AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Cédric Sire (619)


- J'écris des romans...

- Une écrivaine. On dit comme ça ?

- Je crois que plus personne ne sait comment on dit. Personnellement, je préfère le neutre. Écrivain.
Commenter  J’apprécie          113
Quand on se plongeait dans l'étude des comportements et des relations humaines, une des premières choses qu'on constatait, c'est que rien n'arrivait par hasard. Il n'y avait pas de coïncidences. Uniquement des choix.
Commenter  J’apprécie          110
« Ne te laisse pas emporter. »
Si facile à dire, ce genre de conseils abscons. Si difficile de rester debout quand le gouffre s’ouvre sous vos pieds.
Elle se sent vide. Elle « est » vide, emplie de cet abysse sans fond, oui, comme jamais dans sa vie. Plus qu’une simple coquille. « Morte à l’intérieur. »
Commenter  J’apprécie          110
- Ce mandala, tout comme celui qui est gravé dans le verre de cette table, représente l'ordre parfait du monde spirituel.
- Des mandalas, vous dites ?
- Des cercles sacrés. Ils sont comme des cartes idéales de l'univers : unité, totalité et perfection. Ils ne symbolisent pas le monde tel qu'il est, mais tel qu'il devrait l'être. L'unité dans la diversité, et la diversité dans l'unité. Ils facilitent le transfert d'énergie médiumique.
Commenter  J’apprécie          113
_ C'est horrible.
Villeneuve éclata d'un rire malsain.
- Oh non ! Ce qui est horrible, c'est ce qui s'est passé après qu'il les a tués.
David commençait à suer à grosses gouttes. Que pouvait-il exister de plus horrible qu'un enfant qui assassine de sang-froid son père et sa mère ?

- Après, continua Villeneuve, il les a dévorés.
Commenter  J’apprécie          110
- Nathaniel est un démon.
Il y eut un silence. Alexandre Vauvert fronça les sourcils. Mais le reste de son visage ne changea pas d'expression.
- Un démon ?
- Oui.
Le regard du policier demeurait flou. Du bout de l'index, il tapait sur la table.
- Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
- Vous... vous me croyez ? fit David.
Il s'était attendu à tout. Sauf à ce genre de réaction.
- Ce que je crois n'a pas d'importance, répliqua Vauvert. J'essaie d'empêcher des gens de mourir. On me paie pour ça.
Commenter  J’apprécie          110
La particularité qui le rend différent .Plus intelligent .Bien supérieur à tous ces gens , oui.
Et ce besoin ,
Ce besoin qui le hante .Qui guide chacun de ses gestes .Qui le pousse sans cesse à braver l'impossible .A vivre ce que nul autre humain ne peut vivre . Et à s'en sortir , à chaque fois , plus fort encore .
Son sourire revient .Son sourire de glace .
Commenter  J’apprécie          110
On lui avait demandé de reconnaitre le corps de ... à l'hopital. Une toute petite pièce, avec une lumière tamisée. On procédait de cette manière pour ne pas froisser la famille. Pour rendre acceptable l'inacceptable. Ca n'y changeait rien. Sans doute rien. Mais c'était l'intention qui comptait. [...] ... était bien là, paisiblement allongée à l'interieur. Comme endormie si ce n'est ses immenses yeux, deux ciels d'été fixement ouverts, qui refletaient une totale incomprehension. Comme si elle demandait "pourquoi" alors que la vie l'abandonnait
Commenter  J’apprécie          110
L'espoir est un attrape couillon.
Commenter  J’apprécie          110
Rien n’est jamais évident tant que ce n’est pas dit clairement, mon garçon.
Commenter  J’apprécie          100
- Allez les gars ! On ramène ce tas de merde à l'hôtel de police. Voiture 4, vous nous suivez !
Commenter  J’apprécie          100
- Nom de Dieu, vous êtes le diable en personne.
- Seulement dans mes rêves, soupire Barbarossa.
Commenter  J’apprécie          100
Verts.
Ils sont verts.
Mêlés de vagues bleues.
Tels deux lagons. Ronds. Frémissants.
Ses yeux sont de cette couleur-là.
Brillants de terreur.
Commenter  J’apprécie          100
"Bien sûr, les grands disaient que les monstres n'existaient pas. Mais elle savait que les grands mentaient toujours"(p338)
Commenter  J’apprécie          100
Aux premières lueurs de l'aube, elle perd les eaux - rouge profond - et l'enfant glisse enfin hors de son corps, sans le moindre son, tel un mort lui-même. Il ne crie pas, ni ne pleure. Il ouvre seulement ses grands yeux bleus, et la dévisage en silence. Ses cheveux sont déjà assez longs, et blancs, à l'image de ceux de sa mère. Souillés par les sécrétions du placenta.
Naemah arrache le cordon ombilical de ses entrailles, et le tranche d'un coup de dent à la base du ventre de son enfant. Un chagrin infini brille dans les yeux du nouveau-né. Elle le serre contre elle, l'embrasse une unique fois sur la bouche, puis elle le dépose dans les bras d'un gisant de marbre à l'air circonspect.
Alors qu'elle se tient ainsi penchée sur lui, une ultime larme roule sur sa joue, une goutte de parfaite noirceur.
Une larme pour le pardon.
Elle éclate sur le front de l'enfant, y imprimant la forme d'une étoile noire.
Commenter  J’apprécie          100
Le monde est déprimant.
Dévoré par la bêtise.
Tous ces gens attroupés, appâtés par la tragédie et la mort. Tous ces téléphones retransmettant les images d’horreur en direct sur Twitter. Une maladie des temps, sans retour.
Commenter  J’apprécie          90
Audrey a subitement envie de lui rire au nez. Ou de hurler. Est-ce qu'elle tient le coup? Sincèrement? Elle aimerait jeter le mobile contre le miroir pour le voir se fissurer, oui. Voilà comment elle tient le coup. Si tu t'inquiétais vraiment, tu ne m'aurais pas abandonnée. Tu ne serais pas allé travailler toi non plus.
Elle ne fait rien de tout cela, bien sûr. Elle reste plantée devant son reflet.
Commenter  J’apprécie          90
Un jour, il y a longtemps, ma mère m'a raconté une histoire que je n'ai jamais oubliée. Ma mère m'a dit que les diables existent vraiment. Ils vivent parmi les hommes, Thomas. Personne ne s'en rend compte parce que les diables sont invisibles. Mais ils peuvent entrer en nous et nous posséder. Et tu sais comment ? Par nos yeux. C'est par là qu'ils entrent, au moment où on s'y attend le moins, et on n'y peut rien. On ne peut rien faire contre les diables invisibles. Ce n'est la faute de personne.
Commenter  J’apprécie          90
SISTER

Maintenant sœurette est dans la rue
Cherchant le premier client venu
Juste une petite heure pour payer
Son tout nouveau nez
On lui donne un billet de cent pour son corps
Pour son âme, dix centimes, et encore
Ce sont des tristes faits – chaque parent devrait le savoir
Des tristes faits – chaque parent devrait le savoir

(Alice Cooper, Grim Facts)
[Sister]
Commenter  J’apprécie          90
L'une d'elles attira son attention. Clarté idéale. On distinguait très bien la façade de la maison, ainsi qu'un policier à l'air perdu qui semblait porter tout le poids de l'univers sur ses épaules. Et surtout, en plein centre de la photo, on voyait la fenêtre du premier étage. Il força à peine les contrastes, tout devint plus saisissant encore. L'œil restait prisonnier de cette trace de sang qui s'égouttait. David fut parcouru d'un frisson à la seule vue de cette photo.
Il se tourna vers la fenêtre.
Le frisson ne le quittait pas.
Sans raison, un mauvais pressentiment le traversa.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cédric Sire Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Le jeu de l'ombre" de Sire Cédric.

D’où Malko Swann est-il tombé au début de l’histoire ?

D’une falaise
D’un pont
De la fenêtre d’une maison

10 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Le jeu de l'ombre de Cédric SireCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..