Carl Norac

J'explore, un peu, grâce au challenge Albums jeunesse, l'univers de Kitty Crowther. J'aime, dans cet album, ses dessins très vivants, ce monde miniature dans lequel les personnages évoluent pendant que la grande ourse, seule, s'ennuie. Elle descend sur terre, perturbant ainsi l'alternance du jour et de la nuit.

Les méthodes utilisées sont très intéressantes, parce qu'elles sont assez pragmatiques. Si faire appel à un musicien est assez gentil, faire intervenir un dompteur puis un guerrier l'est nettement moins. Après tout, personne n'a pensé aux raisons qui l'ont poussée à descendre, personne ne lui a exposé les conséquences de son acte. Avec un peu de dialogue, l'on obtient beaucoup.

Un très joli album à partager.

Au delà des mots c'est surtout les illustrations qui donnent l'ambiance de cet album. Une ambiance noire, glauque à la limite de l'oppression, tout est suggéré magnifiquement.



Porteur de messages forts sur la tolérance, l'ouverture d'esprit, l'écriture est un peu elliptique mais la complémentarité avec les dessins est tellement forte que la lumière se fait.



Bd ? roman graphique ? Album adulte ? en tout cas un bel objet digne d'une livre d'art.
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Vous connaissez le jeu du prince des bisous ? Non ?

Oh là là c'est la catastrophe.



Mais heureusement Toinou et ses amis sont là et ils vont vous expliquer les règles.

Pour jouer au prince des bisous, il faut raconter son bisou préféré et celui qui racontera le plus incroyable des bisous sera élu prince ou princesse des bisous.

Au fil de cette histoire, on va découvrir les bisous sandwiches, le bisou du dodo et pleins d'autres.

C'est un album remplit de tendresse et de partage.



Je vous invite à lire cet album pour découvrir quel est le bisou le plus extraordinaire ...

Esperanza Carmina Belleza, dite Zazou, est une cigale aux yeux verts, aux ailes d’enfer, à la voix envoûtante. Les yeux verts et les ailes d’enfer, c’est Rébecca Dautremer ; la voix envoûtante, c’est Jeanne Balibar, en alternance avec les plus grands standards du jazz et du swing. Et pour le texte, c’est Carl Norac. Zazou est donc chanteuse, aux temps héroïques des boîtes de jazz, entre le Brésil et l’Amérique. Elle nous entraîne au Swing Café rejoindre Moo le Moocher ou le Duke… Ce magnifique album au format 78 tours est une réussite à tous points de vue : les couleurs chaudes et lumineuses, façon plage de Copacabana, le récit, ensoleillé, rythmé, syncopé, l’ambiance poétique, onirique, née de la rencontre entre le texte et l’image … Sans oublier la parfaite adéquation entre les voix de Jeanne Balibar et de Zazou, ni la sélection musicale, petite anthologie des origines du jazz.

Très bel album sur le thème du rejet et de la différence magistralement illustré par Dautremer,encore une fois.Seule l'âme d'une enfant verra au delà des apparences.Ce conte à la fois triste et plein d'espoir est magnifique.

Un tout tout gros coup de coeur qui est resté en souvenir dans ma bibliothèque longtemps après que mes enfants ne soient devenus grands.

L'histoire triste de Sentimento, pantin né avant d'être achevée et rejeté par son créateur. Seul une enfant, elle aussi étrange, verra au delà des apparences...

Un conte à mi chemin entre Pinocchio et Frankenstein , sur le rejet de ce qui est différent et la difficulté de se faire comprendre.... Servi par les illustrations magnifiques de Rebecca Dautremer, cet album est de toute beauté !!!

A découvrir

Zazou, la petite cigale brésilienne de l’album Swing café vous répondra oui sans hésiter, elle qui a fait le voyage jusqu’à New York pour découvrir l’Amérique, sans savoir que c’est le pays du jazz et du swing qui découvrirait son talent. Bel album, comme c’est le cas de tous les albums illustrés par Rébecca Dautremer, Swing café, imaginé par le prolifique Carl Norac, n’est cependant pas parfait. La narration de Jeanne Balibar y est pour quelque chose, car elle est d’un laconisme navrant pour au moins la première moitié de l’album. de plus, lors des rares moments où elle s’enflamme, ça sonne presque faux tant c’est emprunté. Le choix de ne pas présenter les artistes, les Carmen Miranda, Lionel Hampton, Duke Ellington et autres est à mon avis un autre manque, même s’il s’agit probablement là du choix de ceux qui ont réalisé Swing café.



Il n’en reste pas moins que le tout est un bel objet. Imparfait. Mais au texte et aux illustrations des plus réussis. Aux plus grands de le lire aux plus petits. Ils seront sûrement plus convaincants que Jeanne Balibar.
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Si vous aimez Érik Satie et si vous avez envie de le faire découvrir aux enfants, il existe un bijou de livre pour le faire, à savoir celui que signe l’écrivain belge Carl Norac, intitulé Monsieur Satie, l’homme qui avait un piano dans la tête, accompagné d’un CD, lequel nous livre le texte lu par le comédien François Morel et quelques extraits musicaux interprétés pour l’occasion par le pianiste Frédéric Vaysse-Knitter.



Le tout est accompagné par des illustrations remarquables d’Élodie Nouhen, laquelle a su intégrer dans ses images la fantaisie suscitée par le texte de Norac, la musique de Satie et le personnage qu’il était.



Un bijou de livre, vous dis-je. Vous pouvez d’ailleurs le constater en écoutant cet extrait à défaut de le feuilleter. Un livre que je recommande aux parents, aux enseignants, aux professeurs de musique, aux bibliothécaires et aux mélomanes. Sans hésitation. Il fait partie des cinq plus beaux albums destinés aux jeunes que j’ai eu le plaisir de découvrir ces dernières années.



En dire davantage ne permettrait que d’ajouter d’autres superlatifs. La suite est entre vos mains, ou du moins le sera quand vous aurez le livre en main!
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J’avoue que j’ai été gagnée sans même avoir lu une ligne ni vu aucune illustration en dehors de celle de la couverture. Comment ça? me direz-vous, en me regardant bizarrement, comme si je n’avais pas toute ma tête. Et pourtant, je l’ai toujours. Je suis juste émue. Carl Norac, en exergue, fait un clin d’œil à Félix Leclerc et la Québécoise belgophile que je suis a eu le cœur chaviré.



Puis, j’ai tourné la page, lu la première phrase et adhéré aux mots de Carl Norac : « Le bonheur, c’est simple comme ouvrir un petit parapluie. »



Je suis sous le charme de cet album qui raconte le bonheur enfui, comment on peut essayer de vivre sans lui, comment on ne cesse de le chercher. Séduite par les illustrations d’Éric Battut qui, sans coller au texte, forment une espèce de métaphore qui accompagne les mots.



Encore un autre livre que je vais conseiller au père Noël. Pour sûr.
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Je me souviens encore des écureuils gris de Central Park, pourtant c'était il y a longtemps...

Lucky Joey en est un, et il bosse comme un Turc en nettoyant les vitres des gratte-ciels pour pouvoir se marier avec sa douce et partir en voyage, elle qui est repasseuse.

Mais avec la disparition de son vieil ami Grizzly, les nuages s'amoncèlent au-dessus de la tête de Joey qui n'est plus "Lucky"... jusqu'à ce qu'il découvre l'héritage du vieux sage, bien caché sous des dehors en toc.

Textes sympa bien que sans véritable panache, mais illustrations très belles et chouette message (avec une jolie symbolique) font de cet album une relative réussite.

J'ignore à quoi je m'attendais mais j'avoue avoir été un peu déçue par cet album. Contrairement à la couverture, je n'ai pas vraiment aimé les illustrations intérieures. Je les ai trouvées un peu vides et fades, impression renforcée par leur grand format. Pour moi, l'immersion dans le New-York des années 50 n'est réussie, cela manque de détails, de reliefs. Pour ce qui est de l'histoire, elle est certes touchante mais elle ne m'a pas émue plus que ça. Je reste sur ma faim.

Un chouette album jeunesse qui tourne autour du sentiment amoureux et de l'émoi que cela suscite. Tendre, délicat et plein d'étoiles... Normal, on a rendez-vous sous la lune...



Du moins, c'est ce qu'Yvonne fixe à Willy... Alors il se fait beau, propre (même s'il n'aime pas trop ça), mais au bout du compte la question va lui tomber dessus... Où est-ce "sous la lune"? Voilà Willy qui imagine qu'il va rater ce rendez-vous tant convoité...



Un beau conte pour tous les âges.

Sympathique histoire pleine de magie et de poésie qui nous emmène à Taïwan. Les illustrations sont très belles et la chute bien trouvée. Je ne serais pas étonné que ce soit adapté d'un conte local.

Biographie romancée de Mozart, écrite par le poète Carl Norac et lue par François Morel. On retrouve le célèbre: Ah vous dirai-je, maman, la Petite musique de nuit dont ma petite fille était folle à trois ans, la Marche turque qui me donne du tonus, et des tas d'autres extraits musicaux. Cela se termine par la version intégrale du 21e concerto pour piano.

Un super album pour initier un enfant à ce grand compositeur et un plaisir renouvelé pour les adultes. A part l'oracle de la bohémienne qui annonce une mort prématurée et de gros soucis, toute la partie noire de la vie de Wolfgang est occultée. C'est une façon, je pense de centrer sur la musique.

Quatre suricates adorent regarder le ciel. Mais chacun à sa façon.; Ils ne sont jamais d'accord et se disputent toujours surtout sur la bonne manière de regarder le ciel.Couché sur le dos, assis en haut d'une montagne, les yeux fermés ou lever la tête où que l'on soit. Chacun a des arguments solides. Devant un grand danger arriveront-ils à tomber d'accord ?

Les dessins de Zaü sont sublimes, le texte de Carl Norac ne l'est pas moins. Calibré juste ce qu'il faut.

Une merveille d'album.

La jolie petite Lola est touchante et généreuse, on prend plaisir à lire une autre aventure de notre petit hamster au grand coeur, elle est tellement mignonne ! Les illustrations sont toujours aussi adorables et l'histoire touche le lecteur à chaque fois car elle est habilement tricotée pour mettre en évidence une qualité de Lola.

Cette petite série d'albums mettant en scène Lola, sa famille et ses amis est vraiment craquante ! Mais comme Lola a un caractère fort, on ne tombe pas dans la mièvrerie et les histoires sont à la fois légères et intelligentes.

Ici Lola voudrait grandir plus vite pour gagner son pari avec Franckie, alors elle essaye toutes sortes de méthodes : sauter, s'étirer, faire du sport... Mais au final, est-ce que le plus important ne serait pas de grandir dans sa tête ?

J'aime beaucoup la façon dont sont amenées les questions existentielles de ces albums : on voit Lola qui est confrontée à un problème et qui cherche des solutions. On la voit cheminer et évoluer jusqu'à en ressortir grandie (c'est le cas de le dire), et ce par ses propres moyens. Les parents sont là, présents et bienveillants, mais ils n'imposent pas leur point-de-vue, ce que je trouve fort appréciable.

Un album pertinent et efficace aux très jolis dessins dans les tons pastels.

Pour les 3-5 ans.

Amoila s’ennuie. Il aimerait bien que quelque chose se passe dans sa vie et en fait donc la demande au soleil. Le lendemain, alors que sa maman lui demande d’aller chercher du sucre au marché, sur le chemin un grand calao apparait. Il demande à l’enfant de lui apporter la Douceur, sous peine de subir la Douleur de la part de la hyène. Amoila, terrifié, réfléchi. Plus tard il apporte une plume au grand oiseau. Mais celui-ci, déjà couvert de plumes, n’accepte pas le présent. Il envoie alors la hyène. En revanche celle-ci trouve que la plume est pleine de Douceur et refuse donc de faire du mal à l’enfant. Dans les jours qui suivent, Grand Calao, mécontent, défiera encore plusieurs fois l’enfant, qui échouera, et l’oiseau lui enverra donc divers animaux malfaisants, qui seront pourtant subjugués à chaque fois par les présents du petit africain. Jusqu’au jour où Amoila réussi à satisfaire l’oiseau en lui apportant sa version de l’Amour. Ce sera ensuite à l’enfant d’apprendre des choses au calao.



Carl Norac est un grand conteur contemporain que j’aime énormément. Anne-Catherine De Boel est une excellente illustratrice, notamment d’histoires africaines, que j’ai découvert avec Rafara. Le mélange des deux ne pouvait que me plaire. Cette histoire, à laquelle mon résumé ne rend pas honneur, est vraiment pleine de poésie, de tendresse, d’amour et est sublimée par les illustrations. On a l’impression de se retrouver devant un vieux conte africain, alors que c’est une création contemporaine. Une belle réussite sur le thème de valeurs importantes de la vie.



Pour découvrir d'autres magnifiques albums sur le thème des oiseaux, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Un livre un peu dur pour les petits. Les illustrations sont magnifiques mais assez sombres, tout comme l'est l'histoire du papa de Yannick qui part en mer et que Yannick attend tout le long de l'histoire. Il brave même la tempête pour tenter de l'apercevoir et de le faire revenir avec lui et sa maman grâce à son petit bateau de bois.

Une histoire donc assez triste même si elle finit bien.