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Citations de Cédric Sire (619)


Puis elle le vit, lui.
(...)
Le plus terrifiant était sn masque.
L'homme semblait avoir enfilé une tête de bouc. Cornes recourbées. Oreilles pointues. Poils épais. Une tête monstrueuse, démesurée par rapport à sa silhouette.
Elle ne comprenait pas où étaient les yeux de l'individu.
Pourtant il la contemplait, cela ne faisait aucun doute.
(...)
L'homme à la tête de bouc leva sa machette et la point a vers elle.
Poussant un cri rauque, il chargea.
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Il y a toujours une vie inférieure à prendre pour pouvoir améliorer la sienne.
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– Vous savez, les tragédies, ce sont comme des dominos. Quand elles commencent à tomber, elles s’enchaînent. Il y a une logique que nous ne voyons pas tout de suite, mais tout est lié. Chaque acte que nous faisons renverse une nouvelle pièce.
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- OEil pour oeil... ricane l'assassin. C'est ce qu'on dit, non ?
La larme pénètre dans le deuxième oeil de Madame (...)
Le sourire fou du monstre s'élargit tandis que l'intérieur de l'orbite cède et craque, violé par l'énorme lame crantée qui plonge dans le cerveau jusqu'à la garde.
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- Le tout est de ne pas y prendre goût, Uriel. On ne fait ça que pour la patrie.
Il tourne les talons et s'éloigne.
Égorger le dernier des otages.
Pas de survivants.
La règle absolue.
Tu traites les cibles et tu les oublies.
Uriel commence à démonter et remonter soigneusement son arme alors que, derrière le mur, les gémissements cessent net.
Sa chair de poule ne dure pas.
Son regard se fait plus dur.
Chaque jour un peu plus.
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(...) et bleu également le tatouage du serpent qui s’enroulait autour de son corps : une protection supplémentaire, une autre forme de réappropriation de sa chair… tout avait été bon pour ne pas, pour ne PLUS JAMAIS ressembler à sa sœur jumelle.

[Sister]
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Alors qu'il se retourne, son reflet apparaît dans le miroir. Il contemple sa
silhouette longiligne, que plus aucune ombre ne camoufle. Ses yeux, dépourvus du moindre cil ou sourcil, ne clignent pas.
Un spectre, oui.
Sans nom, sans sentiment, sans âme.
Ces choses-là, on les lui a arrachées. Il fait un pas de côté. Son reflet disparaît.
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Cédric Sire
Il détestait la faiblesse.Il la voyait chez son adversaires,et il s'en servait pour les écraser.
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À présent, il va l'emprunter à plus de 180 kilomètres à l'heure, et le Diable pourra bien l'emporter s'il le désire. Ou bien il ne se produira rien, il vivra une fois de plus et il pourra rire à la face du Diable et il se sentira vivant. Un peu plus vivant. Pour quelque temps.
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" Elle se coula dans l'interstice.
Elle y était arrivé. Et l'animal ne l'avait pas suivie.
Elle inspira profondément.
C'est là qu'elle réalisa.
Elle n'avait pas fait attention à l'odeur avant d'entrer ici.
La puanteur la frappa comme un poing, la fit reculer dos au mur. Elle sentit les muscles de ses jambes qui fléchissaient contre sa volonté, et se demanda si elle allait s'écrouler.
Elle ouvrit la bouche pour crier, sans y parvenir.
Ses yeux ne pouvaient pas se détacher du spectacle qui s'offrait à elle.
Il y avait des cadavres ici.
Pas juste quelques-uns. Des dizaines. Des corps humains dépecés. Certains avaient les chairs noircies par la décomposition. On les avait entassés les uns sur les autres, et l'espace d'un instant la vision lui parut surréaliste, elle crut se trouver face à un tas d'animaux, dans un quelconque abattoir. Il n'en était rien. Il s'agissait bien de silhouettes humaines. De personnes mortes. Leur chair ouverte et violée. Leurs membres mutilés. Leurs gorges tranchées. Leurs chevelures poisseuses.
Un des cadavres était encore suspendu dans le vide, la tête en bas, au-dessus d'un seau en métal, empli aux trois quarts de son sang.
Mais ce qui frappa le plus Eloïse, c'est que cette silhouette pendue par les pieds n'avait plus de visage.
On lui avait enlevé - arraché ? - toute parcelle de peau, depuis le sommet du front jusqu'à la base du cou.
Cette fois, la réalité se fissurait pour de bon. Le chaos s'infiltra dans sa tête.
Eloïse sentit une main se refermer sur sa nuque.
Celle de Claude Salaville."
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L'ombre s'écarte de son méfait, se contorsionne avec une souplesse étonnante pour se couler dans la minuscule ouverture de la fenêtre.
Elle se fond déjà dans les haies du parc en contrebas quand retentit le hurlement horrifié de l'infirmière.
Ce n'est que le début des cris.
Que le tout début de son sillage de sang.
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- Oublie ce que tu as vu, souffle-t-il. Laisse-moi avoir ma vengeance. C'est la seule fois que je te donnerai ce conseil, Olivier.
Il se retourne. Son pas produit un léger crissement en écrasant le verre répandu.
Salva pousse un long hurlement de douleur, de honte et d'impuissance.
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Flippant, oui.
Salva ne sait plus quoi penser.
TU M'ETONNES, QUE ÇA COLLE...
Exactement comme le récit du zonard en bordure de l'hôpital...
Il garde cependant ses réflexions pour lui.
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Maintenant il se demande s'il n'a pas tout imaginé.
Et cette possibilité est pire que tout le reste.
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Il se rappela Eddy Roche, sa silhouette molle avec son short sale, ses cheveux gras et son odeur écœurante d’alcool. Il ne comprenait pas ce qu’on pouvait trouver de 'fascinant' chez un tel déchet. Mais il se rappelait aussi les mots de la logeuse des deux filles, qui lui avait dit que Mia Gossov était attirée par les mauvais garçons, et cela le plongeait dans une immense confusion.
Il était capable de comprendre de nombreuses choses, mais, ça, cette vérité étrange de la vie, dont il avait si souvent été témoin, le laissait toujours sans voix.
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- Arrête de pleurer. Tu vas au Paradis.
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Il fut un temps où ils s'étaient reconnus et acceptés pour ce qu'ils étaient. Deux âmes égarées. Deux survivants dans un monde qui était trop différent d'eux. Un flot de ténèbres où ils cherchaient leur voie, chacun à leur manière, et où ils l'avaient trouvée, dans l'uniforme, dans la traque des tueurs, la fuite en avant.
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- Des yeux aussi purs qu’un lac, soupire-t-il. On a envie de plonger dedans pour s’y baigner… pour sentir leur tiédeur…
- Pourquoi me dites-vous ça ? sanglote Lisa.
Pour toute réponse, il lui saisit la cheville et la tire vers lui. Lisa est trop épuisée pour se débattre tandis que l’individu la traîne dans le couloir comme un vulgaire sac.
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Oui, allô  ?
— Mme Lerein  ? Je suis le papa de Johnny Deveraux… Il paraît que mon fils a mordu un autre enfant  ?
— En effet, monsieur. Il lui a coupé un morceau d’oreille et l’a avalé avant que la monitrice ne puisse intervenir…
— Il l’a vraiment avalé  ? Mince… Ce n’était pas un trop gros bout, j’espère  ?
— Rien qui ne soit réparable
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Le monde est déprimant.
Dévoré par la bêtise.
Tous ces gens attroupés, appâtés par la tragédie et la mort. Tous ces téléphones retransmettant les images d'horreur en direct sur Twitter. Une maladie des temps, sans retour.
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