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Critiques de Chris Loseus (232)
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Phobia

Phobia est un recueil de nouvelles qui traitent de nos peurs.

Elles traitent de peurs les plus communes comme celles des araignées ou de la mort à d'autres plus inhabituelles comme les chiffres et d'autres plus farfelues : celle des cons !

Ce sont des nouvelles assez noires mais que j'ai toutes appréciées chacune à leur façon. .

Celle qui m'a le plus fait rire est celle de Ian Manook et celle qui m'a le plus confrontée à mes peurs celle de Chris Loseus.

En plus de passer un agréable moment (plutôt un ̀angoissant moment! ) avec ces nouvelles, vous ferez une bonne action car 1€ est reversé pour l'association Ela.



Bref, j'ai beaucoup aimé!
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Une enquête de Lola Duval : La joggeuse

L'histoire :

A quelques heures d'intervalle, mais pas dans la même région, des jeunes femmes sont assassinées alors qu'elles faisaient leur jogging. La signature du tueur est identique pour chacun des meurtres. Il se permet même d'envooyer un message à la police, leur signalant qu'un nouveau meurtre aura lieu dans quelques jours. Quatre, très précisément. C'est le délai dont dispose Lola Duval, flic à la brigade criminelle de Nice pour résoudre l'enquête et mettre un terme aux agissements du tueur.



Mon avis :

J'aime beaucoup les livres de Chris Loseus et j'étais ravie de découvrir ce nouveau roman qui change totalement de ce qu'il écrit habituellement. D'autant plus que l'auteur a annoncé sur les réseaux sociaux, que le personnage de Lola Duval serait récurrent. C'est une très bonne nouvelle car j'ai trouvé Lola très attachante et avec un caractère qui change un peu de tout ce qu'on peut lire dès lors qu'il s'agit d'une femme flic.

L'histoire est passionnante mais malgré cela je ne peux attribuer 5 étoiles. En effet, si Lola est une battante et va au fond des choses, il n'en est pas de même de ses collègues masculins qui se laissent porter sans trop s'impliquer. De ce fait cela enlève un peu de crédibilité à l'histoire.

Mais la fin se termine sur un élément qui éveille la curiosité et qui me fait dire : vivement la suite !

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Le voyage de Madison

Papote de flingueuses pour Collectif Polar



JP : Madison doit absolument retrouver sa mère au plus vite à San Diego…

Commence un étrange road trip…



Dany : Ça commence comme Thelma et Louise, le film de Ridley Scott mais après ça se complique …l’angoisse va grandissante au fil des pages. Elle est sympathique cette Madison et elle provoque l’empathie du lecteur avec ses meurtrissures et la perte de son compagnon.



Mais alors que raconte "Le voyage de Madison "

Trois ans après avoir assisté à l'assassinat de son amant, Madison Spino quitte Détroit pour s'occuper de sa mère mourante à San Diego. Tout au long du voyage au volant de sa Chevrolet, sa route est jalonnée de plusieurs meurtres avec la même signature. Les victimes ont toutes la gorge tranchée. Son voyage se révèle d'autant plus angoissant qu'à l'époque, le meurtrier de son amant avait disparu.



JP : Madison fait plusieurs rencontres le long d’une route parsemée de cadavres.

Qui la traque ?

Qui lui en veut ?

Elle finira par trouver les réponses au bout d’un voyage qui nous tient en haleine, du début jusqu’à la fin, sans un temps mort.



Dany : Madison a la mémoire qui flanche, elle a perdu ses souvenirs d’enfance et de jeunesse. Au fur et à mesure de la narration, au cours de ce voyage qui l’emmène au chevet de sa mère mourante, elle va nous ouvrir ses tiroirs secrets où se sont oubliés ses souvenirs.

Le récit de ce road trip est dérangeant … à la fois trop simple et trop complexe pour ne rien cacher de cette évidence pleine de surprises et de perversité, de la vérité. Mais quelle vérité ? Il faudra attendre l’épilogue pour donner tout son sens au puzzle de cette manipulation mentale.



JP : Chris nous a concocté un road trip avec beaucoup de surprises et même si j’ai vite compris les ficelles de ce thriller, j’ai pris énormément de plaisir à accompagner Madison jusqu’au bout de son voyage

Parfois la peur, parfois le stress, et beaucoup de colère envers tout ce qu’elle vit.

J’ai vraiment eut l’impression d’être à ses côtés à bord de sa superbe Camaro.



Dany : C’est le premier roman que je lis de Chris Loseus qui a su remarquablement écrire au féminin. J’ai aimé la finesse du ton et la pudeur dans l’expression des sentiments. Tout est fluide et intime sans excès, même la violence. Les rires y côtoient les larmes et le lecteur est leurré jusqu’à la fin. Très agréable lecture.



JP : Un vrai thriller psychologique.

Intense, diabolique même, tant on est loin d’imaginer le dénouement final.

Merci à Chris Loseus qui nous livre un thriller haletant qui se lit d’une traite.

La lecture est agréable, le style est rendu fluide par le nombre restreint de personnages.



Dany : Oui... Merci aux éditions Eaux Troubles et à l'auteur pour leur confiance.


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Phobia

Ce recueil de nouvelles noires m'a fait découvrir quelques auteurs que je ne connaissais pas encore. C'est toujours très intéressant. Les sujets sont tournés vers les phobies, quelles qu'elles soient. Donc la porte a été ouverte sur certaines assez coquasses. Elles m'ont toutes bien plu avec quelques préférences pour "Le refuge", "Du bruit au plafond" et "Verdict". Une sort du lot pour l'humour noir qu'elle dégage "Raymond". Une belle initiative, pour l'association ELA (Association Européenne contre les Leucodystrophies), expliquée en début de récit. Et que de bons auteurs pour ces histoires, un vrai plaisir. Je suis toujours adepte de ce style d'initiative, et, en général j'achète toujours ces livres ou recueils pour des causes qui en valent la peine. Lorsque l'on peut aider et se faire plaisir en même temps je n'hésite pas.

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Le voyage de Madison

Ça commence comme Thelma et Louise, le film de Ridley Scott mais après ça se complique …l’angoisse va grandissante au fil des pages. Elle est sympathique cette Madison et elle provoque l’empathie du lecteur avec ses meurtrissures et la perte de son compagnon.

Madison a la mémoire qui flanche, elle a perdu ses souvenirs d’enfance et de jeunesse. Au fur et à mesure de la narration, au cours de ce voyage qui l’emmène au chevet de sa mère mourante, elle va nous ouvrir ses tiroirs secrets où se sont oubliés ses souvenirs.

Le récit de ce road trip est dérangeant … à la fois trop simple et trop complexe pour ne rien cacher de cette évidence pleine de surprises et de perversité, de la vérité. Mais quelle vérité ? Il faudra attendre l’épilogue pour donner tout son sens au puzzle de cette manipulation mentale.

C’est le premier roman que je lis de Chris Loseus qui a su remarquablement écrire au féminin. J’ai aimé la finesse du ton et la pudeur dans l’expression des sentiments. Tout est fluide et intime sans excès, même la violence. Les rires y côtoient les larmes et le lecteur est leurré jusqu’à la fin. Très agréable lecture.


Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Jenna: Épisode 1

Tout commence à Brisbane en Australie, passionnée de requins Jenna, a rendez-vous avec un généreux donateur qui souhaite financer ses recherches. Quatre années de crédits supplémentaires ! C’est le jackpot ! Au fil des pages, il s’avère que ce mécène n’est autre que Steve Conrad, un auteur à succès. Un type austère, un peu étrange, mais diablement séduisant. Sans en comprendre vraiment la raison, nos deux protagonistes se revoyant à Monaco, finissent par tomber dans les bras l’un de l’autre… mais tout n’est pas rose…



« Pourquoi cet homme de la terre pouvait avoir envie de financer des recherches lointaines de ses centres d’intérêt. Quelle conne ! Mais quelle conne ! Je ne lui ai posé aucune question, lui non plus. Un type débarque, te dit qu’il te donne des millions pour tes recherches, ne te pose aucune question… et toi, tu prends le chèque, lui souris, l’embrasse, tombe amoureuse… et tout est normal. […] Un homme des grandes plaines du Colorado, auteur de romans d’épouvante, de trucs bien noirs, décide de verser deux millions de dollars à une petite française passionnée de requins. Ok, ça colle, pas de souci… »



Mais en fait, où sont passés le chèque et le contrat, qui s’amuse à brouiller les pistes, qui est vraiment Steve ? On en sait un peu plus dans l’épisode 1, mais on en saura surement plus lors des prochains épisodes à paraître.



Une romance qui bascule en suspense. Une lecture courte, légère, surtout pour un public féminin qui souhaite passer un petit moment à rêvasser sans prise de tête.
Lien : http://leeloosenlivre.blogsp..
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Bill : Dangereuse innocence

Bill Wendall, un homme simple et frustre, a entendu Mickael Perry, un politique présidentiable accusé de viol sur deux jeunes adolescents, déclarer qu’il se ferait défendre par Steve Halligan, l’avocat des pourris. Bill reconnaît en eux les gamins qui le persécutaient et l’humiliaient quand il était petit. Ces souvenirs ravivent sa rage car ils ont détruit son enfance et sa vie déjà mal partie avec sa laideur, sa naïveté confondante et la pauvreté de sa mère.

Will se rend au domaine de Steve, massacre sa femme enceinte et son jeune garçon puis attend l’avocat. Quand enfin ce dernier rentre, étonné du silence chez lui, Bill se retient de rire tel un gamin qui a préparé une bonne blague.

Deux journées passent, les collègues de Steve et Mickael s’énervent de ne pouvoir le joindre et s’amènent chez lui pour s’assurer que l’avocat acceptera de défendre l’éventuel futur président. C’est cela seul qui leur importe et les fait bouger.

Mais une surprise de taille les attend.



Ce thriller m’a fait manger mon volant de lecture parce que Bill réagit de façon totalement imprévisible, il n’est jamais là où l’on s’y attend, semble d’une naïveté confondante quand il est réfléchi ou vice versa. Mais les autres sont malins, rusés et pervers, toutes choses qui échappent complètement au gros Bill. Tout violent qu’il soit, je n’ai pu m’empêcher de craindre davantage pour ce dernier que pour ses détestables persécuteurs que l’aisance a profondément perverti.

L’écriture adopte le rythme des émotions. Pétaradante, elle suggère la violence, le halètement, la peur. Pareille au roulis des vagues elle suggère la sérénité dans de rares, très rares moments déjà empreints d’une malfaisance annoncée.

On va de surprises en surprises dans ce formidable thriller qui a été écrit en 2016-2017, cette période où la grande, la mythique Amérique s’est craché dessus.
Lien : https://trancheslivres.wordp..
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Une enquête de Lola Duval : La joggeuse

Il aura fallu attendre 3 ans pour pouvoir se plonger dans un nouveau livre de Chris Loseus ! Un nouveau personnage, la capitaine de police Lola Duval de la brigade de Nice… mère de famille, un peu rondelette, accaparée par son métier, surtout quand un nouveau meurtre de joggeuse dans le Parc de la Valmasque, (similaire à celui, non résolu, qui a eu lieu trois ans plus tôt !) Le jour même, il est suivi d’un autre, copie conforme, le jour au Mont St Michel !

C’est bien écrit, agréable à lire… par petite touche, l’auteur donne d’infimes indications qui aiguillent le lecteur vers le coupable (c’est du moins le ressenti que j’ai eu, peut-être trop de lectures de polars et de thrillers ?), mais c’est diablement machiavélique ! sans descriptions scabreuses, ni débauche d’hémoglobine ! Bref, à lire sans modération… personnellement j’ai adoré ! comme beaucoup de lecteurs et de lectrices, impatiente de lire la prochaine enquête de Lola… la fin de « La joggeuse » appelle une suite…. S’il vous plaît, pas dans trois ans….

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Les parapluies noirs

Debbie, la fille de Heather est décédée dans de tragiques circonstances. Heather n’a qu’une idée en tête : retrouver l’assassin de sa fille et se venger.



Chris Loseus est un auteur que j’apprécie depuis le recueil de nouvelles Phobia et son thriller Bill, dangereuse innocence. Je l’ai aussi rencontré plusieurs fois en salon et c’est un auteur très sympathique.

La couverture m’intriguait beaucoup. Au départ, je ne voyais pas le cercueil blanc et les parapluies autour mais un point d’exclamation. Ceci avait attisé dès le départ ma curiosité.

Ici nous suivons Heather qui suite au meurtre de sa fille va vouloir se faire vengeance. Pour cela, elle va mener l’enquête afin de retrouver son assassin. Avec le décès de sa fille, c’est une femme qui a tout perdu, qui se retrouve seule, seule avec son désir de vengeance. Pour surpasser sa phase de deuil, elle veut retrouver l’assassin de sa fille.

Ce thriller très bien écrit décrit tout le processus de vengeance menée par Heather et la façon par laquelle elle va procéder.

La vengeance est un thème récurrent chez l’auteur, thème déjà présent dans Bill, dangereuse innocence. Ici l’auteur aborde en plus la thématique assez particulière de la peine de mort et le fait de se faire justice soi-même.

J’avais reproché à l’auteur que dans Bill, dangereuse innocence j’avais eu du mal à m’attacher à Bill. Ici, j’ai eu beaucoup d’empathie pour Heather et ce même si je suis nullipare. C’est une femme forte et touchante à la fois. Et puis, j’ai aussi eu parfois peur pour elle. J’ai compris ce que ressentait Heather et ce qu’elle faisait sans toutefois le cautionner.



Et vous, jusqu’où iriez-vous si on touchait à vos enfants ?



« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».



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Bill : Dangereuse innocence

Une petite maison cosy aux États-Unis… Bienvenue au 4671 Delafield Avenue ! Mais ce que l’on va découvrir à l’intérieur n’a rien d’agréable. Car Bill n’est pas là pour faire une visite de courtoisie à ses occupants. Non, il vient là pour se venger…



Chris loseus ne nous épargne rien. Que ce soit ce qu’a subi Bill (la violence, l’humiliation, les viols, le harcèlement, …) mais aussi dans ce qu’il va faire subir aux tortionnaires de son enfance. Ceci va l'amener à de la violence voire même de la folie. J’ai ressenti de la peine pour lui. Mais je n’ai pas pour autant ressenti de l’empathie, car il va tout de même loin dans sa vengeance.. C’est peut-être ce qui m’a manqué dans ce thriller, car je ne me suis attachée à aucun personnage.

Le final est assez déstabilisant et finalement suit la tonalité de ce roman très sombre de bout en bout mais aussi violent. Il pourrait ne pas convenir à tous.

Une lecture addictive.



Bref, j'ai beaucoup aimé !
Lien : https://labelettestephanoise..
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Les parapluies noirs

Avec son nouveau roman Chris Loseus nous touche et nous fait nous poser toutes sortes de questions ?

Doit on se faire justice façon Charles bronson ?

C'est l histoire des parapluies noirs et de heather, une mère de famille a qui on annonce l assassinat de sa fille et qui se retrouve animé de vengeance jusqu au point de non retour.

Et vous ? Et nous lecteur que ferions nous a la place de heather ? C est toute l histoire et la question que l on se pose dans ce roman qui nous tient en haleine tout au long du roman.

Bravo à Chris Loseus pour ce roman à la fois touchant, plein de colère qui ne vous laissera pas indifférent.

Un gros coup de cœur.
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Phobia

J'ai enfin mon Phobia !

Ce "Recueil de quatorze nouvelles qui dissèquent les phobies de l'homme : peur du noir, de la mort, des araignées ou des chiens". Vendu au profit de l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA).

Il était temps !

Oui je l'ai cherché durant mes vacances mais ne l'ai point trouvé sur mon lieu de villégiature. Et puis j'ai eu une semaine de reprise bien agitée puis une deuxième très intense en obligations de toutes sortes !Aussi... J'ai oublié d'acheter Phobia

Aussi en ce lundi de repos, j'ai pu allez tranquillement le chercher chez mes libraires. Il faut dire que ce matin Jean Paul sonnez le rappel

Oui je sais cela fait déjà un mois qu'il est sorti et alors il vaut mieux tard que jamais, et si jamais comme moi vous ne le trouvez plus dans votre librairie vous pouvez encore le commander.

Ce qui est certain c'est que vous allez retrouver quelques plumes que l'on aime beaucoup ici chez Collectif Polar mais aussi quelques autres que je découvre avec ce recueil de quatorze nouvelles qui dissèquent les phobies de l'homme : peur du noir, de la mort, des araignées ou des chiens.

Ce petit bouquin est vendu au profit de l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA).

Alors s'il vous plait ne l'achetait pas en occasion car dans ce cas rien n'est reversé à l’association. Il coûte 5 euros, oui je sais pour certain ça peut-être une somme.

Aussi si vous ne pouvez pas l'acquérir, j'en ai recommandé quelques exemplaires chez mon libraire, et avec Collectif Polar nous tacherons de vous les faire gagner !

Bon allez , je vous laisse, je commence la lecture de Phobia.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Phobia

Lu dans le cadre du #PumpkinautumnChallenge, Phobia est un recueil de nouvelles qui m’a énormément plu. J’ai d’abord pu (enfin) découvrir la plume d’auteurs reconnus comme Niko Tackian, Olivier Norek, Nicolas Beuglet, Johana Gustawsson ou encore Damien Eleonori. Un petit avant goût de leurs œuvres plus vastes donc…



Ce recueil nous offre donc des nouvelles qui ont toutes un point commun: elles parlent de phobie. Les personnages devront tous faire face à leur pire peur: les araignées, la mort, la maternité… Avec Phobia, le lecteur plonge le plus souvent au cœur de la folie. Nombre de nouvelles sont à chute c’est-à-dire que leurs fins sont inattendues ou relèvent d’un retournement de situation. J’ai beaucoup apprécié cet aspect.



Bien entendu, certaines nouvelles m’ont plus marquée que d’autres. J’ai ainsi adoré (si l’on peut dire) la nouvelle de Sonja Delzongle. Dans son texte justement appelé Phobia, un petit garçon fait des rêves étranges tandis qu’à l’autre bout de la planète, au Chili, une astronome découvre dans la galaxie un point noir qui semble se rapprocher de plus en plus de la planète terre. J’ai trouvé que cette nouvelle était terriblement bien réussie car très anxiogène. Si la fin du monde arrivait, que ferions-nous?



Avec Dans le ventre de la bête, Johana Gustawsson signe une nouvelle dédiée à la maternité. J’ai beaucoup aimé plonger dans l’univers du personnage confronté à une maternité redoutée. Âme sensible s’abstenir ici car l’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère.



A noter aussi les textes formidables de Ian Manook (qui signe un dialogue digne des Tontons flingueurs) ou encore de Damien Eleonori qui nous lance sur les traces d’un serial killer dans De l’ombre à la lumière avec un aspect manipulation du lecteur. Aucune nouvelle ne détone dans le lot et les textes ont tous été choisis avec soin, résonnant parfois entre eux.



Phobia est un recueil de nouvelles qui vous permettra de découvrir des auteurs de talents et de frissonner en cette période d’Halloween. A noter que l’achat du recueil permet de faire un don pour l’association ELA.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Phobia

Quatorze auteurs de polar ont œuvré pour la bonne cause avec quatorze nouvelles sur le thème de la phobie.

Pour chaque livre vendu, un euro reversé à l’association ELA, donc double intérêt: pour seulement cinq euros le recueil de nouvelles vous voici avec une bonne action ET un agréable moment de lecture en perspective!

Pour rappel, ELA est une association Loi 1901 européenne contre les leucodystrophies, maladies rares s’attaquant au système nerveux.



Phobie: crainte marquée et persistante, excessive ou peu raisonnable, déclenchée par la présence ou l’idée anticipative d’un objet ou d’une situation spécifique (inspirée des définitions données par Mister Wiki!).



Personne n’échappe à une peur incontrôlable, que ce soit la peur des araignées, des endroits clos ou de la foule pour ne citer que les plus courantes. On apprend à fuir l’objet de ces craintes ou les éviter autant que faire se peut mais parfois, pas le choix, on y est confronté et là… misère!



Le refuge de Nicolas Beuglet est une confession d’un père à son fils, ou plus justement un face à face mortel avec lui-même. Dualité, introspection, comment cohabiter quand on nie l’autre?



Lésion fatale de Jean-Luc Bizien ou une enquête expresse avec un fatal clin d’œil aux super-héros.



Lis mes nuits d’Armelle Carbonel ou quand un professionnel conseille à son patient d’éradiquer le mal et que ce même patient applique littéralement ses propos…



De l’ombre à la lumière de Damien Eleonori ou la peur du noir qui pousse à tous les extrêmes..



Dans le ventre de la bête de Johanna Gustawsson ou les liens de la gémellité troublant les frontières de l’un et de l’autre.



1 + 1 de Nicolas Koch ou la phobie des chiffres utilisée pour nourrir le vice d’un non-professionnel…



Du bruit au plafond de Chris Loseus. Brrr… la plus flippante à mon sens, sûrement un rappel de mes propres angoisses face aux bébêtes rampantes!



Raymond de Ian Manook ou le sacre de l’humour noir.



Je t’aime à la phobie de Éric Maravélias ou amour fatal…



Tue de Maud Mayeras ou une autre version de l’amour fatal dans la vengeance.



Verdict d’Olivier Norek ou quand la télé-réalité annihile l’importance de toute vie.



Et je garde pour la fin les nouvelles que j’ai préférées:

La mort, tout le temps de Mickaël Koudero, ou quand un jeune soldat sur le champ de bataille en 1916 prend conscience de la folie des hommes; Phobia de Sonja Delzongle ou quand le plus danger risque bien de nous tomber sur la tête; et Bisou de Niko Tackian.

Et comme je ne connais aucun roman des deux premiers, cela me donne envie de les découvrir plus avant. Pour Niko Tackian, rassurée sur le sort de Bisou, j’avoue avoir eu très peur tout de même pour ce pauvre matou!



Dans un recueil, chaque lecteur y trouve son content, a plaisir à retrouver des auteurs connus et à en découvrir d’autres et Phobia ne fait pas exception, les quatorze auteurs ayant bien joué le jeu en nous offrant quatorze nouvelles de qualité à côté desquelles vous ne pouvez pas passer…


Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Les parapluies noirs

J'ai eu énormément de mal à me remettre après cette lecture, c'est une véritable claque. Je ne m'attendais pas à ce que cette histoire même bouscule autant.



Tout commence par le meurtre d'une petite fille et de son scalp... une mère qui ne fait pas confiance en la police et qui veut se venger... Que ferions nous à la place de cette mère qui a déjà perdu son époux? Et quand cette mère est scénariste à Hollywood, elle a toutes les billes en main pojr mener l'enquête et trouver le coupable.



Ce thriller bouscule, on suit cette mère qui semble parler aux lecteurs, qui nous raconte son histoire. On se trouve ainsi un peu les confidents de ce drame qui se joue. C'est habile, c'est même ingénieux. On ressent les émotions de cette maman, on tremble en même temps qu'elle, on se réjouit autant qu'on culpabilise. Ce thriller fait réfléchir, il nous met face au drame et nous questionne. Peut on se faire justice soit même ?



Attention aux âmes sensibles, certains passages sont extrêmement durs et le fait que les descriptions soient très précises, on visualise très (trop) bien la scène. Ce livre est complément addictif, je ne pouvais pas le lâcher. Je devais savoir la fin. Je me suis imaginée plein de choses mais j'étais bien loin de la vérité.



Un grand bravo, ce thriller est magistral. Et dernier point, je suis toujours fan des couvertures de cette maison d'édition, mais je pense que celle ci est ma préférée.
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Bill : Dangereuse innocence

Si ma précédente lecture fut un fiasco, « Bill » se révèle être une très belle découverte !

Attention, quand j’écris belle découverte, on est loin du pays de Candy ou de celui des Bisounours hein ? Bill est un roman terriblement noir. Voilà, vous êtes prévenus !

A 11 ans, Bill est un gosse rondouillard, fagoté comme l’as de pique. Il est timide, maladroit et se sent à part. Il vit seul avec sa mère dans un mobil home à l’écart des quartiers huppés de la ville. Il devient rapidement la proie idéale de ses camarades de classe. Bill est moqué, chahuté, violenté, humilié tout au long de sa scolarité. Il subit sans rien dire dans l’espoir d’être un jour accepté par ses tortionnaires. Il rêve d’avoir sa bande de copains à lui et de vivre les bonheurs simples de son âge.

20 ans plus tard, Bill est un adulte au physique imposant mais à l’esprit encore un peu enfantin, et psychologiquement très instable. L’ex souffre douleur de la cour de récréation n’a rien oublié et sa rancœur est intacte. Il a ruminé ses souvenirs, entretenu sa colère durant toutes ces années et a sciemment mis au point un scénario vengeur. Le poids du passé fait basculer le présent.

La victime devient bourreau ; l’ordre des choses est bouleversé, la conscience du bien et du mal également. Il n’y a plus de règles juste des être humains désespérés ou follement égocentriques qui tentent de tirer leur épingle du jeu.

L’auteur réussit le pari de nous rallier à la cause de Bill. Malgré l’incroyable barbarie de ses actes, on compatit à sa douleur, on comprend ses souffrances et on adhère à sa vision des choses. Lors de ma lecture, je finissais par souhaiter que les oppresseurs de Bill paient pour ce qu’ils avaient fait.

Le huis-clos dans la maison de l’un des protagonistes, qui représente les ¾ du livre est dense et étouffant.

Le style de l’auteur est cash, cinématographique. Les chapitres sont courts et s’enchaînent comme un déferlement de coups. La tension est omniprésente. Les pages se tournent toutes seules. Il n’y a aucun temps mort.

Les thèmes abordés dans ce roman sont nombreux et malheureusement d’actualité : le harcèlement scolaire, la discrimination sociale, les violences faites aux enfants, le pouvoir de l’argent. Ce-dernier nous dérange parce qu'il permet à des égoïstes d'exploiter la souffrance d'autrui.

La chute de l'histoire est choquante, déstabilisante.

« Bill » est un thriller sombre, poignant, qui bouscule. Très bon moment de lecture.

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Phobia

J'ai lu avec intérêt ce recueil de nouvelles où l'on retrouve pas mal de plumes déjà connues ou non. Je les ai appréciées de manières inégales mais beaucoup sont vraiment bien et l'idée est généreuse. A ne pas rater ! Idéal pour des vacances où on n'a pas le temps de se consacrer à un roman un peu épais.
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Bill : Dangereuse innocence

Un thriller très sombre, violent, glaçant. Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans la noirceur avec des meurtres atroces d'une brutalité inouïe. Il ne nous lâchera pas, nous tenant en haleine et jouant avec nos nerfs jusqu'à la fin.

Je ne m'attendais pas à trouver dans ce livre certains thèmes abordés et j'ai dû m'accrocher pour certaines scènes.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Bill. Malgré sa violence, on ressent de l'empathie pour lui au fur et à mesure que l'on voyage dans ses souvenirs.

La tension est palpable tout du long avec plusieurs rebondissements. A chaque entrée en scène d'un nouveau personnage, on se demande comment ça va tourner. Les plus mauvais ne sont pas forcément ceux que l'on croit ? Qui s'en sortira?

Petit bémol, la fin, qui fait froid dans le dos, que je n'ai pas trop aimée. Un peu trop invraisemblable ou justement, encore plus effrayant, une légère ressemblance avec une certaine actualité...

Encore une livre que j'ai dévoré et adoré et que je vous recommande fortement.
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Chatsworth Creek

J'ai terminé Chastworth Creek hier soir, un peu après minuit. Je ne pouvais m'endormir sans le terminer, il m'obsédait, je devais savoir, vrai, pas vrai ?

Pour commencer, je reprendrai des propos de Chris Loseus :



"Écrire est un acte solitaire, on s'isole et se laisse emporter... Nos personnages prennent vie, nous guident. Alors on entre en état de transe pour n'être plus que le fil conducteur, celui qui appuie sur les touches du clavier pour retranscrire ce qu'il voit. Nous ne sommes que des spectateurs finalement. Écrire c'est être scénariste, réalisateur, tout est permis, les contraintes budgétaires ne sont pas là, le film se fait sans aucune limite. Alors on avance, on se détache de la réalité pour vivre des histoires extraordinaires en profitant pleinement de ce que vivent nos personnages, on frissonne, on pleure... Et puis on s'attache à eux, ils prennent possession de nous...



Et tout au long de ma lecture de Chatsworth Creek, ces propos n'ont cessé de raisonner dans ma tête. Je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle entre Jack Sanders et Chris Loseus. Parce-que Chatsworth Creek, c'est, certes, une belle histoire d'amour mêlée au fantastique, mais c'est aussi une magnifique illustration du processus de création je pense.

J' ai été transportée par ce roman, captivée par cette histoire, ces personnages.

Pas de temps morts dans ce récit ou le suspens va crescendo.

Alors, vrai, pas vrai ?

Posez-vous là 5 minutes et prenez le temps de le découvrir.
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Une enquête de Lola Duval : La joggeuse

Excellente enquête. Belle découverte. Lu en 2 jours. Il y a du rythme une belle intrigue. Se lit vite. On ne reste pas sur sa fin et il me tarde de lire la suite. J aime ce type de polar dans lequel on comprend les raisons des meurtres dans les dernières pages. A conseiller sans hésiter. Bonne lecture
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