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Citations de Carlo Collodi (155)


— Quand le mort pleure, c'est signe qu'il est en voie de guérison, dit solennellement le Corbeau.
— Je regrette de contredire mon illustre confrère et ami, fit la Chouette, mais selon moi, quand le mort pleure, c'est signe qu'il n'a pas envie de mourir.
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ls entrèrent dans l'auberge et se mirent à table ; mais aucun d'eux n'avait d'appétit. Le pauvre Chat, qui souffrait de terribles maux d'estomac, ne put rien manger d'autre que trente-cinq rougets à la sauce tomate et quatre portions de tripes au parmesan ; et comme les tripes ne lui semblaient pas suffisamment assaisonnées, il réclama trois fois du beurre et du fromage râpé ! Le Renard aurait volontiers grignoté quelque chose, lui aussi ; mais comme le médecin lui avait prescrit une diète sévère, il dut se contenter d'un simple civet de lièvre au chocolat accompagné d'une garniture très légère de poulardes grasses et de poulets de grain. Après le lièvre, il se fit apporter, pour s'ouvrir un peu l'appétit, une fricassée de perdreau, de lapin, de grenouille, de lézard et de raisins secs ; il ne voulut rien de plus. Il avait un tel dégoût pour la nourriture, disait-il, qu'il ne pouvait rien porter à sa bouche.
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— Illusions, mon garçon ! répliqua Geppetto en secouant la tête et en souriant mélancoliquement. Te semble-t-il possible qu'un pantin à peine haut d'un mètre, comme tu l'es, ait assez de force pour me porter en nageant sur ses épaules ?
— Essayons et vous verrez ! De toute façon, s'il est écrit dans le ciel que nous devons mourir, nous aurons au moins la grande consolation de mourir dans les bras l'un de l'autre.
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- Oh ! Pauvre de moi ! Pauvre de moi ! hurla Pinocchio en saisissant ses oreilles à pleine main, tirant dessus et essayant de les arracher rageusement comme si ce n’étaient pas les siennes.
- Mon ami, intervint la marmotte pour le calmer, que cherches-tu donc à faire ? Tu n’y peux rien ! C’est le destin ! Il est prouvé scientifiquement que tous les enfants paresseux qui rejettent les livres, l’école et les maîtres, qui passent leurs journées à jouer et à se divertir, deviennent tôt ou tard des petits ânes.
- C’est prouvé ? questionna la marionnette en sanglotant.
- Hélas, oui ! Et désormais les pleurs sont inutiles. Il fallait y penser plus tôt.
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- Veux-tu multiplier tes pièces d'or ?
- C'est-à-dire ?
- Veux-tu, de cinq misérables écus, en faire cent, mille, deux mille ?
- Je voudrais bien ! mais comment !
- Le moyen est très facile. Au lieu de retourner chez toi, il faudrait que tu viennes avec nous.
- Et où voulez-vous m'emmener ?
- Au pays des Nigauds.
(...)
- Mais comment est-ce possible qu'ils deviennent si nombreux ? demanda Pinocchio, la bouche ouverte de stupeur.
- Je vais tout de suite te l'expliquer, dit le Renard. Il faut savoir qu'au pays de Nigauds il y a un champ béni, que tout le monde appelle le Champ des miracles. Tu fais dans ce champ un petit trou et tu mets dedans par exemple un écu d'or. Puis tu recouvres le trou avec un peu de terre ; tu arroses de deux seaux d'eau de fontaine, tu jettes dessus une pincée de sel, et, le soir, tu vas tranquillement te coucher. Pendant ce temps, au cours de la nuit, l'écu germe et fleurit, et le lendemain matin, à ton lever, en revenant dans le champ, que trouves-tu ? Tu trouves un bel arbre chargé d'autant d"écus d'or qu'un bel épi peut contenir de grains au mois de juin.
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- Moi, je n'ai rien à voir avec les poissons. Je suis un pantin.
- Et alors, si tu n'es pas un poisson, pourquoi t'es-tu fait avaler par le monstre ?
- Ce n'est pas moi qui me suis fait avaler : c'est lui qui m'a avalé ! Et maintenant, que pouvons-nous faire, dans cette obscurité ?
- Nous résigner et attendre que le Requin nous ait tous les deux digérés !...
- Mais je ne veux pas être digéré ! hurla Pinocchio en se remettant à pleurer.
- Moi non plus, je ne voudrais pas être digéré, dit le Thon, mais je suis assez philosophe et je me console en pensant que, lorsqu'on naît thon, il y a plus de dignité à mourir sous l'eau que dans l'huile !...
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- Malheur aux enfants qui se révoltent contre leurs parents et abandonnent par caprice la maison paternelle ! Jamais ils ne trouveront le bien en ce monde et, tôt ou tard, ils s’en repentiront amèrement.
- Cause toujours, mon Grillon, tant qu’il te plaira : moi je sais que demain, à l’aube, je partirai d’ici car si je reste, il m’arrivera ce qui arrive à tous les enfants. C’est à dire qu’ils m’enverront à l’école et, que cela me plaise ou non, on m’obligera à étudier. Or moi, je te le dis en confidence, étudier ne me va pas du tout. Cela m’amuse beaucoup plus de courir derrière les papillons et de grimper dans les arbres pour dénicher les oiseaux.
- Pauvre petit sot ! Tu ne sais donc pas qu’en agissant ainsi tu deviendras le plus beau des ânes et que tout le monde se paiera ta tête ?
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Il était une fois…
– Un roi ! – vont dire mes petits lecteurs.
Eh bien non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois… un morceau de bois.
Ce n’était pas du bois précieux, mais une simple bûche, de celles qu’en hiver on jette dans les poêles et dans les cheminées.

------------ texte original -------------

C'era una volta...
- Un re! - diranno subito i miei piccoli lettori.
- No, ragazzi, avete sbagliato. C'era una volta un pezzo di legno.
Non era un legno di lusso, ma un semplice pezzo da catasta, di quelli che d'inverno si mettono nelle stufe e nei caminetti per accendere il fuoco e per riscaldare le stanze.

http://wp.me/p5DYAB-1aD
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— Mon ami, tu as sauvé mon père ! Je n'ai pas de mots assez forts pour te remercier ! Permets-moi du moins de te donner un baiser en signe de reconnaissance éternelle !...
Le Thon sortit de l'eau son museau, et Pinocchio, s'agenouillant, lui déposa un baiser très affectueux sur la bouche. À ce trait de tendresse aussi vive que spontanée, le pauvre Thon, qui n'en avait pas l'habitude, se sentit tellement ému que, honteux de se faire voir pleurant comme un enfant, il replongea la tête sous l'eau et disparut.
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"Une fois l'heure de la classe terminée, le grand divertissement de Luigino était de monter un magnifique cheval. Un animal plein de vie et de courage, qui aurait été capable de parcourir cent kilomètres en un seul jour s'il n'avait pas présenté dès s a naissance un petit défaut : celui d'être un cheval de bois !"
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Ne te fie pas, mon garçon, à ceux qui promettent de t'enrichir en un jour. En général, ce sont des fous ou des escrocs !
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La maison de Geppetto se réduisait à une petite pièce en rez-de-chaussée qu’éclairait une soupente. Le mobilier était des plus rudimentaires : un siège bancal, un mauvais lit et une table complètement délabrée. Au fond de la pièce brûlait un feu dans une petite cheminée. Mais ce feu était peint sur le mur, en trompe-l’oeil. Une casserole, peinte elle aussi, bouillait joyeusement près du feu envoyant un nuage de vapeur qui semblait être de la vraie vapeur.
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A l'école ! Mais nous irons demain. Qu'importe une leçon de plus ou de moins : nous serons toujours les mêmes ânes !
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- Nous, les enfants, sommes tous pareils ! On craint plus les médicaments que la maladie.
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C'est bien fait !... Tiens, c'est bien fait ! J'ai voulu faire le paresseux, le vagabond... J'ai voulu suivre les conseils des mauvais camarades, et voilà pourquoi la malchance me poursuit. (...) Si j'avais eu l'idée d'étudier et de travailler, si j'étais resté chez mon pauvre papa, je ne serai pas ici maintenant, au milieu des champs, à faire le chien de garde devant la porte d'un paysan. Oh ! si je pouvais naître une seconde fois !... Mais maintenant il est trop tard. Il faut prendre patience !
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L'homme, si tu veux le savoir, qu'il naisse riche ou pauvre, est obligé de faire quelque chose en ce monde, de s'occuper, de travailler. Malheur à ceux qui se laissent prendre par l'oisiveté ! L'oisiveté est une très grave maladie, et il faut en guérir le plus vite possible, dès l'enfance ; sinon, quand on est grand, on n'en guérit plus.
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« Malheureusement, dans la vie des pantins, il y a toujours un mais qui gâche tout. » (p. 167)
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– Bon, on peut savoir exactement ce qui te fait rire, perroquet mal éduqué ? – questionna la marionnette qui commençait à s’énerver.
– Je ris de tous ces nigauds prêts à faire n’importe quelle bêtise et qui se font avoir par plus malins qu’eux.
– De qui tu parles ? De moi ?
– Mais oui, je parle de toi, mon pauvre Pinocchio, qui est assez simplet pour croire que l’on sème et que l’on récolte l’argent dans les champs, comme on fait pousser des haricots ou des citrouilles. Moi aussi, il m’est arrivé d’y croire et, aujourd’hui, crois-moi, je le regrette. Aujourd’hui – mais c’est un peu tard – je sais que pour amasser honnêtement un peu d’argent, il faut d’abord savoir le gagner, soit en travaillant de ses mains, soit en faisant fonctionner son cerveau.
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Permettez... que je vous invite à la matinée de demain soir. Mais dans l'apothéose que le temps pluvieux menace de pleuvoir, alors le spectacle, au lieu de demain soir, sera avancé à demain matin, à onze heure avant l'après-midi.
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- Enfin, cria Pinocchio en colère, peut-on savoir de quoi tu ris, Perroquet mal élevé ?
- Je ris de ces nigauds qui croient à toutes les sottises qu'on leur raconte et qui se laissent attraper par plus malin qu'eux.
- Tu parles pour moi, peut-être ?
- Oui, je parle pour toi, pauvre Pinocchio, de toi qui es assez benêt pour croire que l'argent peut se semer et se récolter dans les champs, comme les haricots et les courges. Moi aussi, je l'ai cru autrefois, et aujourd'hui j'en subis les conséquences. Aujourd’hui — mais il est trop tard ! — je suis convaincu que pour amasser honnêtement un peu d'argent, il faut savoir le gagner, soit par le travail de ses propres mains, soit par l'ingéniosité de son propre cerveau.
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