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Citations de Catherine Locandro (94)


Enfant elle allait à l'église, avec ses parents. Elle aimait croire en Dieu, c'était comme croire en la magie, en un autre monde que celui dans lequel elle était obligée de vivre, si terne. La réalité ne l'a jamais satisfaite. Elle a beaucoup prié pendant la guerre.
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Catherine Locandro
Enfant, elle allait à l'église avec ses parent. Elle aimait croire en Dieu, c'était comme croire en la magie, en un autre monde que celui dans lequel elle était obligée de vivre, si terne. La réalité ne l'a jamais satisfaite. Elle a beaucoup prié pendant la guerre.
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Greta était devenue une artiste par la force de son propre désir, mais elle était demeurée sa vie durant une paysanne, avec cet esprit parfois si prosaïque, cette peur de manquer. Cela, c'était son héritage, ce que lui avaient légué des générations entières de fermiers, fruits d'un arbre généalogique profondément enraciné dans la terre.
Et ces deux pans de sa personnalité, irréconciliables, avaient fait d'elle une femme double, perpétuellement incertaine.
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Sans parler de la crainte qu'il inspirait à tout le monde. Mauritz Stiller, le plus grand réalisateur suédois de son temps! Enfin, suédois, pas vraiment. Moshe Stiller était né à Helsinki, alors que la Finlande faisait encore partie de l'Empire russe. Orphelin à quatre ans, il avait fréquenté l'école rabbinique et appris le violon, dont il jouait en virtuose. Touche-à-tout de génie. A vingt et un ans, il avait fui son pays, refusant de faire son service dans l'armée russe.
Eternellement déplacé, décalé... Greta partageait avec lui ce sentiment de ne pas être en phase avec le reste du monde.
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" [...] On voyait sur le film ce qu'on n'avait pas tout à fait vu en réalité. Entre elle, la pellicule et l'écran, un accord inexplicable se faisait. Un rapport mystérieux..." Garbo, créature de cinéma par excellence, qui ne se révèle entièrement qu'à travers l'émulsion du film.
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Greta séduisait les hommes et les femmes, ne demandant qu'à s'enflammer. Sa froideur est son garde-fou, elle la protège de ses embrasements. Et elle attise le désir chez les autres.
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"Il t'a eue... Son histoire de cahier, c'était juste pour te délier la langue. Trop fort, le psy ! Il te propose d'écrire... pour te faire parler."
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Petit à petit, Rudy assiste à la naissance du style si particulier de son frère. Cette façon de se tenir bien droit, de balancer la tête en arrière pour éviter les coups sans jamais quitter son adversaire des yeux, de tenir sa garde basse, de feinter… Toutes ces choses qui sont déconseillées aux apprentis boxeurs mais qui lui réussissent. Même Stoner, qui lui reprochait sa mauvaise défense, finit par le laisser faire.
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Une fois dans la salle, [il] ressent le mélange de concentration et d’énergie brute qui se dégage des jeunes boxeurs. Certains sautent à la corde, d’autres tapent dans des sacs, d’autres encore se regardent boxer dans un grand miroir. Chacun est absorbé par ses propres performances et par le désir de se dépasser. Toutes ces sensations s’imposent à lui et l’envahissent sans qu’il ait vraiment de mots pour les décrire. Simplement, il a l’impression de pénétrer dans un lieu à part, avec ses rituels et ses propres règles. Sa propre respiration. Et il est intimidé […]
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Alors je deviendrai un peu comme ces personnages de roman que tu aimes tant et qui vous hantent bien longtemps après avoir lu leur histoire. J’ai compris maintenant. Il y a des livres qu’on n’oublie pas. Des livres qui nous transforment peut-être.
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Nous avons rendu des hommes et des femmes malheureux en leur faisant croire que nous les aimions. Et nous nous sommes mis à la torture pour tenter d’y croire nous-mêmes.
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Tu t’es épanouie. Tu as trouvé un travail que tu aimes, des gens qui t’apprécient et te font confiance. Tu as quitté le monde de la dépression, que notre solitude avait encore prolongée. Moi, notre solitude me convenait. Mais nous ne sommes plus seuls. Ni invisibles. Les autres nous voient désormais, ils voient ce que nous sommes. Ce que nous avons toujours été. Toi seule peux aller vers la lumière, elle te va bien. Moi je reste dans l’ombre.
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Je n’étais pas un intellectuel comme eux, ou comme toi. J’aimais les livres, tu le sais. Mais ils n’étaient qu’une distraction. Je les oubliais à peine refermés.
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J’étais trop jeune pour comprendre que tu n’étais pas aveugle mais que c’était juste ta vie, ce que tu avais toujours connu, ce que tes parents t’avaient appris : tu étais là pour te sacrifier. C’était la seule façon pour toi d’être acceptée, sans parler d’affection et encore moins d’amour, puisqu’on t’avait mis dans la tête que tu ne valais pas mieux que ça…
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Il y avait aussi eu des mensonges dans les rares confidences faites par Anna. Cette histoire de mariage caché et le pedigree de Sacha, sa naissance à Rouen, sa mère instable, son beau-père blanchisseur… Un portrait soigné, digne d’un roman ! Comment avaitelle pu être aussi crédule ? Elle aurait dû se méfier de quelqu’un qui aimait tant les livres.
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J’ai l’impression d’être devenue une machine. Je fais les choses sans y penser, sans qu’elles me touchent. Je me lève le matin, je travaille, je reviens le soir. Sacha agit de la même façon. La distance est toujours là entre nous. En apparence, rien n’a changé et pourtant tout est différent.
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J’ai toujours pensé que les amours les plus belles étaient les amours incestueuses… J’ai déjà entendu cette chanson mais ce jour-là elle me saisit. Échanges de regards entre Sacha et moi. Rien ne s’est encore passé entre nous, mais nous savons.
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La vérité était un gouffre qui vous aspirait dès que vous aviez le malheur de vous pencher au-dessus de ses ténèbres.
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Il avait connu Sergio, avait vu Adrien grandir… Un homme seul, très discret mais dont le sourire était toujours affable. Comme il n’était pas dénué d’un certain charme, Sergio ne l’avait jamais aimé. Il se méfiait. À présent, elle s’en amusait… Pourquoi ne pas passer le voir ? Elle ignorait de quels maux il souffrait exactement, son infirmière ne lui ayant jamais rien dévoilé des soins qu’elle lui dispensait, mais sa solitude devait être plus cruelle encore sous un tel climat et dans son état de faiblesse.
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Je l’aimais sans m’en rendre compte. Je n’ai jamais pensé vivre, encore moins me marier avec lui jusqu’à nos retrouvailles, après ma dépression. Et là ça s’est imposé, comme une évidence.
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