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Citations de Catherine Ganz-Muller (44)


Hans a recensé le fonds dans l'espoir de refaire un catalogue. Il manque tant de livres que cela ne lui a pas pris plus de quelques jours. Grâce à cet inventaire, il fait des vitrines différentes toutes les semaines avec des titres un peu oubliés. Plus de commandes, plus de nouveautés, il faut improviser avec ce qu'il y a et tenter d'attirer les clients. Cette activité occupe tout son temps et lui remplit la tête. La littérature chasse l'actualité. Il s'y réfugie, comme enfant il se réfugiait dans les pas de Lygie. Il navigue dans ses souvenirs, de Siddhartha aux Scènes de la vie d'un propre à rien. Hermann Hesse et Joseph von Eichendorff sont ses compagnons, mais aussi Tolstoï, Cervantès et tant d'autres qư'il a côtoyés durant ses heures de lecture.
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Un livre, dans quelque état qu’il soit, est important pour ce qu’il contient, non pour son apparence. Souviens t’en, Hans. Un livre est comme un homme, son habit ne compte pas.
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Il est plus de 20h30 lorsque Ludwig Brodsky saute du tram dans la Budengasse.
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En fait, tu aimais l'idée que tu te faisais de l'amour, et ce garçon n'y correspondait pas. J'ai lu quelque chose comme ça dans un roman : après son mariage, un vrai fiasco, l'héroïne prend conscience que son sentiment pour son mari n'est pas à la hauteur de ce qu'elle avait imaginé dans ses rêves. Imaginer l'amour et le vivre, c'est tout à fait différent.
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Une phrase de La Montagne magique de Thomas Mann lui vient à l'esprit : "l'homme ne vit pas seulement sa vie personnelle comme individu, mais consciemment ou inconsciemment il participe aussi à celle de son époque et de ses contemporains."
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Dans ce désastre de ruines et de honte, au milieu d'un désordre incommensurable, Hans retrouve toute son énergie. Il ignore ce qu'est devenue la famille Mendel mais par un blocage de son esprit, il est convaincu qu'ils vont revenir. Qu'un matin, il verra poindre la haute silhouette d'Alexander. Alors il se met au travail.
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- J'espère que tu n'es pas de la famille de ce Georges Mandel, le ministre juif! assène-t-il avec mépris.
- Non, pas du tout. D'ailleurs son nom s'écrit avec un «a». Cependant, moi aussi je suis juive..
- Je sais, mais toi, ce nest pas pareil. T'es une bonne juive!
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N'est-ce pas agréable de voir une jolie femme dans une belle toilette ? Je suis certaine que votre journée en est moins triste ! Allez, fêtons cette nouvelle année en espérant qu'enfin elle nous apporte la paix !
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- Tu es le dernier souvenir de ma vie d'avant, Hans.
Toi et la Buchhandlung Mendel. Vous serez mon bouclier contre le désespoir.
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Frau Hartmann est vraiment la parfaite concierge pense-t-il. Fidèle à la réputation de cette corporation qui navait pas besoin du nazisme pour remplir son rôle de fouineur. Aujourdhui, elle peut être délatrice en toute impunité !
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Le repas se termine juste avant les douze coups de minuit. En portant un toast à la nouvelle année, face aux siens, Alexander a le pressentiment de célébrer la fin d'une époque, d'enterrer un temps révolu de bonheur et d'équilibre. Retrouverons-nous un jour un groupe semblable à celui réuni ce soir? se demande-t-il.
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... je voulais que chacun ait la possibilité d'avoir un livre dans les mains, qu'il soit riche ou pauvre. (page 29)
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Une femme propriétaire d'une librairie créée par un juif ... le monde évolue bien !
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Aujourd'hui, il trinque avec une grande bourgeoise un peu sophistiquée dans une ville en ruine.
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S'il cesse de penser, chaque être humain peut agir en barbare (Hannah Arendt)
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Seules la culture et la beauté peuvent briser les barrières sociales, n'oublie jamais cela, Hans !
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Un livre, dans quelque état qu'il soit, est important pour ce qu'il contient, non pour son apparence.(...). Un livre est comme un homme, son habit ne compte pas.
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Hans m'a vendu la Librairie peu de temps avant de mourir. Je l'ai dirigée seul pendant quarante-trois années. Après moi, elle reviendra à Lisbeth. Une femme propriétaire d'une librairie créée par un juif... Le monde évolue bien ! (p. 255)
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Deux jours plus tard, la presse appellera cette nuit du 9 novembre la " nuit de Cristal", Reichskristallnacht. Jusqu'à ce jour, le cristal était pour Hans un verre pur et limpide, donnant un son mélodieux. Il n'ose pas croire que l'épuration de tant de juifs soit associée à la pureté dans l'esprit des nazis ! (p. 121)
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Que suis-je au milieu de tout cela ? se demande-t-il.
Un jeune libraire qui tente de sauver quelques livres pour l'amour d'un homme qui n'est même pas mon père. Pour la passion de la littérature, de cette liberté incomparable qu'elle offre aux lecteurs. Et pour tenir tête aux nazis. (p. 153)
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