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3.99/5 (sur 230 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Little Rock, Arkansas , le 01/02/1919
Mort(e) à : Miami, Floride , le 27/03/1988
Biographie :

Charles Willeford est un écrivain américain.

Son père meurt en 1922, et sa mère en 1927. Il vit alors avec sa grand-mère. La Grande Dépression sévissant bientôt, il décide à 12 ans qu’il est un poids trop lourd pour la vieille dame. Pendant deux ans, il ère, se déplaçant en train à travers le pays. Une période qu’il racontera plus tard dans son deuxième livre autobiographique, "Je cherchais une rue" ("I was looking for a street", 1988). À 16 ans, il ment sur son âge et s’engage dans la Garde nationale californienne. De 1936 à 1938, il est affecté aux Philippines, puis revient en Californie. C’est le sujet de son premier livre autobiographique, "Something about a soldier" (1986). En 1942, il se marie à Lara de Bell Fridley avant d'être stationné à Fort Benning en Géorgie à l'école d'infanterie. Pendant la Seconde guerre mondiale, il est envoyé en Europe. De la Libération à son retour aux États-Unis, il étudie l’art à Biarritz. De 1947 à 1949 (il divorce en 1949), on le retrouve au Japon. Puis il s’échappe deux mois étudier les Beaux-Arts à Lima (Pérou), avant de se réengager et d’être envoyé à la base d’Hamilton, en Californie, qu'il quitte en 1952. Il se marie avec Mary Jo Norton et déménage à Birmingham dans l'Alabama. Son premier roman, "Les grands prêtres de Californie" ("High Priest of California"), sort en 1953, juste après son deuxième mariage. Ce qui ne l’empêche pas d’être hospitalisé pour dépression pendant trois mois. Willeford pense sortir du trou en 1962 avec "Combats de coqs" ("Cockfighter"), un roman sudiste, sur lequel il travaillera à une adaptation pour le cinéma qui se réalisera en 1974. Mais son éditeur meurt, et la plupart des 24 000 exemplaires de ce livre ne sont même pas distribués. Willeford le vit très mal et abandonne la plume pendant presque dix ans. Il s’installe en Floride et enseigne l’écriture à l’Université de Miami. Il rompt le silence en 1971 avec le suspense psychologique "Hérésie" ("The Burnt Orange Heresy") (adapté au cinéma en 2019). Divorcé en 1976 et remarié en 1981 avec Betsy Poller, il est de retour aux affaires en 1984 avec la publication de "Miami Blues", un roman mettant en scène Hoke Moseley. Devant le succès, l’éditeur demande à Willeford une série avec son héros. Ce sera une saga qui comptera quatre titres et sera son plus large succès littéraire.
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Source : polars.org/
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THE BURNT ORANGE HERESY (2019) : Bande-annonce (version originale). Adaptation du roman "Hérésie" de Charles Willeford.


Citations et extraits (128) Voir plus Ajouter une citation
- Je vais te dire ce qu'il en est de la peinture, Helen, ce que la peinture a été pour moi. C'a été une histoire d'amour. Tous les peintres le sont ; c'est leur nature. Quand tu peins, la douleur au creux de ton estomac te mène à des sommets de sensation pure, et si tu as du talent, la sensation se transmet à la toile. En couleurs, en formes, en lignes qui viennent se fondre en une création parfaite qui te réjouit l'œil et fait battre ton cœur un peu plus vite. Voilà ce que la peinture signifiait pour moi, et puis, elle s'est transformée en une histoire d'amour malheureux, et nous avons rompu. Aujourd'hui, c'est bien terminé, autant que ça le sera jamais, et le monde de l'art n'en a certainement pas souffert.
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L'homme Harry Jordan était un individu très maître de lui, un homme d'expérience. Rien ne le tracassait plus maintenant. Il était sur le point de retirer sa présence au monde pour partir vers un voyage dans l'espace, dans le néant. Quelque part l'attendait une matrice, un endroit chaud et sombre où la vie était facile, où l'on survivait sans effort, un endroit merveilleux où un homme n'avait nul besoin de travailler, de penser, de parler, d'écouter, de rêver, de partir en virée, de jouer ou d'utiliser des stimulations artificielles. Une vieille dame gentille et tendre, vêtue d'un long manteau sombre, l'attendait. La Mort. Jamais la Mort ne m'était apparue aussi attirante...
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On devient homme d'Église pour échapper à un métier honnête et, deuxièmement, parce qu'on veut se faire du fric. La seconde catégorie est minoritaire, bien sûr. La majorité des hommes de robe recherchent une sécurité facile au prix d'un effort minimum. D'autres sont en quête de pouvoir. Si c'était le pouvoir que je voulais, je me ferais prêtre de l'Église catholique romaine. Je fais partie de la minorité. Le pouvoir ne m'intéresse pas ; c'est l'argent qui m'intéresse. Ce qu'il y a d'étrange, c'est que lorsqu'on cherche à se faire du fric par l'intermédiaire de l'Église, on obtient généralement le pouvoir avec. Le pouvoir et l'argent marchent la main dans la main.
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La femme assise en face de lui fit entendre un petit rire :
- Fumer pas bon pour vous !
- A qui le dites-vous !
Elle gloussa à nouveau :
- Roulez une pour moi. Fumer pas bon pour moi aussi.
Il roula une cigarette dont il lécha le papier avant de la tendre à la femme et de la lui allumer avec son briquet.
Dès que la cigarette eut pris, elle la fit pivoter pour que la partie allumée soit enfoncée dans sa bouche, la maintenant entre ses lèvres et laissant la fumée s’échapper par son large nez plat. Elle ôta la cigarette et sourit.
- Comme ça, moi, comme aux Philippines, pas gâcher fumée.
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- J'ai su avec certitude qu'elle était dans le coup, Hoke, quand tu m'as dit qu'il n'y avait pas de paquets dans le coffre. Cette bonne femme avait neuf cents dollars dans son sac à main, et c'est absolument impossible qu'une femme fasse les boutiques pendant deux heures avec tout cet argent sans rien acheter.
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Les seuls vainqueurs d'une guerre sont ceux qui sont encore vivants quand elle se termine.
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S'il leur avait fallu renoncer à quelque chose, leur voiture ou leur femme, la plupart des hommes, du moins parmi ceux que Stanley avait connu à Detroit, auraient certainement choisi de se séparer de leur femme.
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J'ai toujours éprouvé une méfiance plus que certaine à l'égard des dentistes. Il y a quelque chose d'anormal chez une personne qui choisit délibérément de passer huit heures par jour en mettant les doigts dans la bouche de quelqu'un d'autre. Je reconnais que leur métier est nécessaire mais ça n'empêche qu'il règne autour d'eux une atmosphère de suspicion qui ne saurait être ignorée.
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Ce célèbre écrivain disait que les hommes qui vivent dans les villes sont comme des cailloux dans un sac en cuir. Ils frottent tous les uns contre les autres jusqu’à devenir ronds et lisses comme des billes. S’ils restent dans le sac assez longtemps, il ne restera plus la moindre aspérité, c’est ça son idée. Seulement moi, j’ai réussi à garder mes aspérités, chacune des mes arêtes tranchantes. Mais toi, mon vieux, tu as la rondeur et le lustre d’une agate. Tu vis dans ce sac depuis soixante et onze ans, vieux. On pourrait te montrer à la télé comme le spécimen parfait du mâle américain. Tu es le fils d’un immigrant polonais et tu as travaillé toute ta vie pour une entreprise capitaliste qui s’en fout totalement. Ton fils est un vendeur à la manque, et tu as fait un mariage typique, sans bonheur ni sexe. Et maintenant, une merveilleuse retraite sous le soleil de Floride.
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Freddy haussa les épaules. Frapper quelqu'un d'inconscient ne lui avait apporté aucun plaisir ; il ne savait toujours pas pourquoi le flic de Santa Barbara lui avait donné un coup de matraque. Les policiers avaient, c'était sûr et certain, une tendance perverse innée que des hommes normaux comme lui n'avaient pas.
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