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3.78/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1985
Biographie :

Parisienne, Camille von Rosenschild a vécu en Russie.

Inspirée par l'imaginaire de Tim Burton, Spiridons est aussi le fruit fantasmé de son expérience moscovite, et son premier roman.

page Facebook:
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À l'occasion de son épisode Spécial Jeunesse et Young Adult, Livres Hebdo vous invite à découvrir les nouveautés éditoriales du segment. Un webinaire animé par Charles Knappek, journaliste Livres Hebdo, en direct du Musée de Poche. Avec la participation de : - Anne Brenier, Chargée de médiation, Musée de poche - Sophie Giraud, Editrice, Hélium Editions @HeliumEditions - Caroline Merceron, Editrice, Gulf Stream Editeur @GulfStreamEditeur - Camille von Rosenschild, Responsable éditoriale, Seuil Illustré @seuiljeunesse6722 - Marie Bluteau, Responsable éditoriale, La Martinière Illustré @LaMartiniereJeunesse - Louison Couzy, Responsable d'édition, La Martinière Fictions

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Les années mettaient de la tendresse là où il y avait autrefois du désir.
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Elle me fit taire d'un doigt sur la bouche : "Tu ne veux pas gouverner ? Soit. C'est cette sagesse-là qui fera de toi un bon souverain."
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Ainsi on appelle les Tziganes des voleuses, car, partout où elles vont, elles serpentent et se faufilent, l'œil plissé et l'oreille tendue. Mais l'Ether m'est témoin que jamais aucune d'elles n'a volé qui que ce fût. Que nous importent vos biens terrestres puisque nous gouvernons vos âmes ? Celui qui nous traite de brigandes nous connait bien mal…
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Victor aurait pu mettre un terme au cauchemar, s'enfuir, rentrer en France, et recommencer la vie comme avant. Mais si le destin n'en faisait qu'à notre tête, il n'y aurait pas d'histoire ni de roman.
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- Des fantômes, osa-t-il, au fond vous êtes des fantômes.
- Ah ben non ! répondit-elle sèchement. Des spiridons. Fantômes, c'est un mot pour les enfants.
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Horace haussa les épaules.
"C'est la rumeur qui dit ça. On entend décrire des choses, à frémir…"
Un pli vertical se creusa entre ses sourcils, il se tut et frotta ses mains l'une contre l'autre, machinalement.
"Comme quoi, par exemple?" insista Victor, la gorge sèche.
Il sentait monter en lui le désir maladif d'entendre la suite ; cette même sensation qui l'éreintait, enfant, au moment d'écouter des "histoires qui font peur"… Penché contre l'orateur, tout son être tendu vers le dénouement du récit, il espérait une suite qui valût ses attentes.
"Il y aurait un repaire, continua Horace. Quelque part dans la forêt… et dedans des foules séquestrées. Et puis, chaque jour, des Tziganes qui sélectionneraient un pauvre type, une femme ou un gamin… pour faire de l'empyromancie."
Un homme à ce mot leva les yeux de son journal, puis les y replongea en secouant la tête. Aussitôt après, il changeait de siège.
"Qu'est-ce que c'est que ça, l'empyromancie ? insista Victor.
"Tu vas pas le croire, murmura Horace, c'est la lecture de l'avenir dans les entrailles…"
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Ses cheveux bouclés à la tempe, faisaient un petit frisottis qui se soulevait au gré du vent, telle une brindille dans la bourrasque. Il eut soudain envie de protéger cette boucle-là, de mettre sa main en coquillage, et d’empêcher quiconque autour de la toucher, d’en approcher, ou même de la voir. Il lui parut bientôt évident, s’il devait s’en sortir, qu’il ne quitterait pas la ville sans cette boucle, qu’il ne pourrait envisager l’avenir sans cette boucle, parce qu’elle était fragile et qu’il fallait la préserver, parce qu’elle avait besoin de lui. Son regard s’élargit à la peau tout autour, cette peau sans pli ni cicatrice, et il se dit aussi que l’avenir n’aurait pas de sens sans la pureté de cette peau-là.
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- Qu'est-ce que c'est, ça, l'empyromancie? insista Victor.
-Tu vas pas le croire, murmura Horace, c'est la lecture de l'avenir dans les entrailles...
Victor sentit justement ses entrailles se froisser. Il recula.
-C'est blague?
-Non
-Tu veux dire qu'elles....
-Exactement.
Il eut un instant de trouble, voulut associer l'image de la jeune fille aperçue à l'abominable description mais, n'y parvenant pas, jugea plus sain de détendre l'atmosphère d'un sourire.
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Il y avait longtemps qu'une information ne l'avait pas bouleversée au point de lui couper l'envie de fumer. La dernière fois remontait à ses quatorze ans, lorsqu'elle avait appris que les femmes étaient obligées d'avoir recours aux hommes pour faire des enfants.
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[…]Une autre partie de lui-même, innocente et curieuse, s'émerveillait de l'émerveillement du philosophe ; lui souhaitait de conquérir Liena et de mettre à terre le faux Dimitri ; de vivre, à défaut de sa vie, sa mort comme un homme libre.
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