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Citations de Cédric Sire (619)


-Sorcière, murmure Barbarossa. Au cours de ses voyages, dans les bas-fonds illettrés du tiers monde, il a rencontré bien des femmes qui se prétendaient sorcières. Toutes, elles n'étaient que des menteuses et des manipulatrices, faisant jaillir à travers la peau des organes de volailles supposés être des tumeurs, jouant des drogues et du folklore pour abuser la crédulité des miséreux. Des impostures. Il n'y croyait plus. Il ne sait même pas s'il y a jamais vraiment cru. Et, malgré tout, cette rencontre, il l'a secrètement désirée, sans trop se l'avouer. Il l'a attendue, si longtemps...
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Elles passent sur la poitrine, pressant contre ses tétons qui durcissent. Des mains d'ombres se dessinent sur ses cuisses, s'insinuent entre ses fesses, empoignent son sexe dressé, pour le caresser plus délicatement encore. Des bouches noires embrassent son ventre avec tendresse, tandis que les langues éthérées s'activent en mille caresses sur son membre en érection.
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Il n'y avait pas de pouvoir au bout des sacrifices. Simplement d'autres sacrifices.
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— Tu es encore sorti.

— Il le fallait.

— Tu avais promis.

— Je ne veux pas rester ici tout le temps. Les autres sortent bien de chez eux.

— Les autres ne sont pas comme toi. Toi, tu ne peux plus faire ça. Pas après ce qui s'est passé.

— Personne ne m'a vu. Je fais attention.

— Ils finiront pas te voir, et tu le sais. Ils ne comprennent pas. Pas comme moi je te comprends. Tu as déjà vu ce qu'ils font, quand ils se rendent compte à quel point tu es différent.

— Oui.

— Ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ?

— Oh, non.

— La seule solution, c'est que tu restes ici. Que tu ne sortes plus. Plus jamais.

— Et si je les tuais ? Tous ces gens qui me veulent du mal ?

— Non. Tu ne peux pas faire ça.

— C'est facile pourtant. Si je mange leurs esprits.

— Ne dis pas ça. Arrête.

— Ensuite ils nous ennuient plus. C'est vrai.

— S'il te plaît, ne parle plus jamais de ça. Il faut que tu apprennes. Viens par ici.

— Je ne veux pas être attaché.

— Il le faut.

— Je les tuerai quand même, tu sais.

— Tais-toi. Tais-toi donc.
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- Si cette vie m’a appris quelque chose, c’est bien que les gens sont capables de l’impossible, quand ils sont suffisamment aux abois. Vous avez l’air aux abois, Olivier Salva. À vous de décider à quel point.
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Il était dans ses yeux. Et maintenant, il est dans les miens. A chaque seconde qui passe, je le sens. Il me fait voir de ces choses, vous n'avez pas idée... Ça me submerge chaque fois que je m'endors. Alors je ne dors pas. Il ne faut pas dormir. Sauf que... ces cauchemars... ils commencent à m'arriver alors que je suis encore éveillé...
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(...)
Les souvenirs. Le bon vieux temps.
Il se remémore ces histoires macabres qu’il aimait tant, enfant. Les cauchemars qu’il n’a jamais confiés à personne.
Parce que les rêves effrayants étaient aussi des rêves troublants. Des fantasmes bien étranges, c’est sûr.
Il sait qu’il a commencé à tuer à cause de ça. Pour leur échapper. Pour ne plus avoir peur des diables. Il a compris que prendre ses angoisses à pleines mains le rend maître de ses peurs. Jusqu’à ce qu’elles aient totalement disparu, effacées par sa propre barbarie.
Personne ne peut leur échapper aux diables. Ils sont partout. Ils sont invisibles.
Mais on peut s’en faire des amis.
Des alliés.
À moins que tout ça ne soit qu’une excuse pour se dédouaner des horreurs qu’il commet. Peut-être bien.
Son sourire s’élargit.
(...)
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Les pensées, ma fille, ne meurent jamais. On peut les chasser, elles savent attendre. Elles patientent pour s'incarner à nouveau.
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Cela fait longtemps que le démon n'a pas volé avec les orages. L'obscurité, le vent, la pluie lui ont manqué. Et ces éclairs qui crépitent autour d'elle, dans une fabuleuse odeur d'ozone ! Son rire redouble, devient jubilation, tonnerre, fracas, arbres calcinés.
À aucun moment elle ne croise âme qui vive. Seul un fou s'attarderait dans pareille tempête. Cette nuit appartient entièrement à Naemah.
Elle arrive à destination.
Elle est venue chercher de la compagnie.
Elle sait très précisément où la trouver.
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Ce n'est pas un chien. Tu le vois bien. C'est un putain de loup.
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Le couteau glissa, ouvrant la peau du haut vers le bas.
Il demeura lucide...
La douleur - le feu - dévora sa chair, en suivant la piste de la lame, à mesure que le corps de Nath prenait conscience de sa profanation.
Sa chair hurlait, entaillée, violée. Son sang pleurait, pleurait, pleurait.
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Après l'orage, après les cris et après les morts, il n'y aura jamais que le vide et les pleurs de ceux qui restent.
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"Un club sadomaso". Manon avait déjà entendu ce genre d'histoires sordides. Comme tout le monde.
-- Ce sont des légendes urbaines, déclara-t-elle. Sincèrement, je doute que les hommes politiques passent leurs week-ends à ligoter et torturer des gamines.
Ariel eut un sourire blasé.
-- Hommes politiques, banquiers, moi ça ne m'étonnerait pas. Quand tu as de l'argent et du pouvoir, quand tu peux assouvir tous tes fantasmes, tu finis par te lasser de tout. Il te faut des expériences plus extrêmes. Plus dépravées.
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Ce qui me fascine, ce que je trouve incroyable, ce sont les raisons derrière ça. Les forces qui amènent des gens ordinaires à tordre la nature, pour essayer de la briser, de la déchirer. Y a-t-il une différence entre un fou et un saint ? Qu'est-ce qui distingue les voix qui murmurent à leurs oreilles ?
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Damien Mira haussa les sourcils.
- La légende de quoi ?
- Tu ne connais pas l'histoire ?
- Je ne crois pas, avoua le vieux policier.
- C'est juste un mythe. Comme la dame blanche, si tu veux.
- Celle qu'on voit au bord de la route ?
- C'est ça. La fille tout en blanc qui fait du stop. Sauf qu'elle est déjà morte.
- Un ami de mon fils l'a vue, une fois, dit Mira.
Il avait l'air le plus sérieux du monde et cela redonna un semblant de sourire à Vauvert.
- Voilà. On connaît tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui l'AURAIT vue. L'enfant des cimetières, c'est une variante de la dame blanche, une sorte de déclinaison locale. Au lieu d'une fille, c'est un garçon, qui apparaît au bord des cimetières, et parfois dans les morgues si je me souviens bien. Il doit y avoir plusieurs versions de cette légende. Mais en gros, on dit qu'une fois qu'on a vu cette apparition on devient fou et on fit par se suicider.
Damien Mirai hocha la tête et enfourna une poignée de chips dans sa bouche.
- Un fantôme hein ? Les Mendez étaient aux premières loges, alors, avec le cimetière en face de leur jardin.
- Je suppose. C'est comme ça que ces histoires naissent. Il ne manquerait plus que la rumeur en invente une nouvelle, en se basant sur ce drame familial. La boucle serait bouclée, tiens.
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Croire à une chose et la vivre, ce n'est pas pareil, souligne la jeune femme. On vit tous des choses auxquelles on ne croit pas.
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- Ce sont des êtres humains. Comme partout, il y a des bons et il y a des incompétents. Enfin, sans doute beaucoup plus d'incompétents que de bons...
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Le moment où tu baisses ta garde, c'est le moment où tu te fais avoir.
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- Tais-toi ! Toi comme ta mère, vous êtes toutes les mêmes ! Toutes les femelles attirent le péché ! Moi aussi, j'ai été dupe ! Mais c'est fini !
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La mort.
Comme pour tous les témoins.
Ne laisse que des cendres.
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