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Critiques de Camara Nangala (14)
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Le printemps de la liberté

Le printemps de la liberté est un roman de Camara Nangala.

Ce dernier est considéré comme un écrivain prolixe .Il est

aussi poète et auteur de nouvelles .

Dans ce récit il s 'agit d 'une jeune étudiante en anglais,Wonouplet. Elle fait la rencontre dans la maison de ses parents d 'un homme Pesa .Sur le coup elle tombe amoureuse de lui : c 'est le coup de foudre ! Une forte relation s 'établit entre eux . Avec lui qui est un poète progressiste , elle apprend la musique , le jazz , la poésie et le combat pour la dignité et les droits de la femme car elle veut mener une vie de femme autonome libérée de toutes les entraves .
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Le printemps de la liberté

Wonouplet, jeune étudiante en anglais, appartient à une nouvelle génération de femmes africaines. Elle aspire tout naturellement à plus de libertés, de choix et d’actions. Loin d’être une douce utopie, ses aspirations ne semblent guider que par l’obtention simple de droits purement légitimes, dont le plus grand : celui de choisir son homme et de l’aimer sans subir les pressions masculines et sociales d’un monde africain dont les traditions misogynes sont encore trop lourdement ancrées dans les esprits des anciens et surtout des profiteurs.



De retour chez elle, pendant les vacances scolaires, elle croise dans un taxi brousse, un homme au regard taciturne et à la barbe hypnotisante, Pessa, poète et passionné de jazz. D’ailleurs ne serait-ce pas une de ses œuvres, considérée comme subversive par le pouvoir en place, qui circule clandestinement dans les chambres du campus universitaire ? Une passion va lentement naître de cette rencontre, et l’univers de Wonouplet va basculer vers un activisme de plus en plus engagé.



« Le printemps de la liberté » sera le roman destiné aux amoureux de l’Afrique, à celles et ceux qui veulent plonger dans les pistes rouges de latérite, qui veulent voyager en dehors des sentiers battus de l’Afrique noire, loin des grands hôtels 5 étoiles destinés aux touristes ou aux nombreuses maitresses des gouvernants et autres potentats du pouvoir. Le roman se veut engagé et dénonce sèchement la corruption (oups lapsus de mon clavier), je voulais dire les erreurs malencontreuses de gestion (c’est ainsi qu’est appelée la chose dans ce pays). Sous l’histoire d’amour qui au fil des pages va unir nos deux protagonistes Pessa et Wonouplet, le roman deviendra le parfait manifeste d’une jeunesse en devenir. La poésie, le jazz et la liberté se rencontrent pour refaire ce monde imparfait qu’ont créé les puissants despotes et leurs sbires à leurs gloires éphémères. Le message est clair : la jeunesse a trop souffert de ces oppresseurs qui les « gouvernent » et les méprisent. Il est temps de relever fièrement la tête et d’arrêter tout compris avec ceux qui détruisent à petits feux leur si beau pays, pur joyau naturel qui doit, tout en conservant certaines de ses traditions ancestrales, poursuivre la marche en avant d’un avenir libre, pour le bien de la patrie et de l’humanité.



[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Le cahier noir

http://cecilia.iervolino@libero.it
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Le printemps de la liberté

Le printemps de la liberté donne à voir une Côté d'Ivoire corrompue dans les mains de "demi-dieux" despotes écrasant toute velléité de liberté d'esprit et de corps (en particulier pour les femmes bien sûr) dans laquelle se débattent et s'aiment une jeune étudiante naïve et déterminée et un poète subversif.

C'est un roman dans un ton assez lyrique, avec des mots de langue soutenue (stipendié et thuriféraires) et quelques proverbes africains, de vieilles guimbardes surchargées sur des routes difficiles, des viols, des musiques noires, des poèmes et des harangues. Les personnages semblent plus là pour illustrer le propos politique que pour faire vibrer l'imaginaire du lecteur, c'est mon bémol quand au plaisir de lecture mais c'est un choix de l'auteur tout à fait justifiable et bien mené : l'auteur glisse dans la bouche de ses personnages " On fait grief au roman africain d'être trop réaliste, de se détacher insuffisamment du réel. Comment dés lors concilier engagement et imaginaire ? C'est un faux procès. [...] Tout artiste demeure fondamentalement ancré dans le réel. Sous certaines latitudes le roman garde une certaine essence ludique parce que les libre penseurs de ces cieux ont déjà conquis les libertés fondamentales, ont fait chuter nombre de pyramides et pris bien des bastilles."

Il y a quelques répétitions mais aussi de très belles pages.
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Le printemps de la liberté

Wonouplet part en vacances, dans l'une de ces 404 familiales aux trois rangées de sièges , l'un de ces taxis de brousse  mille fois réparés, et toujours surchargés de bagages sur le toit et de voyageurs. Le chauffeur ,un gros lard, a même demandé aux passagers de pousser la guimbarde afin qu'elle démarre. Dans une autre lecture j'avais appris qu'on les appelait "Byebye l'Europe".

Oui, il en faut du courage pour tenter un tel voyage, pour affronter l'état des routes, la chaleur, et la promiscuité sur les trois rangées de sièges. Dans sa tête tournent en boucle ses dernières journées. Comme les résultats scolaires de Wonouplet n'étaient pas bons, le professeur a proposé de lui donner des cours particuliers à l'école.. Et comme elle a bien travaillé à l'école, il lui donnera un billet de 1000 francs. Et lui proposera que dorénavant elle apprenne chez lui. Il pourra mieux l'aider...Comme il n'est pas encore là, elle visite l'appartement en désordre et crasseux, et voit les revues porno sous le lit...Là, elle était devenue femme, elle était encore jeune fille....Non ! elle ne l'a pas voulu ....contrairement à ses camarades, elle ne saignait pas encore...et ne comprenait pas pourquoi!

Dans ce taxi, elle ne peut détacher son regard d'un homme barbu ....par inattention, il lui ferme la porte sur la main... c'est le début d'une vraie rencontre avec quelqu'un qui changera sa vie. Plus tard il lui dira qu'il se nomme Pessa...

Elle découvrira un auteur, passionné de musique, un homme qui l'attirera. Un homme engagé aux idées fortes, un homme en rage contre cette Afrique, contre ces inégalités, contre "ces tenants du système qui se vautrent dans la folie des grandeurs pendant que la majorité silencieuse croupit dans la misère".

J'ai été attirée par ces deux personnages principaux ..ils m'ont fait voyager.

J'ai découvert un auteur trop méconnu, en rage, un auteur qui a envie de faire bouger les choses, de faire connaître au lecteur, la condition des femmes, la pauvreté et l'indigence, la faim, la police et l'armée, les trafics d'influence...une certaine Afrique.

"Donnez au premier fou, rencontré au coin de la rue, les forces de l'ordre, les forces armées et le budget d'un pays, et vous en faites un génie politique sous les tropiques ! Tel citoyen émet-il quelque réserve au sujet de la conduite des affaires de l'État ? Il  lui concède avec mépris quelques prébendes pour l'aider à étouffer sa conscience. Tel autre citoyen tient-il un discours qui va à l'encontre des intérêts du fou génial et refuse de prostituer sa conscience pour des raisons bassement matérielles ? Il le fait passer de vie à trépas, sans autre forme de procès, fort du soutien de ceux qui ont mis à sa disposition le peuple, les forces de l'ordre, les forces armées et le budget de l'État."

Donnez-vous le temps de découvrir, vous aussi, cet auteur, qui coup de poing après coup de coup de poing, vous ébranlera.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Le cahier noir

Ce roman est pathétique et met à nue la maltraitance faite aux enfants
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Le printemps de la liberté

Wonouplet tombe éperdument amoureuse de l'énigmatique Pesa. A ses côtés, elle apprend à se battre contre l'injustice. Elle apprend à ne pas accepter que le pouvoir de quelques nantis maintienne tout un peuple dans l'oppression.



C'est un livre tout en nuance. On y pleure avec le Jazz, on y rêve avec les mots, on se bat avec les étudiants.



Certaines harangues sont un peu longues, mais sinon, je me suis tout de suite sentie vibrer avec cette jeune fille qui apprend à se connaître et à se révolter. Toutes les barrières culturelles sont tombées et je me sui sentie dans sa peau.
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Le cahier noir

Pathétique
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Le cahier noir

J’aime cet roman depuis l’âge de 12 et çà m’épanouir
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Le printemps de la liberté

c'est le meilleure roman qui dit mieux
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Le cahier noir

jaimerai le lire
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Le cahier noir

Chic
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Le cahier noir

J'AIME bien ce roman elle me donne de la nostalgie
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Le printemps de la liberté

Il s’agit d’un roman ivoirien. On a l’impression de lire un auteur européens par son langage mais le contexte de l’histoire, lui, est bel et bien du pays de l’auteur.



Cette histoire qui décrit, d’une part, comment les drames personnels (type telerama et qui qui surviennent ici à une une adolescente puis une jeune adulte ), ont comme origine la mainmise despotiques des élites.



D’autre part, conséquemment, elle montre comment ce terrain est fertile pour rendre le pays invivable, pour soulever les masses victimes de ce despotisme, et, enfin, engendre un chaos socioénonomique généralisé.



Une oeuvre plutôt engagée. Une façon d’écrire qui entrave le plaisir de la lecture (litanies réflexives, etc.).



Cette citation provenant du roman décrit bien son contenu: « Un pays qui n'a de politique que de corrompre sa jeunesse; un pays qui humilie sa jeunesse, qui vilipende sa jeunesse, qui voue sa jeunesse aux gémonies ; un pays qui traumatise sa jeunesse, qui cultive la mésintelligence avec sa jeunesse, qui brime sa jeunesse, qui brutalise sa jeunesse ; un tel pays court vers sa décadence ».
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