Citations de Cédric Sire (619)
- Tu ne me fais pas peur, annonce-t-il, d'une voix où couve toute sa rage. Si tu existes, alors le moyen de te détruire existe aussi. Je le trouverai.
Page 336
-Ta peur est délicieuse,murmura Naemah
David trembla de tout son corps.
-Mais je ne suis pas venue pour toi, mortel.
Je l'ai promis à ta compagne....
"Souviens-toi que je suis... un monstre... qui tue les monstres..."
Eva, p.446
Barbarossa jubile. Il sent des papillons dans son ventre. Cette mort en direct, il la boit, comme une boisson grisante, il emplit son âme avec et il laisse la chaleur l'inonder jusqu'à l'ivresse.
— Rien ne nous séparera plus, tu sais. Je te le promets.
Elle lui sourit. Quand il lui disait ce genre de choses, la voix d’Alexandre changeait. Une tendresse infinie irradiait de lui.
— Personne ne peut jamais promettre ce genre de choses, Alex.
— C’est faux. Moi , je te le promets. S’il le fallait, je reviendrais de l’enfer pour être à tes côté.
— Ce n’est pas une citation de film, ça ?
— Je crois que c’était dans Conan le Barbare.
Voila j'ai terminé de lire mon premier Sire Cedric eh ben je ne m'attendais pas à ça wouaa quelle imagination ! écriture parfaite, aucun temps mort, rien à jeter, des chapitres ultra courts et efficaces ! On est plongé dans un véritable film d'horreur avec un mélange d'Exorciste, The Grudge, La malédiction, the mirrors et une touche française (pour le commissaire grr). Une très bonne intrigue qui nous malmène du début à la fin en nous terrorisant littéralement ! J'ai bien aimé aussi la relation de David avec Kristelle cette si belle histoire d'amour décrite avec pudeur mais avec un réalisme vraiment rare de beauté et de subtilité très touchante.
Bon mon conseil lisez le c est clair mais ne lisez pas la quatrième de couverture je trouve qu'elle spoile un passage important du livre c est dommage. 2ème conseil : il faut le lire le soir avec une faible lumière et si possible une musique d'ambiance genre film d'horreur pour plus d'effets :-),
Son pneu heurte un obstacle,un rocher peut-être,ou bien le parapet,et le véhicule s'envole.Dans ses tympans,dans son coeur,la musique explose.C'est le finale.L'apothéose.Tout l'orchestre reprend le thème à l'unisson.Un,deux,un et deux et un et deux.Accelendo.
Malko tourbillone sans fin tandis que la nuit l'avale.
Et que la musique cesse.
Brutalement.
Définitivement.
-Et si je les tuais?Tout ses gens qui me veulent du mal?
-Non.Tu ne peux pas faire ça
-C'est facile pourtant.Si je mange leur esprit
-Ne dis pas ça arrête
-Ensuite ils nous ennuient plus.C'est vrai
-S'il te plait ne parle plus jamais de ça.Il faut que tu apprennes.Viens par ici.
-Je ne veux pas être attaché.
-Il le faut
-Je les tuerai quand même , tu sais.
-Tais-toi . Tais-toi donc.
Muse (p.121)
"La jeune fille s'adorait. C'était un passion intense et flamboyante. Depuis toujours elle se trouvais belle, voilà tout, à l'image de ses nymphes des mythes anciens. Elle pouvait rester, des heures entières, nue devant un miroir, s'observant avec un amour totale et parfait, carressant son corp blanc qu'encadrait sa longue chevelure dorée. Belle, elle l'était, et plus que ça encore."
Elle se nomme vindicte ; elle n'est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre. Qui l'aperçoit frisonne du plus mystérieux des frissons.
Elle s'en voulait de mentir ainsi. Mais elle savait que parfois les mensonges étaient un moindre mal, pour arriver à faire u tout petit peu de bien, fût-il illusoire.
- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
- Rien du tout, Naamah. Au contraire. Tu veux juste te servir de moi contre Manfrédo. Parce que c'est ce rôle que tu me proposes. Je ne suis pas naïf.
Hechter le fixe droit dans les yeux.
- L'homme que je connais ne s'est jamais arrêté à ce genre d'états d'âme. C'est le boulot pour lequel tu es né, Olivier. Je te parle de finir ce que tu as commencé. Tu enquêtes déjà de ton côté depuis lundi, je ne suis pas naïve moi non plus. Est-ce que je me trompe ?
Salva soutient son regard, avant de découvrir un rictus carnassier.
- L'homme que tu connais n'a pas changé, Naamah.
Manon souffla dans ses mains, éparpillant les brins de gazon devant elle. Elle sentait qu'elle effleurait quelque chose d'important, sans parvenir à mettre le doigt dessus.
C'était comme si son esprit lui hurlait qu'elle avait la solution sous son nez et qu'il lui suffisait d'ouvrir les yeux. De les ouvrir tout de suite.
Or, elle n'arrivait toujours pas à assembler les pièces du puzzle entre elles.
La frustration qui en résultait était une vraie torture.
Le givre. Il se forme. De nouveau.
Barbarossa écrase les freins. La voiture de location stoppe, de travers, sur le bas-côté, à deux pas d'un platane.
A vue d’œil, le pare-brise est en train de se parer d'une couche translucide.
- Sorcière, murmure-t-il. Putain de sorcière.
Ce qui effraie le plus, ce n'est pas la réalité, mais ce qu'on imagine qu'elle cache.
David Lynch
Et puis au milieu de ces ombres, elle aperçut une personne. Une vraie personne, celle-là. Coraline la voyait très bien. C'était une silhouette fine, toute noire elle aussi, mais qui se déplaçait de manière étrange, comme dans un vieux film en accéléré. L'individu était de dos, se dirigeant vers l'immeuble de l'autre côté de la place, et pourtant cette vision l'emplit de terreur.
- Maman! insista Coraline. Cette fois elle se leva et alla tirer la manche de sa mère.
- Maman, regarde! Il y a un monstre!
Sans même lui accorder un regard, sa mère lui tapota le dessus de la tête.
Elle désigna la cicatrice sur son front et ajouta :
- Est-ce que c'est vrai, cette histoire ? Vous avez vraiment une balle dans le crâne ?
Les paupières du journaliste papillonnèrent. Il soupira.
- Cela faisait longtemps, tiens... C'est usant, parfois, cette question, vous savez ? Les gens se focalisent là-dessus. Ils cherchent à voir des tares partout. Des stigmates . Ils aiment les monstres de foire. Vous devez en savoir quelques chose...
Eva ne broncha pas. Pourtant sa réflexion venait de lui faire l'effet d'une gifle. Elle se demanda une nouvelle fois à quoi il jouait. Ou si c'était elle qui imaginait des choses.
- Je veux simplement savoir si c'est de la publicité que vous vous faites, dit-elle sans desserrer les dents. Cela m'a tout l'air de bien vous servir, cette réputation de trompe-la-mort . Non ?
Certains vivent, certains meurent. La vie est un jeu. Heureusement, on peut tricher...
p.31
Un silence presque palpable retomba sur la ferme.
Vauvert plissa les yeu. Voilà ce qui clochait depuis le début. Il lui avait fallu tout ce temps pour mettre le doigt dessus.
- Tu ne trouve pas ça bizarre? demanda-t-il. Ecoute...
- Quoi?
- Et bien, rien, justement... On n'entend pas le moindre bruit, içi.
Il désigna les arbres qui les entouraient. En effet, on n'entendait rien du tout. Pas de chants d'oiseaux, ni le moindre son.
- Je ne suis pas un spécialiste de la campagne, mais tout de même...
C'est foutrement silencieux, non?
-Je ne te le fais pas dire.
Vauvert haussa les épaules.
«Les deux syllabes roulent comme un verrou qui s'ouvre. Il n'a jamais compris d'ou vient cette vibration dans sa gorge, rugueuse et déferlante comme le tonnerre. Il va simplement la chercher, tout au fond, et elle est toujours là, bouillonnante, elle jaillit comme surgie du monde des songes. Opérant la magie».