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Critiques de Cecelia Ahern (806)
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La vie est un arc-en-ciel

Roman épistolaire contemporain, La vie est un arc-en-ciel me semblait un peu étrange au début. Pas tellement pour le sujet, mais pour son héroïne

Rosie se rend au bal du lycée et passe la nuit avec son cavalier. La jeune fille se retrouve alors enceinte, et cette grossesse non désirée la pousse à abandonner ses projets d’études supérieures.

Au début, j’ai donc eu du mal. Cela provient sûrement de mes préjugés personnels. J’ai toujours fait passer mes études avant le reste et je ne me serais jamais retrouvée dans une situation telle que celle de Rosie (sans doute parce que je n’aurais jamais pris les mêmes risques qu’elle). Aussi, une jeune fille qui abandonne ses études pour un bébé et qui, ensuite, se plaint du bébé en question dans toutes les lettres qu’elle écrit… Cela semblait trop scabreux pour moi.

Et puis, j’ai tenté d’oublier mes préjugés. De laisser mes réactions d’ « étudiante modèle » au placard. Et j’ai fini par comprendre à quel point Rosie était quelqu’un d’admirable.

La jeune fille voit ses rêves partir en fumée à cause d’un bébé qu’elle n’a pas voulu et qui l’empêche de dormir la nuit à cause de ses hurlements et de ses pleurs. Et pourtant, elle aime ce bébé. Elle se sacrifie pour elle (le bébé est une fille), va de petits boulots en petits boulots, accepte n’importe quoi pourvu que cela lui permette de payer ses factures et d’offrir une vie décente à sa fille. Arrivée à la fin du livre, la mère de Rosie lui révèle à quel point elle-même et son mari ont toujours admiré Rosie et tout ce qu’elle a fait. Et arrivée à ce stade de l’histoire, j’ai compris cette révélation des parents de Rosie. Car la jeune fille devenue adulte est quelqu’un « de bien ». Elle est courageuse, travailleuse et a inculqué de bonnes valeurs à sa fille. Elle accepte de la laisser tisser des liens avec son père biologique, malgré l’absence de celui-ci dans leurs vies.

La vie est un arc-en-ciel, c’est aussi une histoire d’amour. Entre Rosie et Alex, bien entendu. Mais pour moi, c’est passé au second plan. Ce roman, c’est l’histoire de Rosie. C’est elle qui amène une âme à ce récit, qui le rend passionnant et intéressant. Si l’on ne devait lire que le point de vue d’Alex, le récit de Cecelia Ahern serait ennuyeux. Pas parce qu’Alex est un personnage barbant, mais parce que, par rapport à Rosie, il n’occupe pas beaucoup de « place » dans le roman. Alex est comme moi : l’élève modèle. Il réussit de brillantes études de médecine. Pendant que Rosie bataille pour nourrir sa fille. Lequel est le plus héroïque des deux ? A vous de lire ce roman et de le découvrir par vous-même. Si, comme moi, vous avez (ou croyez avoir) des idées bien arrêtées sur le sujet, préparez-vous à voir vos certitudes mises à mal par cette héroïne hors du commun.
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Un cadeau du ciel

Errer dans les vides greniers permet d'enrichir ma PAL à moindre prix.

Ce bouquin m'a fait de l’œil de part sa couverture, la lecture de la quatrième de couverture me promettait un moment sympa, une bluette que j'aime à lire et qui me fait sourire.

Que nenni !!

Cecelia Ahern nous conduit aux limites de la conscience.

Est-il préférable de se donner à son travail pour asseoir le confort de sa famille au détriment des instants que l'on pourrait passer auprès d'eux ?

Les choix ne sont pas toujours facile et s'avouer la vérité encore moins.

C'est ce à quoi Lou Suffern va devoir faire face, sa rencontre avec Gabriel, Gabe pour les intimes, va le mener à agir et raisonner différemment, lui ouvrir les yeux.

Lou m'a irritée, agacée, déçue, séduite et attristée.

Et oui j'ai versé ma petite larme, on ne touche pas mon cœur de midinette comme ça, mais les mots et les circonstances m'ont touchée.

Une jolie leçon de vie ... A méditer.
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Destiny, tome 2 : Parfaite

J'ai eu peur de ne pas avoir le même coup de cœur que le premier tome. De plus Cecilia Ahern nous fait à plusieurs reprises des petits retours en arrière. Je n'allais pas oublié le tome 1 puisque j'ai enchainé les deux opus tellement le récit était addictif.

Cecilia Ahern m'a offerte des nuits très courtes….

On retrouve Célestine quelques mois après sa fuite. Un jour très important pour elle qui aurait dû la rendre heureuse et indépendante. Mais Célestin est poursuivie car elle représente le symbole d'une grosse révolte. Célestine devra faire des choix pour sa propre liberté. Elle va devoir refaire confiance en l'être humain et compliqué quand tout le monde a quelque chose a caché.

Imparfaite ou Parfaite? Quel est la meilleure des situations?

Un opus qui clôture avec brio la duologie addictive de Cecelia Ahern. Franchement, ce récit prend aux trippes. En arrivant aux dernières chapitres, je me demandais si l'auteure arriverait à nous proposer un semblant d'happy end, un monde serein.

L'auteure met le lecteur à plusieurs reprises mal à l'aise face aux crimes des imparfaits. Le lecteur en devient lui même un criminel, un paria de la société. A sa manière, l'auteure pointe du doigt un gouvernement totalitaire qui prône les bonnes valeurs. Mais on en oublie qu'il n'est qu'un homme ou femme. Un être qui a le droit de faire des erreurs.

On a une ambiance qui rappelle la Seconde Guerre Mondiale où l'on voyait certaines populations marquées jugées indigne de la société par Hitler. Comparer Bosco à Hitler est tout à fait plausible.

J'ai une duologie qui monte en puissance et intense sur deux tomes. Beaucoup de messages forts véhiculés.

La plume de Cecelia Ahern est addictive et fluide. On se laisse facilement embarquée par son univers.

Un immense coup de cœur.

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Postscriptum

À l’occasion de la sortie de « Postcriptum », j’ai visionné l’adaptation de « P. S. : I love you » que j’avais vu (et lu) il y a plusieurs années. Cela m’a permis de bien remettre en tête certains personnages et de me remémorer la trame principale du premier opus. Après lecture de la suite, je peux affirmer qu’il n’est pas nécessaire de lire le premier tome pour comprendre celui-ci, car l’auteure n’hésite pas à réexpliquer les choses, quitte à le faire plusieurs fois… Et c’est l’un des principaux reproches que je pourrais faire : on se répète beaucoup avant de rentrer dans le vif du sujet ! Pour faire plaisir à sa sœur, Holly va passer sur une radio afin de raconter comment elle a réagi face aux messages post-mortem laissés par son époux Gerry. Touchés par ce geste, des personnes ayant une maladie incurable vont fonder le club P. S. : I Love You et vont se rapprocher d’Holly pour qu’elle les aide à laisser quelque chose à leur mort.



Malheureusement, cette idée va faire régresser notre héroïne qui va rentrer dans une spirale dépressive. S’attacher à des personnes qui vont mourir prochainement est évidemment difficile, car on risque d’être brisé de nouveau… Peu de gens sont capables d’encaisser cela, car il faut avoir un certain recul ou des épaules assez larges. C’est donc compréhensible qu’Holly se préserve ! Toutefois, elle va faire une grosse rechute en quelques pages, sans avoir agi au préalable. On réalise rapidement qu’elle est très instable. La phase de deuil n’est clairement pas passée et ce, même si la jeune femme a retrouvé l’amour avec Gabriel et envisage de déménager pour habiter avec lui… Ainsi, elle a des idées noires et se renferme dans sa bulle. Le lecteur va donc faire face à de nombreuses réflexions sur la vie, la maladie et la mort, ce qui va rendre l’ambiance assez déprimante. On utilise également beaucoup le pathos, ce que je n’apprécie pas. De plus, pendant un bon tiers du livre, Holly ne va cesser de ressasser les mêmes pensées, n’hésitant pas à parler de la situation à quelques proches, qui vont souvent lui apporter des réponses similaires. Tous ces éléments m’ont donné une impression pesante…



J’ai réellement eu du mal à rentrer dans le récit, car Holly va mettre du temps avant, sans grande surprise, d’accepter la proposition du club P. S. : I Love You. Or, c’est finalement une fois que l’on apprend à connaître les différents membres que je suis enfin parvenue à apprécier ma lecture ! Tous ces individus ont une belle personnalité et ont surtout un très joli projet pour accompagner leurs proches dans ce moment difficile. Ginika, une jeune mère ne sachant pas écrire, est le personnage qui m’a le plus émue. Ce qu’elle laisser derrière elle pour la petite Jewel et, surtout, la manière dont elle l’a fait, est bouleversant ! Elle est clairement le point fort de ce roman. D’ailleurs, je l’ai largement préférée à Holly dont j’avais oublié le tempérament parfois pénible, névrosé et caractériel. Certes, c’est une héroïne qui a bon fond et plusieurs qualités néanmoins, son côté pessimiste et irritable a trop pesé dans la balance. Elle m’a également agacée dans sa relation avec Gabriel.



Cette suite s’est révélée intéressante et émouvante dans son dernier tiers, en particulier grâce à de belles personnalités des membres du club. Les ultimes messages de ces derniers m’ont parfois mis une boule au ventre ! Ressentir ces émotions fortes a estompé mon ressentiment face au début long, répétitif et difficile. C’était finalement une jolie lecture, même si j’estime que le premier tome suffit à lui-même et ne pourra pas être surpassé. Merci encore aux éditions Milady pour cet envoi.
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L'année où je t'ai rencontré

Il y a un petit moment que je n'avais pas lu de roman de Cecelia Ahern. Quand j'ai vu que son dernier roman : L'année où je t'ai rencontré était disponible sur net galley, je n'ai pas hésité une minute :) Merci aux éditions Bragelonne pour l'envoi.

Jasmine aime deux choses : sa sœur, Heather, et son travail. Lorsqu’elle est licenciée, elle découvre qu’elle ne sait pas qui elle est réellement.

Matt aime deux choses : sa famille et l’alcool. Sans eux, il sombre.

Le soir du réveillon du nouvel an, le chemin de Jasmine et Matt va se croiser.. Ils ont du temps à ne savoir qu’en faire et se trouvent tous les deux à la croisée des chemins, ce qui va leur permettre de nouer une amitié aussi surprenante qu’inattendue..

L'année où je t'ai rencontré est un roman sympathique, avec des personnages qui m'ont plu. Même si au début, je l'avoue, j'ai eu du mal à m'attacher à eux. Cela est venu au fur et à mesure que je tournais les pages.

J'ai apprécié l'histoire, simple mais bien trouvée. Le fait de perdre son travail va faire faire d'autres choses à Jasmine. Pour son plus grand plaisir ou son désarroi, ça dépend des jours..

Ce livre se lit très rapidement mais je ne suis pas sûre d'en garder un grand souvenir. C'est intéressant, ce pas un grand roman mais une lecture divertissante, c'est déjà ça :)

Ma note : 3.5 étoiles
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Destiny, tome 1

Sous les conseils de Les Fantasy d’Amanda, j’ai plongé dans « Destiny » en prenant le risque d’acquérir directement les deux tomes de cette duologie !… Finalement, j’ai bien fait de l’avoir écoutée et d’avoir acheté la suite sans savoir si j’allais aimer le récit, car c’était super. De plus, la fin est haletante et donne envie de directement enchaîner avec le deuxième opus… (Ce que j’ai d’ailleurs fait !)



Je me suis tout simplement régalée avec cette dytopie ! L’idée de base est assez classique néanmoins, je trouve que l’auteure a réussi à proposer un scénario à la fois intéressant et prenant. Comme souvent, il s’agit surtout d’une histoire pleine de manipulation, de désillusion, de mensonges, de trahisons et de rébellion. Dans cet univers, tout tourne autour de la perfection : les citoyens se doivent d’être exemplaires, parfaits physiquement et mentalement. Ils ont toute une ligne de conduite à suivre à la lettre sous peine d’être considérés comme des Imparfaits… Ces derniers sont complètement rejetés par le système : d’abord marqués comme du bétail, ils sont ensuite soumis à une dictature les empêchant de vivre comme les autres (couvre-feu imposé, interdiction de prendre certains moyens de transport, impossibilité de fonder une famille, acceptation de brimades de la part des autres citoyens modèles, etc.). Ils deviennent ainsi des moins-que-rien que l’on peut ignorer, harceler ou attaquer à loisir… Ce concept n’est pas sans rappeler les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et l’esclavage. Cela m’a également fait songer à « The Ones » T1 de Daniel Sweren-Becker qui met également en avant une élite et un sous-peuple lynché par le premier. Il est difficile de rester de marbre face aux abus de la société et à cette ségrégation. Les Imparfaits subissent réellement le pire, si bien que l’on se demande pourquoi une révolte n’a pas eu lieu plus tôt…



Au début de ma lecture, j’avoue avoir eu du mal avec la notion de perfection… En effet, je me demandais ce que c’était d’être parfait. Autant l’idée a été très bien exploitée lorsque l’on parlait de perfection morale : le comportement à adopter en société et les actions qui sont interdites ou considérées comme nuisibles à la Guilde/au système sont rapidement claires et bien définies… Mais qu’en est-il du physique ? J’ai cru comprendre qu’il y avait toute sorte de physionomies : des couleurs de peau différentes (noirs, blancs, métis), des silhouettes plus ou moins grosses et des traits en rien identiques. On ne peut pas parler d’harmonie physique ou de dominance comme la couleur de cheveux ou d’yeux spécifiques comme cela a été le cas avec les Aryens. En outre, la perfection physique est, à mon sens, un peu comme la beauté : c’est subjectif. À une époque, la Femme parfaite avait des formes… alors qu’en est-il dans cette société fictive qui fait écho à notre culture ? Je me demande donc QUI a défini cette perfection et quels sont les critères à respecter. Est-on imparfait avec des lunettes ? L’est-on avec de la cellulite ou des poignées d’amour ? Comment considère-t-on une personne handicapée ? On peut même aller plus loin : qu’en est-il de la sexualité ? (Une personne homosexuelle se fond-elle dans la masse ?) Il y a aussi la maladie : un individu perdant ses cheveux à cause du caner est-il imparfaite malgré lui ? Ces questionnements liés au physique parfait, je les ai eus tout au long de ma lecture et je regrette le fait de ne pas avoir de réponse… C’est d’ailleurs l’une des choses qui m’a manqué pour que ce premier tome soit un coup de cœur. Hélas, je ne peux même pas me faire une idée en comparant la beauté des personnages entre eux, car les descriptions physiques des protagonistes sont courtes et principalement limitées au visage et à quelques particularités comme la carrure, la musculature ou le regard. L’univers est pourtant riche et les rebondissements sont bien décrits. Or, l’auteure est malheureusement assez avare en détails avec ses personnages. Dommage !



Ce détail mis à part, j’ai été conquise par l’ambiance du livre. La culture de la perfection, de l’apparence et de l’unité sont poussés jusqu’au bout. Évidemment, on se rend rapidement compte des problèmes engendrés par ce système bottant en touche toute personne faisant des erreurs, ne rentrant pas dans le moule ou, pire, portant assistance à des rebus de la société. Comme dans toute dystopie, le personnage principal va ouvrir les yeux sur ce qu’elle entoure… Et pas de la plus douce des façons ! Ainsi, Celestine va bien évidemment tomber en disgrâce. Elle va ainsi se rendre compte que le monde dans lequel elle vit est loin d’être idéal. Elle qui pensait son destin tout tracé et qui imaginait déjà le meilleur va se brûler les ailes. Malheureusement, on ne pardonne pas un faux pas, même lorsque l’on a une situation que l’on juge idéale. Un pion. C’est tout ce qu’elle va devenir dans ce nouveau monde hostile, injuste et violent. J’ai vraiment ressenti de l’empathie pour elle… Adhérant pleinement à son raisonnement, j’aurais moi-même commis une erreur similaire à la sienne… De plus, la scène du marquage est réellement terrifiante et m’a donné des sueurs froides… Celestine est une héroïne courageuse, idéaliste, vive d’esprit et intéressante à laquelle on s’attache aisément. Les situations qu’elle va traverser ou les humiliations qu’elle va vivre nous révoltent autant qu’elle. Pour toutes ces raisons, j’ai ressenti beaucoup d’émotions au fil de ma lecture et imaginais pleinement les scènes.



Le rythme est bien géré. Le début est assez lent, ce qui permet à Cecelia Ahern de planter son décor, présenter les différents protagonistes ainsi que leur famille et laisser le temps au lecteur de s’habituer au concept. Une fois l’erreur commise, les choses vont se bousculer à toute allure, ce qui va rendre la lecture très addictive ! Cela dit, d’autres lecteurs ont trouvé la mise en place assez longue, ce qui peut se comprendre… Tout est une question de goût. La plume de l’auteure est à la fois simple, jeune, actuelle, rythmée et fluide. Ses répliques ont du mordant et sont utiles à l’intrigue. Découvrir la nouvelle vie de la jeune narratrice est donc très agréable. En revanche, je dois reconnaître que certaines choses sont prévisibles comme le comportement de Bosco, le rendez-vous ou encore le personnage d’Art. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment apprécié ce dernier. Je l’ai trouvé très lisse et absent pendant une grande partie du récit. En tant que petit ami de l’héroïne, je m’attendais à le voir davantage investi ! Heureusement, les autres personnages secondaires semblent intéressants, attachants ou prometteurs. Les parents de Célestine, notamment sa mère, sont vraiment adorables et protecteurs. Même lorsque le déshonneur s’abat sur leurs proches, ils se montrent présents. Il y a aussi le grand-père un brin déjanté qui semble en savoir plus qu’il n’y paraît ! Carrick et Pia Wang font également partie de ceux qui m’ont marquée. Il me tardait de savoir quel destin attendait tout ce petit monde…



Malgré ses quelques défauts, cet opus s’est révélé être un très bon moment de lecture. Comme Celestine, on est pris dans une course folle où rebondissements, manipulations, secrets et actions s’entrecroisent. Une fois la dernière page tournée, je me suis directement jetée sur la suite en espérant qu’elle soit aussi géniale que ce premier tome prometteur, sombre, prenant et fluide. Ce que j’en ai pensé ? Vous le saurez très bientôt, mais sachez que je vous conseille d’ores et déjà cette saga.
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P.S : I love you

J'ai entendu parler de l'histoire, j'ai vu le film, suis accessoirement tombée amoureuse de Gerard Butler, et me suis dit qu'il fallait absolument découvrir le roman à l'origine de l'histoire ! Manque de bol, j'ai été déçue... C'est rare, mais ça arrive parfois. Le livre est nettement moins attachant que ce que j'ai découvert à l'écran. Je dirais même qu'on est bien loin du charme du film...



Holly est une jeune femme effondrée depuis la mort de l'amour de sa vie : son époux Gerry. Elle refuse de sortir de chez elle ou de fréquenter des gens et se contente de passer ses journées sous la couette à pleurer sa disparition. En fait, le problème d'Holly, c'est que sa vie ne tournait qu'autour de Gerry, ce qui fait que depuis son décès, elle erre comme une âme en peine sans vraiment se sentir prête à reprendre son existence en main. Sortir, trouver un travail, faire de nouvelles connaissances sont tout simplement des choses impossibles à envisager pour Holly. Jusqu'à ce qu'elle reçoive dix lettres de Gerry rédigées peu avant sa mort et qui contiennent chacune des instructions précises pour reprendre goût à la vie. Alors, tout doucement, Holly va suivre ses conseils et remonter la pente... Tout commence avec une soirée mémorable au karaoké du coin et se poursuit avec la recherche d'un travail digne de ce nom. Sans oublier la fréquentation de ses meilleures amies qui lui permettent d'alléger son chagrin et avec qui elle tente d'oublier ses malheurs en participant à moults soirées bien arrosées...



Le problème de ce bouquin, c'est que ce n'est ni plus ni moins qu'une longue répétition des mêmes actes et des même pensées. Du début à la fin, on a droit aux sempiternels cas de conscience d'Holly et je dirais qu'après tout, jusque-là, c'est normal. Oui, il est normal qu'elle culpabilise et qu'elle se reproche de continuer à vivre, comme il est normal qu'elle envie ses amies qui, elles, poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Le problème, c'est qu'Holly est en boucle dans ce livre. On revient sans arrêt sur les mêmes réflexions, les mêmes scènes, les mêmes gestes, jusqu'au moment gonflant où on prend conscience qu'au final, il ne se passe pas grand-chose et surtout rien de constructif malgré ses efforts. (En même temps, un an, c'est court pour reprendre goût à la vie après le décès d'un époux...) Je crois que le pire, c'est peut-être l'absence complète d'histoire, tout simplement. Alors oui, Holly va expérimenter certaines choses (dans des proportions parfois un peu ridicules mais qui constituent un grand pas pour elle), elle trouve du travail, rencontre des gens nouveaux et sort peu à peu de son chagrin, bref tout ça c'est très bien, mais finalement le récit n'est qu'une succession de scènes anodines où l'absence d'évènements intéressants nous livre une lecture barbante au possible. On se demande sans cesse où l'auteur veut en venir et mon dieu : ce que c'est agaçant !...



L'entourage d'Holly est un ramassis de filles superficielles qui passent leur temps à cancaner, à se disputer, à se réconcilier, à picoler, et qui m'ont toutes tapé sur le système ! Sans parler de sa famille pour qui je n'ai pas ressenti de réel attachement. C'est étrange, mais le seul qui a su me toucher un minimum, c'est justement son malheureux frère aîné Richard que chacun s'amuse à ridiculiser et à faire passer pour un être insensible et froid alors qu'il est dès le départ le plus émouvant de tous avec ses secrets.



Il manque une sérieuse dose de tendresse et de coeur dans ce bouquin. Rien n'est attachant, rien n'est transcendant, pas même ces fameuses lettres reçues de Gerry après sa mort. C'est ce qu'il y a de plus terrible dans un livre qui évoque le deuil et le chagrin et qui s'appuie sur cette correspondance touchante en voulant en faire la partie centrale du récit. Cecelia Ahern a certainement voulu nous sensibiliser à la perte et au chagrin d'une jeune femme pour qui l'idée de la mort était une réalité plus que lointaine, mais elle a juste réussi à m'ennuyer profondément sans faire passer la moindre émotion à travers son histoire. On comprend bien à quel point les choses sont difficiles pour Holly. Se lever péniblement le matin et faire quelque chose des heures à venir alors que l'envie vous manque, voir les autres s'épanouir autour de soi alors que votre vie est un véritable désert affectif, supporter les regards des autres, leur hypocrisie ou leurs jugements quand vous paraissez aller mieux, tout cela est assez bien rendu par l'auteur. Le problème se situe surtout au niveau de la psychologie de ses personnages qui sont extrêmement agaçants et surtout au niveau de l'histoire en elle-même - voire l'absence d'histoire !



C'est un jugement un peu sévère pour un livre dont j'attendais peut-être trop...



Je suis arrivée laborieusement à la fin, sans même avoir envie de connaître les ultimes changements dans la vie d'Holly ou savoir de quoi son avenir sera fait. Quand on se sent aussi éloigné du destin des personnages que ce que j'ai ressenti en lisant PS : I Love You, pour moi, ça signifie simplement que le pari est loupé...



Un coup pour rien. Dommage...
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P.S : I love you

Une histoire poignante qui me laisse toute bouleversée.

Ayant éclaté en sanglots en moyenne un chapitre sur deux, autant dire que cette lecture ne se lit pas d'une traite malgré le plaisir que l'on a de vouloir voir défiler les pages. Des pauses sont nécessaires et pourtant je suis scotchée et impressionnée.



L'histoire est magnifique, sans fausses notes, du début jusqu'à la fin. Un jeune couple très soudé. L'un décède. Jeune, beaucoup trop jeune. Et si il est difficile de partir en laissant son âme soeur, il est très difficile de continuer à vivre sans son âme soeur également. Gerry laisse donc dix lettres à Holly. Une par mois. Pour l'aider à survivre puis tout bonnement à vivre...

Ces lettres ne sont pas longues et pourtant en quelques mots chargés d'émotions qui vous retournent comme une crêpe. Il faut dire que je me suis pas mal identifiée à Holly, ses réactions m'ont paru authentiques. Quel talent que possède cette auteure, pouvoir nous faire ressentir aussi pleinement la détresse de la jeune femme.



Bref c'est beau. C'est même drôle par moment. Mes passages préférés sont également les plus purs, ceux où l'on voit Gerry. Deux petits chapitres sur 41. Et pourtant...



Une vraie claque, bien mieux que le film qui est déjà très bon. J'en ai encore les larmes aux yeux à y repenser...



Challenge Trivial Reading VI
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La vie est un arc-en-ciel

Cecelia Ahern fait partie de mes auteurs favoris de l’année 2019 ! Ayant bien accroché à ses romans contemporains, j’ai acheté deux de ses romances en croisant les doigts pour que je passe un aussi bon moment qu’avec les autres. Finalement, je ressors satisfaite de ma lecture, mais pas aussi conquise que je ne l’aurais cru ! En effet, j’ai trouvé que l’histoire d’amour était trop classique et pleine de clichés. On se serait cru dans un film américain avec plein de petits twists prévisibles ! Au fil des chapitres, on constate qu’il y a vraiment trop d’amourettes, des rebondissements attendus (nouveau compagnon, cocu, travail, décès, etc.) et quelques répétitions… Cela faisait too much, ce qui a nui à mon ressenti global… Le récit aurait été encore meilleur s’il n’avait pas été aussi long et si j’avais ressenti un peu plus de surprises au fil de l’histoire…



Cela dit, ces éléments n’ont pas été rédhibitoires pour autant ! En effet, comme dit plus haut, j’ai bien aimé ce roman. Tout d’abord, il correspondait pile à ce que je désirais lire sur le moment : une romance simple avec des personnages attachants. Les personnages principaux, Rosie et Alex, ont très vite su se montrer adorables, drôles, touchants et débrouillards. J’ai adoré leurs échanges que ce soit entre eux ou avec leurs proches. Rapidement, on ne souhaite que le meilleur pour ce tandem, que ce soit ensemble ou séparément. Ce sont deux protagonistes investis dans leur vie et dans leur travail. Malgré la distance qui les sépare ou les chemins qu’ils ont empruntés, ils sont toujours là pour le meilleur comme pour le pire. Leur entourage est également super. Katie, la fille de Rosie, a été le personnage que j’ai le plus apprécié, car c’est une demoiselle pleine d’humour et de franchise. Elle sait se montrer vache avec ceux qu’elle n’aime pas et fonce tête baissée pour réaliser ses rêves. Ressemblant énormément à sa mère, j’ai aisément accroché à son tempérament. Ruby, l’amie de Rosie, est également un personnage secondaire très sympathique. Véritable bout en train, elle a réussi à me faire rire plus d’une fois. Les parents de l’héroïne ont également su trouver une place dans mon cœur, en particulier la mère. Ce sont vraiment les personnages qui font la force de cet ouvrage. Sans eux, je doute que j’aurais réussi à passer outre les défauts.



« La vie est un arc-en-ciel » tire son originalité grâce à son format : on est uniquement sur des retranscriptions de mots, de lettres, de mails et de tchats. Il ne s’agit pas uniquement d’échange entre les deux héros. Cela peut être également des courriers officiels ou des conversations avec leurs proches. Vous l’aurez compris : on est sur un roman épistolaire contemporain. Pour ma part, j’ai mis un peu de temps à m’y faire, puis je me suis laissée portée avec plaisir. J’ai aimé le fait que cette histoire s’étende sur plusieurs années : on suit tout ce petit monde de leur enfance jusqu’à leur cinquante ans ! Autant dire qu’il va s’en passer des choses et que l’on prend vraiment le temps de s’attacher à eux progressivement. Les voir grandir, avoir des difficultés, les surmonter et faire des rencontres a été captivant. Je ne trouve rien à redire sur le style de l’auteure : elle arrive toujours à m’emporter avec ses mots simples. Ainsi, j’ai hâte de retrouver sa plume avec « La vie et moi » qui m’attend dans ma PAL de janvier…
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Un cadeau du ciel

Moi qui n'aime pas les petites livres, j'ai été attirée par l'écrivaine qui en soit, nous a déjà fortement émue avec PS : I Love You.



je me suis laissée aller dans le train à lire les deux, trois, 4, 5 , 6 premières pages et je n'ai pas su m'arrêter ôO. une histoire magnifiquement bien écrite, une histoire bien construite, une psychologie PARFAITE ... Et la chute du livre, superbe.



Cette histoire m'a bouleversé pourtant comme on peut en lire le résumé, il n'est pas très attrayant et la couverture, pas très ... attirante, mais croyez moi ... prévoyez des Kleenex car votre coeur sera bombé en émotions.



je vous le conseil grandement.
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La vie et moi

Ce p'tit livre est un bonbon... un roman feel good par excellence... Mais attention, ce n'est pas un GRAND livre... mais il rempli l'objectif de nous faire passer un bon moment de lecture, sans prise de tête, sans émotion en montagne russe, sans phrase compliquée... un personnage principal féminin un brin déjantée, un brin asociale, un brin décousue, à la personnalité pleine d'étincelles... Un personnage attachant et auquel il peut être facile de s'identifier. J'ai trouvé merveilleuse cette idée d'avoir rendez-vous avec notre vie... question de déposer le bilan... et de voir comment on a envie de vivre la suite... Faire des constats, et agir... ou bien rester pris dans nos vieilles habitudes confortables... Bref, un livre léger, plein d'humour et d'amour... Une belle lecture !
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Les jours meilleurs

Après avoir apprécié la saga young adult Destiny ainsi que deux romans contemporains de Cecelia Ahern, j’ai décidé de continuer ma découverte de cette auteure sous les conseils de Stéphanie des éditions Milady. Cette dernière avait eu un coup de cœur pour « Les jours meilleurs » qui a remporté le Prix des lectrices cette année. Curieuse de voir si ce roman était aussi plaisant que les autres, j’ai rapidement commandé cet ouvrage auprès de mon libraire. La lecture fut très sympathique cependant, elle ne détrône pas « L’année où je t’ai rencontré » qui reste à ce jour le titre que j’ai préféré…



Parfois, le hasard se joue de nous. Si j’ai plongé dans ce livre, c’était pour m’occuper l’esprit et me détendre. Or, le début a fait écho à ce que je traverse en ce moment. Les soixante premières pages ont été assez difficiles émotionnellement. En effet, l’ouvrage aborde des sujets sensibles comme la maladie, la mort, la dépression, le harcèlement, la pression sociale, l’isolement et la duperie. Il faudra donc veiller à ces éléments si l’on décide de plonger dans l’aventure… On est directement face à une phase de deuil avec Kitty, la journaliste déchue, qui perd sa meilleure amie et mentor. C’était assez chargé émotionnellement et bien retranscrit. J’ai été tentée de changer de lecture, mais je ne savais pas si je la reprendrai plus tard. En général, les romans reportés comme cela tardent avant de revenir entre mes mains. J’ai donc pris sur moi et me suis accrochée… Et je ne le regrette pas ! D’ailleurs, même si je n’ai pas eu de l’affection avec l’héroïne, j’ai aimé qu’elle prenne sur elle, aille de l’avant et se surpasse malgré les difficultés qu’elle va rencontrer. Kitty va enquêter sur un article que son amie défunte n’a jamais écrit. Cette enquête va l’obliger à ne pas se morfondre et à tout donner pour découvrir le lien de la seule chose qui l’aiguille pour concevoir le fameux article : cent noms d’inconnus ! Très vite, l’enquête où elle patine va devenir un divertissement. Une mission. Un objectif à analyser et réaliser jusqu’au bout.



Le début est assez long à se mettre en place et, comme Kitty, on se demande où mènera cette histoire et quel lien ont ces nombreuses personnes… Volontairement, l’intrigue semble brouillonne et touffue… Mais tout vient à point à qui sait attendre ! Les mystères finissent par éclater au grand jour et à nous emporter dans une belle ambiance. Une fois les trois cent pages passées, j’ai adoré l’atmosphère dans laquelle baignait Kitty : c’était drôle, sympathique et chaleureux. L’idée du bus était tout simplement géniale. Le sourire ne quittait pas mes lèvres pendant ce dernier quart, car les personnages secondaires étaient tous touchants à leur manière… (Bon, il y a quand même des personnalités très manichéennes… Par exemple, on voit rapidement ceux qui vont porter préjudice à la journaliste…) Ma préférence va à la vieille Birdie et la pimpante Marie-Rose. Cela dit, d’autres individus comme Eva, Archie et Steve ont également réussi à me convaincre. L’auteure a su proposer de belles rencontres, des moments formidables voire insolites ainsi que de belles valeurs dans son récit. Ce titre célèbre la vie, la transmission et la simplicité. Même dans le banal, il y a de très jolies choses… On est en quelque sorte sur du feel-good, mais plus complexe et avec des thématiques plus difficiles. Il y a également une romance pas forcément nécessaire, mais qui m’a plu quand même… D’autant plus que le jeune homme qui ravit le cœur de Kitty est captivant, sympathique et a beaucoup d’humour. Leurs échanges sont toujours plein de peps et m’ont arraché plusieurs sourires…



« Les jours meilleurs » est un condensé de belles surprises qui mettent du temps à se mettre en place, mais dont la finalité vaut le coup ! J’ai mis du temps à apprécier l’héroïne dont le caractère est longuement caché sous une carapace professionnelle et son côté nombriliste toutefois, j’ai fini par la comprendre et à être touchée par ce qu’elle a vécu. La force de cet ouvrage réside dans les personnages secondaires, notamment parmi ceux appartenant à la liste des cent noms… C’est une belle aventure humaine avec une leçon de vie ! Cette découverte m’a donc plu malgré ses défauts.
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P.S : I love you

Lu dans le cadre de "pioche dans ma PAL" de 09/2018, j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre. Je ne comprend même pas comment ils ont pu l'adapter au cinéma !

L'idée de la liste est bonne mais déjà vu. Sur ce thème je lui préfère largement : "Tu as promis que tu vivrais pour moi" de Carene Ponte.

Là la liste est importante pour Holly parce qu'elle vient de l'homme qu'elle a aimé mais le contenu est assez insipide pour le lecteur je trouve. Il me manquait quelque chose, je n'ai ni ri, ni pleuré, les mouchoirs sont restés dans leur boîte. Au suivant.
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Destiny, tome 2 : Parfaite

Prise par l’intrigue du premier tome, j’avais enchaîné avec le second dans l’heure qui suivait ma lecture. J’avais vraiment très envie de savoir quels événements allaient se succéder. Cette suite est dans la continuité de son prédécesseur : elle apporte son flot d’action, une bonne tension, une multitude de manipulations ainsi que son lot de révélations. Même si j’ai préféré le premier opus, j’ai passé un très bon moment et recommande chaudement cette duologie tournant autour de la thématique de la perfection. J‘ai particulièrement apprécié le développement des Imparfaits, ces individus marqués comme des bêtes et rejetés par la société. On les découvre sous un nouveau rôle : celui d’esclaves ou de main d’œuvre de bas étage qui travaillent comme des forcenés pour l’élite. Malgré leur investissement ou le fait qu’ils ne demandent rien à personne, ils sont toujours considérés comme des parias. Or, aider ou n’engager que des Imparfaits est très mal vu, voire punissable par la loi ! Aux côtés d’un grand nombre de personnages secondaires, le lecteur va découvrir que la plupart des Imparfaits sont innocents… Suite à des injustices, de la jalousie, d’une course au pouvoir ou d’une erreur de jeunesse, la majorité des personnes marquées ne méritaient pas leur sort… Et que dire de ces IDN (Imparfaits De Naissance) qui sont séparés de leur famille le plus tôt possible ? J’ai grandement aimé voir la place des Imparfaits se développer au fil de l’intrigue, l’entraide grandir et la tension être toujours présente. On est dans un climat d’injustice, de rancœur, de douleur et de révolte.



Celestine va rester fidèle à elle-même : courageuse, bonne oratrice, vive, déterminée et impliquée. La seule chose qui m’a énervée, c’est le fait que tout repose trop sur elle, comme dans la plupart des dystopies. Je comprends qu’elle puisse être un symbole ou une porteuse de message et d’espoir… Néanmoins, je ne tolère pas que personne n’agisse réellement et se contente de laisser la demoiselle parler ou agir au nom des autres. Quatre-vingt-dix pour cent des personnages attendent que Celestine prenne des initiatives ou quémandent son plan ! Pourtant, la plupart sont des adultes et doivent avoir la possibilité de faire bouger les choses… C’est un peu pénible de retomber sur le cliché de l’adolescente qui change la face du monde grâce à sa bravoure et à ses alliés. Étant donné le tournant qu’avaient pris les événements ou le fait que l’auteure n’épargne pas son héroïne, je m’attendais à ne pas retomber dans un schéma habituel. Dommage ! Cela dit, j’ai quand même adoré suivre l’évolution de la révolte et le basculement du pouvoir.



Il y a un grand nombre de personnages que l’on va croiser et qui ne seront pas spécialement développés. J’avoue avoir été un peu perdue, notamment lorsque l’on va se retrouver dans un camp rempli d’Imparfaits. Heureusement, la plupart ne joueront qu’un rôle secondaire, ce qui permettra aux protagonistes et aux antagonistes du premier tome de se revenir en jeu et d’être enfin développés ! J’ai par exemple été conquise par le grand-père de Celestine qui va s’avérer être un homme droit, entêté, courageux, affectueux, un peu dément et avec les pieds sur terre. Une fois de plus, la famille de la narratrice va se montrer très investie et protectrice. Les retrouver a été très plaisant ! L’évolution des antagonistes est également intéressante, car ces derniers vont jusqu’au bout des choses et vont dévoiler plusieurs facettes… Le jeu du chat et la souris entre les héros et leur nemesis est vraiment prenante. Mais ma plus belle surprise est réellement Carrick ! J’ai été sous le charme pendant la scène où il apprend à Celestine à utiliser ses sens. Certes, la romance est sans surprise et hyper rapidement cependant, elle est compréhensible. C’est un peu comme dans les romans de zombies : l’horreur des événements rapproche aisément les individus. On met d’ailleurs un certain temps avant de parler d’amour. Bien qu’expéditif, leur rapprochement fut donc touchant. Ajoutons à cela que cette romance ne prend pas trop de place sur l’avancée du scénario, ce qui est très appréciable.



L’action est savamment dosée dans ce second et ultime opus. Il y a donc des moments forts et haletants ponctuant régulièrement les chapitres. Cela dit, on n’est pas sur de les rebondissements en continu : le dialogue, les mensonges, les discours et les jeux de pouvoir ont une grande place dans le récit. On va réellement faire avancer la mentalité de cette société et mettre en avant ses forces ou ses faiblesses. D’ailleurs, à ma grande surprise, on n’est pas sur un final explosif comme on en trouve d’habitude dans le genre young adult. Il faut dire que la tension était déjà à son paroxysme pendant la majorité de l’histoire ! Le dénouement est assez prévisible et classique… De plus, on constate plusieurs facilités néanmoins, j’ai été satisfaite. C’est une saga qui a quelques défauts, mais qui vaut vraiment le détour si on apprécie les dystopies comme « Hunger Game » ou « Divergente » (pour ne citer que les plus grands du moment).
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Tombée du ciel

Je remercie infiniment les éditions Flammarion pour ce nouveau service presse. Dès que j'ai reçu ce roman, je suis tout de suite tombée sous le charme de la couverture simple et légère ainsi que le résumé qui appelle directement à la lecture.



On va faire la connaissance de Christine, une jeune femme travaillant en tant que recruteuse dans le cabinet familial. Ne vivant pas le grand amour depuis son mariage, elle décide de divorcer avec son mari après un an de mariage afin de respirer, être libre. Alors qu'un soir elle se promenait sur le Ha'penny Bridge à Dublin, elle va faire la rencontre d'Adam. Cette rencontre est pour le moins atypique : il est du mauvais côté du pont, prêt à en finir avec sa vie. Christine va alors se lancer un pari fou : lui redonner goût à la vie avant ses trente-cinq ans. Mais attention, il y a une condition à tout ça : si elle échoue, elle devra le laisser mettre fin à sa vie. À ce moment-là, notre chers Christine va tout mettre en oeuvre pour réussir son challenge !



J'ai vraiment adoré le personnage de Christine. Toujours là quand il faut, à l'écoute, à essayer de comprendre puis d'aider. J'ai approuvé tout ce qu'elle faisait pour Adam. En parlant de ce personnage, malgré sa dépression, qui est compréhensible quand on sait pourquoi il en était arrivé à là, je l'ai adoré. Ces deux personnages m'ont beaucoup fait rire et je dois avouer que sur la fin j'ai eu les larmes aux yeux.



Malheureusement je ne pourrais pas vous en dire plus, ça serait vous spoiler les passages les plus importants, les meilleurs ! C'était un peu mal partie au début, l'action était assez longue à venir. L'auteure avait mis Christine dans une situation éloignée du sujet et je ne comprenais pas trop le but de celle-ci : mais finalement si car elle ouvre les portes pour la suite des événements. Et une fois que l'action était là, c'était difficile de lâcher le bouquin. Plus j'avançais vers la fin, plus ma gorge se serrait, je me demandais sans cesse si elle allait y arriver... Je ne savais pas comment l'auteure allait finalement conclure son histoire.



C'est une fin méritée ! Voilà ce qui me vient à l'esprit. Je m'y attendais, je l'espérais secrètement au fond de moi et je suis heureuse que l'histoire se termine comme ça. Sur les derniers chapitres j'avais les larmes aux yeux, j'étais toute chamboulée. En refermant cette lecture je suis dans tous mes états ce qui signifie que ce livre a été à la hauteur de mes attentes, c'est un véritable coup de cœur.



Je le recommande donc à toutes les personnes ne connaissant pas cette auteure mais aussi à toutes les personnes ayant déjà lues son précédent roman. Un vrai romance, comme je les aime !
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Les jours meilleurs

Des jours sans fin…



Kitty, chasseuse de scoops pour la presse à scandales, est dans l'impasse. En plus, sa mentor, Constance, la femme qui lui a tout appris, est en fin de vie.



A sa question, quelle histoire elle a toujours rêvé d'écrire, Constance lui laisse une liste de cent noms.



La jeune journaliste se lance à la poursuite de ces inconnus.



Une quête longue, sans surprise, rédigée dans un style simpliste.



Entre feel-good et développement personnel, ce roman sera vite oublié !
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Destiny, tome 1

Cécilia Ahern m'a tellement donnée d'émotions dans son roman " PS: I love you" que j'étais curieuse de voir comment elle se débrouillait dans un roman de science-fiction. Et je suis bluffée ! Comment réussit-elle à me donner de l'émotion dans un récit dystopique? Je l'avoue, j'ai pleuré ... d'émotions car l'auteur n'a pas son pareil pour les sentiments !Vous aurez compris que ce fût un coup de coeur !

Célestine est parfaite : elle est belle, ses parents ont une belle situation, première de sa classe et en plus elle sort avec le fils du juge le plus influent du pays! Parfaite et ça tombe bien car l'imperfection est condamnée par des marquages sur le corps selon l'infraction et par ensuite de la ségrégation.

Mais un jour, tout dérape et Célestine remet en cause le gouvernement : elle qui avait une confiance aveugle dans le système de l'imperfection va se retrouver de l'autre côté .

Les personnages sont TOUS attachants et j'ai hâte de les découvrir dans le second tome que je vais m'empresser de dévorer!
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P.S : I love you

Holly Kennedy, une jeune dublinoise, est effondrée après le décès de son mari Gerry d'une tumeur au cerveau.

Mais elle découvre que celui-ci lui a laissé une série de lettres à ouvrir chaque mois, qui vont l'aider à se reconstruire et à reprendre le cours de sa vie.



Sur la base de cette idée de départ plutôt prometteuse, Cecelia Ahern nous offre un roman qui fait passer un bon moment (malgré la tristesse du sujet), mais qui selon moi n'exploite pas totalement les possibilités offertes par l'histoire. Certains sentiments, à peine effleurés, auraient mérité d'être mieux décrit. Mais c'est sans doute un parti pris de traiter le sujet avec légèreté. Quant aux personnages, tantôt attachants, tantôt agaçants, là aussi il y aurait sans doute eu matière à développement pour leur donner plus de substance.



Je sors donc de cette lecture assez mitigée, et avec l'envie de voir l'adaptation cinématographique pour compléter.
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P.S : I love you

Un avis en demi-teinte pour ce roman que je voulais lire depuis très longtemps...



Holly Kennedy vient de perdre son mari Gerry, décédé des suites d'une tumeur au cerveau. Holly sombre dans la dépression et se laisser aller. Jusqu'au jour où elle découvre que Gerry lui a laissé une série de lettres, à ouvrir progressivement à raison d'une par mois pendant dix mois. Des lettres comprenant des instructions destinées à l'aider à reprendre sa vie en main...



J'ai été touchée par le sujet mais surprise de la légèreté qui émane du roman. Certes, Holly souffre de l'absence de son mari et se sent complètement déboussolée, mais je trouve que ses sentiments sont évoqués de manière superficielle. On reste en surface des choses. On est loin par exemple de l'émotion teintée de distance et d'ironie que l'on trouve dans Nos étoiles contraires.



Je ne me suis pas vraiment retrouvée non plus dans ces personnages de trentenaires un peu caricaturaux, qui ne pensent qu'à faire du shopping et aller en boîte, qui n'ont pas vraiment d'intériorité (en particulier les copines d'Holly) en dépit de leur gentillesse. Quant aux lettres de Gerry, qui sont en réalité plutôt des messages, elles m'ont surprise là aussi par leur légèreté, leur contenu un peu naïf voire prosaïque. Mais je n'en dis pas plus pour ceux qui voudraient lire le livre et se faire leur opinion par eux-mêmes...



Et pourtant, la fin m'a agréablement surprise, moi qui m'apprêtais à dire méchamment que l'intrigue était cousue de fil blanc. Mais dans l'ensemble, c'est plutôt une déception. L'idée de départ était originale et émouvante, le roman aurait pu être magique mais je n'ai pas été conquise.



Bref, une lecture qui ne me marquera probablement pas à long terme mais qui s'avère idéale en cette période de vacances...



J'ai regardé dans la foulée le film sorti en 2008. Je l'ai trouvé pétillant mais non dénué d'émotion malgré tout, des émotions qui sonnent plus juste que dans le roman. La relation qui unit Holly à Gerry est plus complexe et plus riche. Les autres personnages sont moins lisses (la mère d'Holly par exemple). On peut juste regretter l'absence du frère aîné, Richard. Le charme du film tient aussi beaucoup au charisme des acteurs, notamment Gerard Butler et Kathy Bates !
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La vie est un arc-en-ciel

Alex et Rosie sont "best friends forever". Depuis les bancs de l'école primaire jusqu'à la cinquantaine, ils vont s'écrire; des petits mots en classe, des mails, du chat, des cartes postales... Et nous, nous partageons leur relation particulière, par le petit bout de la lorgnette. Finiront ils ensemble ou pas?



J'ai vraiment regretté que la mise en page ne soit pas un peu plus travaillée. Il est dommage de ne pas toujours concrètement visualiser la forme des messages; ça aurait vraiment apporté un plus.



L'autrice a par contre vraiment bien maîtrisé le style épistolaire. A quelques exceptions près, c'est très réaliste. L'émotion passe bien, les personnages sont bien construits et on s'y attache très vite.

Un moment, j'ai cru que je lui donnerais 5 étoiles, mais le personnage de Rosie m'a trop agacée par moment dans ses hésitations, son inertie parfois et surtout cette tendance à se poser en victime de ses propres choix.



Le récit est parsemé d'humour et j'ai souvent souri, voire ri quelques fois. L'ancrage dans le temps est quant à lui peu présent. Rien du contexte ne transparait dans les échanges, tout étant centré sur les personnages et leur relation. J'ai aussi beaucoup aimé Ruby, personnage secondaire qui vaut le détour.

Il y avait bien l'une ou l'autre longueur que je considère inutile mais dans l'ensemble, c'était une lecture très sympa qui se lit assez vite et qui donne la pêche.
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