d’autres qu’on leur a enseignées. Ah ! C’est bien là le défaut de la science : elle voudrait tout expliquer ; et quand il lui est impossible d’expliquer, elle déclare qu’il n’y a rien à expliquer. Pourtant nous voyons partout et chaque jour apparaître de nouvelles théories, ou plutôt qui se disent nouvelles ; en vérité, elles sont vieilles mais prétendent être jeunes – tout comme ces belles dames que l’on voit à l’opéra. Bon, maintenant, je suppose que vous ne croyez pas à la transmutation des corps ? Non ? Ni à la matérialisation ? Non ? Ni au corps astral ? Non ? Ni à la lecture de la pensée ? Non ? Ni à l’hypnotisme…
.../...
Euthanasie est un mot excellent et réconfortant ! J’ai de la reconnaissance pour celui qui l’a inventé.
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Aujourd'hui, il fait gris et, au moment où j'écris, le soleil est caché par de gros nuages amassés au-dessus du promontoire. Tout est gris, absolument tout, sauf l'herbe qui est d'un vert émeraude... Gris sont les rochers et gris les nuages, dont le soleil éclaire faiblement les bords et qui s'étendent lugubrement au-dessus de la mer grise dans laquelle les bancs de sable, qui émergent çà et là, ressemblent à de longs doigts gris. Les lames se jettent sur le rivage dans un grand fracas, assourdi pourtant par les paquets de brouillard qui sont chassés en même temps vers la terre. Et ce brouillard, gris comme toutes choses, voile l'horizon. Tout donne une impression d'immensité; les nuages sont amoncelés les uns les autres comme d'énormes rochers et une rumeur monte sourdement de cette nappe infinie qu'est la mer, comme quelque sombre présage. Çà et là, sur la plage, on distingue des silhouettes enveloppées de brouillard et l'on croirait voir « marcher des hommes ressemblant à des arbres ».
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"Vous désirez donc que mon esprit ne s'encombre pas de préjugés afin de n'en pas diminuer la réceptivité aux choses étranges" p.296
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