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Critiques de Charles Berbérian (226)
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Une éducation orientale

Confronté à lui-même à cause (grâce?) du confinement, Charles Berbérian se laisse aller à revenir en arrière, sur sa vie, son parcours, sa famille et son éducation.

Au début, les souvenirs s'enchainent de façon un peu aléatoire mais tous, ou presque, lui parlent de son frère puis, de fil en aiguille, Berbérian nous emmène à Beyrouth, où il a passé son enfance.

il nous raconte ses souvenirs, ses parents, sa grand-mère estoc frère, l'homme le plus cool du pays.

Un joli voyage, émouvant, qui nous fait ressentir la nostalgie. La nostalgie non seulement d'une famille disparue mais aussi d'une ville qui l'a vu grandir et qui n'existe plus telle qu'elle a été.

Berbérian se livre sans fard, avec beaucoup d'humilité et de tendresse.

Les style et les techniques s'alternent, servant de façon délicate un récit émouvant.
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Charlotte Perriand

Charles Berberian ne pouvait rendre plus bel hommage à Charlotte Perriand. On sent l'admiration du créatif pour une autre. Il a décidé d'évoquer une courte période qui commence en 1940 où elle va au Japon à la demande du gouvernement français. Elle a une vision très particulière du mobilier d'intérieur. Elle le pense autrement, plus pratique, avec des nouveaux matériaux. Le pays du soleil levant est vraiment un royaume de la découverte et qui va à l'essentiel. Les intérieurs sont vides et vont à l'essentiel. Quel révolution pour elle. Même en étant une femme dans une société d'hommes, elle a su s'affirmer et se faire entendre. Son authenticité et sa générosité ont toujours été des capacités appréciées de tous. Charles Berberian y met beauté et de sincérité grâce à ces aquarelles et ces personnages marqués au trait noir. L'autre moitié de l'album est un échange entre le dessinateur et Pernette Perriaud, la fille de Charlotte. Un échange passionnant qui montre l'amour sincère pour le travail de cette architecte hors du commun. Heureusement qu'elle a écrit une partie de sa biographie pour donner à voir ses productions autrement. Une façon élégante de présenter une artiste hors du commun que tout à chacun devrait connaître. La renommée du Corbusier est aussi lié à la sienne car elle avait un talent qu'il n'avait pas. Un ouvrage qui devrait passionné les fans pour découvrir une autre facette d'une femme hors du commun.
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Petit traité de philosophie - A la dérive

De la philosophie à ma portée grâce à un ours et un pingouin !

Une lecture facile, qui amène à réfléchir sur des sujets essentiels, et d'une manière humoristique très agréable.

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Monsieur Jean - HS 2 : La théorie des gens se..

Déçue par ce "Hors série" de Monsieur Jean qui se situe, dans la chronologie de la saga, entre le milieu du troisième volume "Les femmes et les enfants d'abord" et le début du quatrième "Vivons heureux sans en avoir l'air". Félix à la rue, vient de s'installer provisoirement chez Jean, provisoirement...

Une espèce de mini-bd, petit format, plutôt dédié à Félix et ses errances de paumé en pleine crise de couple, qui se retrouve à devoir s'occuper de son fils de 3 ans alors qu'il ne sait même pas prendre soin de lui... Et Jean de se conforter dans l'idée qu'il est heureux sans enfant.

M'oué.... pas sûre que ce hors-série soit bien utile, si ce n'est pour se faire un peu de sous en plus avec ce bon vieux filon de Monsieur Jean.
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Chat chat chat

J'ai tout simplement aimé cet album, tout comme j'aime mon chat.

D'ailleurs demandez lui son avis, il sera d'accord avec moi, nous l'avons regardé et écouté ensemble pendant que je préparais... le repas du chien !

Miaou ! chat alors ! vous ne me croyez pas ? Mâiou, mâiou, ça c'est la voix de mon chat !

Dans cet album rempli d'umour et de poésie, l'auteur dissèque la vie du chat et le dessinateur le croque ! tout y est ! Du plus jeune âge jusqu'à plus de soixante quinze ans, et peut-être même plus, je vous le conseille !

Merci à Didier Jeunesse et à Babelio par l'intermédiaire de Masse critique pour cet envoi qui m'a ravie.

Miaou ? "tout le monde sait faire miaou"
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Une éducation orientale

Son trait a évolué pour être plus affirmé et oser encore plus d'expérience avec les couleurs et les superpositions photos et dessins. C'est encore plus plaisant comme lecture. On se ravit les yeux page après page. Il n'oublie pas parler de l'objet de la bande dessinée, évoquer sa jeunesse au Liban. Un pays toujours en guerre ça laisse des traces. Les parents tentent toujours de le protéger pour éviter qu'ils voient l'horreur comme les pendus le long de la route. Mais il ne veut pas nous présenter uniquement la souffrance. Il y a aussi l'espoir, la légèreté de l'enfance et de l'adolescence.



Il est né à Bagdad d'un père arménien et d'une mère grecque. Il a rejoint son frère à Beyrouth lorsqu'il avait neuf ans pour vivre chez son adorable et tendre mamie durant 6 ans. En 1975 il a fui la guerre civile, s'installant en France. Il ne retournera au Liban que trente années plus tard avec l'impression de retrouver son frère décédé dans les rues. Le bédéaste mélange avec beaucoup d'ingéniosité ces bons moments avec ceux qui le sont moins. C'est important d'honorer la mémoire de ces morts pour les garder toujours prêt de soi. La scène où l'on voit sa famille au-dessus de lui, c'est vraiment très touchant. Un ouvrage complet qui aborde la politique, la culture, une population prise en sandwich, la montée des extrémistes de tout bord... Parfois, l'amour fait la différence. Il ne faut jamais l'oublier pour avancée dans la vie.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Charlotte Perriand

J'ai été attirée par cet album après avoir lu un article sur Charlotte Perriand dans Télérama.

Heureusement que ses oeuvres sont remises en lumière indépendamment de sa relation à l'atelier du Corbusier.

Cette bande dessinée se consacre à une courte période charnière de sa vie de 1940 à 1942 où elle fut conseillère artistique au Japon et enrichit sa réflexion sur le mobilier et les matériaux en étudiant les traditions des artisans japonais.
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Monsieur Jean, tome 1 : Monsieur Jean, l'am..

Monsieur Jean est l'archétype même de la série que tout le monde aime. Le personnage principal semble sympathique et attachant. Du coup, le public lui suit aisément dans les aventures quotidiennes de cet écrivain trentenaire.



Or, en ce qui me concerne, cela n'a pas été un réel coup de coeur comme je l'espérais au vu de toutes les critiques positives. J'ai trouvé mes lectures sur les différents tomes un peu lassant à la longue car cela manque singulièrement d'originalité par rapport à la somme de tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici.



Comme dans toutes bd, il y a effectivement du bon et du moins bon. Je regrette simplement que l'alchimie si particulière n'ait pas eu lieu avec moi et que je ne sois pas parvenu à pénétrer dans cet univers de rêveries amoureuses. Je reconnais néanmoins qu'on peut passer du sourire à des émotions plus fortes.
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Charlotte Perriand

Une bd qui reprenant un épisode de la vie de Charlotte perriand .

Son installation au Japon lui a permis de révolutionner le design et l ameublement.

Des notes explicatives en fin d ouvrage complètent parfaitement l avant-gardisme de la collègue de

Le Corbusier.

Le dessin de berberian est divin

Une super bd didactique
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Le Journal d'Henriette, tome 1

Pauvre petite Henriette... Âgée de 11-12 ans, elle est petite, grosse avec des lunettes, et se rêve des tas d'aventures rocambolesques avec des amoureux grands et beaux... Mais sa vie n'est pas un roman à l'eau de rose, et ses horribles parents qui la dénigrent sans arrêt, sont des monstres d'égoïsme.

Alors Henriette se confie au seul ami qu'elle a, son journal intime.

Dupuis et Berberian s'en donnent à coeur joie en faisant de la vie d'Henriette un enfer ordinaire, qu'elle surmonte pour notre plus grand plaisir avec son imagination d'enfant-ado pas bête, à défaut d'être jolie.

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Une éducation orientale

« Le passé est douloureux et l'avenir fait peur ».



Mars 2020 : début du confinement Covid.

Charles Berberian se retrouve cloitré chez lui devant sa table à dessin. Comme tout à chacun, le moment est propice à l’introspection.



C.Berberian est né à Bagdad d'un père arménien et d'une mère grecque. A neuf ans et pendant 6 ans, il a rejoint son grand frère (réalisateur aujourd'hui décédé) à Beyrouth pour habiter chez sa grand-mère maternelle Yaya. En 1975, il fuit la guerre civile avec sa famille et s'installe en France.



A présent seul dépositaire de la mémoire familiale, Berberian se souvient au cours d’une déambulation nostalgique et chaotique, dans le Beyrouth d’aujourd’hui. Ces bribes de souvenirs hachés, décousus, partiels mêlent l’intime et l’Histoire dans ce Moyen Orient si complexe.



La fusion des styles graphiques accompagne délicieusement la multiplicité des cultures. Le patchwork graphique semble répondre à cette vie cosmopolite dans un ensemble faussement confus et brouillon.

Photos, peintures, dessins à l’encre de Chine, à l’aquarelle, au crayon de couleur, au stylo bille accompagnent l’auteur dans une divine farandole mélancolique et nostalgique. Plus qu’une fusion de styles, c’est la juxtaposition de techniques graphiques qui rend cette « éducation orientale » si remarquable.



Un album de toute beauté.



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Une éducation orientale

L'auteur est né à Bagdad de parents d'origine arménienne et grecque dont la famille était établi à Beyrouth. C'est pour cela que lorsque son frère et lui eurent l'âge d'aller à l'école, ils furent envoyer chez leur grand mère en pension. Synonyme d'exil pour le jeune Charles, accueillie par sa grand mère, Yaya, mais avec plus de distance par son frère, Alain. Une parenthèse juste avant la guerre civile en plein dans la ville.

Une balade dans les rues de Beyrouth, celui d'avant dans les années 60, et celui actuel, en pleine crise économique. Des bâtiments ont disparu, d'autres sont apparus mais malgré cela, l'auteur retrouve sa voie dans les rues. Le graphisme est intéressant, façon croquis plus ou moins élaborés.

C'est une autobiographie partielle puisqu'elle se cantonne à raconter les années à Beyrouth soit jusqu'au départ de Charles pour l'université en France. Intéressant.

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Tombé du ciel, tome 1

Les éditions Futuropolis nouvelle version m'avaient habitué à beaucoup mieux. Cela reste néanmoins sympathique mais si peu probable et si prévisible dans l'intention et dans l'action.



Au stade actuel, je n'a pas envie vraiment de lire la suite pour connaître les aventures de ce chanteur d'un groupe de rock dont la carrière semble s'être arrêtée un certain 21 juin 1982 à la fête de la musique quelque part en Bretagne. Un extra-terrestre y serait sans doute pour quelque chose.



Et si on pouvait remonter le temps pour changer tout cela ? Voilà pour le thème central archi vu par ailleurs. Et puis, c'est trop loufoque et absurde pour me convaincre et accentuer le plaisir de lecture ...
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Un peu avant la fortune

Etienne a gagné au loto. L’histoire raconte le bouleversement que cet évènement provoque chez lui, à la limite de la déprime, une fable actuelle sur l’argent, la fortune, la chance, la vision des autres sur soi… Le traitement de ce thème très classique est très plaisant à lire. Il y a une petit côté Lauzier ou Woody Allen.
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Un peu avant la fortune

Etienne gagne au loto... 6 numéros! mais il ne se décide pas à faire les démarches, tout en couvant son billet gagnant comme la prunelle de ses yeux.



Il va enchaîner les coups de guigne en 2 jours. Bourré, il prend le dernier métro à contresens. Il se fait voler son tire-lard où se trouve son billet. Il fait un accident de voiture et finit dans la flotte. Puis son ex revient... et si c'était pour l'argent? Chaque rencontre va être pesée, analysée... ce petit homme, est-ce un croque-mort? Misère, va-t-il falloir douter de tout le monde simplement parce qu'il a de l'argent.



Angoissé au naturel, Etienne va porter ses névroses à la puissance 10... chassez le naturel, il revient au galop chez cet ex-détective privé. Il finira même par donner l'impression de faire la manche dans le métro et croisera le croque-mort... qui n'en est (évidemment) pas un.



Jean-Claude Denis pratique la mystification et l'élève au rang d'art. Il manipule le lecteur dans un thriller qui ne dit pas son nom. Il dépeint des personnages de manière exceptionnelle et les met dans des situations banales en apparence, dont il tire tout le potentiel. C'est brillant et ce scénario dont rêverait tout bon dessinateur tombe en de très bonnes mains. le dessin est parfait dans le genre, et développe l'atmosphère adéquate.



Primée à Angoulême, cette BD cache bien son jeu et s'insinue en nous petit à petit. Et si nos rapports humains n'étaient pas si désintéressés que cela? Allons-nous nous interroger sur nos proches? Finalement J.-C. Denis ne nous rend pas service...
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Bienvenue à Boboland, tome 1

Cet album a déjà quelques années, mais il est toujours d'actualité. En effet, on utilise même l'expression "boboïser" dorénavant, pour dire que "Paris se boboïse de plus en plus". Le récent mouvement "Tous Charlie" a en outre remis les bobos en avant, car ce type de manifestation est typique de la "culture bobo", qui s'exprime souvent par des slogans plus ou moins ingénieux, inscrits sur des tee-shirts.



Désormais démodé, le portrait d'Ernesto Che Guevara imprimé sur un tee-shirt fut longtemps un code vestimentaire bobo. Peu importait que Che Guevara fût un terroriste, il était "cool". Ben Laden est venu ensuite gâcher la fête : le guérillero ne fait plus rêver.



Si chacun sait que "bobo" vient de la contraction de "bourgeois-bohême", tout le monde n'est pas d'accord sur la signification du terme. Pour certains, pas besoin de revenus confortables pour être un bobo ; pour d'autres, au contraire, le fait d'avoir des revenus confortables explique et justifie toute la culture "bobo".



Pour simplifier, disons que les bobos sont les électeurs de François Hollande. Le thème traité par Dupuy & Berberian dans "Bienvenue à Boboland" (eds. "Fluide Glacial") n'est donc pas aussi anodin qu'il y paraît. La culture bobo en dit long sur la manière d'exercer le pouvoir aujourd'hui en Occident, sans avoir l'air d'y toucher ni d'être impliqué dans la violence inhérente à l'exercice du pouvoir.



Les deux compères Dupuy et Berberian maîtrisent leur sujet aussi bien que Claire Brétécher, qui les précéda dans le domaine de la satire des moeurs de la "gauche caviar" (comme dit l'essayiste Eric Zemmour, bête noire des bobos).



On sait gré à Dupuy et Berberian de passer par le biais de la satire, plutôt que celui de la sociologie, pour brosser le portrait d'une élite culturelle qui donna à la moraline sa tonalité chic et parisienne (y a-t-il des bobos en dehors de Paris ?). On est tenté de parler au passé, car la crise économique semble avoir rebattu les cartes idéologiques. Signe des temps, les représentants de la bobocratie sont de plus en plus rares à s'assumer comme tels. Il faut dire qu'avec son - Je n'aime pas l'argent !, le candidat François Hollande a probablement usé le peu de crédit que la gauche "bobo" avait encore auprès de catégories sociales moins favorisées.



C. Bretécher a expliqué que son appartenance à la bourgeoisie de gauche et un certain cynisme personnel (au sens philosophique du terme) étaient la clef de ses planches satiriques publiées dans le "Nouvel Obs". Je ne connais pas la recette de Dupuy & Berberian, mais leur satire sonne assez juste ; en effet elle est assez mordante pour ne pas être complaisante - le narcissisme des bobos est nettement souligné, par-delà l'amour de l'humanité sans distinction de classes ni de races... sans tomber pour autant dans le pamphlet, qui a souvent tendance à atténuer la satire.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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Cycloman

exhumation de ce vieux livre de Mardon et Berbérian, tentative de récit de super-héros à la française.

on y sent la volonté d'un mariage des genres assez inattendu entre la comédie légère que l'on peut retrouver chez monsieur Jean et un récit super-héroïque qui évoque à la fois les récits de robots géants du genre Goldorak ou Gundam ou et les oppositions héros/Némésis très américaine (en relisant, je pensais à peu a Jim Starlin, mais je connais mal alors je suis peut-être complètement à l'ouest).

Tout commence comme un de ces comédies de moeurs. Emile et Géraldine cherchent leur cosutume pour une soirée déguisée. Émile, un peu rabat-joie, finit par se laisser séduire par une armure intégrale assez encombrante. Une fois la soirée terminée, Émile n'arrive plus à retirer son costume et se retrouve emprisonné dans cette armure. Tout d'abord, il se retrouve confronté à des petits problèmes triviaux, comme faire pipi. Puis l'armure se réveille, et Emile comprend que ce costume n'est pas un déguisement. Il s'agit bel et bien du costume de Cycloman, super-héros méconnu des années 70, dont l'adversaire, le monstrueux Gore, dont la force et la rage étaient directement liées à Cycloman.

Cette tentative de marier deux genres aussi antinomique me paraît avec le recul symptomatique de la bande dessinée du début des années 2000. Après un effet de défiance face à la bande dessinée mainstream, il y a eu une forme de retour aux sources pour une série d'auteurs qui se sont rappelés que, fondamentalement, ils avaient été biberonné par toutes ses bandes dessinées mainstream, que ce soit Strange, Pilote, Spirou...

Cela a parfois amené d'étranges malentendus, lorsqu'un auteur comme Frédérik Peeters se lance dans Lupus, des lecteurs furent désarçonnés de le voir faire de la science fiction. On biaisait, se demandant si le cadre SF n'était pas juste un décors et que l'essentiel était ailleurs. Merde, quand on a fait un album aussi beau que Pilules Bleues, on ne commet pas de la SF, même en noir et blanc et chez Atrabile. Et pourquoi pas du polar en collaborant avec un policier pour continuer ? Peeters aura toujours clamer que Lupus, c'est de la SF et qu'il aime ça. Et c'est très bien.

Cycloman, c'est un récit de deux mecs qui doivent aimer les super-héros et les robots géants. Et c'est tant mieux pour eux.

Reste que dans ce cas, la greffe ne prend pas toujours très bien. IL y a quelque chose d'hésitant dans l'intrigue, comme une difficulté à mêler harmonieusement des ingrédients aussi différents. Dans le même genre, je trouve le prestige de l'uniforme beaucoup plus abouti.
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Tatane : Pour un football durable et joyeux

Ce livret rassemble 50 propositions de déviances et fantaisies possibles, classées à travers des titres équivoques. Toutes tour à tour sont illustrées par Pénélope Bagieu, Guillaume Bouzard, Jul ou Charles Berbérian.

Il y a la Pieds carrés, la Lionel Jospin, la JPP revient, la Patrick Bruel, la Rabbi Jacob, la Gilbert Montagné, la Zlatatane, la Francis Lalane, la Brandao… Tirez-en une au sort, lisez-là à voix haute, discutez de ses avantages et de ses inconvénients avec vos co-équipiers, et jouez. Partout, dès que possible, sans fin…

"Tatane " est un mouvement populaire, une idée toute simple, une intention magnifique : rendre le plaisir ludique, joyeux et généreux du football.

L'idée de l’ancien joueur Vikash Dhorasoo, qui a lancé ce manifeste en 2011 aux côtés de Brieux Férot et Pierre Walfisz : « Tatane vise à remettre le jeu et le lien social au cœur de la pratique du football » par tous les moyens sympas possibles et sans enjeu. Pour en savoir plus, ça se passe ici : tatane.fr.
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Monsieur Jean, tome 5 : Comme s'il en pleuv..

J'aime bien Monsieur Jean. Sous ses airs de bande dessinée comique à la française, il nous parle de choses qui nous touche vraiment : le célibat, la galère, les familles recomposées, l'argent, les enfants trimballés et oubliés...



Il s'agit ici du cinquième album, et il me semble ici plus mûr que dans les autres. Les illustrations sont intéressantes, oscillant entre plusieurs couleurs aquarelles et les thèmes traités, très vingt-et-unième siècle. Dommage qu'elle n'ait pas un plus grand succès...
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Tombé du ciel, tome 1

C'était bien. ça m'a plu.

Certes, mais encore.

Relevé des impressions éprouvées au fur et à mesure de la lecture.



Bien plus qu'un roman, une BD est objet beau, un bel objet. Celui-ci l'est particulièrement. L'édition est ultra-soignée, la couverture, que dis-je, les couvertures sont superbes, la quatrième non pas verbeuse mais illustrée de quelques zooms extraits des cases de l'album. Le format est agréable, le livre épais, les feuilles épaisses, pas tout à fait blanches, granuleuses; la lecture est tactile.



Le rouge de la couverture tranche avec le noir et blanc du dessin. Qui ne l'est pas. Noir et blanc. Plutôt, pas en couleur. Du noir profond, moucheté, rayé, du gris sombre, ou moins, du blanc, toute une palette d'ombres et surtout de la lumière, blafarde du clair de lune ou rougeoyante du crépuscule (si, c'est possible, sur la dernière planche).



la suite sur

http://sfetal.blogspot.com/2011/02/tombe-du-ciel-christophe-gaultier-et.html
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