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Critiques de Charles Taylor (10)
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Grandeur et misère de la modernité

Voltaire avait bien raison de dire que personne n’a jamais vécu au sein d’un monde idéal. Même la plus réussie des sociétés humaines qui ait jamais été imaginée restera toujours imparfaite; que ce soit l’Utopie de Thomas Moore, le meilleur de mondes d’Huxley, ou d’une société où on joue au Jeu de Perles de verre (Hesse).

C’est dans cette optique que Taylor, bien ancré dans la société occidentale, évoque trois « malaises » (par « Malaise », il entend ce qui est perçu « comme un recul ou une décadence, en dépit du « progrès » de notre civilisation » (p.11)) qu’elle suscite de manière à ouvrir la possibilité d’un dialogue entre les causes du malaise et la réaction qui en découle. Pour ce faire, il cherche à comprendre les horizons où se déploient action et réaction.

Sans entrer dans les détails, les malaises choisis me semblent toucher juste et sont abordés de manière à interpeller tous les niveaux de lecteurs.
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La liberté des modernes

La liberté des modernes compte neuf essais de Charles Taylor, dont huit ont été écrits entre 1971 et 1985 ; le neuvième a été composé pour enrichir cet ouvrage. Le titre peut induire en erreur car Taylor est loin d'être l'apologiste de la lecture libérale de la modernité. Sa réflexion est plutôt une critique nuancée des lectures étroites de "la liberté des modernes".

Le projet de C. Taylor, qualifié d'« anthropologie philosophique », est d'assumer l'individualité moderne tout en exposant les limites d'une telle conception, notamment sa faiblesse à rendre compte de la nature du sujet et de son action dans le monde. C. Taylor veut dépasser les réfutations d'un individualisme béatement abstrait (universalisme) ou d'un individualisme extrêmement particularisé (atomisme), afin d'offrir une vision sociale plus étoffée de la subjectivité. Cet ouvrage, qui comprend un avant-propos de l'auteur et une brève bibliographie de son oeuvre, est divisé en trois sections.



La première section, « Le langage de l'humanité », pose les fondements de la lecture que fait C. Taylor de la modernité. Son propos passe par les théories du langage, l'histoire intellectuelle et les travaux phénoménologiques dans le but d'exposer la nature expressive de l'action humaine et du sujet moderne. Cette conception de la modernité aspire à compléter les vues partielles des théories strictement objectivistes du langage, de l'action ou de la raison instrumentale. L'expressivité n'est pas le substitut, mais plutôt le complément longtemps réprimé de la rationalité moderne. C. Taylor souligne d'abord toute l'importance de l'expression à partir d'un examen de l'histoire de la théorie du langage et de sa prédilection objectiviste. Il discute des problèmes reliés aux théories désignatives du langage, soit leur tendance objectiviste. Il veut mettre en valeur les théories expressivistes qui furent cachées par les développements scientifiques de la modernité.

Le deuxième chapitre, nettement plus analytique, s'attarde à définir la notion d'expression. Selon Taylor, nous devons chercher l'expression véritable qui est plus authentique et plus profonde, puisqu'elle est liée aux désirs du sujet agissant. Il montre plus loin, en ayant recours à Hegel, que la philosophie de l'action comporte à la fois une dimension effective et une dimension expressive bien que l'on privilégie actuellement la première. Les récentes théories objectives de l'action ou celles, plus anciennes, de la raison instrumentale méconnaissent l'importance et la nature du sujet.

Au chapitre 4, C. Taylor traite la question de l'agir incarné et montre les insuffisances d'une argumentation, dite transcendantale, partagée par Kant et les phénoménologues. L'auteur veut indiquer les bienfaits de sa théorie de l'expressivité, selon laquelle l'agent est incarné, c'est-à-dire « engagé dans le monde ». Les arguments transcendantaux peuvent être validés à la condition qu'ils explicitent leur raisonnement. Il faut passer des descriptions sommaires à des descriptions plus riches au moyen « du langage de l'explicitation fondamentale du comportement humain ». C. Taylor considère l'expression comme une caractéristique fondamentale de la nature humaine, puisqu'elle exprime justement notre subjectivité, notre capacité à formuler des distinctions qualitatives entre des fins vitales et des actions triviales.



La deuxième section, « Les sciences humaines comme pratique », est une discussion sur l'épistémologie des sciences sociales. C. Taylor critique les erreurs de la vision dominante, naturaliste, tout en proposant sa conception interprétative des sciences humaines. Il est moins concerné par l'expression, antérieurement développée, que par le problème de la signification ou du sens. L'objectif est d'éviter la « déformation épistémologique » d'une connaissance purement empirique de la réalité sociale, c'est-à-dire calquée sur le modèle des sciences naturelles. La conception empirique est devenue l'orthodoxie en sciences humaines, notamment en science politique. L'obligation de vérifier, ou même de prédire, conduit à n'admettre que les données brutes, « objectives » ou « neutres » et évacue la possibilité d'interpréter la réalité sociale en tant que pratique. Il existe, pour C. Taylor, une symbiose entre le langage et la réalité sociale. L'auteur croit à la fécondité des sciences humaines herméneutiques pour comprendre la crise profonde du sens et la diversité des pratiques humaines, sans pour autant sombrer dans l'ethnocentrisme. Les sciences sociales « prédictives », en empruntant l'ontologie naturaliste, minent la possibilité d'une compréhension adéquate de l'agent, c'est-à-dire du sujet « autodéfinissant » engagé dans des pratiques. La conception herméneutique des sciences humaines préconisée par C. Taylor se distingue du modèle des sciences de la nature et des thèses de « l'incorrigibilité ». Elle évite deux erreurs fatidiques : la première, celle de réprimer la subjectivité en se cantonnant dans le langage scientifique « neutre » ; la seconde, l'erreur ethnocentriste, qui consiste à comprendre les autres cultures à partir de ses propres références ou catégories. L'herméneutique est sauve de cet ethnocentrisme déformant, mais doit se prémunir contre un « relativisme débilitant » qui rend la critique impossible. La compréhension mutuelle, dit C. Taylor, est rendue possible par « un langage de clarification des contrastes » ni neutre ni déformant.



La dernière section prend la forme d'une discussion générale sur les rapports qu'entretiennent droit et morale dans les théories philosophiques récentes. C. Taylor veut réhabiliter une conception du bien qui rende compte de la nature sociale de l'être humain et de la diversité des biens qui s'offrent à celui-ci dans ses choix éthiques. Selon lui, les théories les plus soutenues actuellement ne sont pas forcément les plus appropriées. Il leur reproche leur refus de reconnaître que la liberté individuelle dépend d'une civilisation, d'une société ou d'une culture qui valorise cet idéal de liberté. L'être humain est en devenir et ne peut développer ses capacités humaines en dehors d'une cité qui reconnaît de telles obligations comme un bien. C. Taylor mène une attaque en force contre les utilitaristes et les anarchistes, mais aussi contre les thèses libérales et procédurales. Il apporte ainsi un éclairage sur les conditions sociales de la liberté, ce qui remet en cause la conception atomiste qui accorde une primauté absolue aux droits individuels. La polémique entre les tenants de la liberté négative (absence d'entraves externes pour l'individu) et la liberté positive (autogouvernement collectif) aboutit aussi à des impasses. Les négativistes tendent à se couper eux-mêmes des bienfaits de la liberté positive, notamment de sa vision sociale. Récusant les formes totalitaires de liberté positive, C. Taylor montre dans quelle mesure et à quelle condition il est possible de dépasser la liberté négative, tout en conservant ce qu'elle a de plus précieux. le texte inédit pose le problème de l'incommensurabilité, tel qu'il se présente à l'individu qui doit choisir entre des biens concurrents. La philosophie morale a pris un tournant juridique et procédural qui court-circuite ou récuse une réflexion sur le bien. Il ne faut pourtant pas ignorer les ressources philosophiques à notre disposition, notamment celle qui consiste à affiner, expliciter et même parfois à renverser nos intuitions morales. L'auteur veut montrer que « l'intuition de la diversité des biens doit être équilibrée par celle de l'unité d'une vie » éthique.

L'intérêt de cet ouvrage tient à ce qu'il permet au lecteur francophone de parcourir l'oeuvre de C. Taylor, dont la plupart des textes n'ont pas été traduits en français. le néophyte en philosophie trouvera la lecture de ce livre un peu ardue. le lecteur plus averti peut à nouveau prendre connaissance de toute la gamme des thématiques constituantes de sa réflexion philosophique : théorie du langage, philosophie morale, épistémologie des sciences sociales, pensée politique, théorie de la connaissance et de l'action, etc.

Cet ouvrage nous invite à interroger la tradition du présent, à découvrir ce qui était en filigrane et à puiser aux sources pour comprendre le sens de nos théorisations actuelles. La critique de l'individualisme ne donne pas raison à un collectivisme totalitaire, mais cherche à nuancer la lecture trop unidimensionnelle que nous faisons de la modernité, celle-ci étant bâtie sur les idéaux d'une construction individuelle du monde.

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L'âge séculier

Charles Taylor, philosophe canadien, né d'une mère anglophone catholique et d'un père francophone protestant. La dimension politique de la vie lui est sans doute apparue très tôt.



Dans ce livre, Taylor tente d'expliquer la marginalisation du religieux en Europe, et dans une moindre mesure en Amérique du Nord. A cet effet, il prend une optique à très long terme. Sa question de recherche est : pourquoi était il quasi impossible de ne pas croire il y a 500 ans, et pourquoi la croyance est elle devenue marginale de nos jours ? Ou sont les causes ?



J'ai lu cet opus - magistrale - à deux reprises, à quelques années d'intervalle. Oh, c'est une brique de presque 900 pages, mais là ne réside pas la difficulté. Et il n'y a ni jargon ni langage hermétique. Mais c'est le style de CT qui rend l'approche difficile. Il n'énonce pas de thèse, qu'il argumenterait par après. Il raconte des histoires, livre des témoignages, produit des anecdotes, cite des auteurs... Pendant la plus grande partie du livre, le lecteur est ainsi invité à se former sa propre opinion. Il faut atteindre la dernière partie pour voir CT livrer son interprétation de ce qui a précédé, et encore, en des termes très larges.



Alors, qu'est ce qui se serait passé ? En gros - très gros - ceci. La religion saturait la vie quotidienne de l'homme du moyen-âge à tel point qu'il n'était pas possible d'être agnostique ou athéiste. Aucun hérétique n'aurait pu envisager de ne pas croire en Dieu - c'eut été se tourner vers le diable ! Le fameux 14ième siècle, avec son cortège de guerres et d'epidémies ébranle la societé médiévale, dont le capital commencait déjà à diminuer dans le contexte urbain et mercantile naissant. L'église, aussi, est très malmenée. Il y a , par exemple, le niveau abysmal du bas clergé et la corruption des évêques, cardinaux et papes. Le politique, le social et le religieux étant intimement imbriqués,tout ceci mène aux guerres de religion. On estime que le nombre total de leurs victimes est comparable à celui de la première guerre mondiale. Plusieurs millions de morts, surtout entre 1600 et 1648. Au nom du Christ, des deux cotés. Ceci n'a pas manqué d'avoir un effet profond sur les consciences. Désormais, il n'est plus évident de construire une société sur un système religieux. Lors de le Révolution française, c'est le trône et l'autel qui sont tous deux renversés. Elle servira de modèle à quantité d'autres, souvent plus bourgeoises et dénuées de Grande Terreur. Ainsi naît, à partir du 18ième siècle, l'option d'une vie dite sécularisée, option qui gagne en puissance lors des siècles suivants, allant jusqu'à évincer toutes les autres.



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Le Malaise de la modernité

Charles Taylor : Le malaise de la modernité (1991)

Ce livre examine trois maux de la modernité, l’individualisme, la technologie et la bureaucratie. L’individualisme est un résultat de la perte du sens, de la régression irréversible des hiérarchies, du cosmos, de dieu ou de l’Histoire. Il est protégé par une liberté négative (on ne peut m’interdire mes choix), chèrement acquise et désormais défendue par la loi. La technologie a installé une « cage de fer » pour laisser le dernier mot à la raison instrumentale : faire place à l’efficacité et à la productivité maximales. La bureaucratie est ce qui reste de la politique après le désengagement des individus et la fragmentation de la société. De ces maux, CT traite essentiellement le premier, l’individualisme. Il ne donne que 15 pages à la « cage de fer » et 12 à l’atomisation de la société qui conduit à un cynisme parfaitement décrit p. 121. L’auteur cherche si l’individualisme contient un idéal et une force morale et conclut par l’affirmative: L’idéal moral qui se profile derrière la recherche de l’épanouissement de soi en est un de véracité à soi-même […¬] Il existe une certaine façon d’être humain qui est la mienne. Je dois vivre ma vie de cette façon et non pas imiter celle des autres. Cela confère une importance toute nouvelle à la sincérité que je dois avoir avec moi-même. Si je ne suis pas sincère, je rate ma vie, je rate ce qui représente pour moi le fait d’être humain. Fort bien, mais en quoi est-ce un idéal moral et pas seulement une méthode de construction de soi ? Pour répondre à cette objection l’auteur construit une théorie de l’authenticité où se définir soi-même, c’est déterminer en quoi consiste son originalité, ce qui n’est possible que par rapport à « ce qui est significatif » et à « ceux qui comptent pour moi ». Mais le choix libre de ce (ceux) qui compte(nt) pour moi, conduites, résultats, personnes, ne peut-il pas refléter mon égoïsme ?



Ce petit livre est plus clair et plus réaliste dans la description des maux de la modernité que dans la tentative d’en retourner l’énergie vers un idéal moral « J’entends par là une image de ce que serait une existence meilleure ou plus élevée, où « meilleure » ou « plus élevée » ne se définissent pas en fonction de nos désirs ou de nos besoins, mais par rapport à une idéal auquel nous devrions aspirer » (p 24). Cette définition est circulaire et nous laisse à la fin du courage (voir C Fleury).

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L'âge séculier

Il s’agit de « raconter une histoire » dans le but de rendre crédible une réponse à la question de savoir pourquoi il est aussi surprenant aujourd’hui que quelqu’un croie en Dieu quand il était tout autant choquant qu’une personne n’y croie pas autrefois.



L’auteur est omniprésent (« je pense », « je crois », « je sais », « à mon avis »...); il fait les questions et les réponses et dans ses réponses, pose d’autres questions ; il relativise tout et module toute notion qui perd ainsi toute portée ; il s’agit d’observer, de rapporter, de dire ce qui est sur le mode « comme si vous y étiez » et en aucun cas de se limiter au milieu du langage - ainsi les notions mentionnées « sont », se réfèrent à « ce qui est » ou « a été » ; on change de siècle, d’époque, d’une phrase à l’autre ; les auteurs sont cités à la pelle et à la file au sujet de propos anecdotiques de leurs oeuvres, quand ils ne sont pas eux-mêmes cités de manières anecdotique ; on invente des mots ou des expressions auxquels on entend donner la capacité à combler une lacune sémantique avec donc autant de facilité que les notions abordées sont toutes jugées insatisfaisantes ; l’auteur ne cesse de rappeler dans sa très grande entreprise les risques, les obstacles qui se présentent, comme autant de situations à suspens, et, donc, la modération cauteleuse qu’il est louable d’adopter pour limiter son propos ; etc...



Au bout de 70 pages, je n’avais toujours pas l’impression que quoi que ce soit de profond ait été dit et même que la structure du propos ne s’était toujours pas trouvée. Au bout de 160 pages, après des généralités à n’en plus finir qui ne tiennent leur légitimité que du jugement qu’il ne se trouve aucune certitude que qui que ce soit n’ait pas « ressenti » cela ou « vécu ainsi » dans le contexte évoqué avec cette impression de se projeter soi-même dans les esquisses dégagées, j’ai arrêté. Je suis incapable de différencier ce genre d’ouvrage verbeux « dont on est le héros » d’une affiche publicitaire qui ne cherche pas moins à convaincre en rendant le propos simplement « habitable ». Sans doute cet ouvrage l’est-il, mais il m’ennuie. Et son intérêt, celui d’un propos verbeux de qui se raconte à l’infini, m’échappe.
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Laïcité et liberté de conscience

Ce livre fait suite à la publication du rapport de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles (CCPARDC) mis en place par le gouvernement du Québec en 2007-2008, alors que la question brûlante de la place de la religion dans la sphère publique faisait grand débat, notamment sur la question des accommodements. www.accommodements.qc.ca

Les auteurs, philosophes, ont tous deux participé à cette commission, Charles Taylor en ayant été coprésident et Jocelyn Maclure analyse expert et leur apport fut de rédiger un chapitre sur la laïcité dont est issu cet ouvrage dans lequel ils développent et approfondissent leur argumentaire en faveur d’une laïcité ouverte.



Respect de l’égalité morale et protection de la liberté de conscience sont tenues pour base conceptuelle de la laïcité, à charge de l’Etat, armé de sa neutralité, d’en être le garant. Neutralité qui s’impose aux institutions et non aux individus… Fi du bien commun, fi du prosélytisme, fi des dogmes, fi des fondamentalismes….

Consécutivement on justifiera l’obligation d’accommodements, sachant que les croyances religieuses (prioritairement) sont liées au sentiment d’intégrité de la personne et ne sauraient être considérées comme de simples préférences. Nier ces croyances, équivaudrait à causer à la personne un tort moral et à nier son identité et son droit à l’égalité.



Pour conclusions (des plus audacieuses) à cet essai dont la lecture m’a semblé très roborative :

«Ce type de société exige des citoyens qu’ils fassent abstraction des désaccords moraux et philosophiques, parfois profonds, qu’ils ont avec leurs concitoyens au nom de leur intérêt plus fondamental à vivre dans une société suffisamment stable et harmonieuse.»

«… le prix à payer pour vivre dans une société qui protège l’exercice des libertés de conscience et d’expression est d’accepter d’être exposé à des croyances et à des pratiques que nous jugerons fausses, ridicules ou blessantes.»



Père, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !

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L'âge séculier

Nous autres, modernes, parlons souvent de notre monde comme un monde désenchanté. Un monde où il n’y a plus ni magie ni esprits maléfiques et où croire en Dieu est non seulement une exception mais en plus vu comme pratique résolument archaïque.



Comment sommes-nous passés d’une société où il était impossible de ne pas croire en Dieu à une société où cela est non seulement permis mais surtout où c’est devenu la norme ?



Une question simple qui nous embarque dans un grand récit de notre histoire mais aussi de notre philosophie, des nos arts…C’est à ce récit que s’attèle le grand philosophe Charles Taylor qui nous fait le plaisir de son passage à la maison de la radio.



La sécularité est-elle l’avenir de l’humanité ou simplement une bizarrerie de la modernité occidentale ? Et la question qui court tout du long de l’ouvrage : la modernité peut-elle survivre sans religion ?



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L'âge séculier

http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-la-modernite-peut-elle-survivre-sans-religion-grand-entretien-avec-charles-taylo

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L'âge séculier

Tant par la taille (1 344 pages) que par la diversité des sources et des questions abordées, ce traité touffu et foisonnant en impose au lecteur.
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L'âge séculier

L’Age séculier, son grand œuvre, est à la fois un récit de la transformation du sentiment religieux en Occident et un éloge du «sentiment de plénitude».
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