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Critiques de Brandon Sanderson (1548)
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Alcatraz, tome 3 : Alcatraz contre les traîtr..

Suite des aventures d'Alcatraz et de ses amis !



Nous le retrouvons à Nalhalla, sa patrie d'origine, où il goûte aux méfaits de la gloire et de la célébrité, il est en fait très connu parmi les siens comme étant l'enfant perdu. J'ai trouvé ce tome moins intéressant et d'autant plus barbant les interludes de « l'auteur » à chaque début de chapitre ou de temps en temps, dans l'histoire. Plutôt que de passer pour le gentil de l'histoire, il veut absolument se faire passer pour le méchant en essayant de nous spoiler sur des évènements futurs de son « autobiographie ». Surtout que ce tome m'a plus fait l'effet d'un sacré remplissage pour ne rien dire car l'aventure qui y est contenue est bien moins palpitante que les 2 premiers tomes, mais il fallait sans doute garder le même nombre de pages pour l'éditeur. Par contre, comme la lecture du tome 2 est récente, j'ai été dans le bain bien plus rapidement et il a donc été lu très vite (3 jours). Maintenant qu'on est à Nalhalla, l'auteur nous en décrit un peu plus les us et coutumes et nous fait découvrir l'aspect visuel très original de cette cité. J'espère qu'on continuera d'en apprendre plus dans le 4ème et dernier tome. N'empêche, l'humour utilisé m'a semblé plus grinçant dans ce volume qu'il ne l'était dans les 2 précédents. Je vais de ce pas lire le dernier tome que j'ai en ma possession.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Fils des brumes, tome 1 : L'Empire ultime

Après un peu d'hésitation me voilà lancée à la découverte de la conséquente trilogie de Brandon Sanderson, auteur américain qui bénéficie aujourd'hui d'une excellente réputation dans le monde des littératures de l'imaginaire (au point que ce monsieur s'est récemment vu confier la lourde tâche de terminer le cycle « La roue du temps » de feu Robert Jordan, rien que ça!). Premier constat après la lecture de ce premier tome de « Fils-des-brumes » : tous les éloges qu'a pu recevoir l'auteur sont parfaitement justifiés. Cela faisait bien longtemps qu'une série de fantasy ne m'avait pas autant enthousiasmée et transportée au point de ne pouvoir lâcher le roman des heures durant. Dès les premières pages, c'est un véritable plaisir de se laisser embarquer dans l'univers de Sanderson, monde en pleine dégénérescence régi par un roi immortel et dans lequel le peuple skaa se voit forcé de subir depuis des siècles la tyrannie des nobles. C'est dans ces circonstances qu'un homme va mettre au point le projet fou de renverser l'Empire Ultime en montant le casse du siècle en compagnie d'une bande de voleurs tous experts en leur domaine. Au programme : intrigues de cours, machinations politiques, combats d'allomancie, amitié, trahison..., bref, pas de quoi s'ennuyer !



Souvent présenté comme un Ocean's Eleven version fantasy, ce premier volume de plus de 900 pages réunit tous les ingrédients idéaux pour faire un roman d'aventure palpitant. L'univers, tout d'abord, séduit rapidement par sa simplicité et son originalité, bien que l'auteur ne nous en donne ici qu'un petit aperçu puisque l'essentiel de l'action se déroule pour ce premier tome dans la captivante ville de Luthadel. Le système de « magie » élaboré est également l'un des principaux points forts du roman dans lequel le lecteur se familiarise très vite avec l'allomancie, pouvoir héréditaire impliquant la combustion de métaux afin d'acquérir des pouvoirs particuliers (l'étain pour affiner ses sens, le laiton pour apaiser les émotions...) dont B. Sanderson nous détaille par le menu le fonctionnement sans jamais ennuyer le lecteur qui découvre avec fascination ce système ingénieux et parfaitement cohérent. Les personnages, enfin, tirent eux-aussi sans mal leur épingle du jeu, qu'il s'agisse de Kelsier, voleur de génie charismatique, de Vin, jeune fille débrouillarde et attachante, sans parler de Brise, Ham, Sazed..., autant de personnages que vous ne risquez pas d'oublier de si tôt.



Avec ce premier tome des « Fils-des-brumes », Brandon Sanderson frappe très fort et nous offre un roman d'une qualité rare et qui n'est pas sans rappeler par certains côtés l'exceptionnel « Salauds Gentilshommes » de Scott Lynch (qui compte d'ailleurs parmi les amis de l'auteur). Me voilà conquise, sans réserve aucune. Lisez-le !
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Les archives de Roshar, tome 1 : La voie de..

Ce que j’ai ressenti:…Une voie vers le Coup de Coeur…



« Ne te contente pas des rêves mesquins des autres hommes. »



20 ans d’écriture pour cette histoire et près de 2000 pages, ça force le respect. Surtout que Brandon Sanderson réinvente tout, dans Roshar, même la couleur du vin…Dans ce tome 1, nous voilà avec un petit pavé de 1000 pages, et un grand roman épique…



Chaque personnage est intéressant à suivre: ils ont tous comme une urgence à vivre, une désespérance dans leurs actions, un magnétisme intense qui nous donne mille émotions diverses. Les suivre, c’est se confronter à tout une expérience de vie, et différentes façons de penser…On suit autant les Princes, que les plus insignifiants hommes, les érudites autant que les plus vils assassins. Tout tourne autour d’un Roi assassiné, sa politique et son royaume laissé en plein chaos… Finalement, on pressent la richesse d’un ancien monde mais aussi, celui en devenir dans les regards de ces personnages: on en ressent chaque inspiration, chaque souffrance, autant que leurs espérances…Flashs-backs et Présent actif, rendent ce récit captivant!



« Agissez avec honneur, et l’honneur vous aidera. »



Un roman de Capes et d’épées, où l’honneur est le mot d’ordre et où les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres, voilà tout un beau programme de lecture! Je ne vous dis pas comme il est bon de lire des scènes de combats où le sang ne coule pas, où les monstres s’invitent dans les lieux sombres, où les stratégies se jouent sur les champs de batailles immenses. La magie s’invite aussi dans ses pages ce qui rend d’autant plus fabuleux, le moment, et finalement on ressort de cette lecture, des étoiles pleins les yeux, le cœur palpitant, et déjà avide de lire le prochain tome, car malgré l’épaisseur du livre, on est finalement qu’au milieu de l’action…C’est un fort roman de Fantasy, où tous les bons ingrédients sont réunis, mais comme tout bonne chose se mérite, il faudra prendre le temps de découvrir tout le folklore et les coutumes, pour mieux en apprécier l’inestimable richesse et complexité de cette saga…



« Toutes les guerres sont des jeux. le meilleur jeu qui soit, où les pièces perdues sont des vies véritables, où les trophées valent une véritable fortune! C’est là l’existence à laquelle aspirent les hommes. Se battre, tuer, gagner. »



Je trouve que l’auteur a su rendre son histoire très attrayante de par la construction de son intrigue, mais aussi la force de ses petits détails. Par exemple, je suis totalement sous le charme des Sprènes. Je visualise parfaitement ses menues apparitions. Après la grandeur de ses guerres à l’arme blanche, sont époustouflantes. Les lieux battus par les vents et les tempêtes ravageuses, ajoutent encore à l’épaisseur de cette ambiance à couper à l’épée…Quand on rentre dans cet univers, il est incroyablement difficile d’en sortir! On est pris dans les actions, les tourments intérieurs des personnages, la beauté réinventée de ses terres hostiles. Minutieusement conté, l’auteur gère d’une main de maître, son milieu, en y mettant de très belles valeurs en avant!



« Il n’y a aucun profit à tirer de la paix. »



Je finis donc ce premier tome, en totale euphorie et très curieuse de découvrir les secrets qui se cache derrière :Porte-Eclat, Lames, Voie des rois, Cœur de-Gemme, Spiricante, Fulgiflamme…Encore donc de belles heures d’aventures que je vais m’empresser de découvrir! Vite le Tome 2!!!!!



Meilleurs moments du livre:

•La scène Dix battements de cœur. Cette bataille contre le démon des gouffres est sensationnelle, autant au niveau visuel que émotionnel. On est totalement hypnotisé par cet instant de fureur et, synchroniser cette lutte à coup de pulsions organiques, rend un effet encore plus viscéral!

•Les illustrations: J’ai adoré trouver au détour des pages, et même en début de chaque chapitre, ces dessins. Elles apportent encore du « plus », à la qualité de l’ouvrage.



Ma note Plaisir de Lecture 10/10


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Wax et Wayne, tome 3 : Les bracelets des la..

Je retrouve avec plaisir les personnages de cette saga, Wax and co dans cette suite qui tient la plupart de ses promesses.

J'ai apprécié comme à chaque fois avec B.Sanderson la précision et le soin apportés à ses personnages, avec ici un focus sur Steris, qui aura beaucoup évolué tout au long des trois tomes.

Côté histoire j'ai été moins conquis que dans les cinq précédents volumes, même si la précision est toujours là, même si les réparties, l'action et tout ce qui fait la magie de cet univers sont encore bien présents.

Je pense que je suis simplement très exigeant avec l'auteur qui m'a jusque là toujours beaucoup impressionné, là j'ai trouvé les ressorts plutôt classiques, les retournements un peu prévisibles, ça reste d'un très bon niveau, mais cette fois ce n'est pas génial, ce n'est que bon, ce qui n'est pas si mal me direz-vous ;)

En fait la partie qui m'aura procuré le plus de plaisir concerne l'évolution des rapports entre Wax et steris, la naissance d'un bel amour qui voit le jour à petites touches, de façon progressive et résolue, le tout évoqué avec une belle sensibilité, je ne me connaissais pas ce côté "fleur bleue".

Une histoire plus dans l'action et moins dans l'intrigue, moins construite d'une certaine façon, ça marche quand même bien, rassurez-vous ;)

La fin n'en est pas tout à fait une et l'auteur nous promet une suite pour... après, quand il aura un peu de temps.

Ce livre contient également une novella qui nous éclaire sur certains événements qui se sont déroulés après la mort du survivant lors du tome un, nous allons donc retrouver Kelsier avec plaisir et en apprendre plus sur la cosmogonie de L'empire ultime, un petit cadeau de l'auteur que j'apprécie beaucoup.
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Alcatraz, tome 1 : Alcatraz contre les infâme..

Livre découvert comme d'habitude en furetant au Centre Culturel du Leclerc. Je l'ai repéré au nom de l'auteur grâce à sa trilogie « Fils-des-Brumes » qui me tente depuis quelques temps malgré la longueur de chaque tome !! Je plaisante, je me restreint de l'acheter surtout à cause de la hauteur de ma PAL.



Le résumé de ce roman a titillé ma curiosité car il a l'air complètement barré et loufoque dans son monde fantastique. Une bonne manière pour découvrir cet auteur et son style.



L'avertissement de l'auteur nous met directement dans le bain et nous prévient qu'on est tombé sur un livre complètement absurde mais non dénué d'humour. L'absurdité réside principalement dans le fait que l'auteur dit ne pas s'appeler Brandon Sanderson et que le livre est classé en fantasy alors qu'il s'agit d'un roman autobiographique. Le ton est donc donné dès les premières lignes !!



Nous commençons donc ce tome avec la jeunesse de « l'auteur », il a alors 13 ans et casse tout ce qu'il touche. Il apprendra plus tard grâce à son grand-père qu'il s'agit de son Talent, celui de son papi étant d'être constamment en retard. C'est un Talent surtout bien utile quand on lui tire dessus... L'auteur a créé un monde et une logique bien à part pour son roman et certaines répliques sont vraiment très cocasses.



Au début du tome, le jeune Alcatraz est orphelin et est baladé entre plusieurs familles d'accueil car il est un désastre ambulant jusqu'au jour de ses 13 ans. Ce jour-là, il reçoit un curieux cadeau de ses parents et découvre qu'il a un grand-père un peu zinzin. Celui-ci va petit-à-petit lui expliquer qui il est vraiment, le monde dans lequel il vient d'atterrir avec toutes ses subtilités.



De temps en temps, « l'auteur » adulte fait des digressions dans son texte pour nous remonter les bretelles par rapport à certains points et nous mélanger encore un peu plus les pinceaux avec ses informations sur les Royaumes Libres, le Chutland, les Bibliothécaires, …



Au moins, l'avantage de ce tome, c'est qu'on est aussi paumé que le personnage principal et qu'on utilise toute notre bonne volonté pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. C'est néanmoins un tome bourré d'humour et où le personnage principal, Alcatraz, n'a pas le temps de s'ennuyer grâce à son grand-père et à son équipe pour récupérer son cadeau d'anniversaire dérobé par de méchants Bibliothécaires.



Alors ! Que je vous explique la logique de certains éléments de ce monde. Tout ce qui se trouve dans notre monde moderne (armes à feu, ascenseur, électricité...) est primitif et notre monde s'appelle le Chutland. Papi Smedry et compagnie viennent des Royaumes Libres, non contrôlés par les Bibliothécaires. À l'opposé de ce qui est primitif chez nous, aux Royaumes Libres, les épées, les escaliers et torches sont sophistiqués... Quand on a compris ce principe de base, tout y est plus compréhensible et les pages défilent toutes seules malgré les interventions de « l'auteur » adulte dans le fil du récit pour nous expliquer ou nous embrouiller davantage.



La forme de ce roman est complètement fantaisiste mais est néanmoins très agréable à lire car l'auteur se fout des conventions et a écrit le délire qu'il souhaitait. Les personnages ont de la personnalité et un caractère bien à eux mais suivant les situations, ils évoluent. Les personnages sont vraiment très bien construits malgré l'histoire un brin frappa-dingue. L'univers imaginé est également bien construit et part d'une certaine logique très intéressante comme le fait que les Bibliothécaires cachent « l'information » aux Chutlandais. Même le nom de ce monde veut tout dire!!



L'auteur fait référence à certains auteurs connus de fantasy dans des dérivés de « mille millions de mille sabords » de notre cher Haddock en incluant leurs noms de famille... (Hobb, Gemmell, …). Cela m'a d'ailleurs beaucoup amusé !!



J'ai trouvé quelques coquilles dans ce roman mais comme je m'en suis doutée de par la forme de celui-ci, l'auteur a fait exprès de les inclure malgré le travail de correction de la maison d'éditions d'origine (Scholastic).



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc plus que fortement de découvrir ce roman et sa suite de Brandon Sanderson qui s'est livré à un bon délire pour un roman jeunesse bourré d'aventures et d'humour. Pour ma part, je vais lire sous peu la suite des aventures rocambolesques d'Alcatraz, de son papi et de ses amis, avant d'entamer les pavés que cet auteur a écrit pour « Fils-des-Brumes », dont j'ai vraiment apprécié l'écriture et la folie qui vous met le sourire aux lèvres pour la journée !! Un bon coup de cœur donc !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les archives de Roshar, tome 2 : La voie de..

Ce que j’ai ressenti:…La voie été déjà ouverte vers le Coup de Cœur, il se confirme avec ce tome 2…



« Une histoire ne vit pas tant qu’elle n’a pas été imaginée dans l’esprit de quelqu’un. »



Et autant vous dire que cette histoire est encore en train de vivre dans mon esprit, que les Sprènes jouent encore dans mon imaginaire, que j’ai encore l’éclat vivace de ce personnage si charismatique, Kaladin. Il me faut de toute urgence la suite, car bien sûr, le cliffhanger est beaucoup trop puissant, et je meurs d’envie de savoir la suite…C’est euphorisant ce besoin de vouloir à tout prix lire le prochain tome, bien que ce soit des petits pavés, mais rien qu’en ouvrant ses pages, on est pris dans un tourbillon d’actions, de stratégies et de magie, qui fait que le temps de cette lecture, on est juste hors du temps, tout comme dans les visions de Dalinar, et on admire le spectacle qui se déroule devant nos yeux…



« Le monde entier n’était qu’une pustule d’un vert écœurant, infestée de corruption. »



Bien sûr ce tome 2, est plus dans l’action! Les bases ont été posées dans le tome 1, donc La voie des Rois 2, c’est un déferlement de rebondissements, qui sont autant dans les trahisons que dans des actions d’honneur. Chacun des personnages suit sa voie et leurs chemins remplis d’embûches, mais tous se révèlent enfin, assument leurs valeurs. Kaladin confirme sa place de leader mais un autre sort clairement son épée du jeu dans ce tome ci, et je l’ai adoré tout autant: Dalinar. Shallan et Jasnah en apprenne toujours plus sur l’une et l’autre, tout autant qu’en savoir, et Malice m’a encore régalée de son apparition. Bref, j’aime leur évolution et cette manière d’être des héros dans leur urgence…



« Je refuse de rester planté là tandis que des hommes meurent derrière moi. Nous devons être meilleurs que ça! Nous ne pouvons détourner le regard et faire semblant de ne rien voir. »



L’ombre de la Désolation ajoute à l’ambiance sombre de ce royaume en pleine transformation. Le chaos se fait plus pressant, les enjeux politiques plus énergiques, les alliances plus fortes étant donné la menace qui pointe à l’horizon…La frontière entre le Bien et le Mal devient plus floue et seul, un nouveau guide pourra rétablir l’ordre dans ce monde où tous les coups sont permis. Est-ce le Livre des Radieux qui ralliera les peuples de Roshar? Est-ce que la Voie des Rois sera la réponse à leurs inquiétudes? Tant de questions encore passionnantes à découvrir…



« Parfois, il leur donnait espoir, mais qu’était l’espoir sinon une autre façon d’échouer? Combien de fois un homme pouvait-il tomber avant de ne plus se relever? «



J’ai pris énormément de plaisir à lire ses 2000 pages, à découvrir un monde réinventé par Brandon Sanderson. Si c’est un coup de cœur, c’est parce que La Voie des Rois valorise l’Honneur, ouvre de jolies portes de réflexions sur la Foi et la Religion, véhicule du respect pour toute forme de Création… L’auteur nous livre en plus, des actions grandioses ainsi que de mini instants magiques et humains qui rendent chaque page, enivrantes…Gros coup de cœur pour cette saga!



« A quoi bon faire le bien si ça ne sert qu’à créer davantage de mal? »



« -L’argent est à la racine de toute guerre, poursuivit Au-nak. La religion n’est qu’un prétexte. Ou peut-être une justification. »



Meilleurs moments du livre:

•La rencontre entre Malice et Kaladin et que celui ci lui raconte une histoire tout en jouant de la flûte. Un instant de grâce et de poésie dans ce passage. Quand la magie du conte se mélange à l’art de la musique, cela nous donne un magnifique moment de lecture.

•L’œuvre d’Art et de prière de Navani: une grande place et un profond respect pour l’artistique sont présent dans ce roman. C’est très agréable à lire!



« L’art était une question de création. C’était son âme, son essence. L’ordre et la création. On prenait quelque chose de désorganisé-une tache d’encre, une page blanche- et l’on s’en servait pour bâtir quelque chose. A partir de rien. L’âme de la création. »



Ma note de Plaisir de Lecture 10/10


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Alcatraz, tome 4 : Alcatraz contre l'ordre ..

Suite et fin des aventures d'Alcatraz et de ses amis !!



Curieusement, au vu de la fin, je pense qu'un tome 5 était au départ prévu par l'auteur car la fin nous laisse un peu sur notre faim par rapport à certains éléments. Et c'est bien dommage car c'est ce tome ultime qui m'aurait le plus intéressée, il met un point final aux aventures d'Alcatraz et surtout à celle de ses parents que l'on retrouve tout au long de ces 4 tomes sans comprendre totalement qu'elles sont leurs motivations.



À l'occasion de cette série, l'auteur nous fait découvrir un univers original basé sur le nôtre mais séparé en 2 camps distincts : Le Chutland et les Bibliothécaires, qui veulent tout régenter et cachent de nombreux secrets, contre les Royaumes Libres, où rien n'est ordonné et où la magie peut s'exprimer par le biais des Verres et des Talents (pour les plus chanceux... quoique vu les Dons en question, pas sûr...). Durant ces 4 tomes, Alcatraz Smedry va rencontrer contre son gré les 4 clans de Bibliothécaires et va tout faire pour essayer de sauver ses amis et sa famille de situations désespérées, elles-mêmes enclenchées par des évènements sortant de tout contrôle. Une série pour le moins originale et rocambolesque où l'auteur sème de nombreux traits d'humour, surtout dans les 2 premiers tomes, car Alcatraz finit par évoluer dans les 2 derniers malgré son jeune âge (13 ans). Il prend plus de responsabilités et comprend un peu mieux l’étendue de son Don par rapport au reste de son monde. Un personnage original dans un monde hors norme, beaucoup d'humour mais en même temps, une histoire fluide et intéressante, si on enlève chaque début de chapitre de l'auteur « Alcatraz ». D'ailleurs, pour ce tome, il s'est lâché au niveau de la numérotation desdits chapitres, on a droit à tout et n'importe quoi (Non !, A+, …) ainsi que des sauts dans le temps en nous demandant de relire les chapitres dédiés (mais qui n'existent pas en réalité : « allez lire les chapitres entre le 5 et le 41 » alors qu'on passait directement du chapitre 5 au 41...). Connaissant le zouave, on finit par vite s'habituer à ses bêtises.



Comme vous l'aurez compris, cette série a été une chouette découverte du style de Brandon Sanderson, dont je possède le premier pavé de sa précédente série. Malgré un tome 3 moins intéressant, j'ai très apprécié suivre les aventures de son personnage loufoque mais en même temps, pas totalement dénuées de logique aussi bien pour le monde créé que dans l'histoire racontée. Si vous êtes amateurs de romans originaux et loufoques, je vous conseille très fortement cette petite série qui peut se lire en moins d'une semaine si vous possédez tous les tomes. Dans les 2 premiers tomes, l'humour y est plus présent que dans les 2 derniers car Alcatraz prend enfin conscience de son Don et de ce que cela implique pour son monde et sa famille. Dure charge pour un gamin de 13 ans. Pour ma part, j'ai bien aimé le style et l'imagination de l'auteur que j'espère pouvoir retrouver prochainement, dès que ma PAL aura un peu baissée.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les archives de Roshar, tome 1 : La voie de..

Je l'ai fini voilà un petit moment, hélas pas eu le temps de faire ma chronique de suite.

J'ai bien aimé. Si l'histoire est lente et met du temps à se mettre en place, suivre chaque personnage m'a bien plu.

La magie est intéressante, le monde très bien construit, complexe et complet.



Je n'ai pas de soucis de "voir les ficelles" avec Sanderson car je ne les lis que très espacés dans le temps (et d'ailleurs je n'ai pas lu la saga fils des brumes donc je suis sans doute un peu protégée de ça, car tout ce que j'ai lu d'autre de lui est imaginatif et intéressant).



C'est bien écrit, très bien traduit, chaque personnage est bien caractérisé et très cohérent, et je ne me suis pas du tout ennuyée (ce qui était le risque, d'après ma fille à qui sont ces livres). Pour moi, c'est de la fantasy d'un très bon niveau, et l'envie de connaître la suite est bien présente, ainsi que "l'image" de chaque personnage principal Shallan et Kaladin et leurs aventures, dont le souvenir me reste malgré tous les autres livres lus depuis...
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Tress de la mer émeraude

Aussi incroyable que cela puisse paraître, je viens de terminer mon premier roman de Brandon Sanderson ! Pourtant plusieurs de ses romans attendent sagement dans ma bibliothèque. Et comme je l’espérais, ce fut une incroyable découverte de cet univers. J’ai adoré me plonger dans cette lecture, suivant une Tress courageuse et déterminée. La vie sur son rocher aurait pu être suffisante pour cette jeune fille, mais un évènement inattendu la pousse à voir plus loin ce qu’il se passe.



Le monde créé par Sanderson m’a paru anxiogène au premier abord, avec ces spores qui pourraient vous rayer de la carte en une fraction de seconde !! Mais cette historie mêle à la fois aventure en mer et piraterie, ainsi que sa part de romanesque et de magie. Un joli combo bien maitrisé, avec des personnages ayant tous leur particularité et la narration à la première personne sont les atouts du roman.



Bref cette lecture me conforte dans mon idée qu’il faut que je plonge rapidement dans le Cosmere de Sanderson, et j’ai besoin de vous pour m’aider dans l’ordre de lecture de ses romans. Alors n’hésitez pas à me donner vos conseils.
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Les enfants de l'innommé

Ce que j’ai ressenti:



« Que faites-vous quand la nuit devient froide et que l’obscurité vient vous prendre? »



Alors, que feriez-vous?! Parce que la réponse est moins simple qu’il n’y parait…Parce que la nuit, les démons sortent. Les Chuchoteurs, aussi. Et tout un tas de geists, bien décidés à gâcher la quiétude des pauvres gens. Du moins, ça se passe comme ça, dans le village de Verlasen…Reste, quand même, deux jeunes filles élues et protectrices des lieux, même si, la malédiction pèse bien lourd, sur leurs frêles épaules…Chacune combat et se partage, une obscurité…Jusqu’au drame…Il serait peut-être temps, d’aller chercher de l’aide ou vengeance auprès du seigneur, l’Homme du Manoir, le mystérieux Davriel Cane. Il est désopilant, démonologue, feignant, accro au thé, perspicace, voleur de pouvoirs…Bref, l’homme avec qui, pactiser…Ou pas. De toute façon, Tacenda n’a pas trop le choix, autant faire avec, parce que l’heure tourne et le mal se répand…



« Mais pouvait-on simplement changer de croyance? »



Croire…C’est toute une dynamique et un mode vie. Certains trouvent de l’apaisement, d’autres, des incertitudes. Et pourtant, les gens ont un besoin de croire, presque irrésistiblement. En la magie, au(x) dieu(x), aux anges et aux démons, au Marais, aux malédictions, aux prophéties, au Chant de Protection, aux pactes, en quelque chose, en fait, tout plutôt que rien…Brandon Sanderson ouvre un monde imaginaire, s’inspirant de l’univers de Magic The Gathering, où toutes sortes de créatures et de croyances viennent bousculer un petit village. La lutte du Bien et du Mal fait rage dans ce court roman, et on ressent les forces contraires se démener, de tous les côtés, pour obtenir gain de cause…Ils sont, tous, bien avides de se nourrir d’âmes égarées…Mais qui l’emportera?



« Ainsi donc, la nuit faisait d’eux tous des monstres. »



La Fantasy est un genre littéraire que j’aime bien explorer, surtout en cette période hivernale un peu déprimante. Parce qu’elle fait revivre la magie, qu’elle ouvre un imaginaire peuplé d’êtres fantastiques, qu’elle nous ramène à cette nostalgie naïve et réconfortante de l’enfance, quand on croyait que « tout était possible »…J’aime me plonger dans ces histoires fabuleuses et extraordinaires, pour cet élan de bravoure et de dépassement des multiples frontières…Avec Les Enfants de l’Innommé, on découvre un lieu fascinant: le Marais. Hanté de malédiction, de féerie, d’histoires, de chants et de fantômes, il a tout un pouvoir ensorcelant et énigmatique, pour plaire au plus grand nombre…J’ai été enchantée de suivre la quête ardue de Tacenda, et de voir cette héroïne forte et courageuse, s’épanouir, au fil des pages. Encore une fois, mais c’est clairement une habitude maintenant, j’ai été sous le charme de la plume de Brandon Sanderson. C’est une petite pépite, qu’il vous faut découvrir, accompagné.e d’un grand bol de thé, pour être totalement dans le mood!
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Warbreaker

Warbreaker est le deuxième livre de Brandon Sanderson que je lis et je dois avouer que je suis très enthousiaste à l'idée de poursuivre mon exploration de son oeuvre. Je remercie BazaR de m'avoir proposé cette LC, c'est toujours un chouette moment d'échanges et de partage.



L'univers de ce roman est fascinant avec les princesses qui peuvent changer la couleur de leurs cheveux et plus particulièrement tout ce qui tourne autour du « souffle ». Michael Moorcock a d'ailleurs bien choisi sa formule, il s'agit littéralement d'un «roman à couper le souffle » !



Vivenna est promise depuis toujours à Susebron l'ignoble Dieu-Roi du royaume d'Hallandren mais son père décide au dernier moment d'envoyer à sa place Siri sa plus jeune fille. Celle-ci n'est pas du tout préparée à ce qui l'attend… mais Vivenna va chercher à la rejoindre pour la sauver avec l'aide d'une bande de mercenaires.



Une guerre couve entre Idris, le royaume des deux soeurs, et Hallandren. Même séparées, elles vont toutes les deux tenter de trouver un moyen pour qu'elle n'ait pas lieu. J'ai préféré Siri qui a plus d'empathie que sa soeur et la capacité de voir les choses au-delà de ses préjugés.



A la Cour des Dieux, il y a un personnage pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur, c'est Chanteflamme le Hardi. C'est le dieu de la bravoure, un « rappelé ». Il ne croit pas qu'il est un dieu et qui m'a régalée avec son attitude désinvolte et ses répliques savoureuses.



Vasher lui est plus difficile à cerner, c'est le personnage le plus mystérieux… et son épée est terrifiante.



Il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hallandren, c'est certain. Cela étant dit, c'est difficile de savoir avec certitude de quoi il retourne. Sanderson nous balade entre une multitude de pistes et, au fur et à mesure que l'intrigue avance, on va de surprise en surprise. Elles sont souvent de taille… peu de personnages sont qui ils semblent être.



Dans l'ensemble, un excellent moment de lecture en dépit de quelques longueurs qui cassent un peu le rythme. Les révélations finales valent cependant bien l'attente.













Challenge SFFF 2021

Challenge pavés 2021

Challenge mauvais genres 2021
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Les légions de poussière

Après avoir été happée par la trilogie des Fils-des-brumes et avoir découvert le fantastique univers de Warbreaker, c'est avec beaucoup de curiosité que je découvre l'auteur dans un roman plus jeunesse, Les légions de poussière.



Brandon Sanderson est un auteur reconnu dans le milieu notamment grâce à ses idées originales concernant les pouvoirs du monde où se situe ses histoires. Après les pouvoirs des métaux dans Fils-des-Brumes et le souffle qui permet notamment d'éveiller des objets dans Warbreaker, Brandon Sanderson nous propose un roman où de simples dessins à la craie sont une véritable magie, la Rithmatique, régie par de nombreuses règles géométriques très complexes. Cette magie permet de se défendre et d'attaquer mais également de donner vie à des créatures en 2D, les crayolins.



Même si ces deux univers sont très différents, la lecture de légions de Poussières m'a permis de retourner dans mon adolescence en me rappelant un peu l'alchimie du manga FullMetal Alchimist. Pendant les combats du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de revoir des images des combats du manga où une grande partie des personnages utilisaient également des craies pour effectuer leurs incantations. Bon les points communs s'arrêtent là mais cela fait toujours plaisir de se rappeler des oeuvres qui ont marqué notre vie. Bref, passons.



Dans un monde proche du nôtre, Joel est un étudiant de la célèbre académie Armédius et issue d'un milieu très modeste. Bien qu'on y enseigne la Rithmatique à des élèves (souvent issus de l'élite) qui ont été élus pour avoir ce don à l'âge de 8 ans, Joel qui n'en fait pas partie, et qui est donc dans l'impossibilité de l'exercer, n'en reste pas moins fasciné par son histoire, ses règles et les stratégies de combat. Souvent mis à l'écart, Joel se révélera cependant très utile quand des étudiants rithmaticiens vont commencer à disparaître. Il assistera alors le professeur Fitch, l'inspecteur Harding et Melody, une jeune rithmaticienne, dans leurs recherches et se retrouvera vite impliqué dans des secrets qui dépassent complètement leurs connaissances.



Les Légions de poussières est un roman addictif et qui se lit très rapidement. La plume de Sanderson est fluide et dynamique. L'univers du roman est encore une fois avec l'auteur très original et réfléchi au possible (les dessins qui commencent chaque chapitre nous le prouvent). L'auteur nous démontre encore une fois son imagination folle en nous proposant un nouvel univers avec ces codes, sa politique et surtout sa magie. Les personnages que l'on découvre sont assez intéressants. le choix de Joel en tant que protagoniste est original. En effet, on est loin du jeune personnage plein de pouvoirs qu'il n'a plus qu'à découvrir. Non, Joel n'en a pas et n'en aura surement jamais, il n'a que son intelligence et sa culture pour s'en sortir et c'est intéressant à suivre.



Malgré toutes ses qualités, il est difficile de ne pas ressortir frustrée dans cette lecture quand on connait les univers plus étoffés de l'auteur. L'intrigue bien que prenante n'en reste pas moins assez classique et les personnages manquent clairement de profondeur et de charisme. Les messages délivrés restent identiques à d'autres romans jeunesses que l'on peut croiser partout et c'est dommage que le roman ne tente pas d'aller plus loin.



Ce premier tome n'en reste pas moins plaisant à la lecture. le livre se lit rapidement tant on est pris de curiosité pour cet univers qui malgré ses nombreuses qualités manque clairement de profondeur. Je reste néanmoins curieuse concernant les tomes qui vont suivre que j'espère bien plus abouti car mince, le potentiel est clairement là !
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Elantris - Intégrale

De la cité rayonnante et cosmopolite d'Elantris abritant des êtres pleins de charisme et possédant de grands pouvoirs, il ne reste aujourd'hui que des ruines. La cause ? Une étrange malédiction ayant transformé ces sortes de « demi-dieux » en créatures pathétiques, défigurées et impuissantes, mais immortelles. Abandonnés à leur sort derrière les remparts de leur cité, ces pauvres hères ne retrouvent un peu d'animation que lorsqu'on escorte parmi eux un nouveau « maudit » frappé par la même affliction et venu gonfler leurs rangs. A faible distance des remparts, une autre cité a fini par émerger et asseoir son pouvoir sur la région de l'Arélon. Mais entre les intrigues de cour, la situation préoccupante dans laquelle se retrouve le trône après que la « malédiction » ait frappé un personnage inattendu, et l'arrivée d'un représentant d'une des religions les plus influentes du moment chargé de convertir la population, autant dire que les choses ne vont par tarder à se gâter. Sans être bluffant d'originalité, le scénario laissait présager un roman divertissant mêlant complot, guerre et magie dans un monde de fantasy bien construit. Le résultat est cependant loin de ce à quoi je m'attendais et, même si la seconde partie du roman relève un peu le niveau, je dois avouer avoir été plutôt déçue.



Le premier bémol tient aux personnages mis en scène par Sanderson qui, s'ils finissent par prendre un peu d'épaisseur, n'en restent pas moins pendant les trois-quart du roman de véritables caricatures. La belle princesse trop intelligente et indépendante pour son bien, le prince (lui aussi beau et brillant) prenant le parti des plus faibles et tenant tête à son royal père, le prêtre complètement fanatique débordant d'une haine incompréhensible tant elle est véhémente... , j'arrête là, je pense que vous voyez le tableau. Ajoutez à cela des ficelles scénaristiques grosses comme une maison, des rebondissements prévisibles deux cent pages avant qu'ils surviennent et surtout une incroyable naïveté de la part des personnages, et vous obtenez cinq cents pages très indigestes qui vous feront pousser des soupirs d'agacement ou d'ennui (au choix) toutes les cinq minutes. Il faut dire qu'entre la princesse qui met son nez partout sous n'importe quel prétexte et les remarques du style « Très pertinent, madame » ou « comme c'est intelligent ! » après que la dite princesse ait exposée une théorie dont le niveau intellectuel n'excède pas celui d'un enfant de dix ans, il y a franchement de quoi être agacé. Heureusement, l'auteur se fait plus convainquant dans la seconde partie plus rythmée de son récit qui parvient à surprendre davantage et accorde un peu plus de profondeur aux personnages.



Brandon Sanderson signe avec « Elantris » un roman peu captivant bourré de clichés et souvent trop « simpliste », tant au niveau du déroulement des événements que de la mentalité des personnages. Le récit parvient cela dit à réveiller l'intérêt du lecteur quelques centaines de pages avant la fin, même si celle-ci reste très convenue et prévisible. A réserver aux lecteurs peut-être peu habitués à lire de la fantasy...
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Un paradis à défendre

Jason Write est envoyé par la Compagnie Téléphonique pour enquêter sur une scientifique qui vient d'être retrouvée amnésique. En chemin, il tombe sur le meurtre d'un ambassadeur et surprend un espion qui le prend en filature.

Une étrange enquête dans l'espace avec des extraterrestres et des moyens de communication carrément futuristes. J'ai bien aimé voyagé dans l'espace et découvrir les moeurs étranges d'aliens. N'ayant pas lu le reste du cycle de Skyward à la suite de cet opus, je manque peut-être quelques repères mais Brandon Sanderson décrit bien les personnages et le contexte, même si j'ai eu un peu de mal à comprendre les "perceptions" de Jason Write, aveugle.

J'ai retrouvé cet humour que j'ai noté de cet auteur dans ces autres romans. Bien envie de lire ce cycle de space opera, je pense que ça pourrait me plaire.
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Légion, tome 1

« Mon nom est Légion, parce que nous sommes nombreux. »



Stephen Leeds, dit "Légion" est doté d'une intelligence au-dessus de la moyenne, puisqu’il peut apprendre n’importe quoi en un temps record, mais son savoir sera géré par une de ses personnalités, sous forme donc d’hallucinations, qui sont autant d’aspects de lui-même. Il vit entouré de ces entités et riche, puisqu'il loue ses services...



Pour certaines personnes, un scientifique qui disparait n'est pas une mince affaire, mais pour "légion", c'est du gâteau... Enfin pas toujours facile de devoir exprimer ses pensées, quand on est le seul à voir les personnes avec qui ont discute...



Pourtant ici, c'est la clé de l'intrigue, ce qui fascine, ce n'est pas l'enquête en elle-même, ni le fait que le scientifique disparu est l'inventeur d'un appareil photo capable de prendre des photos du passé... Ce qui est fascinant c'est la construction que l'auteur a apporté à son personnage, multi personnalités donc multitâche, donc méga compétent!



Dommage que l'intrigue soit trop empruntée à Dan Brown avec le Da Vinci Code. Nous embarquons donc avec tout ce petit monde, vers Israël pour récupérer cet appareil dont la possession peut faire basculer le cours des croyances religieuses, notamment pour prouver l'existence de Jésus... Jusque là ça se tient, mais l'auteur fait intervenir des terroristes avec des visées politico-religieuses que j'ai eu du mal à cerner, mais qui n'apportent rien au récit. Il aurait été intéressant de pouvoir en apprendre plus sur ce fameux appareil photo.



Nous sommes ici dans les fondations de "Légion" ce personnage qui passe pour schizophrène aux yeux du monde, mais qui s'avère un véritable génie.



C'est le premier livre de l'auteur que je découvre et je ne suis pas certaine de lire ses autres œuvres, non pas que l'auteur ait une plume difficile à appréhender, mais parce que je ne suis pas fan de fantasy, son genre de prédilection. Pour autant, je me suis régalée avec ce personnage atypique dont la personnalité est extrêmement bien construite, ainsi que la personnalité de ses avatars, qui lui permettent de prendre du recul et de gérer que ce soit ses émotions ou les enquêtes qui lui sont soumises.



Un récit qui nous entraine dans les méandres du cerveau humain et de sa complexité, c'est brillant.



J'ai hâte de découvrir le second opus, avec "À fleur de peau"
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Les archives de Roshar, tome 3 : Le livre d..

Ce que j’ai ressenti:…Un Radieux coup de cœur!



Cet endroit en vaut un autre, du moment qu’on est libres.



J’aimerai vous prendre par la main, et vous emmener à Roshar… J’ai fait le voyage en près de 800 pages, et je ne suis qu’à la moitié du périple et pourtant, j’aimerai te conter ses contrées venteuses, ses tempêtes de pluies, la poussière soulevées lors des combats épiques, les couleurs encore inédites qui dépasseront ton imagination…Mais si tu ne lances pas dans cette aventure incroyable, jamais tu ne pourras sentir la richesse des intrigues de cour, la puissance des duels d’épées, la magie qui se révèle dans ses endroits improbables, la beauté d’un monde Fantasy fascinant …



-Pour l’heure, vous n’êtes encore qu’une promesse, répondit Jasnah. Une chrysalide qui renferme un potentiel de grandeur.



Brandon Sanderson m’a encore piégée dans les recoins de son imaginaire, pour que je m’y perde avec bonheur et admiration…Le premier cycle s’était conclu sur cette ombre de Désolation, et ici, un mystérieux compte à rebours semble jeter une urgence supplémentaire dans les actions…J’aime beaucoup comment s’imbrique les feux des intrigues avec les différents points de vues des parties adverses. On voit évoluer nos personnages dans leurs quêtes, mais ce ne sont que des pièces du grand puzzle de ce royaume en proie au futur chaos, et c’est cela qui nous tient en haleine, d’avoir les tenants et aboutissements d’une micro-royauté avec toutes ses influences politiques et militaires.



Dans mon expérience, c’est par la parole que s’amorcent la plupart des changements.



Et ce qui me plaît par dessus tout dans son écriture, c’est que bien que nous soyons dans une grande aventure foisonnante et complexe de fantasy, l’auteur ouvre, (malgré les pluies torrentielles ^^ ) des portes sur des courants de pensées philosophiques et des fenêtres respectueuses sur l’Art sous toutes ses formes. Tout en étant pris dans les rebondissements des actions spectaculaires, on touche la grâce et notre esprit s’éveille sur la complexité des vérités et des mensonges…



La meilleure chance que je puisse leur donner, c’est de semer le chaos.



Et si Brandon Sanderson soigne aussi bien le cadre, l’intrigue, les personnages, force est de constater qu’il est aussi doué dans les menus détails…La moindre petite idée prend forme, naît dans un mouvement, prend de l’ampleur et devient une force dans son originalité…Je l’avais déjà dit, Syl est un coup de cœur!!! Elle est intangible, et pourtant la moindre de ses tirades est un plaisir, une petite douceur…Presque qu’une fée, une sprène qui m’enchante…La rencontre avec Motif est tout aussi charmante…J’aime particulièrement la naissance et l’évolution de ses êtres éthérés qui éclairent comme des petits cailloux scintillants, cette étendue de roches hantées par des monstres…



Qui se soucie de savoir comment nous sommes nés? Je suis capable de penser, ça me suffit.



Je pars donc confiante dans la suite de cette saga qui nous réserve, j’en suis certaine quelques autres bonnes surprises…La suite au prochain tome…



Moments préférés du livre:

•La scène où l’Epine Noire se retrouve face à l’Assassin en Blanc. Un combat qui défit la loi de la gravité, et où on est juste suspendu aux effets des Fluxs…Magique!

•L’éveil de l’autorité de Shallan et son désir de rencontrer le santhide. En croyant enfin en elle, elle se dépasse et touche de près l’impossible, voit la beauté…



Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10


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Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles

Voilà que Brandon Sanderson met un terme à sa trilogie des « Fils-des-brumes » avec ce troisième et dernier tome qui se révèle hélas être une déception. Peut-être suis-je trop dure à l'égard de ce qui reste malgré tout une bonne série de fantasy, mais après la qualité du premier volume qui m'avait totalement conquise, mon désappointement est ici d'autant plus grand. On retrouve nos héros un an après la fin du précédent tome, alors que Vin et Elend éprouvent de plus en plus de difficultés à maintenir à flot leur empire et que le monde semble sur le point de prendre fin. Contrairement aux autres tomes, l'auteur nous offre davantage de points de vue tels ceux de Sazed, TenSoon, ou encore Spectre, initiative louable mais qui serait bien plus appréciable si les personnages en question n'avaient pas en cours de route perdu en partie ce qui les rendait si attachants et intéressants. A la liste des reproches, on pourrait également ajouter le manque notable d'informations quant à l'univers en lui-même créé par Sanderson qui, certes, nous fait pour une fois quitter la ville de Luthadel, mais sans pour autant vraiment nous faire découvrir d'autres cités ou paysages qui donneraient à son monde un petit côté plus réel et plus immersif.



On pourrait malgré tout presque pardonner tous ces défauts si l'intrigue, en plus de manquer d'originalité, ne traînait pas autant en longueur. Ce pavé de mille pages aurait ainsi facilement pu en faire cinq cent de mois si l'auteur n'avait pas pris la peine de nous rappeler encore et encore le déroulement des événements des précédents tomes (ce qui est plutôt ennuyeux lorsque, comme ce fut mon cas, on enchaîne les trois volumes à la suite) et surtout de nous bassiner chapitre après chapitre avec les « tourments intérieurs » de ses personnages qui en deviennent hélas presque lassants à force de sans cesse tourner en rond (cela concerne essentiellement Elend, qui décidément est un personnage bien fade et que je n'apprécie pas, et malheureusement Vin, qui a pourtant toute ma sympathie mais qui perd un peu dans ce tome le charisme et la profondeur qu'elle avait pu acquérir auparavant). En revanche on ne peut pas reprocher à Brandon Sanderson de laisser son lecteur dans l'expectative : toutes les questions posées depuis le début de la série trouvent ainsi leurs réponses, signe de l'incontestable maîtrise de l'auteur qui parvient à regrouper de façon cohérente tous les fils de son intrigue.



Un final malheureusement très en dessous de ce à quoi je m'étais attendue, ce troisième tome se révélant sans aucun doute le moins convainquant des trois volumes. « Fils-des-brumes » reste cependant une trilogie de fantasy de qualité, pleine de bonnes idées et de personnages attachants. Dommage que l'auteur ait autant ressenti le besoin de faire traîner son histoire qui, pourtant, commençait de façon remarquable.
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Tress de la mer émeraude

Format relié, jolie couverture, illustrations, ornement entourant les numéros de chapitres… Le livre de poche nous propose ici une magnifique édition collector !



Une édition que nous avons dévorée avec ma binôme de lecture en moins de 24h et sur lequel nous avons pris plaisir à échanger. On peut dire merci aux vacances mais aussi à l’incroyable talent de narrateur de Brandon Sanderson ! À l’aide d’une plume entraînante et caustique et de chapitres courts et rythmés, il nous propose une merveilleuse aventure, à moins que ce ne soit une aventure merveilleuse, dans laquelle il utilise les grands codes du genre pour les détourner et s’en amuser. Un procédé redoutable d’efficacité surtout quand il est utilisé comme ici avec une telle maestria.



Les amoureux d’héroïnes tellement ordinaires qu’elles en deviennent extraordinaires, de tasses (en grande buveuse de thé, c’est un détail qui a son importance), d’esprit chevaleresque, d’aventures maritimes, de pirates, de capitaines sombres et ténébreux à l’influence tentaculaire… devraient se régaler. A fortiori s’ils apprécient également les histoires dans l’histoire avec un narrateur qui n’hésite pas à anticiper nos questions en nous remettant gentiment à notre place, à intervenir et à commenter aussi bien les événements que son propre rôle. Un rôle particulier à l’image d’un personnage haut en couleur qui n’a cessé de m’amuser et dont le sens de l’absurde est un pur régal. Je suis d’ailleurs un peu frustrée, puisqu’il semble qu’il va me falloir lire d’autres romans de l’auteur pour mieux saisir la genèse de cet être hors norme.



En plus de ce narrateur qui est l’un des atouts phares du roman, Brandon Sanderson a su créer et développer une galerie de personnages atypiques dont chaque membre possède assez de personnalité pour nous marquer. J’ai aimé le chirurgien zombie obsédé par les parties du corps de ses camarades qu’ils pourraient acheter et/ou ingurgiter, le cuisinier sourd pas très doué mais au grand coeur, l’amoureuse des armes et des canons incapable de viser, le rat qui parle et qui va se montrer bien plus utile que sa petite taille ne le laisse présager… Chaque personnage a ce petit quelque chose de différent, de touchant et d’attachant qui pousse le lecteur à s’impliquer inconditionnellement dans ses (mes)aventures. À travers cette équipe éparse et bienveillante, l’auteur nous offre un beau message sur l’amitié et les tempêtes qu’elle permet de traverser. J’ai adoré le groupe dans son ensemble, la solidarité qui l’anime et sa belle synergie, mais j’ai encore plus été impressionnée par Tress.



Une jeune fille ordinaire sans histoire, que certains qualifieraient bien trop rapidement d’ennuyeuse, qui, par amour, endosse la cape de chevaleresse. Certes, c’est confondant de naïveté de croire pouvoir sauver sans aucune préparation l’élu de son coeur d’une abominable sorcière crainte par tous, mais c’est aussi touchant de détermination et d’optimisme. Deux qualités que notre héroïne possède. Et puis, ne dit-on pas qu’à coeur vaillant, rien d’impossible ? J’aime, en tout cas, à le croire. Tress est l’archétype de la gentille jeune fille que l’on pense sans talent particulier, si ce n’est celui déjà admirable d’être elle-même. Toutefois, au fil de l’aventure, la jeune fille timorée des débuts, qui s’excusait presque d’exister, gagnera en force et en caractère. Il faut dire que les difficultés rencontrées et les épreuves traversées lui ôtent progressivement le vernis de la bienséance pour révéler un coeur déterminé et une âme de battante.



J’ai eu un quasi coup de coeur pour cette héroïne à la personnalité rafraîchissante qui est bien plus intelligente audacieuse, débrouillarde et courageuse qu’elle ne le pense. L’auteur ne la rend pas pour autant parfaite : ses actions sont souvent guidées par ce qu’elle pense savoir et encore plus par ce qu’elle ne sait pas, et son courage est pétri de cette naïveté qui permet d’avancer quand il aurait été plus sage de reculer. Mais grâce ou en dépit de ses doutes qui la rendent très humaine, Tress devient une sorte d’héroïne de conte, mais surtout un beau symbole d’espoir.



Et de l’espoir, les membres du navire de la capitaine Corneille vont avoir besoin… En effet, l’auteur nous brosse le portrait d’une femme particulièrement retorse, même si j’ai eu le sentiment qu’il aurait pu aller bien plus loin avec cette antagoniste. Sans coeur, la capitaine fascine autant qu’elle horrifie, encore plus à l’aune des révélations expliquant les raisons de sa force et de la terreur qu’elle inspire aux membres de l’équipage. J’ai presque eu pitié d’elle, mais j’ai surtout apprécié la manière dont l’auteur utilise cette figure de capitaine sans concession pour nous présenter un phénomène absolument glaçant, que je vous laisserai le plaisir de découvrir ! Je vous laisserai également le plaisir de découvrir son incroyable travail autour des spores, de leurs variétés, de leurs « sympathiques » caractéristiques, notamment une fois en contact de l’eau.



Les spores tiennent une place de premier plan dans la quête de Tress qui m’a complètement happée, malgré ses quelques longueurs, mais qui s’est révélée moins épique que je ne l’avais escompté. Ainsi, le roman est bourré de dangers et comporte sa part de drames, mais l’humour grinçant et impertinent omniprésent dans la narration met la douleur et l’horreur à distance. Cela ôte une bonne partie du potentiel dramatique et annihile tout effet de tension, rendant l’histoire parfois trop facile. Notre héroïne a, en effet, tendance à se sortir sans grand dommage de bien difficiles situations pour lesquelles elle n’était pourtant nullement préparée. Mais cela ne m’a pas dérangée outre mesure, ayant adoré l’effet presque doudou que le roman a eu sur moi, ainsi que la manière dont l’auteur nous laisse toucher du doigt un univers incroyable. Un univers ici effleuré mais dont le potentiel suffit à nous enchanter.



On sent qu’avec ce roman, l’auteur s’est fait plaisir, forçant le trait pour mettre en lumière certaines facilités, jouant sur les coïncidences bien pratiques et tellement grosses qu’elles en deviennent brillantes, renversant les codes, entretenant une certaine connivence avec les lecteurs, proposant des retournements de situation savoureux à souhait, des dialogues incongrus, des passages narratifs bourrés d’humour et empreints d’un absurde plein de bons sens. Avec facétie, il s’amuse même à désamorcer les éventuels reproches qu’on pourrait lui faire, tout en véhiculant avec mordant des messages importants entre deux dangers et deux répliques qui font mouche. J’aurais néanmoins apprécié que la fin témoigne de son grand sens du spectacle et de la mise en scène. Or, en plus d’être expéditive, elle m’a semblé manquer de ce panache revigorant qui rend la lecture du roman si savoureuse et divertissante. La fin nous offre toutefois un beau et émouvant message et nous prouve le chemin parcouru par Tress depuis le départ de son rocher.



En conclusion, expérience de lecture complète, drôle, immersive et divertissante, Tress de la mer Émeraude offre une belle bouffée d’oxygène aux lecteurs en quête d’une aventure pleine de magie, dans laquelle une héroïne extraordinairement ordinaire va accomplir l’impossible. Elle pourra compter pour cela sur sa chance insolente, une force de caractère insoupçonnée, un rat qui parle et des membres d’un équipage au sein duquel elle trouvera sa place. Multipliant les références et les clins d’œil et renversant les codes, Brandon Sanderson s’est amusé et a veillé à ce que ses lecteurs participent à ses côtés à cette grande aventure. Une aventure qui prend la forme d’un conte, où merveilleux et cinglante ironie se mêlent, et dans lequel l’héroïsme n’a besoin ni de cape ni de pouvoir, si ce n’est celui d’essayer et de croire…
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Elantris, tome 3 : L'âme de l'empereur

Shai est une Falsificatrice, une sorte de magicienne qui a la capacité de transformer les choses, les objets, d'en faire des copies plus vraies que nature.

Capturée alors qu'elle tentait de voler un tableau dans le palais de l'empereur, les 5 Arbitres, les plus hauts dignitaires du royaume, lui proposent un marché : la vie sauve contre le façonnage d'une nouvelle âme à l'empereur Ashravan. En effet, celui-ci a été victime d'un attentat. Son corps est en vie mais son esprit a disparu… Bien sûr personne n'est au courant et personne ne doit l'être.

Grâce à son Art, Shai doit donc falsifier l'âme de l'empereur c'est-à-dire en construire une copie grâce à un spiritampe, une sorte de tampon, qui appliqué quotidiennement sur le sujet, donnera l'illusion d'un empereur en pleine possession de ses moyens.

Pour cela, elle dispose de 100 jours, ce qui évidemment est très insuffisant pour une tâche aussi délicate. Enfermée dans une cellule, surveillée nuit et jour, contrôlée par un sceau apposé à la porte de sa geôle par un Marque-Sang, espèce de détraqueur, pour l'empêcher de s'évader, Shai s'efforce de réunir le plus d'informations possibles sur l'empereur : témoignages, journal intime pour comprendre qui il est, ou plutôt était, pour connaitre sa tournure d'esprit, son caractère.

L'Arbitre Gaotona va lui servir de cobaye pour tester les ébauches de spiritampes qu'elle sculpte.

Peu à peu, lui qui se méfiait tant de l'impie, qui ne comprenait pas qu'avec son talent elle ne crée pas des oeuvres mais préfère copier celles déjà existantes finit par estimer son travail.

Merci à @CasusBelli pour son billet qui m'a donné très envie de découvrir cet auteur par ce roman.

Un récit court, d'une extrême efficacité. On plonge dans cet univers magique très facilement. J'ai trouvé très subtil de nous expliquer l'Art de Shai dans sa façon d'aménager, d'améliorer sa cellule pour en faire la plus belle pièce du palais. de plus, le personnage de Shai m'a tout de suite été sympathique. Elle est impertinente, intelligente, elle repousse sans cesse son évasion pour relever le défi et même plus : rendre réellement son âme à l'empereur.

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Les archives de Roshar, tome 1 : La voie de..

J'ai commencé ce pavé le jour de sa sortie française, puis ayant du mal à rentrer dans l'histoire (complexe au premier abord de suivre et de savoir de quoi et de qui on parle exactement), je l'ai mis en pause sur ma table de nuit.

Il y est resté jusqu'au moment il y a 6 jours où j'ai voulu remprendre la ou j'avais stopper c'est à dire aux environs de la page 80.

Impossible de me souvenir de la trame j'ai finalement tout repris et ai encore eu du mal avec le début.

Et qu'est-ce que je regrette de ne pas avoir poussé un peu plus loin dès le départ,car passé les 120 pages à peu près, tout devient clair, et ce livre de pure Fantasy est une merveille, je m'explique :

Une intrigue qui tiens en haleine par le biais de chapitres assez courts, passant de l'oncle du roi à l'ouvrier du pont 4 à la jeune apprentie érudit, le tout cycliquement et on se prend au jeu de vouloir toujours connaître ce qui va se passer car chaque personnage (principaux comme secondaires) sont tous intéressants.

Les sujets traités sont eux aussi bien menés dans un rythme ni trop speed ni trop lent (justement grâce à ce système de cycles dans les chapitres) on passe de la stratégie guerrière à la manipulation, à l'apprentissage érudit en passant par la survie des esclaves condamnés à se faire trouer la peau à la place des soldats. Entre autres bien-sûr.



Les contrées et paysages de Roshar sont aussi très détaillés et recherchés, on s'imagine très bien ce décors tantôt désertique et hostile, tantôt ces villes grouillantes de monde.

Le bestiaire est au dela de ce que j'espérais, du classique mais du convainquant, avec une chasse épique a un moment de l'histoire dont je me souviendrais longtemps.



L'écriture est maîtrisée malgré mon souci pour rentrer dans l'histoire, une fois habitué à la plume de l'auteur (très détaillée mais laissant aussi pas mal de place à l'imagination), tout à fonctionné.

De plus en fin de livre on a quelques aide de compréhension notamment sur les fonctions principales des gemmes de pouvoir, et le roman est rempli d'illustrations détaillées, de cartes, de citations explicatives, sans compter que c'est un très bel objet avec des intérieurs de couverture illustrées en couleur par des glyphes.



J'ai finalement adoré, comme quoi des fois on ne passe pas loin de l'occasion de raté une merveille, juste pour une intro un peu déroutante.



Je vais m'empresser d'acheter le volume 2 et je conseille ce gros pavé à tout amateur de Fantasy, n'aillez pas peur de l'épaisseur du livre, lancer vous et accrochez-vous, au final vous ne le regretterez pas !
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