Carl Norac

Titus ouvre une armoire : des lettres s'envolent. Ce sont celles que lui écrivait son meilleur ami, le pianiste de génie, Frédéric Chopin.



Jacques Bonnaffé nous raconte alors cette correspondance, et l'on découvre grâce au texte poétique et fantaisiste de Carl Norac un récit de la jeunesse de l'artiste passionné, en quête d'amour et de la note bleue.

J'ai particulièrement apprécié pouvoir également écouter la musique de Chopin, jouée ici par Shani Diluka et admirer les très créatives illustrations de Delphine Jacquot qui répondent parfaitement à l'univers sonore du CD.



Un très bel album-CD pour faire découvrir un grand artiste aux enfants (et même aux adolescents) tout en ouvrant les portes de l'imagination.

Les enfants ont adoré , ils adorent la fin , à une morale dans l'histoire ce n'est pas bien d'être prétentieux et pas poli

Ce livre a une place de choix dans ma bibliothèque, il m'a tout d'abord interpellée par la beauté de ses illustrations, l'exactitude des couleurs, du bleu acier au gris-vert (quelle Parisienne ou quel Parisien ignore le gris-vert bien particulier que revêt la capitale lorsqu'il pleut, à la fois dans le ciel, mais aussi sur ses toits couverts de bronze !) Et les textes, en correspondance à chaque illustration, sont agréablement écrits et parfois plein de poésie. Comme je n'habite plus Paris, chaque fois que j'ouvre cet ouvrage, je voyage et me retrouve "à la maison"...

Une histoire un brin absurde mais au combien amusante qui raconte comment le jeune Jean voit ses cheveux transformés en nid par une famille d'oiseaux.

Les illustrations de Christian Voltz soulignent les émotions du personnage et de ses camarades devant l'intrusion des volatiles.

Une histoire qui donne envie de sourire.
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Le roi lion invite les animaux à découvrir dans sa magnifique piscine. Les animaux se font beau et se présentent devant chez lui. Le lion les trie sur le volet et présente sa belle piscine à ceux qu'il a sélectionné. La piscine est magique, il suffit en plongeant dedans de prononcer un mot et l'eau se transforme. Les animaux se succèdent pour aller dans la piscine.



Voilà un album vraiment drôle. D'abord les animaux se mettent sur leur 31 et c'est amusant à suivre. Une gazelle avec un maillot de bain en serpent demande conseil à un serpent, l'hippopotame recout ses vêtements... Tous les animaux essaient de se faire sélectionner.

Ensuite les animaux plongent. A chacun sa particularité : le cochon plonge dans du parfum, l'ours dans du miel... Les clins d’œil se succèdent, les surprises aussi. Les enfants adorent.

C'est le moment de se demander dans quoi on plongerait soi-même. Chez les adultes, on rencontre un gros consensus sur le chocolat. Tandis que c'est plus disparate chez les enfants : piscine à bille, coca, voitures, argent, eau de mer, eau sans javel...

Et puis, il faut bien le dire, le lion et encore plus la lionne sont hautains et bêtes. Ils parlent une langue compassée et incorrecte, portent perruque et vêtement prétentieux. Si bien que l'on se réjouit encore plus de la chute. Parce que justement tout le plaisir de l'album est dans sa chute. C'est une belle surprise et un éclat de rire garanti.

Je ne trouve pas les illustrations très jolies mais les personnages sont très expressifs, ils rajoutent beaucoup à l'humour de l'album.

J'ai beaucoup lu l'album cette année. C'est un succès à chaque fois même s'il faut parfois expliquer la chute aux enfants. Ca plait un peu à tous les âges. Les adultes en particulier s'amusent beaucoup.
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Toujours écouter sa maman, telle pourrait être la conclusion de ce livre, habilement construit et bien mis en dessin.



Le petit cochon grignote entre les repas et se fait tancer par sa maman. Alors il se retrouve devant d'autres tentations, des framboises... mais un monstre passe par là et se dit qu'un petit cochon ferait un très chouette en-cas... sauf que le monstre a une maman qui n'aime pas que son fils mange entre les repas... Ouf ! voilà un petit cochon qui écoutera sa maman à l'avenir.



Une chouette lecture du soir, dynamique, vive et "morale"...

Une histoire qui tourne autour de Lola, petite femelle hamster qui désire partager à son réveil des mots doux à ses parents, mais ses derniers sont trop pressés par le quotidien et du coup, la petite Lola part à l'école frustré.

Elle garde tout au long de sa journée ses mots doux pour elle, puisqu'elle ne peut les partager avec personne, même pas son petit chéri Frankie. Elle rentre le soir à la maison d'humeur boudeuse, rien de va et puis, elle ne peut plus le garder pour elle et leur dit ces mots doux qu'elle espérait tant prononcer.

Une histoire adorable comme tout qui nous rappelle qu'il est bon de prendre du temps pour ses enfants ! Joli clin d’œil des auteurs à notre quotidien...
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Chacun a sa façon de vivre ou de voir les choses... Or, les quatre suricates Jack, Jim, Joe et Jerry-le-plus-petit ont bien dû mal à se comprendre ou à tolérer leurs différences. Toute la journée, chacun scrute le ciel "à sa façon" : Jack est couché sur le dos, Jim monte en haut d'une montagne, Joe préfère fermer les yeux et Jerry opte pour scruter le ciel en étant sur les fesses ou en se tenant sur un pied. Jamais d'accord, les quatre amis se chamaillaient sans arrêt et en viennent jusqu'aux mains !... Qui a tort ? Qui a raison ?... Jusqu'au jour où le vautour surgit, bien déterminé à manger du suricate au dîner...

Cet album aborde avec justesse et poésie les thèmes de la rivalité, de la tolérance et de l'entraide. Hélas, je trouve que le texte est un peu long pour les plus jeunes. Il vaut mieux réserver cet ouvrage aux enfants qui sont au moins au CE1. Par ailleurs, les illustrations de Zaü ressemblent à de superbes estampes aux couleurs du sable et de la roche. C'est tout simplement magnifique. Je suis vraiment fan de ce type d'illustration... D'autant plus que j'ai eu la chance de rencontrer Zaü avec trois classes de CE1-CE2. Sa technique à l'encre de chine fait tout simplement rêver.E. C.

pas facile de grandir en un week-end pour gagner un pari ! alors Lola met tout en oeuvre pour y arriver...

qu'est ce que ça veut dire "être grand" ? là est toute la question de cette petite histoire bien sympa !

un bon moment de lecture avec les enfants.

De magnifiques illustrations de Stéphane Poulin accompagnent ce conte sur la perte d'identité d'un animal blessé (chien ou chat?) dans un pays imaginaire qu'on suppose de régime totalitaire et où la guerre civile fait rage. Très belle écriture imagée et évocatrice.

Le dessin avait beau être très léché, l'histoire..... Sans queue ni tête. Et malgré cela, la fin était prévisible.

En quittant Paris, deux choses ont retenu mon attention. La beauté architecturale du moindre immeuble dans une avenue, une rue, une ruelle... Mais aussi ses toits. Habitant le 6ème étage j'ai eu tout le loisir de rêvasser le soir en regardant ces toits, ces terrasses, ces petits bouts de cheminée.

Ce livre est exceptionnel. Les aquarelles sont d'une douceur remarquable, mêlant agilement les différentes couleurs de Paris et des textes explicatifs. Je m'attarderais sur 4 qui ont ma préférence

Chanson du marcheur de toit me rappelle la cour intérieur de mon immeuble, ces cheminées de briques rouges juxtaposants les plus modernes.

L'autre altitude offre à tous ceux qui regardent en l'air quand ils se promènent dans Paris un agréable patchwork de la richesse des toits de Paris.

Mille mitrons a cette singularité telle la ville au 100 clochers... Les cheminées sont comme des vases posés sur une étagère.

Rêve de brume, c'est la vue que tous parisiens à le matin, à l'aube de la course au métro, du bruit, de la journée qui va démarrer. Elle offre cet instant de calme, de douceur en prenant son café...

Ce qui est exceptionnel ce sont les souvenirs que chaque aquarelle peut amener à qui c'est les regarder

Quand le ballon frappé par Jimmy, le meilleur footballeur du monde, atterrit au pôle Nord, c’est le début d’une extraordinaire aventure pour Pirmi qui n’a jamais vu une telle chose et qui imagine celle-ci tombée de la Lune parce qu’elle en a la forme. Comme un cadeau. Un cadeau unique et exceptionnel. Mais que faire d’une boule qui s’envole au moindre coup de vent, sur laquelle on ne peut pas s’asseoir sans tomber par terre et qui ne peut en aucun cas remplacer la peluche avec laquelle on dort? Jouer!



C’est ce que feront Pirmi et ses amis dans cette jolie aventure illustrée par Émile Jadoul, à la fois illustrateur et auteur, à qui on doit un grand nombre d’albums, notamment à l’école des loisirs. Une aventure qui donnerait presque envie de jouer au football. Presque, j’ai dit.
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Un très bel album qui s'apparente presque à un conte. Norac place son histoire dans l'Inde des maharajas. Récit initiatique, « Raja » conte le destin d’un jeune fils de magicien amoureux de la fille du sultan et qui peine à s’affirmer, lourd du poids d’un père très illustre. A maintes reprises, l’entourage refusera de voir l’extraordinaire en ce garçon trop ordinaire. Et pourtant ! Raja décidera de gagner la fierté de son père et d’affronter l’inconnu, portant ses pas à travers le monde. La fin de cette histoire réserve une fin comme on l’aime. De belles illustrations aux couleurs vives et aux formes courbes prenant leur inspiration dans les imprimés décoratifs indiens. Des personnages minces qui ondulent le long des pages tels des serpents dansant. A découvrir !!!

Dans Monsieur Chopin ou le voyage de la note bleue, Carl Norac a privilégié la forme épistolaire, un jeune Frédéric écrivant à son meilleur ami Titus, lui racontant la musique, ses amours, les gens qu'il croise, sa façon d'aborder le piano, la composition, la recherche le fameuse « note bleue » (expression que l'on doit à George Sand). « La musique me comprend, toujours. C'est le début de l'amour. » Il lui rappelle aussi combien leur amitié lui est essentielle.
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Rescapé d'un attentat Rousseau ne se souvient de rien et ne reconnait rien. Il découvre un milieu hostile où les chiens chassent les chats. C'est un monde onirique, plein de violence, où des murs apparaissent le temps d'un rêve et où les chats luttent contre l'oppression.



Rousseau avec sa mémoire blanche s'interroge sur la possibilté de changer ce monde et de libérer les chats.



Le texte est écrit par le poète belge Carl Norac et les illustrations sont du dessinateur québécois Stéphane Pouli.

Plein de poésie, très belles illustrations, et la dénonciation du racisme et de l'intolérance

Excellent album ! Une histoire très agréable, de très belles illustrations. Et surtout un des rares livres jeunesse évoquant les aborigènes d'Australie...

Une mignonne petite histoire sur le déménagement, et la difficulté de retrouver ses repères dans un nouvel environnement.

Après avoir cherché du réconfort auprès de ses parents, Lola décide de prendre les choses en main !

Une série d'albums emplis de tendresse. Lola est adorable et si mignonne quand elle est prête à quasiment exploser par tous ses mots doux qu'elle conserve au creux des joues...

(...)

Carl NORAC nous propose une découverte du jazz. Oui des extraits de grands standards du jazz se faufilent ça et là et nous mettent en joie, oui la voix de Jeanne BALIBAR offre un défilement doux, rythmé, elle est à la fois nonchalante, chaloupée et très séduisante. Mais… et surtout, ce sont les mots de NORAC qui me portent. Une cigale chanteuse, zazou, veut partir en Amérique mêler sa voix aux musiques jazzies. Nous la suivons dans ses pensées et ses rencontres. Une aventure d’insectes dans le monde des hommes jusqu’à un café, le Swing café, milieu des musiciens.

Je suis sous le charme, de cette histoire pouvant s’adresser aux plus jeunes par une lecture souple mais aussi pour tous ces détails, ces approches, ces accroches. Des indices d’entomologiste, une finesse des situations et de caractères typés et des moments de vie à la musicalité enfin perceptible. (...)

Et puis il y a ces illustrations. Rébecca DAUTREMER sublime le texte. Là les insectes ressemblent à des humains et ce sont les humains, qui eux ressemblent à des fantômes de papier. Le monde est onirique même si la chaleur, la tristesse, la misère ou l’ambiance chaude d’une musique de jazz se dégagent. (...)



(l'avis complet en suivant le lien)


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