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Citations de Cecilia Samartin (80)


- Lorsque la vie nous mène au delà du chemin que nous avions imaginé, il faut y voir une renaissance
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Le café éclaircit les idées et renforce l’organisme l. Ceux qui s’en passent sont faibles de corps et d’esprit. Ils n’ont d’avis sur rien ou, s’ils en ont un, ils n’osent pas l’énoncer haut et fort.
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Un vent frais et léger s'était faufilé entre les chênes qui abritaient du soleil les petites maisons de Bungalow Haven.il avait parcouru les jardins bien entretenus, tous plantés des mêmes buissons fleuris, avant de remonter vers les perrons,les terrasses savamment décorées, les petites boîtes aux lettres et les jolies barrières de bois pour traverser la rue qui serpentait entre les habitations......
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.. au Parti Communiste, les penchants religieux sont considérés comme une faiblesse qui menace la révolution.
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... quand il s'agit d'une révolution remettant en cause la philosophie d'un pays tout entier, les choses commencent toujours par empirer avant de s'améliorer.
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Dans mon plus lointain souvenir, deux yeux sombres et impénétrables se penchent sur mon berceau. Ils clignent pour chasser les larmes, se plissent, sourient parfois, mais jamais ne se départent d’un regret tel qu’avant même d’être douée de raison et de parole, ou de pouvoir me concevoir en créature distincte de celle qui me donna la vie, je sus les craintes les plus sinistres de ma mère. Depuis le premier jour, je porte sa terreur sur mes épaules comme un sac de grain dont le poids décuple à chaque fois que son regard se pose sur moi.
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Un vent frais et léger s’était faufilé entre les chênes qui abritaient du soleil les petites maisons de Bungalow Haven. Il avait parcouru les jardins bien entretenus, tous plantés des mêmes buissons fleuris, avant de remonter vers les perrons, les terrasses savamment décorées, les petites boîtes aux lettres et les jolies barrières de bois pour traverser la rue qui serpentait entre les habitations. La journée avait été chaude et étouffante, comme cela arrive parfois au début de l’automne en Californie du Sud. Le soir venu, les personnes âgées qui vivaient là laissaient leurs fenêtres ouvertes pour profiter de la fraîcheur de la brise. La lumière bleutée des postes de télévision illuminait alors les intérieurs et l’on entendait des rires enregistrés alterner avec des jingles musicaux, quand un présentateur enthousiaste n’incitait pas les téléspectateurs à acheter quelque nouveau produit qui les rendrait à nouveau jeunes, beaux et heureux. Des téléphones sonnaient, des chasses d’eau étaient tirées, des fours micro-ondes bipaient, et derrière cette symphonie régnait l’étrange silence inerte des gens attendant la mort, certains plus patiemment que d’autres
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—Pendant que vous étiez à l’école, cet homme là a encore fait un discours de plus de six heures. Juste ciel, comment fait-il, cet homme là, pour ne pas perdre la voix—ça, je n’en sais rien.
Cela faisait à présent des semaines que Beba se refusait à dire le nom de Castro, croyant que le simple fait de prononcer son nom lui donnerait du pouvoir.
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—Regarde le mouvement des palmiers dans le vent.
—Je les vois.
—Ils balaient les nuages de leurs grandes feuilles pour qu’on puisse directement voir Dieu dans le ciel.
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—Mais tu n’as pas envie de pouvoir de nouveau être libre?
—Je ne vois peut-être pas la liberté sous le même angle que toi. Au fil des ans, je me suis trouvé une forme de liberté. Celle de découvrir qu’il ne me faut pas grand chose pour être heureuse. Celle de vivre en dépassant le malheur et la peur, et de trouver l’espoir au fond de ses propres larmes.
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—Tu sais ce qu’on dit de ceux qui se plaignent, n’est-ce-pas?
—Et qu’est-ce qu’on dit, Beba?
—Qu’à force de se plaindre on finit par avoir le cœur dur et les os tendres. Juste le contraire de ce qu’il faudrait.
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—(…) elle a, encore plus que moi, envie d’aller aux États-Unis. (…)
—Et toi, pourquoi veux-tu y aller?
—Parce que maman dit que l’espoir, à Cuba, est mort voilà bien longtemps. Elle dit toujours qu’on peut vivre sans savon et sans dentifrice, mais qu’on ne peut pas vivre sans espoir.
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Un petit éclat de ce souvenir d’autrefois m’inonde d’une joie silencieuse, et d’une profonde tristesse—car tout cela est à jamais révolu.
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Et vivre ailleurs qu’à Cuba revenait à dire que j’allais partir vivre sur la Lune. Comment pouvait-on survivre dans des lieux où il faisait froid, où les brises tropicales ne vous réchauffaient pas quotidiennement l’âme?
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—Abuela, qui sont ces femmes—les prostituées? (…)
—Ces femmes ont vendu leur âme au diable. (…)
Je n’osai pas la questionner sur l’âme des hommes, mais je pouvais facilement imaginer sa réponse. Les hommes déposaient à l’entrée leur âme et leur chapeau, et les récupéraient intacts en fin de soirée. Mais, dès lors qu’une femme avait perdu son âme, celle-ci était définitivement irrécupérable.
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Ce qui compte, ce n'est pas tant la décision que tu prends, c'est le cœur qui est derrière elle. Défends ta décision et ta décision te défendra.
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La voix d'or coula comme du miel dans mes oreilles, ce miel chaud et sucré qui donne meilleur goût à tout et qui fait s'enfuir au gré d'un flot paisible tous les soucis du monde.
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Chaque accord, chaque phrase, chaque nuance de la mélodie chantait à mon esprit: "Tu es rentrée, tu es enfin de retour chez toi."
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Depuis ma plus tendre enfance, je m'interrogeais sur ce que devenir une femme signifierait pour moi. Je m'étais imaginé une transformation progressive, comme un bouton de rose ouvre peu à peu ses pétales jusqu'à la plein révélation de sa splendeur.
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Je commence à croire que Dieu fait exprès d'associer le bien et le mal pour nous faire comprendre que la vie n'est jamais simple, et qu'elle est parfois plus déroutante que certaines recettes de cuisine chinoise!
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